Guide d'installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux

Partie I Planification de l'installation sur le réseau

Cette partie décrit la procédure de planification d'une installation sur le réseau.

Chapitre 1 Nouvelles fonctionnalités d'installation de Solaris

Le présent chapitre décrit les nouvelles fonctions des programmes d'installation de Solaris. Pour afficher les fonctions de l'ensemble des systèmes d'exploitation Solaris, reportez-vous à la rubrique Nouveautés de Solaris 10.

Nouvelles fonctionnalités de la version Solaris 10 1/06 pour l'installation de Solaris

Cette section décrit les nouvelles fonctions d'installation suivantes proposées avec la version Solaris 10 1/06.

Mise à niveau du système d'exploitation (OS) Solaris lorsque des zones non globales sont installées

Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, la technologie de partitionnement Solaris Zones autorise la configuration de zones non globales dans une seule instance de Solaris, la zone globale. Une zone non globale est un environnement d'exécution d'applications dans lequel des processus sont isolés de toutes les autres zones. Si vous exécutez un système contenant des zones non globales installées, pour effectuer une mise à niveau vers la version Solaris 1/06, vous pouvez utiliser les programmes de mise à niveau standard de Solaris. Vous avez le choix entre le programme d'installation interactive de Solaris ou la mise à niveau JumpStart personnalisée. Il existe plusieurs restrictions relatives à la mise à niveau lorsque des zones non globales installées sont présentes.

Pour plus d'informations sur le programme d'installation interactive de Solaris, reportez-vous à la rubrique Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base

x86 : Initialisation GRUB

Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, l'application open source GRUB (GNU GRand Unified BootLoader) a été adoptée dans le système d'exploitation Solaris pour les systèmes x86. GRUB est responsable du chargement d'une archive d'initialisation dans la mémoire du système. Un archive d'initialisation se compose d'un ensemble de fichiers sensibles qui sont nécessaires au démarrage du système avant le montage du système de fichiers racine (/). L'archive d'initialisation permet d'initialiser le système d'exploitation Solaris.

La modification la plus notable est le remplacement de la assistant de configuration des périphériques de Solaris par le menu GRUB. Le menu GRUB facilite l'initialisation des systèmes d'exploitation installées sur votre système. Le menu GRUB apparaît lorsque vous initialisez un système x86. En vous aidant des touches fléchées, il vous permet de sélectionner une instance d'un système d'exploitation à installer. Si aucune instance n'est sélectionnée, c'est celle du système d'exploitation par défaut qui est initialisée.

L'initialisation GRUB offre les améliorations suivantes :

Pour plus d'informations sur GRUB reportez-vous aux sections suivantes.

Tâche 

Tâche GRUB 

Pour plus d'informations 

Installation 

Introduction à l'initialisation GRUB 

x86 : Initialisation GRUB (Présentation)

Planification de l'installation d'une initialisation GRUB 

x86 : Initialisation GRUB (Planification)

Initialisation et installation sur le réseau à l'aide du menu GRUB 

Initialisation et installation du système à partir du réseau à l'aide d'une image de DVD

Initialisation et installation à l'aide du menu GRUB et de la méthode d'installation JumpStart personnalisée 

Exécution d’une installation JumpStart personnalisée du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée

Utilisation du menu GRUB et de Solaris Live Upgrade pour activer et se rabattre sur des environnements d'initialisation  

Recherche du fichier menu.lst du menu GRUB

x86 : Recherche du fichier menu.lst du menu GRUB (Tâches)

Administration système 

Exécution des tâches d'administration du système à l'aide du menu GRUB 


Remarque –

GNU est un acronyme récursif de “GNU's Not UNIX.” Pour plus d'informations, visitez le site http://www.gnu.org.


Modifications dans le support des mises à niveau des versions de Solaris

Démarrage avec la version Solaris 1/06, vous pouvez effectuer une mise à niveau à partir des versions 8, 9 ou 10. La mise à niveau à partir de la version Solaris 7 n'est pas possible.

Nouvelles fonctionnalités de la version Solaris 10 3/05 pour l'installation de Solaris

Cette section décrit les nouvelles fonctions d'installation suivantes de la version Solaris 10 3/05.

Modifications concernant l'installation de Solaris, en particulier unification de la procédure

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, plusieurs changements dans l'installation du système d'exploitation Solaris offrent davantage de capacités d'installation à la fois simplifiées et unifiées.

Voici quelques-uns de ces changements :


Remarque –

La méthode d'installation personnalisée JumpStartTM de Solaris (non interactive) n'a pas été modifiée.


Pour installer le système d'exploitation Solaris, insérez le CD Solaris Software - 1 ou le DVD du système d'exploitation Solaris et saisissez l'une des commandes suivantes :

Pour plus d'informations sur l'installation à l'aide de CD/DVD avec la nouvelle option d'initialisation text

Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base

Pour modifier le paramétrage d'un serveur d'installation avec un CD 

Guide d’installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux

Accès aux installations via l'interface graphique ou la console

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, vous pouvez opter pour une installation du logiciel à l'aide de l'IG ou avec ou sans un environnement de fenêtres. Si la mémoire est suffisante, par défaut, c'est l'IG qui apparaît. Sinon, d'autres environnements sont affichés par défaut. Vous pouvez remplacer les paramètres par défaut à l'aide des options de démarrage nowin ou text. Vous êtes cependant limité par le volume de mémoire de votre système ou par les paramètres d'installation à distance. De même, si le programme d'installation Solaris ne détecte pas d'adaptateur vidéo, le programme est automatiquement affiché dans un environnement de console.

Pour plus d'informations sur la configuration requise spécifique pour la mémoire, reportez-vous la rubrique Configuration système requise et recommandations.

Améliorations des patchs et packages d'installation JumpStart personnalisée

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, lorsque vous installez et mettez à niveau le système d'exploitation Solaris à l'aide de la méthode d'installation JumpStart personnalisée, de nouvelles personnalisations autorisent les opérations suivantes :

Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Configuration de plusieurs interfaces réseau lors de l'installation

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, les programmes d'installation de Solaris vous permettent de configurer plusieurs interfaces pendant votre installation. Vous pouvez préconfigurer ces interfaces dans le fichier sysidcfg du système. Vous pouvez aussi configurer plusieurs interfaces lors de l'installation. Pour plus d'informations, consultez les documents suivants :

SPARC : Modifications du package 64 bits

Dans les versions précédentes de Solaris, le logiciel Solaris était fourni sous forme de packages distincts pour les composants 32 bits et les composants 64 bits. Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, le packaging a été simplifié grâce à la fourniture de la plupart des composants 32 bits et 64 bits dans un même package. Le package combiné conserve le nom des packages 32 bits d'origine et le package 64 bits ne sera plus livré.

La suppression des packages 64 bits simplifie l'installation et améliore les performances :

Les packages 64 bits ont été renommés selon les conventions suivantes :

Cette modification signifie que vous devrez peut-être adapter votre script JumpStart personnalisé ou d'autres scripts d'installation de packages pour supprimer les références aux packages 64 bits.

Création d'un nouvel environnement d'initialisation par la méthode d'installation Jumpstart personnalisée

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, vous pouvez utiliser la méthode d'installation JumpStart pour créer un environnement d'initialisation vide lorsque vous installez le système d'exploitation Solaris. Vous pouvez ensuite le charger avec une archive Solaris Flash pour un usage ultérieur.

Pour de plus amples information, reportez-vous au Chapitre 11, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Références du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Groupe de logiciels Reduced Networking

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, vous pouvez désormais créer un système plus sécurisé avec moins de services réseau activés en sélectionnant ou en spécifiant le groupe de logiciels Reduced Networking (SUNWCrnet) durant votre installation. Le groupe de logiciels Reduced Networking offre des utilitaires d'administration du système et une console texte multiutilisateur. SUNWCrnet permet au système de reconnaître les interfaces réseau. Lors de l'installation, vous pouvez personnaliser la configuration de votre système en ajoutant les packages logiciels et en activant les services réseau en fonction des besoins.

Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Modification des tables de partitionnement de disque à l'aide d'une table des matières virtuelle

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, le programme d'installation de Solaris vous permet maintenant de charger des tranches existantes à partir de la table des matières virtuelle (VTOC).Vous pouvez désormais préserver et utiliser les tranches de disque existantes lors de l'installation, au lieu d'adopter la disposition de disque par défaut du programme d'installation.

x86 : modification de la distribution de la partition de disque d'initialisation par défaut

Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, une nouvelle fonction du programme d'installation de Solaris consiste en la configuration de la partition du disque d'initialisation. Cette disposition héberge par défaut la partition de service sur les systèmes Sun x86. Ce programme d'installation vous permet de préserver une partition de service existante.

La nouvelle valeur par défaut inclut les partitions suivantes :

Si vous désirez utiliser cette distribution par défaut, sélectionnez Default lorsque le programme d'installation Solaris vous demande de choisir une distribution de disque d'initialisation.


Remarque –

Si vous installez Solaris pour les systèmes x86 sur un système n'incluant actuellement aucune partition de service, le programme d'installation Solaris ne crée pas de nouvelle partition de service. Si vous voulez créer une partition de service sur votre système, commencez par utiliser le CD de diagnostics de votre système pour la créer. Une fois la partition de service créée, procédez à l'installation du système d'exploitation Solaris.

Pour plus d'informations sur la création d'une partition de service, reportez-vous à la documentation accompagnant votre matériel.


Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Chapitre 2 Installation et mise à niveau de Solaris (Feuille de route)

Ce chapitre répertorie l'ensemble des décisions que vous devrez prendre avant d'installer ou de mettre à niveau votre système d'exploitation Solaris (SE Solaris). Ce chapitre se compose des sections suivantes :


Remarque –

bien que le terme « partition » soit utilisé dans certains documents et programmes Solaris, nous avons choisi d'employer ici le terme tranche.

x86: Pour éviter toute confusion, ce manuel fait la distinction entre des partitions fdisk x86 et les divisions au sein de la partition fdisk de Solaris. Les divisions fdisk x86 sont appelées « partitions ». Les divisions au sein de la partition fdisk Solaris sont appelées « tranches ».


Liste des tâches : installation ou mise à niveau du logiciel Solaris

La liste des tâches suivante présente les étapes nécessaires à l'installation ou la mise à niveau du système d'exploitation Solaris lors de l'utilisation d'un programme d'installation. Reportez-vous à cette liste pour connaître l'ensemble des décisions que vous devrez prendre pour installer votre environnement le plus efficacement possible.

Tableau 2–1 Liste des tâches : installation ou mise à niveau du logiciel Solaris

Tâche 

Description 

Instructions 

Choisir entre une installation initiale ou une mise à niveau. 

Décidez si vous souhaitez effectuer une nouvelle installation ou une mise à niveau.  

Installation initiale ou mise à niveau ?.

Choisir un programme d'installation. 

Le système d'exploitation Solaris fournit plusieurs programmes pour l'installation ou la mise à niveau. À vous de choisir la méthode d'installation la mieux adaptée à votre environnement.  

Choix d'une méthode d'installation de Solaris.

(Programme d'installation interactif de Solaris) Choisissez une installation par défaut ou personnalisée. 

Décidez du type d'installation approprié pour votre environnement: 

  • Si vous utilisez une interface utilisateur graphique (GUI), vous pouvez choisir entre les deux types d'installation :

    • Une installation par défaut formate le disque dur et installe un jeu de logiciels présélectionné.

    • Une installation personnalisée permet de modifier l'agencement du disque dur et de sélectionner les logiciels à installer.

  • Si vous utilisez une interface de ligne de commande (interface non graphique), vous pouvez sélectionner les valeurs par défaut ou modifier les valeurs afin de sélectionner le logiciel à installer.

Pour plus d'informations sur les choix des programmes d'installation de Solaris, reportez-vous au Chapitre 5, Collecte d'informations en vue d'une installation ou d'une mise à niveau – Planification

Étudier la configuration minimale requise. Planifier et affecter l'espace de disque et l'espace swap. 

Votre système possède-t-il la configuration minimale requise par une installation ou une mise à niveau de Solaris ? Affectez une partie de l'espace disque de votre système aux composants du système d'exploitation Solaris que vous souhaitez installer. Déterminez la disposition de l'espace de swap la mieux adaptée à votre système. 

Chapitre 3, Installation et mise à niveau de Solaris (planification).

Choisir d'installer un système depuis un support local ou le réseau. 

Déterminez le support d'installation le mieux approprié à votre environnement.  

Installation à partir de votre réseau ou à partir du DVD ou de plusieurs CD ? .

Collecter des informations sur votre système. 

  • Pour le programme d'installation Solaris, renseignez la fiche de travail afin de collecter toutes les informations dont vous avez besoin pour effectuer une installation ou une mise à niveau.

  • Pour la méthode d'installation JumpStart personnalisée, déterminez les mots-clés à utiliser dans votre profil. Consultez ensuite la description des mots-clés pour rechercher les informations relatives à votre système dont vous avez besoin.

(Facultatif) Définir les paramètres système. 

Vous pouvez préconfigurer les informations de votre système pour ne pas avoir à les entrer en cours d'installation ou de mise à niveau. 

Chapitre 6, Préconfiguration des informations de configuration système – Tâches.

(Facultatif) Effectuer les préparatifs précédant toute installation du logiciel Solaris à partir d'un réseau.  

Si vous optez pour une installation des logiciels Solaris à partir du réseau, terminez avec les étapes suivantes. 

  • (Systèmes x86) Vérifiez que votre réseau accepte PXE

  • Créez un serveur d'installation

  • Créez un serveur d'initialisation (si nécessaire)

  • Configurez un serveur DHCP (si nécessaire)

  • Paramétrez des systèmes à installer à partir du réseau

Pour effectuer une installation sur un réseau local, reportez-vous au Chapitre 9, Préparation de l'installation à partir du réseau à l'aide du CD – Tâches.

Pour effectuer une installation sur un réseau étendu, reportez-vous au Chapitre 13, Préparation de l'installation via Initialisation via connexion WAN – Tâches .

(Mise à niveau uniquement) Effectuer des tâches avant la mise à niveau. 

Sauvegardez votre système et déterminez si vous pouvez effectuer la mise à jour avec une réallocation de l'espace disque. 

Mise à niveau.

Effectuer une installation ou une mise à niveau. 

Utilisez la méthode d'installation de Solaris de votre choix pour installer ou mettre à niveau le logiciel Solaris. 

Le ou les chapitres consacrés aux programmes d'installation choisis. 

Dépannage en cas de problèmes d'installation 

En cas de problème avec votre installation, consultez les instructions de dépannage. 

Annexe A, Dépannage (Tâches) .

Installation à partir de votre réseau ou à partir du DVD ou de plusieurs CD ?

Le logiciel Solaris est vendu sur DVD ou CD. Vous pouvez donc installer ou mettre à niveau tout système équipé (ou susceptible de l'être) d'un lecteur de DVD ou de CD.

Vous pouvez configurer les systèmes à installer depuis le réseau à l'aide d'images DVD ou CD distantes. Vous opterez peut-être pour cette façon de procéder pour les raisons suivantes :

Vous pouvez utiliser n'importe quelle méthode d'installation de Solaris pour installer un système à partir de votre réseau. Sachez, toutefois, que l'installation de systèmes à partir de votre réseau, à l'aide de la fonction d'installation Solaris Flash ou de l'installation JumpStart personnalisée, vous permet de centraliser et d'automatiser le processus d'installation au sein d'une grande entreprise. Pour plus d'informations sur les différentes méthodes d'installation, reportez-vous à la rubrique Choix d'une méthode d'installation de Solaris.

L'installation du logiciel Solaris à partir de votre réseau implique une configuration initiale. Pour de plus amples informations sur les préparatifs nécessaires à une installation à partir du réseau, sélectionnez une des options proposées ci-dessous.

Pour obtenir des instructions détaillées concernant la préparation d'une installation à partir d'un réseau local 

Chapitre 9, Préparation de l'installation à partir du réseau à l'aide du CD – Tâches

Pour obtenir des instructions concernant la préparation de l'installation sur un réseau étendu  

Chapitre 13, Préparation de l'installation via Initialisation via connexion WAN – Tâches

Pour obtenir des instructions concernant l'installation de clients x86 sur un réseau à l'aide de PXE 

x86 : Présentation de l'initialisation et de l'installation sur le réseau à l'aide de PXE

Installation initiale ou mise à niveau ?

Vous pouvez procéder à une première installation du système d'exploitation Solaris ou, si le système d'exploitation Solaris est déjà installé sur votre système, vous contenter d'effectuer une mise à niveau.

Installation initiale

Une installation initiale écrase les données présentes sur le disque dur de votre système et les remplace par la nouvelle version du système d'exploitation Solaris. Si celui-ci n'est pas déjà installé sur votre système, vous devez procéder à une installation initiale.

Vous pouvez également utiliser ce type d'installation si votre système tourne déjà sous Solaris. Si vous souhaitez préserver vos modifications locales, sauvegardez-les avant de commencer l'installation. Vous pourrez ainsi les restaurer lorsqu'elle sera achevée.

Vous pouvez utiliser n'importe quelle méthode d'installation de Solaris pour effectuer une installation initiale. Pour obtenir des informations détaillées sur les diverses méthodes d'installation de Solaris, reportez-vous à la rubriqueChoix d'une méthode d'installation de Solaris.

Mise à niveau

Deux méthodes de mise à niveau du système d'exploitation Solaris sont disponibles : la méthode standard et Solaris Live Upgrade. Une mise à niveau standard conserve autant de paramètres de configuration du système d'exploitation Solaris existant que possible. Solaris Live Upgrade crée une copie du système actuel. Cette copie peut être mise à niveau via la méthode de mise à niveau standard. Le système d'exploitation Solaris mis à niveau peut devenir le système actif par le biais d'une simple réinitialisation. En cas de panne, vous pouvez revenir au système d'exploitation Solaris d'origine en effectuant une réinitialisation. Solaris Live Upgrade vous permet de faire la mise à niveau tout en ayant le système en cours d'exécution, ainsi que de basculer rapidement d'une version de SE Solaris à une autre.

Pour de plus amples informations sur la mise à niveau et pour consulter la liste des méthodes de mise à niveau, reportez-vous à la rubrique Mise à niveau.

Choix d'une méthode d'installation de Solaris

Le système d'installation Solaris offre plusieurs programmes pour une installation ou une mise à niveau. Chaque technologie d'installation comporte des fonctions distinctes adaptées à des configurations et environnements d'installation spécifiques. Aidez-vous du tableau suivant pour décider de la méthode d'installation à utiliser.

