Cette partie décrit la procédure de planification d'une installation sur le réseau.
Le présent chapitre décrit les nouvelles fonctions des programmes d'installation de Solaris. Pour afficher les fonctions de l'ensemble des systèmes d'exploitation Solaris, reportez-vous à la rubrique Nouveautés de Solaris 10.
Nouvelles fonctionnalités de la version Solaris 10 1/06 pour l'installation de Solaris
Nouvelles fonctionnalités de la version Solaris 10 3/05 pour l'installation de Solaris
Cette section décrit les nouvelles fonctions d'installation suivantes proposées avec la version Solaris 10 1/06.
Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, la technologie de partitionnement Solaris Zones autorise la configuration de zones non globales dans une seule instance de Solaris, la zone globale. Une zone non globale est un environnement d'exécution d'applications dans lequel des processus sont isolés de toutes les autres zones. Si vous exécutez un système contenant des zones non globales installées, pour effectuer une mise à niveau vers la version Solaris 1/06, vous pouvez utiliser les programmes de mise à niveau standard de Solaris. Vous avez le choix entre le programme d'installation interactive de Solaris ou la mise à niveau JumpStart personnalisée. Il existe plusieurs restrictions relatives à la mise à niveau lorsque des zones non globales installées sont présentes.
Un nombre réduit de mots-clés JumpStart personnalisés sont acceptés. Pour obtenir la liste des mots-clés JumpStart personnalisés reconnus, reportez-vous à la rubrique Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Les CD-ROM n'étant pas distribués, vous pouvez toujours effectuer la mise à jour à partir d'un DVD-ROM ou d'une image d'installation réseau.
Sur un système ne comptant pas de zones non globales installées, n'utilisez pas Solaris Live Upgrade pour la mise à niveau de votre système. Bien que la commande lucreate vous permette de créer un environnement d'initialisation, la mise à niveau d'un environnement d'initialisation contenant des zones non globale installées à l'aide de la commande luupgrade est impossible. Dans ce cas, la mise à niveau échoue et un message d'erreur apparaît.
Pour plus d'informations sur le programme d'installation interactive de Solaris, reportez-vous à la rubrique Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base
Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, l'application open source GRUB (GNU GRand Unified BootLoader) a été adoptée dans le système d'exploitation Solaris pour les systèmes x86. GRUB est responsable du chargement d'une archive d'initialisation dans la mémoire du système. Un archive d'initialisation se compose d'un ensemble de fichiers sensibles qui sont nécessaires au démarrage du système avant le montage du système de fichiers racine (/). L'archive d'initialisation permet d'initialiser le système d'exploitation Solaris.
La modification la plus notable est le remplacement de la assistant de configuration des périphériques de Solaris par le menu GRUB. Le menu GRUB facilite l'initialisation des systèmes d'exploitation installées sur votre système. Le menu GRUB apparaît lorsque vous initialisez un système x86. En vous aidant des touches fléchées, il vous permet de sélectionner une instance d'un système d'exploitation à installer. Si aucune instance n'est sélectionnée, c'est celle du système d'exploitation par défaut qui est initialisée.
L'initialisation GRUB offre les améliorations suivantes :
Durée d'initialisation plus courte
Installation à partir de lecteurs de CD/DVD USB
Possibilité d'initialiser à partir de périphériques de stockage USB
Paramétrage DHCP simplifié pour une initialisation PXE (options non spécifiques des fournisseurs)
Élimination de tous les pilotes en mode réel
Possibilité d'utiliser Solaris Live Upgrade et le menu GRUB pour activer et se rabattre rapidement sur des environnements d'initialisation.
Pour plus d'informations sur GRUB reportez-vous aux sections suivantes.
Tâche |
Tâche GRUB |
Pour plus d'informations |
---|---|---|
Installation |
Introduction à l'initialisation GRUB | |
Planification de l'installation d'une initialisation GRUB | ||
Initialisation et installation sur le réseau à l'aide du menu GRUB |
Initialisation et installation du système à partir du réseau à l'aide d'une image de DVD |
|
Initialisation et installation à l'aide du menu GRUB et de la méthode d'installation JumpStart personnalisée | ||
Utilisation du menu GRUB et de Solaris Live Upgrade pour activer et se rabattre sur des environnements d'initialisation |
|
|
Recherche du fichier menu.lst du menu GRUB | ||
Administration système |
Exécution des tâches d'administration du système à l'aide du menu GRUB |
GNU est un acronyme récursif de “GNU's Not UNIX.” Pour plus d'informations, visitez le site http://www.gnu.org.
Démarrage avec la version Solaris 1/06, vous pouvez effectuer une mise à niveau à partir des versions 8, 9 ou 10. La mise à niveau à partir de la version Solaris 7 n'est pas possible.
Cette section décrit les nouvelles fonctions d'installation suivantes de la version Solaris 10 3/05.
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, plusieurs changements dans l'installation du système d'exploitation Solaris offrent davantage de capacités d'installation à la fois simplifiées et unifiées.
Voici quelques-uns de ces changements :
Cette version comporte un DVD et plusieurs CD-ROM d'installation. Le DVD du système d'exploitation Solaris englobe le contenu de tous les CD d'installation.
Solaris Software 1 – Il s'agit de l'unique CD-ROM d'amorçage. Il vous permet d'accéder à l'interface graphique d'installation de Solaris et à l'installation sur la console. Vous avez également la possibilité d'installer les logiciels sélectionnés à partir de l'interface graphique et de l'installation sur la console.
Autres CD du système d'exploitation Solaris : ces CD contiennent les éléments suivants :
les packages Solaris que vous êtes invité à installer si nécessaire ;
le logiciel ExtraValue comprenant des logiciels pris en charge ou non ;
les programmes d'installation ;
le logiciel de l'interface et la documentation localisés.
Le CD-ROM d'installation Solaris n'existe plus.
Pour les supports CD-ROM et DVD, l'interface graphique est installée par défaut (si la quantité de mémoire du système est suffisante). Toutefois, vous pouvez spécifier une installation sur la console avec l'option d'amorçage text.
Le processus d'installation a été simplifié pour que vous puissiez choisir la prise en charge d'une langue lors de l'amorçage et sélectionner plus tard l'environnement linguistique de votre choix.
La méthode d'installation personnalisée JumpStartTM de Solaris (non interactive) n'a pas été modifiée.
Pour installer le système d'exploitation Solaris, insérez le CD Solaris Software - 1 ou le DVD du système d'exploitation Solaris et saisissez l'une des commandes suivantes :
Pour l'installation de l'interface graphique (IG) par défaut (si la mémoire du système est suffisante), saisissez boot cdrom.
Pour l'installation à partir de la console, saisissez boot cdrom - text.
Pour plus d'informations sur l'installation à l'aide de CD/DVD avec la nouvelle option d'initialisation text | |
Pour modifier le paramétrage d'un serveur d'installation avec un CD |
Guide d’installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux |
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, vous pouvez opter pour une installation du logiciel à l'aide de l'IG ou avec ou sans un environnement de fenêtres. Si la mémoire est suffisante, par défaut, c'est l'IG qui apparaît. Sinon, d'autres environnements sont affichés par défaut. Vous pouvez remplacer les paramètres par défaut à l'aide des options de démarrage nowin ou text. Vous êtes cependant limité par le volume de mémoire de votre système ou par les paramètres d'installation à distance. De même, si le programme d'installation Solaris ne détecte pas d'adaptateur vidéo, le programme est automatiquement affiché dans un environnement de console.
Pour plus d'informations sur la configuration requise spécifique pour la mémoire, reportez-vous la rubrique Configuration système requise et recommandations.
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, lorsque vous installez et mettez à niveau le système d'exploitation Solaris à l'aide de la méthode d'installation JumpStart personnalisée, de nouvelles personnalisations autorisent les opérations suivantes :
L'installation de Solaris Flash avec des packages supplémentaires
Le mot-clé package du profil JumpStart personnalisé a été amélioré pour permettre l'installation d'une archive Solaris Flash avec des packages supplémentaires. Par exemple, vous pouvez installer la même archive de base sur deux machines, mais ajouter un ensemble de packages différent à chaque machine. Ces packages ne doivent pas forcément faire partie de la distribution du SE Solaris.