Tableau 2–2 Choix de votre méthode d'installation

Tâche 

Méthode d'installation 

Pourquoi avoir choisi ce programme 

Instructions 

Installer un système depuis un CD ou un DVD avec un programme interactif. 

Programme d'installation de Solaris 

  • Ce programme divise des tâches en panneaux, vous fournit des informations et propose des valeurs par défaut.

  • Ce programme ne représente pas une méthode efficace en cas d'installation ou de mise à niveau de plusieurs systèmes. Pour des installations en lot sur plusieurs systèmes, utilisez plutôt la méthode d'installation JumpStart personnalisée ou la fonction d'installation Solaris Flash.

Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base

Installer un système sur un réseau local. 

Programme d'installation Solaris sur un le réseau 

Ce programme vous permet de paramétrer une image du logiciel à installer sur un serveur et d'installer cette image sur un serveur distant. Si vous devez installer plusieurs systèmes, vous pouvez utiliser une image d'installation réseau avec les méthodes d'installation JumpStart personnalisée et Solaris Flash pour installer ou mettre à jour efficacement des systèmes sur votre réseau. 

Partie II, Installation sur un réseau LAN

Automatiser l'installation ou la mise à niveau de plusieurs systèmes en fonction des profils que vous créez. 

la méthode d'installation JumpStart personnalisée. 

Ce programme installe efficacement plusieurs systèmes. Toutefois, si vous disposez d'un nombre réduit de systèmes, la création d'un environnement JumpStart personnalisé pourrait s'avérer gourmande en temps. Si vous avez peu de systèmes, utilisez le programme d'installation interactif de Solaris. 

Chapitre 6, Préparation d’une installation JumpStart personnalisée – Tâches du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée

Répliquer le même logiciel et la même configuration sur plusieurs systèmes. 

Archives Solaris Flash

  • Ce programme permet de gagner du temps lors de l'installation en installant en même temps tous les packages Solaris sur votre système. D'autres programmes installent chaque package Solaris individuellement et mettent à jour le mappage des packages pour chaque package.

  • Les archives Solaris Flash sont des fichiers volumineux et nécessitent un espace disque conséquent. Pour gérer différentes configurations d'installation ou pour modifier votre configuration d'installation, il est préférable d'utiliser la méthode d'installation JumpStart personnalisée. Vous pouvez également procéder à des personnalisations spécifiques du système à l'aide d'un script de fin JumpStart ou d'un script imbriqué Solaris Flash de déploiement ultérieur.

Chapitre 1, Solaris Flash - Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Archives Solaris Flash - Création et installation

Installer des systèmes sur un réseau étendu ou depuis Internet. 

initialisation via connexion WAN 

Ce programme autorise une installation personnalisée en cas d'installation d'une archive Solaris Flash sur le réseau. 

Chapitre 11, Initialisation via connexion WAN - Présentation

Mettre le système à niveau alors qu'il fonctionne. 

Solaris Live Upgrade 

  • Ce programme permet une mise à niveau ou l'ajout de patchs afin d'éviter les arrêts système liés à une mise à niveau standard

  • Ce programme vous permet de tester une mise à niveau ou de nouveaux patchs sans que cela ait une incidence sur le système d'exploitation actuel

Chapitre 4, Solaris Live Upgrade – Présentation du Guide d’installation de Solaris 10 : Solaris Live Upgrade et planification de la mise á niveau

Après avoir installé Solaris OS, créez un environnement d'application isolé.  

Technologie de partitionnement Solaris Zones 

Ce programme crée des zones non globales isolées offrant un environnement d'application sécurisé. Cette mise à l'écart empêche les processus qui s'exécutent dans une zone de contrôler ou d'avoir une incidence sur les processus s'exécutant dans d'autres zones.  

Chapitre 16, Introduction to Solaris Zones du System Administration Guide: Solaris Containers-Resource Management and Solaris Zones

Sun Java System Application Server Platform Edition 8

Sun Java System Application Server Platform Edition 8 fournit les fonctionnalités permettant de déployer à grand échelle des services d'application et Web. Il est automatiquement installé avec Solaris OS. Pour de plus amples informations sur le serveur, consultez les documents suivants :

Pour des informations sur le démarrage du serveur 

Reportez-vous au Sun Java System Application Server Platform Edition 8 QuickStart Guide situé dans le répertoire d'installation /docs/QuickStart.html

Pour des informations complètes sur Application Server 

http://docs.sun.com/db/coll/ApplicationServer8_04q2

Pour obtenir le didacticiel 

http://java.sun.com/j2ee/1.4/docs/tutorial/doc/index.html

Chapitre 3 Installation et mise à niveau de Solaris (planification)

Ce chapitre décrit la configuration système requise par l'installation ou la mise à niveau de l'environnement d'exploitation Solaris. Vous trouverez également dans ce chapitre des directives pour planifier l'allocation d'espace disque et d'espace swap par défaut. Ce chapitre se compose des sections suivantes :

Configuration système requise et recommandations

Tableau 3–1 SPARC : Mémoire, espace de swap et processeur recommandés

Système SPARC 

Taille 

Mémoire à installer ou à mettre à niveau 

256 Mo recommandés. 128 Mo est la taille minimale. 


Remarque –

Cartaines options d'installation facultatives ne sont activées que si la quantité de mémoire est suffisante. Par exemple, si vous procédez à l'installation à partir d'un DVD sans disposer de suffisamment de mémoire, l'installation s'effectuera via l'interface de ligne de commande du Programme d'installation de Solaris et non via l'interface graphique utilisateur (IG). Pour plus d'informations sur la mémoire requise, reportez-vous au Tableau 3–3.


Zone de swap 

La taille par défaut est de 512 Mo.  


Remarque –

Vous devrez peut-être personnaliser l'espace de swap. L'espace de swap dépend de la taille du disque dur du système.


Processeur requis 

Processeur de 200 MHz minimum. 

Tableau 3–2 x86 : Mémoire, espace de swap et processeur recommandés

Système x86 

Taille 

Mémoire à installer ou à mettre à niveau 

  • Pour démarrer avec version Solaris 10 1/06, une taille mémoire de 512 Mo est recommandée. 256 Mo est la taille minimale.

  • Pour la version Solaris 10 3/05, une taille mémoire de 256 Mo est recommandée. 128 Mo est la taille minimale.


Remarque –

Cartaines options d'installation facultatives ne sont activées que si la quantité de mémoire est suffisante. Par exemple, si vous procédez à l'installation à partir d'un DVD sans disposer de suffisamment de mémoire, l'installation s'effectuera via l'interface de ligne de commande du Programme d'installation de Solaris et non via l'interface graphique utilisateur (IG). Pour plus d'informations sur la mémoire requise, reportez-vous au Tableau 3–3.


Zone de swap 

La taille par défaut est de 512 Mo.  


Remarque –

Vous devrez peut-être personnaliser l'espace de swap. L'espace de swap dépend de la taille du disque dur du système.


Processeur requis 

120 MHz minimum recommandé. La prise en charge du matériel en virgule flottante est nécessaire. 

Vous pouvez choisir d'installer le logiciel à l'aide d'une interface graphique ou en utilisant un environnement multifenêtrage ou autre. Si la mémoire est suffisante, l'IG s'affiche par défaut. Les autres environnements s'affichent par défaut lorsque la mémoire est insuffisante pour l'IG. Vous pouvez remplacer les paramètres par défaut à l'aide des options de démarrage nowin ou text. Toutefois, vous êtes limité par la quantité de mémoire de votre système ou par les paramètres d'installation à distance. En outre, si le programme d'installation de Solaris ne détecte pas d'adaptateur vidéo, il affiche automatiquement un environnement de console. Le Tableau 3–3 décrit ces environnements et indique la mémoire requise pour leur affichage.

Tableau 3–3 SPARC : Mémoire requise pour les options d'affichage

SPARC : Mémoire 

Type d´installation 

Description 

128 à 383 Mo 

De type texte 

Ne contient aucun graphique mais fournit une fenêtre et la possibilité d'en ouvrir d'autres.  

Si vous effectuez l'installation en utilisant l'option de démarrage text et que le système dispose de la mémoire suffisante, l'installation est réalisée dans un environnement de fenêtres. Si vous effectuez une installation à distance par l'intermédiaire d'une ligne tip ou à l'aide de l'option de démarrage nowin, vous êtes tenu d'utiliser l'installation basée sur la console.

384 Mo de mémoire minimale 

Interface graphique 

Offre des fenêtres, des menus déroulants, des boutons, des barres de défilement et des images d'icônes.  

Tableau 3–4 x86 : Mémoire requise pour les options d'affichage

x86: Mémoire 

Type d´installation 

Description 

  • Démarrage avec la version Solaris 10 1/06 : 256–511 Mo

  • Pour la version Solaris 10 3/05 : 128 à 383 Mo

De type texte 

Ne contient aucun graphique mais fournit une fenêtre et la possibilité d'en ouvrir d'autres.  

Si vous effectuez l'installation en utilisant l'option de démarrage text et que le système dispose de la mémoire suffisante, l'installation est réalisée dans un environnement de fenêtres. Si vous effectuez une installation à distance par l'intermédiaire d'une ligne tip ou à l'aide de l'option de démarrage nowin, vous êtes tenu d'utiliser l'installation basée sur la console.

  • Démarrage avec la version Solaris 10 1/06 : 512Mo

  • Pour la version Solaris 10 3/05 : 384 Mo

Interface graphique 

Offre des fenêtres, des menus déroulants, des boutons, des barres de défilement et des images d'icônes.  

Allocation d'espace disque et de swap

Avant d'installer le logiciel Solaris, vous pouvez procéder à une planification de haut niveau afin de déterminer si votre système dispose d'un espace disque suffisant.

Recommandations générales de planification d'espace disque

La planification d'espace disque est une opération spécifique à chaque environnement. Prévoyez de l'espace disque pour les conditions suivantes, le cas échéant.

Tableau 3–5 Planification générale de l'espace disque et de l'espace de swap

Conditions pour l'allocation d'espace 

Description 

Systèmes de fichiers 

Chaque fois que vous créez un système de fichiers, affectez systématiquement 30 % d'espace disque en plus, pour tenir compte d'éventuelles mises à niveau ultérieures de Solaris.  

Par défaut, les méthodes d'installation de Solaris ne créent que la racine (/) et /swap. Le répertoire /export est également créé au moment de l'affectation d'espace aux services du système d'exploitation. Si vous effectuez une mise à niveau vers une nouvelle version de Solaris, vous devrez peut-être retrancher votre système ou allouer le double d'espace requis au moment de l'installation. Si vous effectuez une mise à jour, vous pouvez éviter de retrancher le système en allouant de l'espace disque supplémentaire pour les mises à niveau ultérieures. Une nouvelle version de Solaris requiert environ 10 % d'espace disque supplémentaire par rapport à la version qui la précède. Vous pouvez allouer 30 % d'espace disque supplémentaire pour chaque système de fichiers pour tenir compte d'éventuelles mises à jour ultérieures de Solaris.

Le système de fichiers /var

Pour utiliser la fonction de vidage mémoire sur incident savecore(1M), allouez deux fois la capacité de mémoire physique au système de fichiers /var.

Swap 

Le programme d'installation de Solaris attribue une zone de swap par défaut de 512  Mo dans les cas suivants : 

  • si vous utilisez la disposition automatique des tranches de disque du programme d'installation ;

  • si vous évitez manuellement de modifier la taille des tranches de disque.

Par défaut, les programmes d'installation de Solaris attribuent un espace de swap en plaçant le swap de sorte qu'il démarre sur le premier cylindre de disque disponible (généralement le cylindre 0 pour les systèmes SPARC). Ce placement confère un espace optimal au système de fichiers racine (/) lors de la configuration des disques par défaut, tout en permettant au système de fichiers racine (/) de s'étendre lors d'une mise à niveau.

Si vous pensez éventuellement avoir besoin d'étendre la zone swap par la suite, vous pouvez placer la tranche swap de sorte qu'elle démarre sur un autre cylindre de disque en appliquant l'une des méthodes proposées ci-dessous.  

Pour une présentation de l'espace de pagination, reportez-vous au Chapitre 21, Configuring Additional Swap Space (Tasks) du System Administration Guide: Devices and File Systems.

Un serveur qui fournit des systèmes de fichiers de répertoires personnels 

Les répertoires d'accueil figurent par défaut dans le système de fichiers /export.

Le groupe de logiciels Solaris que vous installez 

Un groupe de logiciels est un ensemble de packages. Lorsque vous planifiez l'espace disque requis, n'oubliez pas que vous pouvez ajouter des packages logiciels individuels dans le groupe de logiciels sélectionné ou en supprimer. Pour de plus amples informations sur les groupes de logiciels, reportez-vous à la rubrique Espace disque requis pour chaque groupe de logiciels.

Mise à niveau  

Prise en charge de la langue 

Le chinois, le japonais ou le coréen, par exemple. Si vous prévoyez d'installer une seule langue, comptez environ 0,7 Go d'espace disque supplémentaire pour la prise en charge de la langue. Si vous envisagez d'installer toutes les langues acceptées, vous devez prévoir environ 2,5 Go d'espace disque supplémentaire pour la prise en charge de ces langues, selon le groupe de logiciels que vous installez. 

Prise en charge de l'impression ou de la messagerie 

Allouez de la mémoire supplémentaire. 

Logiciel supplémentaire ou tiers 

Allouez de la mémoire supplémentaire. 

Espace disque requis pour chaque groupe de logiciels

Les groupes de logiciels Solaris sont des collections de packages Solaris. Chaque groupe de logiciels prend en charge des fonctions et des pilotes différents.

En cours d'installation du logiciel Solaris, vous pouvez ajouter des packages au groupe de logiciels choisi ou en supprimer. Pour sélectionner des packages à ajouter ou supprimer, vous devez connaître les dépendances logicielles et savoir comment les packages du logiciel Solaris sont organisés.

La figure suivante montre les groupes de packages. Le groupe de logiciels Reduced Network Support contient le nombre minimal de packages alors que le groupe de logiciels Entire Solaris Software Group Plus OEM Support contient tous les packages.

Figure 3–1 Groupes de logiciels Solaris

Le contexte illustre la figure.

Le Tableau 3–6 répertorie les groupes de logiciels Solaris ainsi que les recommandations en espace disque nécessaire pour l'installation de chaque groupe.


Remarque –

Les recommandations en espace fournies dans le Tableau 3–6 incluent l'espace requis pour les éléments suivants.

Il est possible que les besoins en espace disque des groupes de logiciels soient inférieurs aux volumes répertoriés dans ce tableau.


Tableau 3–6 Espace disque requis pour chaque groupe de logiciels

Groupe de logiciels 

Description 

Espace disque recommandé 

Entire Solaris Software Group Plus OEM Support 

Contient les packages du groupe de logiciels complet Entire Solaris, ainsi que des pilotes, notamment pour les équipements matériels dont le système n'est pas encore équipé au moment de l'installation. 

6,8 Go 

Entire Solaris Software Group 

Contient les packages du groupe de logiciels pour développeur ainsi que des logiciels supplémentaires nécessaires aux serveurs. 

6,7 Go 

Developer Solaris Software Group  

Contient les packages du groupe de logiciels pour utilisateur final ainsi qu'un support supplémentaire de développement. Ce support de développement comporte des bibliothèques, des fichiers, des pages de manuel et des outils de programmation. Les programmes de compilation ne sont pas fournis. 

6,6 Go 

End User Solaris Software Group 

Contient les packages comportant le minimum de code requis pour initialiser et exécuter un système Solaris en réseau et Common Desktop Environment.  

5,3 Go 

Core System Support Software Group 

Contient les packages comportant le minimum de code requis pour initialiser et exécuter un système Solaris en réseau. 

2,0 Go 

Reduced Network Support Software Group 

Contient les packages comportant le minimum de code requis pour initialiser et exécuter un système Solaris en réseau avec une prise en charge de services réseau limitée. Propose une console texte multi-utilisateur et des utilitaires d'administration du système. Il permet également au système de reconnaître les interfaces réseau, mais il n'active pas les services réseau.  

2,0 Go 

Mise à niveau

Vous pouvez mettre à niveau un système en procédant de l'une des trois manières suivantes : Solaris Live Upgrade, le programme d'installation Solaris et l'installation JumpStart personnalisée.

Tableau 3–7 Méthodes de mise à niveau de Solaris

Système d'exploitation Solaris actuel 

Méthodes de mise à niveau de Solaris  

Solaris 8, Solaris 9, Solaris 10 

  • Solaris Live Upgrade : met à niveau un système en créant et en mettant à niveau une copie du système en cours d'exécution

  • Programme d'installation de Solaris : propose une mise à niveau interactive par l'intermédiaire d'une interface utilisateur graphique ou de ligne de commande

  • Installation JumpStart personnalisée : effectue une mise à niveau automatisée

Limites de la mise à niveau

Problème 

Description 

Mise à niveau vers un autre groupe de logiciels 

Vous ne pouvez pas mettre à niveau votre système vers un groupe de logiciels n'y étant pas installé. Par exemple, si vous avez précédemment installé le groupe de logiciels Solaris pour utilisateur final sur votre système, vous ne pouvez pas utiliser l'option de mise à niveau du groupe de logiciels Solaris pour développeur. Rien ne vous empêche toutefois d'ajouter, pendant la mise à niveau, des logiciels ne faisant pas partie du groupe de logiciels actuellement installé. 

Démarrage avec la version Solaris 10 1/06 : Mise à niveau lorsque des zones non globales sont installées

Lorsque vous procédez à la mise à niveau du système d'exploitation Solaris, vous pouvez mettre à niveau un système comportant des zones non globales. Le programme d'installation interactif de Solaris et les programmes JumpStart personnalisés autorisent une mise à niveau. Pour plus d'informations sur les limitations lors d'une mise à niveau, reportez-vous à la rubrique Mise à niveau lorsque des zones non globales sont installées.

Programmes de mise à niveau

Vous pouvez effectuer une mise à niveau interactive standard avec le programme d'installation Solaris ou une mise à niveau automatisée avec la méthode d'installation JumpStart personnalisée. Solaris Live Upgrade vous permet de mettre à niveau un système en cours d'exécution.

Programme de mise à niveau 

Description 

Pour plus d'informations 

Solaris Live Upgrade 

Vous permet de créer une copie du système en cours d'exécution. Cette copie est mise à niveau, puis elle devient le système en cours d'exécution au cours de la réinitialisation. L'utilisation de Solaris Live Upgrade permet de réduire la durée de la mise à niveau du système d'exploitation Solaris. De plus, Solaris Live Upgrade offre la possibilité d'éviter des problèmes liés à la mise à niveau. Cela concerne par exemple la possibilité d'effectuer une récupération en cas de dysfonctionnement, car la copie dont la mise à niveau est en cours ne correspond pas au système actuellement utilisé.  

Pour plus d'informations sur la planification de l'attribution de l'espace disque lors de l'utilisation de Solaris Live Upgrade, reportez-vous à la rubrique Configuration minimale requise par Solaris Live Upgrade du Guide d’installation de Solaris 10 : Solaris Live Upgrade et planification de la mise á niveau.

Programme d'installation Solaris  

Vous guide tout a long d'une mise à niveau avec un IG interactif.  

Chapitre 2, Installation à l’aide du Programme d’installation de Solaris (Tâches) du Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base.

Programme d'installation JumpStart personnalisée 

Permet d'effectuer une mise à niveau automatisée. Une fichier de profil et des scripts de préinstallation et de post-installation facultatifs fournissent les informations requises. Lors de la création d'un profil JumpStart personnalisé pour une mise à niveau, indiquez install_type upgrade. Avant de commencer la mise à niveau, comparez le profil JumpStart personnalisé avec la configuration actuelle du système et les logiciels qui y sont déjà installés. Utilisez la commande pfinstall -D dans le système dont vous effectuez la mise à niveau pour tester le profil. Il est impossible de tester un profil de mise à niveau à l'aide d'un fichier de configuration de disque.

Installation d'une archive Solaris Flash au lieu d'une mise à niveau

La fonction d'installation Solaris Flash fournit une méthode permettant de créer une copie de l'installation complète à partir d'un système maître qui peut être répliquée sur plusieurs systèmes clones. Cette copie est appelée archive Solaris Flash. Vous pouvez installer une archive à l'aide de n'importe quel programme d'installation.


Attention – Attention –

Une archive Solaris Flash ne peut pas être correctement créée si une zone non globale est installée. La fonction Solaris Flash n'est pas compatible avec la technologie de partitionnement Solaris Zones. Si vous créez une archive Solaris Flash, l'archive résultante n'est pas correctement installée si elle est déployée dans les conditions suivantes :


Pour de plus amples informations sur l'installation d'une archive, reportez-vous au tableau suivant.

Solaris Live Upgrade 

Installation d’archives Solaris Flash sur un environnement d’initialisation du Guide d’installation de Solaris 10 : Solaris Live Upgrade et planification de la mise á niveau

la méthode d'installation JumpStart personnalisée. 

SPARC : préparation d’un système en vue de l’installation d’une archive Solaris Flash à l’aide d’une méthode Jumpstart personnalisée du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée

Installation interactive de Solaris 

Chapitre 4, Installation et administration d’archives Solaris Flash - Tâches du Guide d’installation Solaris 10 : Archives Solaris Flash - Création et installation

méthode d'installation et initialisation via connexion WAN 

Chapitre 14, SPARC : Installation et initialisation via une connexion WAN – Tâches

Mise à niveau avec réaffectation d'espace disque

L'option de mise à niveau du programme d'installation Solaris et le mot-clé upgrade de la méthode d'installation JumpStart personnalisée permettent de réallouer de l'espace disque. La réallocation modifie automatiquement la taille des tranches de disque. Vous pouvez réaffecter l'espace disque si les systèmes de fichiers actuels ne disposent pas d'espace suffisant pour la mise à niveau. Par exemple, il se peut que les systèmes de fichiers nécessitent davantage d'espace pour les raisons évoquées ci-après.

Le dispositif de configuration automatique tente de réaffecter l'espace disque afin de répondre aux nouvelles exigences de taille du système de fichiers. En premier lieu, la configuration automatique tente de réaffecter l'espace suivant un ensemble de contraintes par défaut. Lorsque la configuration automatique ne parvient pas à réaffecter l'espace, vous devez modifier les contraintes des systèmes de fichiers.


Remarque –

La disposition automatique ne permet pas d'étendre les systèmes de fichiers. L'espace est réaffecté par la disposition automatique de la façon suivante :

  1. Sauvegarde des fichiers requis dans les systèmes de fichiers à modifier.

  2. Nouveau partitionnement des disques d'après les modifications du système de fichiers.

  3. Restauration des fichiers de sauvegarde avant la mise à niveau.


Sauvegarde des systèmes avant la mise à niveau

Il est vivement conseillé de sauvegarder les systèmes de fichiers avant de procéder à la mise à niveau du système d'exploitation Solaris. En copiant vos systèmes de fichiers sur des médias amovibles, des bandes par exemple, vous protégez vos données contre tout risque de perte, d'endommagement ou de corruption. Pour des instructions détaillées sur la sauvegarde de votre système, reportez-vous au Chapitre 24, Backing Up and Restoring File Systems (Overview) du System Administration Guide: Devices and File Systems.

Détermination de la version du système d'exploitation Solaris exécutée par le système

Pour afficher la version du logiciel Solaris exécutée par votre système, tapez l'une des commandes suivantes.


$ uname -a

La commande cat fournit davantage d'informations.


$ cat /etc/release

Valeurs des versions localisées

Dans le cadre de l'installation, vous pouvez préconfigurer la version localisée que le système doit utiliser. Une version localisée détermine l'affichage en ligne des informations dans une langue spécifique ou pour une région spécifique. Certaines langues comportent plusieurs versions localisées pour tenir compte des différences régionales qui s'appliquent au format de la date et de l'heure, aux conventions numériques et monétaires et à l'orthographe.

Vous pouvez préalablement configurer l'environnement linguistique du système dans un profil JumpStart personnalisé ou dans le fichier sysidcfg.

Définition de la version localisée dans un profil 

Création d’un profil du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée

Définition de la version localisée dans le fichier sysidcfg

Préconfiguration à l'aide du fichier sysidcfg

Liste des versions localisées 

International Language Environments Guide

Les noms et les groupes de plates-formes

Lors de l'ajout de clients pour une installation en réseau, il est impératif de connaître l'architecture du système (groupe de plates-formes). Si vous écrivez un fichier de règles d'installation JumpStart personnalisée, vous devez connaître le nom de la plate-forme.

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de noms et de groupes de plates-formes. Pour obtenir la liste complète des systèmes SPARC, reportez-vous au document Solaris Sun Hardware Platform Guide à l'adresse http://docs.sun.com/.

Tableau 3–8 Exemple de noms et de groupes de plates-formes

Système 

Nom de plate-forme 

Groupe de plates-formes 

Sun Fire 

T2000 

sun4v 

Sun BladeTM

SUNW,Sun-Blade-100 

sun4u 

x86 

i86pc 

i86pc 


Remarque –

Vous pouvez également utiliser la commande uname -i pour déterminer le nom de la plate-forme dont votre système est équipé ou la commande uname -m pour déterminer le groupe de plates-formes de votre système.


Installation et configuration des zones

L'introduction suivante fournit des informations de planification très précises sur les zones globales et non globales. Pour plus d'informations et d'instructions spécifiques relatives à la planification, reportez-vous au Chapitre 16, Introduction to Solaris Zones du System Administration Guide: Solaris Containers-Resource Management and Solaris Zones.

Technologie de partitionnement Solaris Zones (Présentation)

Une fois que le système d'exploitation Solaris est installé, vous pouvez installer les zones et les configurer. La zone globale correspond à l'instance unique du système d'exploitation en cours d'exécution présente sur chaque système Solaris. Elle est à la fois la zone par défaut du système et la zone utilisée pour le contrôle administratif de tout le système. Une zone non globale, quant à elle, est un environnement de système d'exploitation virtualisé.

La technologie de partitionnement Solaris Zones permet de virtualiser les services du système d'exploitation et de fournir un environnement pour les applications en cours d'exécution. Lorsque vous créez une zone, vous générez un environnement d'exécution d'application dans lequel les processus sont isolés de toutes les autres zones. Cette mise à l'écart empêche les processus qui s'exécutent dans une zone de contrôler ou d'avoir une incidence sur les processus s'exécutant dans d'autres zones. Ainsi, même un processus en cours d'exécution dans une zone non globale lancé avec les informations d'identification du superutilisateur ne peut pas affecter l'activité des autres zones. Un processus en cours d'exécution dans une zone globale lancé avec les informations d'identification du superutilisateur peut avoir une incidence sur les processus de n'importe quelle zone.

Présentation des zones globales et non globales

La zone globale est la seule zone à partir de laquelle la configuration, l'installation, la gestion et la désinstallation d'une zone non globale est possible. Seule la zone globale peut être initialisée à partir du matériel système. L'administration de l'infrastructure du système, notamment les périphériques physiques et la reconfiguration dynamique n'est réalisable qu'à partir de la zone globale. Les processus disposant des privilèges appropriés qui s'exécutent dans la zone globale peuvent accéder à des objets associés à d'autres zones, voire à toutes les zones. Le tableau suivant récapitule les caractéristiques des zones globales et non globales.

Zone globale 

Zone non globale  

L'ID 0 est attribué par le système  

Un ID de zone est attribué par le système lors de l'initialisation de la zone 

Fournit une instance unique du noyau Solaris initialisable et exécuté sur le système 

Partage les opérations au-dessous du noyau Solaris initialisé à partir de la zone globale  

Contient une installation complète des packages des logiciels système Solaris  

Contient un sous-ensemble installé de l'ensemble des packages des logiciels système Solaris  

Peut contenir des packages logiciels ou des logiciels supplémentaires, des répertoires, des fichiers et d'autres données non installées par l'intermédiaire de packages 

Contient des packages logiciels Solaris partagés à partir de la zone globale 

Fournit une base de données de produits complète et cohérente contenant les informations relatives à tous les composants logiciels installés dans la zone globale  

Peut contenir des packages logiciels supplémentaires installés, non partagés à partir de la zone globale  

Peut contenir d'autres logiciels, répertoires, fichiers et données créés dans la zone non globale et non installés par l'intermédiaire de packages ni partagés à partir de la zone globale 

Détient les informations de configuration spécifiques à la zone globale uniquement, par exemple le nom d'hôte de la zone globale et la table du système de fichiers 

Détient des informations de configuration spécifiques à cette zone non globale uniquement, par exemple le nom d'hôte de la zone non globale et la table du système de fichiers  

Est la seule zone ayant connaissance de tous les périphériques et systèmes de fichiers  

Détient une base de données de produits complète et cohérente contenant des informations sur tous les composants logiciels installés dans la zone, qu'ils soient présents dans la zone non globale ou partagés en lecture seulement à partir de la zone globale  

Est la seule zone ayant connaissance de l'existence et de la configuration d'une zone non globale  

N'a pas connaissance de l'existence d'autres zones 

Est la seule zone à partir de laquelle il est possible de configurer, d'installer, de gérer ou de désinstaller une zone non globale 

Ne peut pas installer, gérer ni désinstaller d'autres zones, y compris elle-même  

Pour plus d'informations, consultez le site suivant:

Solaris Zones (Planification)

Après avoir installé le système d'exploitation Solaris, vous pouvez installer et configurer des zones. La zone globale correspond à l'instance unique du système d'exploitation en cours d'exécution présente sur chaque système Solaris. Elle est à la fois la zone par défaut du système et la zone utilisée pour le contrôle administratif de tout le système. Une zone non globale, quant à elle, est un environnement de système d'exploitation virtualisé.


Attention – Attention –

Toute commande acceptant un système de fichiers racine (/) alternatif par l'utilisation de l'option -R ou d'un équivalent ne doit pas être utilisée si les affirmations suivantes sont vraies :

Par exemple, l'option -R root_path de l'utilitaire pkgadd est exécuté à partir de la zone globale avec un chemin d'accès vers le système de fichiers racine (/) dans une zone non globale.

Pour consulter la liste des utilitaires qui acceptent un système de fichiers racines (/) alternatif et obtenir des informations complémentaires sur les zones, reportez-vous à la rubrique Restriction on Accessing A Non-Global Zone From the Global Zone du System Administration Guide: Solaris Containers-Resource Management and Solaris Zones.


Installation de et mise à niveau en cas d'utilisation de zones non globales

Après avoir installé le système d'exploitation Solaris, le groupe de logiciels installé dans la zone globale représente le jeu de packages qui est partagé par l'ensemble des zones non globales. Ainsi, si vous installez le groupe de logiciels complet, toutes les zones seront pourvues de ces packages. Par défaut, tous les packages supplémentaires installés dans la zone globale sont également installés dans les zones non globales. Vous pouvez séparer n'importe quelle application, espace de noms, serveur et connexion serveur (NFS et DCHP, par exemple) et d'autres logiciels dans des zones non globales. Chaque zone non globale ignore les autres zones non globales et chacune d'elle peut fonctionner de façon indépendante. Ainsi, vous pouvez installer le groupe de logiciels complet dans la zone globale et exécuter dans des zones non globales distinctes Java Enterprise System Messaging Server, une base de données, DHCP et un serveur Web. Lorsque vous installez des zones non globales, rappelez-vous des exigences en matière de performances des applications qui s'exécuteront dans chaque zone non globale.


Attention – Attention –

Une archive Solaris Flash ne peut pas être correctement créée si une zone non globale est installée. La fonction Solaris Flash n'est pas compatible avec la technologie de partitionnement Solaris Zones. Si vous créez une archive Solaris Flash, l'archive résultante n'est pas correctement installée si elle est déployée dans les conditions suivantes :


Mise à niveau lorsque des zones non globales sont installées

Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, si vous effectuez une mise à niveau du système d'exploitation Solaris, vous pouvez mettre à niveau un système contenant des zones non globales installées. Le programme d'installation interactif de Solaris et les programmes JumpStart personnalisés autorisent une mise à niveau.


Attention – Attention –

L'utilisation de Solaris Live Upgrade pour mettre à niveau un système lorsque des zones non globales sont installées est impossible. Vous pouvez créer un environnement d'initialisation à l'aide de la commande lucreate, en revanche si vous utilisez la commande luupgrade, la mise à niveau échoue. Un message d'erreur s' affiche


Espace disque requis par les zones non globales

Lors de l'installation de la zone globale, veillez à réserver un espace disque suffisant pour toutes les zones que vous pourriez créer. Chaque zone non globale a des besoins en mémoire qui lui sont propres. Les informations fournies ci-après permettent d'obtenir un aperçu de la planification. Pour consulter les exigences requises et les recommandations relatives à la planification, reportez-vous au Chapitre 18, Planning and Configuring Non-Global Zones (Tasks) du System Administration Guide: Solaris Containers-Resource Management and Solaris Zones.

La quantité de mémoire requise par une zone n'est pas limitée. L'administrateur système est chargé de restreindre l'espace. Même un système à processeur unique peut supporter plusieurs zones s'exécutant simultanément.

Les caractéristiques des packages installés dans la zone globale ont une incidence sur l'espace disque requis par les zones non globales créées. Le nombre de packages et l'espace disque requis sont des facteurs. Voici quelques directives générales relatives à l'espace disque.

SPARC : Modifications apportées au conditionnement 64 bits

Dans des versions précédentes de Solaris, le système d'exploitation Solaris était livré dans un package séparé pour les composants 32 bits et 64 bits. Dans le système d'exploitation Solaris  10, le conditionnement a été simplifié grâce à l'intégration de la plupart des composants 32 bits et 64 bits dans un seul package. Le package combiné conserve le nom des packages 32 bits d'origine et le package 64 bits ne sera plus livré. Cette modification réduit le nombre de packages et simplifie l'installation. Cette modification signifie que vous devrez peut-être adapter votre script JumpStart personnalisé ou d'autres scripts d'installation de packages pour supprimer les références aux packages 64 bits.

Les packages 64 bits ont été renommés selon les conventions suivantes :

x86 : Recommandations pour le partitionnement

Lors de l'utilisation du système d'exploitation Solaris sur des systèmes x86, suivez les directives ci-après pour procéder au partitionnement du système.

Programme d'installation de Solaris utilise une configuration par défaut des partitions du disque d'initialisation. Ces partitions sont appelées partitions fdisk. Une partition fdisk est une partition logique d'un disque dur dédiée à un système d'exploitation particulier sur des systèmes x86. Pour pouvoir installer le logiciel Solaris, vous devez définir au moins une partition fdisk sur un système x86. Les systèmes x86 acceptent jusqu'à quatre partitions fdisk sur un même disque. Chacune de ces partitions peut comporter un système d'exploitation distinct. Chaque système d'exploitation doit impérativement résider sur une partition fdisk unique. Un système ne peut comporter qu'une seule partition fdisk Solaris par disque.

Tableau 3–9 x86 : Partitions par défaut

Partitions 

Nom de la partition 

Taille de la partition 

Première partition (sur certains systèmes) 

Diagnostic ou partition de service 

Taille existante sur le système. 

Deuxième partition (sur certains systèmes) 

Partition d'initialisation x86  

Pour la version Solaris 10 3/05 : Une partition d'initialisation x86 est créée et est de la taille actuelle du système.

Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, les conditions suivantes s'appliquent :

  • S'il s'agit d'une première installation, cette partition n'est pas créée.

  • S'il s'agit d'une mise à niveau et que vous ne disposez pas de partition d'initialisation x86 existante, cette partition n'est pas créée.

  • S'il s'agit d'une mise à niveau et que votre système a une partition d'initialisation x86 :

    • Si la partition est requise pour une initialisation depuis un périphérique d'initialisation vers un autre, la partition d'initialisation x86 est maintenue sur le système.

    • Si la partition n'est pas requise pour initialiser des périphériques d'initialisation supplémentaires, la partition d'initialisation x86 est supprimée. Le contenu de la partition est supprimé de la partition racine.

Troisième partition 

Partition Solaris 

Espace disque restant sur le disque d'initialisation. 

La configuration par défaut des partitions du disque d'initialisation conserve la partition de service

Le programme d'installation Solaris utilise une configuration des partitions du disque d'initialisation pour répondre au diagnostic ou partition de service. Si votre système actuel inclut de telles partitions, la nouvelle configuration par défaut du disque d'initialisation vous permet de conserver cette partition.


Remarque –

Si vous installez le système d'exploitation Solaris sur un système x86 qui ne comporte aucun diagnostic ou aucune partition de service, le programme d'installation ne crée pas de diagnostic ni de partition de service par défaut. Si vous souhaitez créer une telle partition sur votre système, reportez-vous à la documentation de vos équipements.