Une installation avec des packages supplémentaires non inclus dans la distribution Solaris
Le mot-clé package a également été amélioré pour permettre l'installation d'un package ne faisant pas partie de la distribution Solaris. Il n'est plus utile d'écrire un script de postinstallation pour ajouter des packages supplémentaires.
Une installation avec la possibilité d'ajouter les patchs du SE Solaris
Le mot-clé patch du nouveau profil JumpStart personnalisé permet l'installation de patchs du SE Solaris. Grâce à cette fonction, il est possible d'installation plusieurs patchs spécifiés dans un fichier de patchs.
Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, les programmes d'installation de Solaris vous permettent de configurer plusieurs interfaces pendant votre installation. Vous pouvez préconfigurer ces interfaces dans le fichier sysidcfg du système. Vous pouvez aussi configurer plusieurs interfaces lors de l'installation. Pour plus d'informations, consultez les documents suivants :
Dans les versions précédentes de Solaris, le logiciel Solaris était fourni sous forme de packages distincts pour les composants 32 bits et les composants 64 bits. Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, le packaging a été simplifié grâce à la fourniture de la plupart des composants 32 bits et 64 bits dans un même package. Le package combiné conserve le nom des packages 32 bits d'origine et le package 64 bits ne sera plus livré.
La suppression des packages 64 bits simplifie l'installation et améliore les performances :
réduction du nombre de packages, ce qui simplifie les scripts personnalisés JumpStart contenant la liste des packages ;
simplification du système de packaging, avec un seul package regroupant les fonctions du logiciel ;
réduction de la durée d'installation en raison du nombre plus faible de packages à installer.
Les packages 64 bits ont été renommés selon les conventions suivantes :
Si un package 64 bits a un équivalent 32 bits, il porte désormais le nom du package 32 bits. Par exemple, une bibliothèque 64 bits comme /usr/lib/sparcv9/libc.so.1 aurait été fournie précédemment sous la forme SUNWcslx, mais elle est maintenant distribuée sous la forme SUNWcsl. Le package 64 bits SUNWcslx n'est plus fourni.
Lorsqu'un package n'a pas d'équivalent 32 bits, le suffixe “x” est supprimé du nom. Par exemple, SUNW1394x devient SUNW1394.
Cette modification signifie que vous devrez peut-être adapter votre script JumpStart personnalisé ou d'autres scripts d'installation de packages pour supprimer les références aux packages 64 bits.
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, vous pouvez utiliser la méthode d'installation JumpStart pour créer un environnement d'initialisation vide lorsque vous installez le système d'exploitation Solaris. Vous pouvez ensuite le charger avec une archive Solaris Flash pour un usage ultérieur.
Pour de plus amples information, reportez-vous au Chapitre 11, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Références du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, vous pouvez désormais créer un système plus sécurisé avec moins de services réseau activés en sélectionnant ou en spécifiant le groupe de logiciels Reduced Networking (SUNWCrnet) durant votre installation. Le groupe de logiciels Reduced Networking offre des utilitaires d'administration du système et une console texte multiutilisateur. SUNWCrnet permet au système de reconnaître les interfaces réseau. Lors de l'installation, vous pouvez personnaliser la configuration de votre système en ajoutant les packages logiciels et en activant les services réseau en fonction des besoins.
Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, le programme d'installation de Solaris vous permet maintenant de charger des tranches existantes à partir de la table des matières virtuelle (VTOC).Vous pouvez désormais préserver et utiliser les tranches de disque existantes lors de l'installation, au lieu d'adopter la disposition de disque par défaut du programme d'installation.
Démarrage avec la version Solaris 10 3/05, une nouvelle fonction du programme d'installation de Solaris consiste en la configuration de la partition du disque d'initialisation. Cette disposition héberge par défaut la partition de service sur les systèmes Sun x86. Ce programme d'installation vous permet de préserver une partition de service existante.