Chapitre 4 x86 : Initialisation GRUB pour l'installation de Solaris

Ce chapitre décrit l'initialisation GRUB sur des systèmes x86 pour l'installation de Solaris. Ce chapitre se compose des sections suivantes :

x86 : Initialisation GRUB (Présentation)

Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, GRUB, le chargeur de démarrage open source, a été adopté comme comme chargeur de démarrage par défaut dans le système d'exploitation (OS) Solaris.


Remarque –

L'initialisation GRUB n'est pas disponible sur des systèmes SPARC.


Le chargeur de démarrage est le premier programme qui est exécuté après avoir mis le système sous tension. Une fois le système x86 sous tension, le BIOS (système de base d'entrée/sortie, Basic Input/Output System) initialise l'UC, la mémoire et le matériel de la plate-forme. Lorsque la phase d'initialisation est terminée, le BIOS charge le chargeur de démarrage à partir du périphérique d'initialisation, puis transfère le contrôle du système au chargeur de démarrage.

GRUB est un chargeur de démarrage open source doté d'une interface organisée par menus contenant des options d'initialisation déjà définies dans un fichier de configuration. GRUB propose également une interface par ligne de commande accessible depuis l'interface par menus et autorisant l'exécution de différentes commandes d'initialisation. Dans le système d'exploitation Solaris, l'implémentation GRUB est compatible avec la spécification Multiboot (amorçage multiple). La spécification est décrite en détails dans http://www.gnu.org/software/grub/grub.html.

Le noyau Solaris étant totalement compatible avec la spécification Multiboot, vous pouvez initialiser un système x86 Solaris à l'aide de GRUB. GRUB autorise une initialisation facile et l'installation de différents systèmes d'exploitation. Par exemple, sur un système, il est possible d'initialiser individuellement les systèmes d'exploitation suivants :

Avantage important, GRUB est intuitif à propos des systèmes de fichiers et formats des exécutables des noyaux ; il est donc en mesure de charger un système d'exploitation sans avoir à enregistrer la position physique du noyau sur le disque. L'initialisation GRUB permet de charger le noyau en spécifiant son nom de fichier, le lecteur et la partition hébergeant le noyau. L'initialisation GRUB remplace l'assistant de configuration des périphériques de Solaris et simplifie le processus d'initialisation grâce au menu GRUB.

x86 : Fonctionnement de l'initialisation GRUB

Dès que GRUB prend le contrôle du système, un menu apparaît sur la console. Le menu GRUB vous permet d'effectuer les opérations suivantes :

Un délai d'attente configurable permet de lancer l'initialisation de l'entrée du système d'exploitation par défaut. Il suffit d'appuyer sur une touche pour abandonner ce lancement.

Pour voir un exemple de menu GRUB, reportez-vous à la rubrique Description du menu principal de GRUB.

x86 : Conventions d'attribution de noms de périphériques GRUB

Les conventions d'attribution de noms utilisées par GRUB diffèrent légèrement de celles employées dans les versions précédentes du système d'exploitation Solaris. La compréhension des conventions d'attribution de nom peut vous aider à spécifier correctement des informations relatives à des lecteurs et des partitions, lors de la configuration GRUB sur votre système.

Le tableau suivant décrit les conventions d'attribution de noms de périphériques de GRUB.

Tableau 4–1 Conventions d'attribution de nom pour des périphériques GRUB

Nom périphérique 

Description 

(fd0), (fd1)

Première disquette, deuxième disquette 

(nd)

Périphérique réseau 

(hd0,0), (hd0,1)

Première et deuxième partition fdisk du premier disque bios

(hd0,0,a), (hd0,0,b)

Tranche 0 et 1 Solaris/BSD sur une première partition fdisk sur le premier disque bios


Remarque –

Tous les noms de périphériques GRUB doivent être mis entre parenthèses. Les numéros de partition sont comptés à partir de 0 (zéro), et non à partir de 1.


Pour plus d'informations sur les partitions fdisk, reportez-vous à la rubrique Guidelines for Creating an fdisk Partition du System Administration Guide: Devices and File Systems.

x86 : Où trouver des informations à propos des installations GRUB

Pour plus d'informations sur ces modifications, reportez-vous aux références suivantes :

Tableau 4–2 Où trouver des informations sur des installations GRUB

Rubrique 

Menu Tâches de GRUB 

Pour plus d'informations 

Installation 

Pour procéder à une installation à partir d'un média CD ou DVD du système d'exploitation Solaris 

Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base.

Pour procéder à une installation à partir d'une image d'installation réseau 

Partie II, Installation sur un réseau LAN

 

Pour configurer un serveur DHCP pour des installations réseau 

Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches

 

Pour procéder à une installation avec le programme JumpStart de personnalisation 

Exécution d’une installation JumpStart personnalisée du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée

 

Pour activer ou se rabattre sur un environnement d'initialisation à l'aide de Solaris Live Upgrade 

Administration système 

Pour plus d'informations détaillées à propos de GRUB et concernant des tâches administratives  

Chapitre 11, GRUB Based Booting (Tasks) du System Administration Guide: Basic Administration

x86 : Initialisation GRUB (Planification)

Cette section décrit les principes d'une initialisation GRUB ainsi que le menu GRUB.

Lorsque vous installez le système d'exploitation Solaris, deux entrées de menu GRUB sont installées sur le systèmes par défaut. La première est l'entrée Solaris OS. La deuxième entrée est l'archive d'initialisation de secours (failsafe) ; elle est utilisée pour la récupération du système. Les entrées du menu GRUB de Solaris sont installées et mises à jour automatiquement lors des processus d'installation et de mise à niveau des logiciels Solaris. Le système d'exploitation gère directement ces entrées, elles ne doivent pas être modifiées manuellement.

Lors d'une installation standard du système d'exploitation Solaris, GRUB est installé sur la partition fdisk de Solaris sans modifier le paramétrage BIOS du système. Si l'OS n'est pas sur le disque d'initialisation du système, vous devez effectuer l'une des opérations suivantes :

La meilleure méthode consiste à installer le système d'exploitation Solaris sur le disque d'initialisation. Si plusieurs systèmes d'exploitation sont installés sur la machine, vous pouvez ajouter des entrées dans le fichier menu.lst. Ces entrées apparaîtront ensuite dans le menu GRUB lors de la prochaine initialisation de votre système.

Pour plus d'informations sur les systèmes avec plusieurs systèmes d'exploitation, reportez-vous à la rubrique How Multiple Operating Systems Are Supported in the GRUB Boot Environment du System Administration Guide: Basic Administration.

x86 : Exécution d'une installation GRUB à partir du réseau

L'exécution d'une initialisation réseau avec GRUB nécessite un serveur DHCP configuré pour des clients PXE et un serveur d'installation fournissant un service tftp. Le serveur DHCP doit être en mesure de répondre aux classes DHCP, PXEClient et GRUBClient. La réponse DHCP doit contenir les informations suivantes :


Remarque –

rpc.bootparamd, qui est habituellement une exigence sur le côté serveur pour l'exécution d'une initialisation réseau, n'est pas requis pour une initialisation réseau GRUB.


Si aucun serveur PXE ou DHCP n'est disponible, vous pouvez charger GRUB à partir du CD-ROM ou du disque local. Vous pouvez alors configurer manuellement le réseau dans GRUB et télécharger ensuite le programme d'amorçage multiple (multiboot) et l'archive d'initialisation à partir du serveur de fichiers.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique x86 : Présentation de l'initialisation et de l'installation sur le réseau à l'aide de PXE.

Description du menu principal de GRUB

Lorsque vous initialisez un système x86, le menu GRUB s'affiche. Ce menu présente la liste des entrées d'initialisation pour vous permettre d'en choisir une. Une entrée d'initialisation est une instance du système d'exploitation installée sur votre système. Le menu GRUB s'appuie sur le fichier de configuration menu.lst. Créé par le programme d'installation de Solaris, le fichier menu.lst peut être modifié après l'installation. Le fichier menu.lst dicte la liste des instances des systèmes d'exploitation apparaissant dans le menu GRUB.


Exemple 4–1 Menu principal GRUB

Dans l'exemple suivant, le menu principal GRUB présente les systèmes d'exploitation Solaris et Microsoft Windows. Un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade figure également sur la liste sous l'appellation second_disk. La description de chaque élément de menu est donnée dans ce qui suit.


GNU GRUB version 0.95 (616K lower / 4127168K upper memory)
+-------------------------------------------------------------------+
|Solaris                                                            |
|Solaris failsafe                                                   |
|second_disk                                                        |
|second_disk failsafe                                               |
|Windows                                                            |
+-------------------------------------------------------------------+
Use the ^ and v keys to select which entry is highlighted. Press
enter to boot the selected OS, 'e' to edit the commands before
booting, or 'c' for a command-line.
Solaris

Indique le système d'exploitation Solaris.

Solaris failsafe

Indique l'archive d'initialisation disponible pour une récupération si le système d'exploitation est endommagé.

second_disk

Indique l'environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade L'environnement d'initialisation second_disk a été créé comme une copie du système d'exploitation Solaris. Il a été mis à niveau et activé avec la commande luactivate. L'environnement d'initialisation est disponible pour une initialisation.

Windows

Indique le système d'exploitation Microsoft Windows. GRUB détecte ces partitions mais ne vérifie pas que le système d'exploitation peut être initialisé.


Description du fichier GRUB menu.lst

Le fichier GRUB menu.lst répertorie le contenu du menu principal GRUB. Le menu principal GRUB liste les entrées de toutes les instances des systèmes d'exploitation installés sur votre système, notamment les environnements d'initialisation Solaris Live Upgrade. Le processus de mise à niveau des logiciels Solaris conserve toutes les modifications que vous avez apportées à ce fichier.

Toutes les révisions effectuées sur le fichier menu.lst sont affichées sur le menu principal GRUB avec les entrées Solaris Live Upgrade. Toute modification apportée au fichier devient effective à la prochaine réinitialisation du système. Vous pouvez revoir ce fichier pour les raisons suivantes :


Attention – Attention –

N'utilisez pas le fichier GRUB menu.lst pour modifier des entrées Solaris Live Upgrade. De telles modifications feraient échouer Solaris Live Upgrade.


Bien que le fichier menu.lst soit utilisable pour personnaliser le comportement de l'initialisation comme une initialisation avec le débogueur de noyau, la meilleure méthode de personnalisation consiste à employer la commande eeprom. Si vous utilisez le fichier menu.lst pour une personnalisation, les entrées du système d'exploitation Solaris pourraient très bien être modifiées lors de la mise à niveau des logiciels. Les modifications apportées au fichier pourraient ensuite être perdues.

Pour plus d'informations sur l'utilisation de la commande eeprom, reportez-vous à la rubrique How to Set Solaris Boot Parameters by Using the eeprom Command du System Administration Guide: Basic Administration.


Exemple 4–2 Fichier Menu.lst

Voici un exemple de fichier menu.lst :


default 0
timeout 10
title Solaris
  root (hd0,0,a)
  kernel /platform/i86pc/multiboot -B console=ttya
  module /platform/i86pc/boot_archive
title Solaris failsafe
  root (hd0,0,a)
  kernel /boot/multiboot -B console=ttya -s
  module /boot/x86.miniroot.safe
#----- second_disk - ADDED BY LIVE UPGRADE - DO NOT EDIT  -----
title second_disk
  root (hd0,1,a)
  kernel /platform/i86pc/multiboot
  module /platform/i86pc/boot_archive
title second_disk failsafe
  root (hd0,1,a)
  kernel /boot/multiboot kernel/unix -s
  module /boot/x86.miniroot-safe
#----- second_disk -------------- END LIVE UPGRADE ------------
title Windows
  root (hd0,0)
  chainloader -1
default

Indique l'élément à initialiser en cas d'expiration du délai d'attente. Pour modifier la valeur par défaut, vous pouvez spécifier un autre élément de la liste en changeant le numéro. Le comptage débute par zéro pour le premier titre. Par exemple, modifiez la valeur par défaut pour 2 pour que l'initialisation se fasse automatiquement sur l'environnement d'initialisation second_disk.

timeout

Indique le temps d'attente exprimé en secondes accordé à un utilisateur pour faire une entrée avant que l'initialisation ne s'enclenche sur l'entrée par défaut. Si aucun délai d'attente n'est spécifié, vous devez sélectionner une entrée.

title OS name

Indique le nom du système d'exploitation.

  • S'il s'agit d'un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, OS name est le nom que vous avez donné au nouvel environnement d'initialisation lorsqu'il a été créé. Dans l'exemple précédent, l'environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade se nomme second_disk.

  • S'il s'agit d'une archive d'initialisation de secours (failsafe), cette dernière est utilisée pour la récupération du système lorsque le système d'exploitation principal est endommagé. Dans l'exemple précédent, Solaris failsafe et second_disk failsafe sont les archives d'initialisation de récupération des systèmes d'exploitation Solaris et second_disk.

root (hd0,0,a)

Indique le disque, la partition et la tranche pour le chargement des fichiers. GRUB détecte automatiquement le type de système de fichiers.

kernel /platform/i86pc/multiboot

Indique le programme de multiboot. La commande kernel doit toujours être suivie par le programme multiboot. La chaîne qui vient après multiboot est transmise au système d'exploitation Solaris sans interprétation.

Pour obtenir une description complète des systèmes avec plusieurs systèmes d'exploitation, reportez-vous à la rubrique How Multiple Operating Systems Are Supported in the GRUB Boot Environment du System Administration Guide: Basic Administration.


Recherche du fichier menu.lst pour modifier le menu GRUB

Vous devez toujours employer la commande bootadm pour rechercher le fichier menu.lst du menu GRUB. La sous-commande list-menu trouve le menu GRUB actif. Le fichier menu.lst répertorie tous les systèmes d'exploitation installés sur un système. La liste des systèmes d'exploitation qui apparaissent dans le menu GRUB est établie à partir du contenu de ce fichier. Pour modifier ce fichier, reportez-vous à la rubrique x86 : Recherche du fichier menu.lst du menu GRUB (Tâches).

x86 : Recherche du fichier menu.lst du menu GRUB (Tâches)

Démarrage la version Solaris 10 1/06, le menu GRUB peut être mis à jour. Par exemple, vous pouvez vouloir modifier le temps par défaut indiquant la rapidité avec laquelle l'initialisation du système d'exploitation par défaut va s'effectuer. Ou, vous pouvez souhaiter ajouter un autre système d'exploitation au menu GRUB.

D'une manière générale, le chemin d'accès au fichier menu.lst du menu GRUB actif est /boot/grub/menu.lst. Dans certains cas, le fichier GRUB menu.lst réside ailleurs. Par exemple, dans un système utilisant Solaris Live Upgrade, le fichier GRUB menu.lst peut se trouver dans un environnement d'initialisation n'étant pas celui actuellement exécuté. Ou si vous avez mis à niveau un système contenant une partition d'initialisation x86, le fichier menu.lst peut résider dans le répertoire /stubboot. Seul le fichier GRUB menu.lst actif sert à l'initialisation du système. Pour modifier le menu GRUB qui s'affiche à l'initialisation du système, vous devez modifier le fichier GRUB menu.lst actif. Toute modification d'un autre fichier GRUB menu.lst est sans effet sur le menu affiché à l'initialisation du système. Pour déterminer l'emplacement du fichier GRUB menu.lst actif, servez-vous de la commande bootadm. La sous-commande list-menu affiche l'emplacement du menu GRUB actif. Les procédures suivantes déterminent l'emplacement du fichier menu.lst du menu GRUB.

Pour plus d'informations sur la commande bootadm, reportez-vous à la page man bootadm(1M).

ProcedureRecherche du fichier menu.lst du menu GRUB

Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk. Le système d'exploitation Solaris a été initialisé et contient la menu GRUB.

Étapes
  1. Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.

    Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.

  2. Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :


    # /sbin/bootadm list-menu
    

    L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.


    The location for the active GRUB menu is: /boot/grub/menu.lst
    default 0
    timeout 10
    0 Solaris
    1 Solaris failsafe
    2 second_disk
    3 second_disk failsafe

ProcedureRecherche du fichier menu.lst du menu GRUB lorsque le fichier menu.lst actif se trouve dans un autre environnement d'initialisation

Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk . Dans cette situation, le fichier menu.lst n'existe pas dans l'environnement d'initialisation exécuté actuellement. L'environnement d'initialisation second_disk a été initialisé. L'environnement d'initialisation Solaris contient le menu GRUB. L'environnement d'initialisation Solaris n'est pas monté.

Étapes
  1. Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.

    Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.

  2. Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :


    # /sbin/bootadm list-menu
    

    L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.


    The location for the active GRUB menu is: /dev/dsk/device_name(not mounted)
    The filesystem type of the menu device is <ufs>
    default 0
    timeout 10
    0 Solaris
    1 Solaris failsafe
    2 second_disk
    3 second_disk failsafe
  3. Puisque le système de fichiers contenant le fichier menu.lst n'est pas monté, vous devez monter le système de fichiers. Spécifiez le système de fichier UFS et le nom du périphérique.


    # /usr/sbin/mount -F ufs /dev/dsk/device_name /mnt
    

    device_name indique l'emplacement du système de fichiers racine (/) sur le périphérique de disque de l'environnement d'initialisation que vous voulez monter. Le nom du périphérique est entré sous la forme /dev/dsk/cw txdy sz. Par exemple :


    # /usr/sbin/mount -F ufs /dev/dsk/c0t1d0s0 /mnt
    

    Pour accéder au menu GRUB, utilisez le chemin d'accès /mnt/boot/grub/menu.lst

  4. Démontez le système de fichiers


    # /usr/sbin/umount /mnt
    

    Remarque –

    Si vous montez un environnement d'initialisation ou un système de fichiers d'un environnement d'initialisation, vérifiez que le ou les systèmes de fichiers sont démontés après utilisation. Si vous ne démontez pas les systèmes de fichiers, de futures opérations Solaris Live Upgrade sur cet environnement d'initialisation risqueraient d'échouer.


ProcedureRecherche du fichier menu.lst du menu GRUB lorsqu'un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade est monté

Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk . L'environnement d'initialisation second_disk a été initialisé. L'environnement d'initialisation Solaris contient le menu GRUB. L'environnement d'initialisation Solaris est monté à /.alt.Solaris.

Étapes
  1. Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.

    Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.

  2. Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :


    # /sbin/bootadm list-menu
    

    L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.


    The location for the active GRUB menu is: /.alt.Solaris/boot/grub/menu.lst
    default 0
    timeout 10
    0 Solaris
    1 Solaris failsafe
    2 second_disk
    3 second_disk failsafe

    Puisque l'environnement d'initialisation contenant le menu GRUB est déjà monté, vous pouvez alors accéder au fichier menu.lst à /.alt.Solaris/boot/grub/menu.lst.

ProcedureRecherche du fichier menu.lst du menu GRUB lorsque votre système possède une partition d'initialisation x86

Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk. L'environnement d'initialisation second_disk a été initialisé. Votre système a été mis à niveau et il reste une partition d'initialisation x86. La partition d'initialisation a été montée à /stubboot et contient le menu GRUB. Pour plus d'information sur les partitions d'initialisation x86, reportez-vous à la rubrique x86 : Recommandations pour le partitionnement.

Étapes
  1. Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.

    Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.

  2. Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :


    # /sbin/bootadm list-menu
    

    L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.


    The location for the active GRUB menu is: /stubboot/boot/grub/menu.lst
    default 0
    timeout 10
    0 Solaris
    1 Solaris failsafe
    2 second_disk
    3 second_disk failsafe

    Vous pouvez accéder au fichier menu.lst à /stubboot/boot/grub/menu.lst.

Chapitre 5 Collecte d'informations en vue d'une installation ou d'une mise à niveau – Planification

Ce chapitre regroupe les listes de vérification permettant de réunir l'ensemble des informations requises pour installer ou mettre à niveau le système.

Liste de vérification en vue d'une installation

La liste ci-dessous permet de réunir les informations nécessaires pour installer le système d'exploitation Solaris. Vous n'êtes pas tenu de collecter l'ensemble des informations mentionnées sur la fiche de travail. Il vous suffit de collecter les informations relatives à votre système.

Tableau 5–1 Liste de contrôle de l'installation

Informations nécessaires pour l'installation 

Description/Exemple 

Réponse : les valeurs par défaut sont marquées d'un astérisque (*) 

Connexion réseau 

Le système est-il relié à un réseau ? 

En réseau/Non relié à un réseau 

DHCP ; 

Le système peut-il utiliser le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour configurer ses interfaces réseau ? 

DHCP fournit d'office les paramètres d'installation requis.  

Oui/Non* 

Si vous n'utilisez pas DHCP, notez l'adresse réseau. 

Adresse IP 

Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, indiquez l'adresse IP de votre système. 

Exemple : 172.31.255.255 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# ypmatch nom-hôte hosts
 

Sous-réseau 

Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, votre système fait-il partie d'un sous-réseau ? 

Si oui, quel est le masque de ce sous-réseau ? 

Exemple : 255.255.255.0 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# more /etc/netmasks
 

IPv6 

Souhaitez-vous activer IPv6 sur ce système ? 

IPv6 fait partie intégrante du protocole Internet TCP/IP. Il facilite l'adressage IP grâce à un renforcement de la sécurité et un accroissement des adresses Internet. 

Oui/Non* 

Nom d'hôte 

Le nom d'hôte défini pour votre système. 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# uname -n
 

Kerberos 

Souhaitez-vous configurer la sécurité Kerberos sur ce système ? 

Si oui, rassemblez ces informations :

Oui/Non* 

Domaine par défaut : 

Serveur d'administration : 

Premier KDC : 

(Facultatif) Autres KDC : 

 

Le service Kerberos est une architecture client-serveur qui fournit des transactions sécurisées sur des réseaux. 

 

Si le système utilise un service de noms, fournissez les informations suivantes.  

Service de noms 

Quel service de noms souhaitez-vous que ce système utilise ? 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# cat /etc/nsswitch.conf

Un service de noms conserve des informations en mode centralisé, ce qui permet à des utilisateurs, des machines et des applications de communiquer sur le réseau. Les noms et adresses d'hôtes ou les noms et mots de passe d'utilisateurs sont des exemples d'informations stockées. 

NIS+/NIS/DNS/ LDAP/Aucun 

 

Nom de domaine 

Indiquez le nom du domaine dans lequel le système réside. 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# nomdomaine
 
 

NIS+ et NIS 

Souhaitez-vous sélectionner un serveur de noms ou laisser le programme d'installation en rechercher un ? 

Si vous souhaitez sélectionner un serveur de noms, fournissez les informations ci-dessous.  

Sélection manuelle/Recherche automatique* 

 

Nom d'hôte du serveur : 

 
 
  • Pour des clients NIS, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # ypwhich
    
  • Pour des clients NIS+, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # nisping
    
 
 

Adresse IP du serveur : 

 
 
  • Pour des clients NIS, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # ypmatch nameserver-name hosts
    
  • Pour des clients NIS, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # nismatch nom_serveur_de_noms hosts.org_dir
    

Le service d'information réseau (NIS, Network Information Service) faclilite la gestion administrative des réseaux grâce à un contrôle centralisé de diverses informations relatives au réseau, par exemple, des noms et des adresses de machines. 

 
 

DNS 

Indiquez les adresses IP du serveur DNS. Vous devez obligatoirement indiquer une adresse IP et pouvez en indiquer jusqu'à trois. 

 
 

Adresse IP du serveur : 

 
 

Pour afficher l'adresse IP du serveur, tapez la commande suivante.  


# getent ipnodes dns
 
 

Vous pouvez indiquer une liste des domaines de recherche utilisés pour les requêtes DNS.  

 
 

Domaine de recherche : 

Domaine de recherche : 

Domaine de recherche : 

 
 

Le DNS (domain name system) est le service de noms fourni par Internet pour des réseaux TCP/IP. DNS fournit des noms d'hôte au service d'adresse IP. DNS simplifie la communication grâce à l'utilisation de noms de machine à la place des adresses numériques IP. DNS sert également de base de données pour l'administration de la messagerie. 

 
 

LDAP 

Indiquez les informations ci-dessous concernant votre profil LDAP. 

 
 

Nom du profil : 

 
 

Serveur de profils : 

 
 

Si vous spécifiez un niveau justificatif d'identité proxy dans votre profil LDAP, collectez les informations ci-dessous. 

 
 

Nom distinctif de la liaison proxy : 

 
 

Mot de passe de la liaison proxy : 

 
 

Le protocole LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) définit un protocole relativement simple de mise à jour et de recherche des répertoires qui sont exécutés sur TCP/IP.  

 

Route par défaut 

Souhaitez-vous indiquer une adresse IP de route par défaut ou laisser Programme d'installation de Solaris en trouver une ?

La route par défaut offre un pont qui fait suivre le trafic entre deux réseaux physiques. Une adresse IP est un nombre entier qui identifie chaque hôte sur un réseau. 

Les possibilités indiquées ci-dessous vous sont données.  

  • Vous pouvez spécifier l'adresse IP. Un fichier /etc/defaultrouter est créé et porte l'adresse IP que vous avez spécifiée. Lors du redémarrage du système, cette adresse deviendra la route par défaut.

  • Vous pouvez laisser le programme d'installation Solaris détecter une adresse IP. Toutefois, le système doit se trouver sur un sous-réseau doté d'un routeur qui s'annonce lui-même à l'aide du protocole de découverte de routeur ICMP. Si vous utilisez l'interface de ligne de commande, le logiciel détecte une adresse IP lors de l'initialisation du système.

  • Vous pouvez sélectionner Aucune si vous ne possédez pas de routeur ou si vous souhaitez que le logiciel détecte une adresse IP plus tard. Ce dernier tente automatiquement de détecter une adresse IP lors du redémarrage.

Détecter une*/Spécifier une/Aucune 

Fuseau horaire 

Comment souhaitez-vous définir votre fuseau horaire par défaut ? 

Région géographique*  

D'après GMT 

Fichier des fuseaux horaires 

Mot de passe root 

Fournit le mot de passe root pour le système. 

 

Environnements linguistiques 

Quelles régions géographiques souhaitez-vous que le système prenne en charge ? 

 

SPARC : Power Management (disponible uniquement sur les systèmes SPARC équipés du logiciel Power Management) 

Souhaitez-vous utiliser le logiciel Power Management de gestion de l'alimentation ? 


Remarque –

si Energy Star version 3 ou supérieure est installé sur votre système, vous ne verrez pas apparaître cette question.


Oui*/Non 

Réinitialisation automatique ou éjection de CD/DVD 

Réinitialisation automatique après installation du logiciel ? 

Éjection automatique du CD/DVD après installation du logiciel ? 

Oui*/Non 

Oui*/Non 

Installation par défaut ou personnalisée 

Souhaitez-vous exécuter une installation par défaut ou personnalisée ?  

  • Sélectionnez Installation par défaut pour formater la totalité du disque dur et installer un jeu présélectionné de logiciels.

  • Sélectionnez l'installation personnalisée si vous souhaitez modifier l'agencement du disque dur et sélectionner les logiciels à installer.


Remarque –

L'interface de ligne de commande ne vous propose pas le choix entre installation par défaut et installation personnalisée. Pour effectuer une installation par défaut, acceptez les valeurs par défaut fournies par l'interface de ligne de commande. Pour effectuer une installation personnalisée, modifiez les valeurs des écrans de l'interface de ligne de commande.


Installation par défaut*/Installation personnalisée 

Groupe de logiciels 

Quel groupe de logiciels Solaris souhaitez-vous installer ? 

Entire Plus OEM 

Entire* 

Developer. 

End User 

Noyau 

Reduced Networking 

Sélection de packages personnalisée 

Souhaitez-vous ajouter des packages logiciels au groupe de logiciels Solaris que vous allez installer, ou en supprimer ? 


Remarque –

pour sélectionner des packages à ajouter ou supprimer, vous devez connaître les dépendances logicielles et savoir comment les packages du logiciel Solaris sont organisés.


 

Sélection de disques 

Sur quels disques souhaitez-vous installer le logiciel Solaris ? 

Exemple : c0t0d0

 

x86: partitionnement fdisk

Souhaitez-vous créer, supprimer ou modifier une partition fdisk Solaris ?

Chaque disque sélectionné pour organiser des systèmes de fichiers doit comporter une partition fdisk Solaris.

Si votre système est actuellement doté d'une partition de service, le programme d'installation Solaris conserve la partition de service par défaut. Si vous ne souhaitez pas conserver la partition de service, vous devez personnaliser les partitions fdisk. Pour plus d'informations sur la préservation d'une partition de service, voir la rubrique La configuration par défaut des partitions du disque d'initialisation conserve la partition de service.

 
 

Sélectionner des disques pour personnaliser les partitions fdisk ?

Oui/Non* 

 

Personnaliser les partitions fdisk ?

Oui/Non* 

Préserver des données  

Souhaitez-vous préserver des données figurant sur les disques sur lesquels vous allez installer le logiciel Solaris ? 

Oui/Non* 

Systèmes de fichiers à configuration automatique 

Souhaitez-vous que le programme d'installation organise automatiquement les systèmes de fichiers sur les disques ? 

Si oui, quels systèmes de fichiers devront être utilisés pour la configuration automatique ? 

Exemple : /, /opt, /var

Sinon, fournissez les informations de configuration de votre système. 


Remarque –

Par défaut, l'IG d'installation de Solaris organise automatiquement des systèmes de fichiers.


Oui*/Non 

Monter des systèmes de fichiers distants 

Ce système doit-il pouvoir accéder aux logiciels d'un autre système de fichiers ? 

Si oui, fournissez les informations suivantes concernant le système de fichiers distant.  

Oui/Non* 

 

Serveur : 

 
 

Adresse IP : 

 
 

Système de fichiers distant : 

 
 

Point de montage local : 

 

Si vous effectuez l'installation par l'intermédiaire d'une ligne tip, suivez ces instructions.

Assurez-vous que votre fenêtre affiche au moins 80 colonnes et 24 lignes. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man tip(1).

Pour déterminer les dimensions actuelles de la fenêtretip, utilisez la commande stty. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man stty(1).

 

Vérifiez la connexion Ethernet. 

Si votre système fait partie d'un réseau, vérifiez qu'un connecteur Ethernet, ou un autre adaptateur réseau similaire, est bien relié à votre système. 

 

Consultez le chapitre consacré à la planification ainsi que toute documentation pertinente. 

  • Relisez l'intégralité du chapitre sur la planification ou certaines sections du Chapitre 3, Installation et mise à niveau de Solaris (planification).

  • Consultez les Solaris10 Release Notes disponibles sur le site http://docs.sun.com et les notes de version du fournisseur pour vérifier que le logiciel utilisé est pris en charge par la nouvelle version de Solaris.

  • Reportez-vous au Solaris10 Sun Hardware Platform Guide pour vous assurer que votre hardware est bien pris en charge.

  • Consultez la documentation accompagnant votre système pour vérifier la compatibilité entre votre système, ses périphériques et la version de Solaris.

 

Liste de vérification en vue d'une mise à niveau

Utilisez la liste de vérification suivante pour recueillir les informations nécessaires à la mise à niveau de Solaris. Vous n'êtes pas tenu de collecter l'ensemble des informations mentionnées sur cette liste. Il vous suffit de collecter les informations relatives à votre système. Si vous effectuez la mise à niveau par le biais du réseau, le programme d'installation se charge d'entrer les informations à votre place, d'après la configuration effective de votre système.

Vous ne pouvez pas changer les identifications de base de votre système, comme son nom d'hôte ou son adresse IP. Si le programme d'installation vous invite à entrer ces identifiants de base, vous devez impérativement saisir les valeurs d'origine. Si vous utilisez le Programme d'installation de Solaris pour effectuer la mise à niveau, celle-ci échoue si vous tentez de modifier les valeurs.

Tableau 5–2 Liste de contrôle pour la mise à niveau

Informations pour la mise à niveau 

Description/Exemple 

Réponse : les valeurs par défaut sont marquées d'un astérisque (*) 

Connexion réseau 

Le système est-il relié à un réseau ? 

En réseau/Non relié à un réseau 

DHCP ; 

Le système peut-il utiliser le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour configurer ses interfaces réseau ? 

DHCP fournit d'office les paramètres d'installation requis.  

Oui/Non* 

Si vous n'utilisez pas DHCP, notez l'adresse réseau. 

Adresse IP 

Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, indiquez l'adresse IP de votre système. 

Exemple : 172.31.255.255 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# ypmatch nom-hôte hosts
 
 

Sous-réseau 

Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, votre système fait-il partie d'un sous-réseau ? 

Si oui, quel est le masque de ce sous-réseau ? 

Exemple : 255.255.255.0 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# more /etc/netmasks
 
 

IPv6 

Souhaitez-vous activer IPv6 sur ce système ? 

IPv6 fait partie intégrante du protocole Internet TCP/IP. Il facilite l'adressage IP grâce à un renforcement de la sécurité et un accroissement des adresses Internet. 

Oui/Non* 

Nom d'hôte 

Le nom d'hôte défini pour votre système. 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# uname -n
 

Kerberos 

Souhaitez-vous configurer la sécurité Kerberos sur ce système ? 

Si oui, rassemblez ces informations :

Oui/Non* 

 

Domaine par défaut : 

Serveur d'administration : 

Premier KDC : 

(Facultatif) Autres KDC : 

 
 

Le service Kerberos est une architecture client-serveur qui fournit des transactions sécurisées sur des réseaux. 

 

Si le système utilise un service de noms, fournissez les informations suivantes.  

Service de noms 

Quel service de noms souhaitez-vous que ce système utilise ? 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# cat /etc/nsswitch.conf

Un service de noms conserve des informations en mode centralisé, ce qui permet à des utilisateurs, des machines et des applications de communiquer sur le réseau. Les noms et adresses d'hôtes ou les noms et mots de passe d'utilisateurs sont des exemples d'informations stockées. 

NIS+/NIS/DNS/ LDAP/Aucun 

 

Nom de domaine 

Indiquez le nom du domaine dans lequel le système réside. 

Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :  


# nomdomaine
 
 

NIS+ et NIS 

Souhaitez-vous sélectionner un serveur de noms ou laisser le programme d'installation en rechercher un ? 

Si vous souhaitez sélectionner un serveur de noms, fournissez les informations ci-dessous.  

Specify one/Find one* 

   

Nom d'hôte du serveur : 

 
   
  • Pour des clients NIS, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # ypwhich
    
  • Pour des clients NIS+, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # nisping
    
 
   

Adresse IP du serveur : 

 
   
  • Pour des clients NIS, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # ypmatch nameserver-name hosts
    
  • Pour des clients NIS, tapez la commande suivante pour afficher le nom d'hôte du serveur.


    # nismatch nameserver-name 
    hosts.org_dir
    

Le service d'information réseau (NIS, Network Information Service) faclilite la gestion administrative des réseaux grâce à un contrôle centralisé de diverses informations relatives au réseau, par exemple, des noms et des adresses de machines. 

 
 

DNS 

Indiquez les adresses IP du serveur DNS. Vous devez obligatoirement indiquer une adresse IP et pouvez en indiquer jusqu'à trois. 

 
   

Adresse IP du serveur : 

 
   

Pour afficher l'adresse IP du serveur, tapez la commande suivante.  


# getent ipnodes dns
 
   

Vous pouvez indiquer une liste des domaines de recherche utilisés pour les requêtes DNS.  

 
   

Domaine de recherche : 

Domaine de recherche : 

Domaine de recherche : 

 
   

Le DNS (domain name system) est le service de noms fourni par Internet pour des réseaux TCP/IP. DNS fournit des noms d'hôte au service d'adresse IP. DNS simplifie la communication grâce à l'utilisation de noms de machine à la place des adresses numériques IP. DNS sert également de base de données pour l'administration de la messagerie. 

 
 

LDAP 

Indiquez les informations ci-dessous concernant votre profil LDAP. 

 
   

Nom du profil : 

 
   

Serveur de profils : 

 
   

Si vous spécifiez un niveau justificatif d'identité proxy dans votre profil LDAP, collectez les informations ci-dessous. 

 
   

Nom distinctif de la liaison proxy : 

 
   

Mot de passe de la liaison proxy : 

 
   

Le protocole LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) définit un protocole relativement simple de mise à jour et de recherche des répertoires qui sont exécutés sur TCP/IP.  

 

Route par défaut 

Souhaitez-vous indiquer une adresse IP de route par défaut ou laisser Programme d'installation de Solaris en trouver une ?

La route par défaut offre un pont qui fait suivre le trafic entre deux réseaux physiques. Une adresse IP est un nombre entier qui identifie chaque hôte sur un réseau. 

Les possibilités indiquées ci-dessous vous sont données.  

  • Vous pouvez spécifier l'adresse IP. Un fichier /etc/defaultrouter est créé et porte l'adresse IP que vous avez spécifiée. Lors du redémarrage du système, cette adresse deviendra la route par défaut.

  • Vous pouvez laisser le programme d'installation Solaris détecter une adresse IP. Toutefois, le système doit se trouver sur un sous-réseau doté d'un routeur qui s'annonce lui-même à l'aide du protocole de découverte de routeur ICMP. Si vous utilisez l'interface de ligne de commande, le logiciel détecte une adresse IP lors de l'initialisation du système.

  • Vous pouvez sélectionner Aucune si vous ne possédez pas de routeur ou si vous souhaitez que le logiciel détecte une adresse IP plus tard. Ce dernier tente automatiquement de détecter une adresse IP lors du redémarrage.

Détecter une*/Spécifier une/Aucune 

Fuseau horaire 

Comment souhaitez-vous définir votre fuseau horaire par défaut ? 

Région géographique*  

D'après GMT 

Fichier des fuseaux horaires 

Mot de passe root 

Fournit le mot de passe root pour le système. 

 

Mise à niveau d'un système avec des zones non globales 

Démarrage avec la version Solaris 10 1/06 , vous pouvez utiliser le DVD Solaris 10 ou une image d'installation réseau sur DVD pour mettre à niveau un système contenant des zones non globales installées. Si vous optez pour la mise à niveau d'un système contenant de zones non globales installées, la personnalisation de celle-ci n'est pas possible.


Remarque –

Dans la version Solaris 10 1/06 , il est impossible de mettre à niveau un système contenant des zones non globales installées avec le CD Logiciel Solaris 10 (1) ou à l'aide de la méthode d'installation Solaris Live Upgrade.


Si votre système contient plusieurs partitions racine (/) ou disques, le programme d'installation vous invite à sélectionner une partition racine à mettre à niveau. 

Oui/Non 

 

Racine (/) à mettre à niveau : 

 

Installation par défaut ou personnalisée 

Souhaitez-vous exécuter une installation par défaut ou personnalisée ?  

  • Sélectionnez Installation par défaut pour formater la totalité du disque dur et installer un jeu présélectionné de logiciels.

  • Sélectionnez l'installation personnalisée si vous souhaitez modifier l'agencement du disque dur et sélectionner les logiciels à installer.


Remarque –

L'interface de ligne de commande ne vous propose pas le choix entre installation par défaut et installation personnalisée. Pour effectuer une installation par défaut, acceptez les valeurs par défaut fournies par l'interface de ligne de commande. Pour effectuer une installation personnalisée, modifiez les valeurs des écrans de l'interface de ligne de commande.


Installation par défaut*/Installation personnalisée 

Environnements linguistiques 

Quelles régions géographiques souhaitez-vous que le système prenne en charge ? 

 

SPARC : Power Management (disponible uniquement sur les systèmes SPARC équipés du logiciel Power Management) 

Souhaitez-vous utiliser le logiciel Power Management de gestion de l'alimentation ? 


Remarque –

si Energy Star version 3 ou supérieure est installé sur votre système, vous ne verrez pas apparaître cette question.


Oui/Non 

Réinitialisation automatique ou éjection de CD/DVD 

Réinitialisation automatique après installation du logiciel ? 

Éjection automatique du CD/DVD après installation du logiciel ? 

Oui*/Non 

Oui*/Non 

Réaffectation d'espace disque 

Voulez-vous que le programme d'installation reconfigure les systèmes sur vos disques ? 

Si oui, quel système de fichiers devra être utilisé pour la configuration automatique ? 

Exemple : /, /opt, /var 

Sinon, vous devez fournir des informations sur la configuration du système. 

Oui/Non* 

Si vous effectuez l'installation par l'intermédiaire d'une ligne tip, suivez ces instructions.

Assurez-vous que votre fenêtre affiche au moins 80 colonnes et 24 lignes. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man tip(1).

Pour déterminer les dimensions actuelles de la fenêtretip, utilisez la commande stty. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man stty(1).

 

Vérifiez la connexion Ethernet. 

Si votre système fait partie d'un réseau, vérifiez qu'un connecteur Ethernet, ou un autre adaptateur réseau similaire, est bien relié à votre système. 

 

Utilisation de Solaris Live Upgrade 

 

Recherchez le logiciel Prestoserve sur votre système. 

Si vous commencez le processus de mise à niveau en arrêtant le système avec la commande init 0 et utilisez le logiciel Prestoserve, vous risquez de perdre des données. Reportez-vous à la documentation de Prestoserve pour connaître les procédures d'arrêt.

 

Renseignez-vous sur les patchs à appliquer. 

La liste des patchs la plus récente est accessible sur le site http://sunsolve.sun.com.

 

Consultez le chapitre consacré à la planification ainsi que toute documentation pertinente. 

  • Relisez l'intégralité du chapitre sur la planification ou certaines sections du Chapitre 3, Installation et mise à niveau de Solaris (planification).

  • Consultez les Solaris10 Release Notes disponibles sur le site http://docs.sun.com et les notes de version du fournisseur pour vérifier que le logiciel utilisé est pris en charge par la nouvelle version de Solaris.

  • Reportez-vous au Solaris10 Sun Hardware Platform Guide pour vous assurer que votre hardware est bien pris en charge.

  • Consultez la documentation accompagnant votre système pour vérifier la compatibilité entre votre système, ses périphériques et la version de Solaris.

 

Chapitre 6 Préconfiguration des informations de configuration système – Tâches

Ce chapitre décrit la procédure de préconfiguration des informations système. La préconfiguration vous évite de saisir ces informations lors de l'installation du système d'exploitation Solaris. Ce chapitre vous explique également comment préconfigurer les informations relatives à la gestion d'énergie (Power ManagementTM). Ce chapitre se compose des sections suivantes :

Avantages inhérents à la préconfiguration des informations système

Les diverses méthodes d'installation reposent sur les informations de configuration de votre système, notamment ses périphériques, son nom d'hôte, son adresse IP (Internet Protocol) et son service de noms. Avant de vous inviter à entrer les informations de configuration de votre système, les outils d'installation les recherchent dans le fichier sysidcfg, ainsi que dans les bases de données de votre service de noms.

Si le programme d'installation Solaris ou le programme d'installation personnalisée JumpStart détecte des informations système préconfigurées, il ne vous invite pas à les saisir de nouveau. Par exemple, si vous disposez de plusieurs systèmes et que vous ne souhaitiez pas avoir à définir votre fuseau horaire chaque fois que vous installez le logiciel Solaris10 sur l'un des systèmes, il vous suffit de définir votre fuseau horaire une fois pour toutes dans le fichier sysidcfg , ou dans les bases de données de votre service de noms. Le programme d'installation de Solaris10 cesse alors de vous inviter à définir systématiquement votre fuseau horaire.

Méthodes de préconfiguration des informations système

Pour préconfigurer les informations de configuration de votre système, vous avez le choix entre plusieurs méthodes. Vous pouvez entrer ces informations :

Si votre site utilise le DHCP, certaines informations système peuvent également être préconfigurées au niveau du serveur DHCP du site. Pour plus d'informations sur l'utilisation d'un serveur DHCP pour préconfigurer les informations système, reportez-vous à la rubrique Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches.

Consultez le tableau ci-après pour choisir si vous allez utiliser un fichier sysidcfg ou une base de données de services de noms pour préconfigurer les informations de configuration du système.

Tableau 6–1 Méthodes de préconfiguration des informations système

Informations système préconfigurables 

Préconfiguration à l'aide du fichier sysidcfg ?

Préconfiguration à l'aide d'un service de noms ?

Service de noms

Oui 

Oui 

Nom de domaine

Oui 

Non 

Nom de serveur

Oui 

Non 

Interface réseau

Oui 

Non 

Nom d'hôte

Oui 

Ces informations étant spécifiques à chaque système, modifiez le service de noms plutôt que de créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système.

Oui 

Adresse IP (Internet Protocol)

Oui 

Ces informations étant spécifiques à chaque système, modifiez le service de noms plutôt que de créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système.

Oui 

Masque de réseau

Oui 

Non 

Protocole DHCP

Oui 

Non 

IPv6

Oui 

Non 

Route par défaut

Oui 

Non 

Mot de passe root

Oui 

Non 

Stratégie de sécurité

Oui 

Non 

Langue (version localisée) de présentation du programme d'installation et du bureau  

Oui 

Oui, si NIS ou NIS+ 

Non, si DNS ou LDAP 

Type de terminal

Oui 

Non 

Fuseau horaire

Oui 

Oui 

Date et heure

Oui 

Oui 

Proxy Web

Non 

Vous pouvez configurer ces informations à l'aide du programme d'installation Solaris, mais pas du fichier sysidcfg, ni du service de noms.

Non 

x86: Type de moniteur

Oui 

Non 

x86: Configuration et langue du clavier

Oui 

Non 

x86: Carte graphique, profondeur des couleurs, résolution d'affichage et taille de l'écran

Oui 

Non 

x86: Périphérique de pointage, nombre de boutons, niveau IRQ

Oui 

Non 

SPARC: Gestion d'énergie (arrêt automatique) 

Vous ne pouvez pas préconfigurer la gestion d'énergie par le biais du fichier sysidcfg ou du service de noms. Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique SPARC : préconfiguration des informations de gestion d'alimentation.

Non 

Non 

Préconfiguration à l'aide du fichier sysidcfg

Pour préconfigurer un système, vous pouvez spécifier un certain nombre de mots-clés dans le fichier sysidcfg. Les mots-clés sont décrits dans la rubrique Mots-clés utilisables dans un fichier sysidcfg .

Vous devez impérativement créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système requérant une configuration spécifique, mais pouvez utiliser le même fichier sysidcfg pour préconfigurer un même fuseau horaire sur plusieurs systèmes. Toutefois, pour préconfigurer un mot de passe superutilisateur distinct sur chacun de ces systèmes, vous devez créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système.

Vous pouvez placer le fichier sysidcfg dans l'un des emplacements proposés ci-dessous.


Remarque –

si vous effectuez une installation JumpStart personnalisée et souhaitez utiliser un fichier sysidcfg enregistré sur une disquette, vous devez le placer sur la disquette du profil. Pour créer une disquette du profil, reportez-vous à la rubrique Création d’une disquette de profils pour systèmes autonomes du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.


Vous ne pouvez placer qu'un seul fichier sysidcfg dans un répertoire ou sur une disquette. Si vous devez créer plusieurs fichiers sysidcfg, placez impérativement chacun d'entre eux dans un répertoire distinct ou sur une disquette distincte.

Règles de syntaxe relatives au fichier sysidcfg

Vous pouvez utiliser deux types de mots-clés dans un fichier sysidcfg : des mots-clés indépendants et des mots-clés dépendants. L'unicité des mots-clés dépendants n'est garantie que parmi des mots-clés indépendants. Un mot-clé dépendant n'existe que s'il est identifié par le mot-clé indépendant dont il dépend.

Dans l'exemple ci-dessous, name_service est le mot-clé indépendant, tandis que domain_name et name_server sont des mots-clés dépendants :

name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com
name_server=connor(192.168.112.3)}

Règle de syntaxe 

Exemple 

L'ordre des mots-clés indépendants est indifférent.  

pointer=MS-S
display=ati {size=15-inch}

Les mots-clés ne sont pas sensibles à la casse.  

TIMEZONE=US/Central
terminal=sun-cmd

Regroupez tous les mots-clés dépendants entre accolades ({}) pour les relier au mot-clé indépendant dont ils dépendent.  

name_service=NIS 
       {domain_name=marquee.central.example.com
        name_server=connor(192.168.112.3)}

Vous pouvez entourer les valeurs de guillemets simples (') ou doubles (“).  

network_interface='none'

Pour tous les mots-clés, à l'exception de network_interface, seule une instance de mot-clé est valide. Si vous citez un même mot-clé plusieurs fois, seule la première instance sera prise en compte.

>name_service=NIS
name_service=DNS

Mots-clés utilisables dans un fichier sysidcfg

Le Tableau 6–2 répertorie les mots-clés utilisables pour la configuration des informations système dans le fichier sysidcfg.

Tableau 6–2 Mots-clés utilisables dans sysidcfg

Informations de configuration 

Mots clé 

Service de noms, nom de domaine, serveur de noms 

Mot-clé name_service

Interface réseau, nom d'hôte, adresse IP, masque de réseau, DHCP, IPv6 

Mot-clé network_interface

Mot de passe root 

Mot-clé root_password

Stratégie de sécurité 

Mot-clé security_policy

Langue de présentation du programme d'installation et du bureau 

Mot-clé system_locale

Type de terminal 

Mot-clé terminal

Fuseau horaire 

Mot-clé timezone

Date et heure 

Mot-clé timeserver

x86: Type de moniteur 

x86 : Mot-clé monitor

x86: Langue et disposition du clavier 

x86 : Mot-clé keyboard

x86: Carte graphique, nombre de couleurs, résolution, taille écran 

x86 : Mot-clé display

x86: Pointeur, nombre de boutons, IRQ 

x86 : Mot-clé pointer

Les rubriques ci-dessous répertorient les mot-clés que vous pouvez employer dans un fichier sysidcfg.

Mot-clé name_service

Le mot-clé name_service permet de configurer le service de noms, le nom de domaine et le serveur de noms du système. L'exemple suivant montre la syntaxe générale du mot-clé name_service.


name_service=service_noms {domain_name=nom_domaine 
                                 name_server=serveur_noms
                                 mot_clé_facultatif=valeur}

ne choisissez qu'une valeur pour name_service. Vous pouvez inclure selon les cas la totalité ou aucun des mots-clés domain_name,name_server ou mots-clés facultatifs. Si vous n'employez aucun mot-clé, omettez les accolades {}.

Les rubriques suivantes décrivent la syntaxe du mot-clé permettant de configurer le système de sorte qu'il utilise un service de noms spécifique.

Syntaxe NIS du mot-clé name_service

La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise le service de noms NIS.


name_service=NIS {domain_name=nom_domaine 
                   name_server=nom_hôte(adresse_ip)}
nom_domaine

Indique le nom de domaine.

nom_hôte

Indique le nom d'hôte du serveur de noms.

adresse_ip

Indique l'adresse IP du serveur de noms.


Exemple 6–1 Spécification d'un serveur NIS à l'aide du mot-clé name_service

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur NIS dont le nom de domaine est west.example.com. Le nom d'hôte du serveur est timber et son adresse IP est 192.168.2.1.


name_service=NIS {domain_name=west.example.com 
                  name_server=timber(192.168.2.1)}

Pour plus d'informations sur le service de noms NIS, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

Syntaxe NIS+ du mot-clé name_service

La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise le service de noms NIS.


name_service=NIS+ {domain_name=nom_domaine 
                   name_server=nom_hôte(adresse_ip)}
nom_domaine

Indique le nom de domaine.

nom_hôte

Indique le nom d'hôte du serveur de noms.

adresse_ip

Indique l'adresse IP du serveur de noms.


Exemple 6–2 Spécification d'un serveur NIS+ à l'aide du mot-clé name_service

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur NIS+ dont le nom de domaine est west.example.com. Le nom d'hôte du serveur est timber et son adresse IP est 192.168.2.1.


name_service=NIS+ {domain_name=west.example.com 
                   name_server=timber(192.168.2.1)}

Pour plus d'informations sur le service de noms NIS+, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (NIS+).

Syntaxe DNS du mot-clé name_service

La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise DNS.


name_service=DNS {domain_name=nom_domaine 
                  name_server=adresse_ip,adresse_ip,adresse_ip
                  search=nom_domaine,nom_domaine,nom_domaine,
                  nom_domaine,nom_domaine,nom_domaine} 
domain_name=nom_domaine

Indique le nom de domaine.

name_server=adresse_ip

Indique l'adresse IP du serveur DNS. Vous pouvez définir jusqu'à trois adresses IP comme valeurs du mot-clé name_server.

search=nom_domaine

(Facultatif) Spécifie d'autres domaines pour rechercher des informations de service de noms. Vous pouvez spécifier jusqu'à six noms de domaines dans lesquels effectuer la recherche. La longueur totale de chaque entrée de recherche ne peut pas dépasser 250 caractères.


Exemple 6–3 Spécification d'un serveur DNS à l'aide du mot-clé name_service

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur DNS dont le nom de domaine est west.example.com. Les adresses IP du serveur sont 10.0.1.10 et 10.0.1.20. example.com et east.example.com représentent d'autres domaines de recherche d'informations de service de noms.


name_service=DNS {domain_name=west.example.com 
                  name_server=10.0.1.10,10.0.1.20 
                  search=example.com,east.example.com}

Pour plus d'informations sur le service de noms DNS, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

Syntaxe LDAP du mot-clé name_service

La syntaxe suivante permet de configurer le système pour qu'il utilise LDAP.


name_service=LDAP {domain_name=nom_domaine
                   profile=nom_profil profile_server=adresse_ip 
                   proxy_dn="nd_proxy_bind" proxy_password=mot_de_passe}
nom_domaine

Spécifie le nom de domaine du serveur LDAP.

nom_profil

Spécifie le nom du profil LDAP à utiliser pour configurer le système.

adresse_ip

Spécifie l'adresse IP du serveur de profils LDAP.

nd_proxy_bind

(Facultatif) Spécifie le nom distinctif du proxy bind. La valeur de nd_proxy_bind doit être indiquée entre guillemets.

mot_de_passe

(Facultatif) Spécifie le mot de passe du proxy client.


Exemple 6–4 Spécification d'un serveur LDAP à l'aide du mot-clé name_service.

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur LDAP dont les informations de configuration sont les suivantes :


name_service=LDAP {domain_name=west.example.com 
                   profile=default 
                   profile_server=172.31.2.1 
                   proxy_dn="cn=proxyagent,ou=profile,
                   dc=west,dc=example,dc=com" 
                   proxy_password=password}

Pour plus d'informations sur l'utilisation de LDAP, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

Mot-clé network_interface

Le mot-clé network_interface permet d'exécuter les tâches ci-dessous.

Les rubriques ci-après décrivent la procédure d'utilisation du mot-clé network_interface pour configurer les interfaces du système.

Syntaxe pour les systèmes non mis en réseau

Pour supprimer la fonction de mise en réseau du système, définissez la valeur network_interface à « none ». Par exemple :


network_interface=none

Syntaxe pour la configuration d'une interface unique

Pour configurer une interface unique à l'aide du mot-clé network_interface procédez comme indiqué ci-dessous.


Exemple 6–5 Configuration d'une interface unique avec le DHCP à l'aide du mot-clé network_interface

L'exemple suivant montre comment indiquer au programme d'installation d'utiliser le DHCP pour configurer l'interface réseau eri0. La prise en charge d'IPv6 n'est pas activée.


network_interface=eri0 {dhcp protocol_ipv6=no}


Exemple 6–6 Configuration d'une interface unique en spécifiant les informations de configuration à l'aide du mot-clé network_interface.

L'exemple suivant montre la configuration de l'interface eri0 avec les paramètres ci-dessous.


network_interface=eri0 {hostname=host1 ip_address=172.31.88.100
                        netmask=255.255.255.0 protocol_ipv6=no}

Syntaxe pour la configuration de plusieurs interfaces

Vous pouvez configurer plusieurs interfaces réseau dans le fichier sysidcfg . Pour chaque interface à configurer, incluez une entrée network_interface dans le fichier sysidcfg.

Pour configurer plusieurs interfaces à l'aide du mot-clé network_interface, procédez comme indiqué ci-dessous.

Dans un même fichier sysidcfg, il est possible d'utiliser le DHCP à la fois pour configurer certaines interfaces et pour spécifier les informations de configuration d'autres interfaces.


Exemple 6–7 Configuration de plusieurs interfaces à l'aide du mot-clé network_interface

Dans l'exemple ci-dessous, les interfaces eri0 et eri1 sont configurées de la manière suivante :


network_interface=eri0 {dhcp protocol_ipv6=no}
network_interface=eri1 {primary hostname=host1 
                        ip_address=172.146.88.100
                        netmask=255.255.255.0 
                        protocol_ipv6=no}

Mot-clé root_password

Le mot de passe racine du système peut être spécifié dans le fichier sysidcfg . Pour ce faire, utilisez le mot-clé root_password avec la syntaxe ci-dessous.


root_password=mot_de_passe_chiffré

mot_de_passe_chiffré est le mot de passe chiffré tel qu'il apparaît dans le fichier /etc/shadow.

Mot-clé security_policy

Vous pouvez utiliser le mot-clé security_policy dans le fichier sysidcfg pour configurer le système afin le protocole d'authentification Kerberos soit utilisé. Si vous souhaitez configurer le système pour qu'il utilise Kerberos, utilisez la syntaxe suivante :


security_policy=kerberos {default_realm=FQDN 
                          admin_server=FQDN kdc=FQDN1, FQDN2, FQDN3}

NDQ indique le nom de domaine qualifié du domaine Kerberos par défaut, du serveur d'administration ou du centre de distribution des clés. Vous devez spécifier au moins un centre de distribution des clés, mais pas plus de trois.

Si vous ne souhaitez pas activer la stratégie de sécurité du système, définissez la valeur security_policy=NONE.

Pour plus d'informations sur le protocole d'authentification Kerberos, reportez-vous au System Administration Guide: Security Services.


Exemple 6–8 Configuration du système pour l'utilisation de Kerberos à l'aide du mot-clé security_policy

L'exemple suivant montre comment configurer le système pour l'utilisation de Kerberos avec les informations ci-dessous.


security_policy=kerberos 
                {default_realm=example.COM 
                 admin_server=krbadmin.example.COM 
                 kdc=kdc1.example.COM, 
                 kdc2.example.COM}

Mot-clé system_locale

Le mot-clé system_locale permet de spécifier la langue dans laquelle afficher le programme d'installation et le bureau. Utilisez la syntaxe suivante pour spécifier un environnement linguistique.


system_locale=environnement_linguistique

environnement_linguistique spécifie la langue dans laquelle vous souhaitez voir le système afficher les panneaux et écrans d'installation. Pour obtenir la liste des valeurs d'environnement linguistique valides, reportez-vous au répertoire /usr/lib/locale ou au International Language Environments Guide.

Mot-clé terminal

Le mot-clé terminal permet de spécifier le type de terminal du système. Utilisez la syntaxe suivante pour spécifier le type de terminal.


terminal=type_terminal

type_terminal spécifie le type de terminal du système. Pour consulter une liste des valeurs de terminal, reportez-vous aux sous-répertoires du répertoire /usr/share/lib/terminfo.

Mot-clé timezone

Le mot-clé timezone permet de définir le fuseau horaire du système. Utilisez la syntaxe ci-dessous.


timezone=fuseau_horaire

Dans l'exemple précédent, fuseau_horaire spécifie la valeur du fuseau horaire du système. Les valeurs des divers fuseaux horaires figurent dans les sous-répertoires et fichiers du répertoire /usr/share/lib/zoneinfo. La valeur fuseau_horaire est le chemin d'accès au fichier correspondant du répertoire /usr/share/lib/zoneinfo. Vous pouvez également définir la valeur de fuseau horaire Olson valide de votre choix.


Exemple 6–9 Configuration du fuseau horaire système à l'aide du mot-clé timezone

Dans l'exemple suivant, le fuseau horaire du système est défini sur l'heure des Montagnes rocheuses aux États-Unis.


timezone=US/Mountain

Le programme d'installation configure le système pour qu'il utilise des informations de fuseau horaire contenues dans le fichier /usr/share/lib/zoneinfo/US/Mountain.


Mot-clé timeserver

Le mot-clé timeserver permet de spécifier le système définissant la date et l'heure du système à installer.


Remarque –

Ne définissez pas timeserver=hostname ou ip-address si vous exécutez un service de noms.


Pour définir timeserver, choisissez une des méthodes ci-dessous.

x86 : Mot-clé monitor

Sur les systèmes x86, les informations du moniteur peuvent être configurées à l'aide du mot-clé monitor. Utilisez la syntaxe ci-dessous avec le mot-clé monitor.


monitor=type_moniteur

Pour définir la valeur du mot-clé monitor, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système que vous voulez installer. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé monitor et ajoutez-la au fichier sysidcfg.

Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)

x86 : Mot-clé keyboard

Sur les systèmes x86, les informations concernant la langue et la disposition du clavier peuvent être configurées à l'aide du mot-clé keyboard. Utilisez la syntaxe suivante avec le mot-clé keyboard.


keyboard=langue_clavier {layout=valeur}

Pour définir la valeur du mot-clé keyboard, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système que vous voulez installer. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé keyboard et ajoutez-la au fichier sysidcfg.

Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)

x86 : Mot-clé display

Sur les systèmes x86, les informations ci-dessous peuvent être configurées à l'aide du mot-clé display.

Utilisez la syntaxe ci-dessous avec le mot-clé display.


display=carte_graphique {size=taille_écran 
                     depth=profondeur_couleur 
                     resolution=résolution_écran}

Pour définir les valeurs du mot-clé display, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé display et ajoutez-la au fichier sysidcfg.

Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)

x86 : Mot-clé pointer

Sur les systèmes x86, les informations concernant la souris peuvent être configurées à l'aide du mot-clé pointer.

Utilisez la syntaxe ci-dessous avec le mot-clé pointer.


pointer=périphérique_de_pointage {nbuttons=nombre_de_boutons irq=valeur}

Pour définir la valeur du mot-clé pointer, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système que vous voulez installer. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé pointer et ajoutez-la au fichier sysidcfg.

Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)

ProcedureCréation d'un fichier de configuration sysidcfg

Étapes
  1. Créez un fichier nommé sysidcfg dans un éditeur de texte.

  2. Entrez-y les mots-clés sysidcfg de votre choix.

  3. Enregistrez le fichier sysidcfg.


    Remarque –

    si vous devez créer plusieurs fichiers sysidcfg, placez impérativement chacun d'entre eux dans un répertoire distinct ou sur une disquette. distincte.


  4. Pour rendre le fichier sysidcfg accessible aux clients, placez-le :

    • dans un système de fichiers NFS partagé. Utilisez add_install_client(1M) avec l'option - p pour paramétrer le système à partir du réseau.

    • dans le répertoire racine (/) d'une disquette UFS ou PCFS.


Exemple 6–10 SPARC : fichier sysidcfg

Voici un exemple de fichier sysidcfg pour un système basé sur SPARC. Le nom d'hôte, l'adresse IP et le masque de réseau de ce système ont été préconfigurés en modifiant le service de noms. Toutes les informations de configuration de ces systèmes figurant dans ce fichier, vous pouvez donc employer un profil JumpStart personnalisé pour effectuer une installation JumpStart personnalisée.

system_locale=en_US
timezone=US/Central
terminal=sun-cmd
timeserver=localhost
name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com
                  name_server=nmsvr2(172.31.112.3)}
root_password=m4QPOWNY
network_interface=hme0 {hostname=host1 
                       default_route=172.31.88.1 
                       ip_address=172.31.88.210 
                       netmask=255.255.0.0 
                       protocol_ipv6=no}
security_policy=kerberos {default_realm=example.COM 
                          admin_server=krbadmin.example.COM 
                          kdc=kdc1.example.COM, 
                          kdc2.example.COM}


Exemple 6–11 x86 : fichier sysidcfg

Voici un exemple de fichier sysidcfg pour un groupe de systèmes x86 tous équipés du même type de clavier, de carte graphique et de pointeur. Les informations sur le périphérique (keyboard, display et pointer) ont été obtenues en exécutant la commande kdmconfig(1M) avec l'option -d. Cet exemple utilise un fichier sysidcfg ; vous êtes invité à sélectionner votre langue de travail ( system_locale) afin de pouvoir poursuivre l'installation.

keyboard=ATKBD {layout=US-English}
display=ati {size=15-inch}
pointer=MS-S
timezone=US/Central
timeserver=timehost1
terminal=ibm-pc
name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com
                  name_server=nmsvr2(172.25.112.3)}
root_password=URFUni9


Exemple 6–12 Fichier sysidcfg pour la configuration de plusieurs interfaces

Dans l'exemple de fichier sysidcfg ci-dessous, les informations de configuration sont spécifiées pour les interfaces réseau eri0 et eri1. eri0 est configurée comme l'interface réseau principale et eri1 comme l'interface réseau secondaire.

timezone=US/Pacific
system_locale=C
terminal=xterms
timeserver=localhost
network_interface=eri0 {primary
                        hostname=host1
                        ip_address=192.168.2.7
                        netmask=255.255.255.0
                        protocol_ipv6=no
                        default_route=192.168.2.1}

network_interface=eri1 {hostname=host1-b
                        ip_address=192.168.3.8
                        netmask=255.255.255.0
                        protocol_ipv6=no
                        default_route=NONE}
root_password=JE2C35JGZi4B2
security_policy=none
name_service=NIS {domain_name=domain.example.com
                  name_server=nis-server(192.168.2.200)}

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg lors d'une installation et initialisation via une connexion WAN, vous devez effectuer certaines opérations supplémentaires. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 11, Initialisation via connexion WAN - Présentation .

Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier sysidcfg. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur le fichier sysidcfg, reportez-vous à la page man sysidcfg(4).

Préconfiguration à l'aide d'un service de noms

Le tableau ci-après répertorie toutes les bases de données de service de noms que vous devez modifier ou alimenter en informations pour préconfigurer vos systèmes.

Informations système à préconfigurer 

Base de données de service de noms 

Nom d'hôte et adresse IP (Internet Protocol) 

hosts

Date et heure 

hosts. Indiquez l'alias timehost à côté du nom d'hôte du système dont l'heure et la date serviront de référence pour les systèmes que vous souhaitez installer.

Fuseau horaire 

timezone

Masque de réseau 

netmasks

Vous ne pouvez pas préconfigurer l'environnement linguistique d'un système à l'aide d'un service de noms DNS ou LDAP. Si vous utilisez un service de noms NIS ou NIS+, suivez la procédure pour que votre service de noms préconfigure l'environnement linguistique d'un système :

ProcedurePréconfiguration d'une version localisée à l'aide de NIS

Étapes
  1. Connectez-vous en tant que superutilisateur à votre serveur de noms.

  2. Modification de /var/yp/Makefile pour ajouter le mappage local.

    1. Insérez cette procédure shell après la dernière procédure shell variable.time .

      locale.time:  $(DIR)/locale
              -@if [ -f $(DIR)/locale ]; then \
                     sed -e "/^#/d" -e s/#.*$$// $(DIR)/locale \
                     | awk '{for (i = 2; i<=NF; i++) print $$i, $$0}' \
                     | $(MAKEDBM) - $(YPDBDIR)/$(DOM)/locale.byname; \
                     touch locale.time; \
                     echo "updated locale"; \
                     if [ ! $(NOPUSH) ]; then \
                             $(YPPUSH) locale.byname; \
                             echo "pushed locale"; \
                     else \
                     : ; \
                     fi \
              else \
                     echo "couldn't find $(DIR)/locale"; \
              fi
    2. Recherchez la chaîne de caractères all: et à la fin de la liste des variables, insérez le mot locale.

      all: passwd group hosts ethers networks rpc services protocols \
      	netgroup bootparams aliases publickey netid netmasks c2secure \
      	timezone auto.master auto.home locale
    3. Vers la fin du fichier, après la dernière entrée de ce type, insérez la chaîne locale: locale.time sur une nouvelle ligne.

      passwd: passwd.time
      group: group.time
      hosts: hosts.time
      ethers: ethers.time
      networks: networks.time
      rpc: rpc.time
      services: services.time
      protocols: protocols.time
      netgroup: netgroup.time
      bootparams: bootparams.time
      aliases: aliases.time
      publickey: publickey.time
      netid: netid.time
      passwd.adjunct: passwd.adjunct.time
      group.adjunct: group.adjunct.time
      netmasks: netmasks.time
      timezone: timezone.time
      auto.master: auto.master.time
      auto.home: auto.home.time
      locale: locale.time
    4. Sauvegardez le fichier.

  3. Créez le fichier /etc/locale et définissez une entrée pour chaque domaine ou système spécifique :

    nom_domaine environnement linguistique
    

    Ou

    nom_système localisé
    

    Remarque –

    International Language Environments Guide contient la liste des environnements linguistiques valides.


    Par exemple, l'entrée ci-dessous indique que le français est la langue par défaut du domaine example.com :

    fr example.com

    L'entrée suivante indique que la langue par défaut utilisée par le système nommé myhost est le français de Belgique :

    fr_BE myhost 

    Remarque –

    les versions localisées figurent sur le DVD Solaris 10 ou sur le Logiciel Solaris 10 (1).


  4. Effectuez les mappages :


    # cd /var/yp; make
    

    Tous les systèmes, individuels ou regroupés par domaine, de la carte locale sont désormais configurés de manière à utiliser la version localisée par défaut. La version localisée définie par défaut est utilisée par le programme d'installation, ainsi que par le bureau une fois le système redémarré.

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur le service de noms NIS, reportez-vous à la Partie III, NIS Setup and Administration du System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

ProcedurePréconfiguration d'un environnement linguistique à l'aide de NIS+

La procédure ci-après considère que le domaine NIS+ est configuré. La procédure de configuration du domaine NIS+ est décrite dans le System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

Étapes
  1. Connectez-vous au serveur de noms en tant que superutilisateur ou en tant qu'utilisateur membre du groupe d'administration NIS+.

  2. Créez le tableau locale :


    # nistbladm -D access=og=rmcd,nw=r -c locale_tbl name=SI,nogw=
    locale=,nogw= comment=,nogw= locale.org_dir.`nisdefaults -d`
    
  3. Ajout des entrée nécessaires au tableau locale.


    # nistbladm -a name=nomlocale=version localisée comment=commentaire
    locale.org_dir.`nisdefaults -d`
    
    nom

    Nom de domaine ou nom d'un système spécifique pour lequel vous souhaitez préconfigurer une version localisée par défaut.

    environnement_linguistique

    Environnement linguistique que vous souhaitez installer sur le système et utiliser sur votre bureau, une fois le système redémarré. International Language Environments Guide contient la liste des environnements linguistiques valides.

    commentaire

    Champ commentaire. Utilisez des guillemets doubles pour ouvrir et fermer les commentaires d'une longueur supérieure à un mot.


    Remarque –

    Les versions localisées sont disponibles sur le DVD Solaris 10 ou le CD Logiciel Solaris 10 (1).


    Tous les systèmes, individuels ou regroupés par domaine, du tableau locale sont désormais configurés de manière à utiliser la version localisée par défaut. La version localisée définie par défaut est celle utilisée par le programme d'installation, ainsi que par le bureau une fois le système redémarré.

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS+ pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS+ pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur le service de noms NIS+, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (NIS+).

Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches

Le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) permet aux systèmes hôtes d'un réseau TCP/IP d'être configurés automatiquement pour le réseau lors de leur initialisation. Le DHCP utilise un mécanisme client/serveur. Les serveurs stockent et gèrent les informations de configuration des clients et les fournissent à leur demande. Ces informations comprennent l'adresse IP du client ainsi que des informations sur les services réseau accessibles au client.

L'un des avantages majeurs du DHCP est sa capacité de gérer les affectations d'adresses IP par leasing. Cette fonction permet de récupérer les adresses IP non utilisées et de les ré-attribuer à d'autres clients. Cela permet à un site d'utiliser un pool d'adresses IP plus petit que celui qui serait nécessaire si tous les clients possédaient une adresse permanente.

Le protocole DHCP vous permet d'installer le système d'exploitation Solaris sur certains systèmes client de votre réseau. Tous les systèmes SPARC reconnus par le système d'exploitation Solaris et les systèmes x86 et répondant aux exigences de configuration matériel pour l'exécution du OS Solaris peuvent utiliser cette fonction.

La liste des tâches suivante présente les tâches de haut niveau à effectuer pour permettre aux clients d'obtenir les paramètres d'installation à l'aide du DHCP.

Tableau 6–3 Liste des tâches : préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP

Tâche 

Description 

Instructions 

Définir un serveur d'installation. 

Définissez un serveur Solaris pour prendre en charge les clients qui installent le système d'exploitation Solaris à partir du réseau. 

Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation

Définir les systèmes clients pour l'installation de Solaris sur le réseau à l'aide du DHCP. 

Utilisez add_install_client -d pour ajouter la prise en charge de l'installation réseau DHCP pour une catégorie de client (un certain type de machine, par exemple) ou pour un ID client particulier.

Si vous utilisez le DVD Solaris : 

Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image DVD

Si vous utilisez le CD Solaris : 

Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image CD

add_install_client(1M)

Préparer votre réseau à utiliser le service DHCP. 

Déterminez la configuration de votre serveur DHCP. 

Chapitre 13, Planning for DHCP Service (Tasks) du System Administration Guide: IP Services

Configurer le serveur DHCP. 

Pour configurer votre serveur DHCP, utilisez le gestionnaire DHCP. 

Chapitre 14, Configuring the DHCP Service (Tasks) du System Administration Guide: IP Services

Créer des options DHCP pour les paramètres d'installation et des macros incluant les options. 

Utilisez le gestionnaire DHCP ou dhtadm pour créer de nouvelles options Fournisseur, ainsi que des macros pouvant être utilisées par le serveur DHCP pour transmettre les informations d'installation aux clients.

Création d'options DHCP et de macros pour les paramètres d'installation de Solaris

Création d'options DHCP et de macros pour les paramètres d'installation de Solaris

Lorsque vous ajoutez des clients à l'aide du script add_install_client -d sur le serveur d'installation, le script affiche les informations de configuration DHCP sur une sortie standard. Ces informations peuvent être utilisées lors de la création des options et macros nécessaires à la transmission des informations d'installation réseau aux clients.

Vous pouvez personnaliser les options et macros de votre service DHCP pour exécuter les types d'installation suivants :

Pour plus d'informations sur le paramétrage des clients en vue de l'utilisation de DHCP pour une installation réseau, reportez-vous aux procédures suivantes.

Options et valeurs des macros DHCP

Pour installer des clients DHCP à partir du réseau, vous devez créer des options de type Fournisseur pour transmettre les informations nécessaires à l'installation du système d'exploitation Solaris. Les tableaux suivants décrivent les options DHCP communes utilisables pour l'installation d'un client DHCP.

Pour plus d'informations sur les options DHCP, reportez-vous à la rubrique DHCP Option Information du System Administration Guide: IP Services.

Tableau 6–4 Valeurs pour des options standard DHCP

Nom de l'option 

Code 

Type de données 

Granularité 

Maximum 

Description 

BootFile

Non applicable 

ASCII 

Chemin d'accès au fichier d'initialisation du client 

BootSrvA

Non applicable 

Adresse IP 

Adresse IP du serveur d'initialisation 

DNSdmain

15 

ASCII 

Nom du domaine DNS 

DNSserv

Adresse IP 

Liste des serveurs de noms DNS 

NISdmain

40 

ASCII 

Nom de domaine NIS 

NISservs

41 

Adresse IP 

Adresse IP du serveur NIS 

NIS+dom

64 

ASCII 

Nom de domaine NIS+ 

NIS+serv

65 

Adresse IP 

Adresse IP du serveur NIS+ 

Router

Adresse IP 

Adresse IP des routeurs du réseau 

Tableau 6–5 Valeurs pour la création des options de catégorie fournisseur pour des clients Solaris

Nom 

Code 

Type de données 

Granularité 

Maximum 

Classes client fournisseur * 

Description  

Les options de la catégorie fournisseur ci-dessous sont nécessaires pour permettre au serveur DHCP de prendre en charge les clients de l'installation Solaris. Elles sont utilisées dans les scripts de démarrage des clients Solaris.


Remarque –

Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci. La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles.


SrootIP4

Adresse IP 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP du serveur racine 

SrootNM

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Nom d'hôte du serveur racine 

SrootPTH

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au répertoire racine du client sur le serveur racine 

SinstIP4

10 

Adresse IP 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP du serveur d'installation JumpStart 

SinstNM

11 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Nom d'hôte du serveur d'installation 

SinstPTH

12 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès à l'image d'installation sur le serveur d'installation  

Les options suivantes peuvent être utilisées par les scripts de démarrage du client, mais ne sont pas requises par ceux-ci.


Remarque –

Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci. La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles.


SrootOpt

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Options de montage NFS pour le système de fichiers racine du client 

SbootFIL

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier d'initialisation du client 

SbootRS

NOMBRE 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Taille de lecture NFS utilisée par le programme d'initialisation autonome lors du chargement du noyau  

SsysidCF

13 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès vers le fichier sysidcfg, au format server:/path

SjumpsCF

14 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier de configuration JumpStart, au format server:/path

SbootURI

16 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier d'initialisation autonome ou chemin d'accès au fichier d'initialisation via une connexion WAN. Pour le fichier d'initialisation autonome, utilisez le format suivant : 

tftp://inetboot.sun4u

Pour le fichier d'initialisation via connexion WAN, le format est le suivant : 

http://host.domain/path-to-file

Cette option permet d'annuler les paramètres BootFile et siaddr pour récupérer un fichier d'initialisation autonome. Protocoles pris en charge : tftp (inetboot), http (wanboot). Par exemple, utilisez le format suivant : tftp://inetboot.sun4u

SHTTPproxy

17 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP et numéro de port du serveur proxy utilisés par votre réseau. Cette option n'est nécessaire que lorsqu'un client effectue une initialisation via une connexion WAN, et que le réseau local utilise un serveur proxy. Par exemple, utilisez le format suivant : 198.162.10.5:8080

Actuellement, les options suivantes ne sont pas utilisées par les scripts de démarrage des clients Solaris. Vous ne pouvez les utiliser que si vous éditez les scripts de démarrage.


Remarque –

Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci. La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles.


SswapIP4

Adresse IP 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP du serveur swap 

SswapPTH

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier swap du client sur le serveur swap 

Stz

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Fuseau horaire du client 

Sterm

15 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Type de terminal  

Une fois ces options créées, vous pouvez créer les macros correspondantes. Le tableau présenté ci-dessous répertorie des modèles de macros que vous pouvez créer afin de prendre en charge l'installation Solaris des clients.

Tableau 6–6 Modèles de macros pour la prise en charge des clients de l'installation réseau

Nom de la macro 

Contient ces options et macros 

Solaris

SrootIP4, SrootNM, SinstIP4, SinstNM

sparc

SrootPTH, SinstPTH

sun4u

Macros Solaris et sparc

sun4v

Macros Solaris et sparc

i86pc

Macro Solaris, SrootPTH, SinstPTH, SbootFIL

SUNW.i86pc

Macro i86pc


Remarque –

La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles.


SUNW.Sun-Blade-1000

Macro sun4u, SbootFIL

SUNW.Sun-Fire-880

Macro sun4u, SbootFIL

PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001

BootSrvA, BootFile

Macros adresse réseau xxx.xxx.xxx.xxx

L'option BootSrvA peut s'ajouter aux macros d'adresse réseau existantes. La valeur de BootSrvA doit indiquer le serveur tftboot.

Macros spécifiques du client 01client-MAC-address (par exemple, 010007E9044ABF)

BootSrvA, BootFile

Les noms des macros répertoriées dans le tableau précédent correspondent aux classes client fournisseur des clients devant effectuer l'installation à partir du réseau. Ces noms sont des exemples de clients que vous pourriez avoir sur votre réseau. Pour plus d'informations sur la manière de déterminer la classe client fournisseur d'un client, reportez-vous à la rubrique Working With DHCP Options (Task Map) du System Administration Guide: IP Services.

Vous pouvez créer ces options et macros à l'aide des méthodes suivantes :

Notez que la taille totale des options fournisseur fournies pour un client donné ne doit pas dépasser 255 octets, y compris les codes d'option et les informations sur les longueurs. Il s'agit d'une limitation imposée par l'implémentation actuelle du protocole DHCP pour Solaris. En règle générale, vous devez fournir le minimum d'informations nécessaires concernant le vendeur. Pour les options requérant des chemins d'accès, vous devez utiliser des noms courts. Si vous créez des liens symboliques vers des chemins d'accès longs, vous pouvez utiliser les noms de liens les plus courts.

Utilisation du gestionnaire DHCP pour créer des options et macros d'installation

Vous pouvez utiliser un gestionnaire DHCP pour créer les options répertoriées dans le Tableau 6–5 et les macros du Tableau 6–6.

ProcedureProcédure de création d'options pour la prise en charge de l'installation Solaris (gestionnaire DHCP)

Avant de commencer

Exécutez les tâches suivantes avant de créer des macros DHCP pour votre installation.

Étapes
  1. Connectez-vous en tant que superutilisateur sur le système serveur DHCP.

  2. Démarrez le gestionnaire DHCP.


    # /usr/sadm/admin/bin/dhcpmgr &
    

    La fenêtre du gestionnaire DHCP s'affiche.

  3. Sélectionnez l'onglet Options dans le gestionnaire DHCP.

  4. Sélectionnez Create dans le menu Edit.

    La boîte de dialogue Create Option s'ouvre.

  5. Entrez le nom de la première option, puis entrez les valeurs correspondantes.

    Utilisez le résultat de la commande add_install_client, le Tableau 6–4 et le Tableau 6–5 pour contrôler les noms et valeurs des options pour les options que vous devez créer. Vous remarquerez que les classes client fournisseur ne sont que des suggestions de valeurs. Vous devez créer des classes pour indiquer les types de clients actuels ayant besoin d'obtenir les paramètres d'installation Solaris auprès du service DHCP. Pour plus d'informations sur la manière de déterminer la classe client fournisseur, reportez-vous à la rubrique Working With DHCP Options (Task Map) du System Administration Guide: IP Services.

  6. Cliquez sur OK une fois les valeurs entrées.

  7. Dans l'onglet Options, sélectionnez l'option que vous venez de créer.

  8. Sélectionnez Duplicate dans le menu Edit.

    La boîte de dialogue Duplicate Option s'ouvre.

  9. Entrez le nom d'une autre option, puis modifiez les autres valeurs de façon appropriée.

    Les valeurs des code, type de données, granularité et maximum sont les plus susceptibles de requérir des modifications. Pour les valeurs, reportez-vous au Tableau 6–4 et au Tableau 6–5.

  10. Répétez la procédure à partir de l'Étape 7 à l'Étape 9 jusqu'à ce que vous ayez créé toutes les options.

    Vous pouvez à présent créer les macros afin de transmettre les options aux clients de l'installation réseau, comme décrit dans la procédure suivante.


    Remarque –

    vous n'avez pas besoin d'ajouter ces options au fichier /etc/dhcp/inittab d'un client Solaris car elles figurent déjà dans ce fichier.


ProcedureProcédure de création de macros pour la prise en charge de l'installation Solaris (gestionnaire DHCP)

Avant de commencer

Exécutez les tâches suivantes avant de créer des macros DHCP pour votre installation.

Étapes
  1. Sélectionnez l'onglet Macros dans le gestionnaire DHCP.

  2. Sélectionnez Create dans le menu Edit.

    La boîte de dialogue Create Macro s'ouvre.

  3. Entrez le nom de la macro.

    Pour les noms de macro que vous pourriez utiliser, reportez-vous au Tableau 6–6.

  4. Cliquez sur le bouton Select.

    La boîte de dialogue Select Option s'ouvre.

  5. Sélectionnez Vendor dans la liste Category.

    Les options Vendor créées sont répertoriées.

  6. Sélectionnez une option que vous souhaitez ajouter à la macro et cliquez sur OK.

  7. Entrez une valeur pour l'option.

    Reportez-vous au Tableau 6–4 et au Tableau 6–5 pour le type de données des options et aux informations fournies par add_install_client -d.

  8. Répétez la procédure de l'Étape 6 et de l'Étape 7 pour chacune des options à inclure.

    Pour inclure une nouvelle macro, entrez Include comme nom de l'option et entrez le nom de la macro comme valeur de l'option.

  9. Cliquez sur OK quand la macro est terminée.

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP lors d'une installation et initialisation via une connexion WAN, vous devez effectuer certaines opérations supplémentaires. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 11, Initialisation via connexion WAN - Présentation .

Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur DHCP, reportez-vous à la Partie III, DHCP du System Administration Guide: IP Services.

Écriture d'un script utilisant dhtadm pour créer des options et macros

Vous pouvez créer un script Korn shell en modifiant l'exemple figurant dans l'Exemple 6–13 pour créer toutes les options répertoriées dans le Tableau 6–4 et le Tableau 6–5 de certaines macros utiles. Assurez-vous de corriger toutes les adresses IP et les valeurs contenues entre les guillemets, les noms des serveurs, ainsi que les chemins de votre réseau. Vous devez également éditer la clé Vendor= pour indiquer la classe de clients que vous possédez. Utilisez les informations affichées par add_install_client -d pour obtenir les données requises pour adapter le script.


Exemple 6–13 Exemple de script pour la prise en charge de l'installation réseau

# Load the Solaris vendor specific options. We'll start out supporting 
# the Sun-Blade-1000, Sun-Fire-880, and i86 platforms. Note that the 
# SUNW.i86pc option only applies for the Solaris 10 3/05 release. 
# Changing -A to -M would replace the current values, rather than add them.
dhtadm -A -s SrootOpt -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,1,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SrootIP4 -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,2,IP,1,1'
dhtadm -A -s SrootNM -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,3,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SrootPTH -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,4,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SswapIP4 -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,5,IP,1,0'
dhtadm -A -s SswapPTH -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,6,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SbootFIL -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,7,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s Stz -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,8,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SbootRS -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,9,NUMBER,2,1'
dhtadm -A -s SinstIP4 -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,10,IP,1,1'
dhtadm -A -s SinstNM -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,11,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SinstPTH -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,12,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SsysidCF -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,13,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SjumpsCF -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,14,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s Sterm -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,15,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SbootURI -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,16,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SHTTPproxy -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,17,ASCII,1,0'
# Load some useful Macro definitions.
# Define all Solaris-generic options under this macro named Solaris.
dhtadm -A -m Solaris -d \
':SrootIP4=10.21.0.2:SrootNM="blue2":SinstIP4=10.21.0.2:SinstNM="red5":'
# Define all sparc-platform specific options under this macro named sparc.
dhtadm -A -m sparc -d \
':SrootPTH="/export/sparc/root":SinstPTH="/export/sparc/install":'
# Define all sun4u architecture-specific options under this macro named sun4u. 
#  (Includes Solaris and sparc macros.)
dhtadm -A -m sun4u -d ':Include=Solaris:Include=sparc:'
# Solaris on IA32-platform-specific parameters are under this macro named i86pc.
# Note that this macro applies only for the Solaris 10 3/05 release.
dhtadm -A -m i86pc -d \
':Include=Solaris:SrootPTH="/export/i86pc/root":SinstPTH="/export/i86pc/install"\
:SbootFIL="/platform/i86pc/kernel/unix":'
# Solaris on IA32 machines are identified by the "SUNW.i86pc" class. All
# clients identifying themselves as members of this class will see these
# parameters in the macro called SUNW.i86pc, which includes the i86pc macro.
# Note that this class only applies for the Solaris 10 3/05 release.
dhtadm -A -m SUNW.i86pc -d ':Include=i86pc:'
# Sun-Blade-1000 platforms identify themselves as part of the 
# "SUNW.Sun-Blade-1000" class.
# All clients identifying themselves as members of this class
#  will see these parameters.
dhtadm -A -m SUNW.Sun-Blade-1000 -d \
':SbootFIL="/platform/sun4u/kernel/sparcv9/unix":\
Include=sun4u:'
# Sun-Fire-880 platforms identify themselves as part of the "SUNW.Sun-Fire-880" class.
# All clients identifying themselves as members of this class will see these parameters.
dhtadm -A -m SUNW.Sun-Fire-880 -d \
':SbootFIL="/platform/sun4u/kernel/sparcv9/unix":Include=sun4u:'
# Add our boot server IP to each of the network macros for our topology served by our
# DHCP server. Our boot server happens to be the same machine running our DHCP server.
dhtadm -M -m 10.20.64.64 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.20.64.0 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.20.64.128 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.21.0.0 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.22.0.0	-e BootSrvA=10.21.0.2
# Make sure we return host names to our clients.
dhtadm -M -m DHCP-servername -e Hostname=_NULL_VALUE_
# Create a macro for PXE clients that want to boot from our boot server.
# Note that this macro applies for the Solaris 10 3/05 release.
dhtadm -A -m PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001 -d \
:BootFile=nbp.i86pc:BootSrvA=10.21.0.2:
# Create a macro for PXE clients that want to boot from our boot server.
# Note that this macro applies for the Solaris 10 2/06 release.
dhtadm -A -m PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001 -d \
:BootFile=i86pc:BootSrvA=10.21.0.2:
# Create a macro for the x86 based client with the Ethernet address 00:07:e9:04:4a:bf 
# to install from the network by using PXE.
dhtadm -A -m 010007E9044ABF -d :BootFile=010007E9044ABF:BootSrvA=10.21.0.2:
# The client with this MAC address is a diskless client. Override the root settings
# which at the network scope setup for Install with our client's root directory.
dhtadm -A -m 0800201AC25E -d \
':SrootIP4=10.23.128.2:SrootNM="orange-svr-2":SrootPTH="/export/root/10.23.128.12":'

Exécutez dhtadm en mode batch en tant que superutilisateur. Spécifiez le nom du script pour ajouter les options et les macros à votre dhcptab . Par exemple, si votre script se nomme netinstalloptions , entrez la commande suivante :


# dhtadm -B netinstalloptions

Les clients ayant des classes client fournisseur répertoriées dans la chaîne Vendor= peuvent désormais utiliser le DHCP pour s'installer via le réseau.

Pour plus d'informations sur l'utilisation de la commande dhtadm, reportez-vous à dhtadm(1M). Pour plus d'informations sur le fichier dhcptab, reportez-vous à dhcptab(4).

SPARC : préconfiguration des informations de gestion d'alimentation

Le logiciel Power Management, fourni avec le système d'exploitation Solaris, permet d'enregistrer l'état du système et d'arrêter ce dernier automatiquement au bout de 30 minutes d'inactivité. Lorsque vous installez le système d'exploitation Solaris10 sur un système conforme aux normes EPA Energy Star (version 2), tel que le système sun4u, Power Management est installé par défaut. Si vous effectuez l'installation par le biais de l'interface graphique utilisateur (IG) du Programme d'installation de Solaris, ce dernier vous invite à activer ou à désactiver le logiciel Power Management. L'interface de ligne de commande de Solaris vous invite à activer ou à désactiver le logiciel Power Management lorsque l'installation est terminée et que votre système redémarre.


Remarque –

si Energy Star version 3 ou supérieure est installé sur votre système, vous ne verrez pas apparaître cette question.


Les installations interactives n'autorisent pas la préconfiguration des informations relatives à la gestion d'énergie. Vous ne recevez donc aucune invite dans ce cas. Toutefois, dans le cas d'une installation JumpStart personnalisée, vous pouvez préconfigurer les informations de gestion d'énergie à l'aide d'un script de fin pour créer un fichier /autoshutdown ou /noautoshutdown sur votre système. Lorsque le système redémarre, le fichier /autoshutdown active la gestion d'énergie et le fichier /noautoshutdown la désactive.

Par exemple, la ligne ci-dessous insérée dans un script de fin active le logiciel Power Management et annule l'affichage de l'invite au redémarrage.

touch /a/autoshutdown

Les scripts de fin sont décrits dans la rubrique Création de scripts de fin du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.