La nouvelle valeur par défaut inclut les partitions suivantes :
première partition : partition de service (taille présente sur le système) ;
deuxième partition : partition d'initialisation x86 (environ 11 Mo) ;
troisième partition : partition du système d'exploitation Solaris (espace restant sur le disque d'initialisation).
Si vous désirez utiliser cette distribution par défaut, sélectionnez Default lorsque le programme d'installation Solaris vous demande de choisir une distribution de disque d'initialisation.
Si vous installez Solaris pour les systèmes x86 sur un système n'incluant actuellement aucune partition de service, le programme d'installation Solaris ne crée pas de nouvelle partition de service. Si vous voulez créer une partition de service sur votre système, commencez par utiliser le CD de diagnostics de votre système pour la créer. Une fois la partition de service créée, procédez à l'installation du système d'exploitation Solaris.
Pour plus d'informations sur la création d'une partition de service, reportez-vous à la documentation accompagnant votre matériel.
Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Ce chapitre répertorie l'ensemble des décisions que vous devrez prendre avant d'installer ou de mettre à niveau votre système d'exploitation Solaris (SE Solaris). Ce chapitre se compose des sections suivantes :
Liste des tâches : installation ou mise à niveau du logiciel Solaris
Installation à partir de votre réseau ou à partir du DVD ou de plusieurs CD ?
bien que le terme « partition » soit utilisé dans certains documents et programmes Solaris, nous avons choisi d'employer ici le terme tranche.
x86: Pour éviter toute confusion, ce manuel fait la distinction entre des partitions fdisk x86 et les divisions au sein de la partition fdisk de Solaris. Les divisions fdisk x86 sont appelées « partitions ». Les divisions au sein de la partition fdisk Solaris sont appelées « tranches ».
La liste des tâches suivante présente les étapes nécessaires à l'installation ou la mise à niveau du système d'exploitation Solaris lors de l'utilisation d'un programme d'installation. Reportez-vous à cette liste pour connaître l'ensemble des décisions que vous devrez prendre pour installer votre environnement le plus efficacement possible.
Tableau 2–1 Liste des tâches : installation ou mise à niveau du logiciel Solaris
Tâche |
Description |
Instructions |
---|---|---|
Choisir entre une installation initiale ou une mise à niveau. |
Décidez si vous souhaitez effectuer une nouvelle installation ou une mise à niveau. | |
Choisir un programme d'installation. |
Le système d'exploitation Solaris fournit plusieurs programmes pour l'installation ou la mise à niveau. À vous de choisir la méthode d'installation la mieux adaptée à votre environnement. | |
(Programme d'installation interactif de Solaris) Choisissez une installation par défaut ou personnalisée. |
Décidez du type d'installation approprié pour votre environnement:
|
Pour plus d'informations sur les choix des programmes d'installation de Solaris, reportez-vous au Chapitre 5, Collecte d'informations en vue d'une installation ou d'une mise à niveau – Planification |
Étudier la configuration minimale requise. Planifier et affecter l'espace de disque et l'espace swap. |
Votre système possède-t-il la configuration minimale requise par une installation ou une mise à niveau de Solaris ? Affectez une partie de l'espace disque de votre système aux composants du système d'exploitation Solaris que vous souhaitez installer. Déterminez la disposition de l'espace de swap la mieux adaptée à votre système. |
Chapitre 3, Installation et mise à niveau de Solaris (planification). |
Choisir d'installer un système depuis un support local ou le réseau. |
Déterminez le support d'installation le mieux approprié à votre environnement. |
Installation à partir de votre réseau ou à partir du DVD ou de plusieurs CD ? . |
Collecter des informations sur votre système. |
|
|
(Facultatif) Définir les paramètres système. |
Vous pouvez préconfigurer les informations de votre système pour ne pas avoir à les entrer en cours d'installation ou de mise à niveau. |
Chapitre 6, Préconfiguration des informations de configuration système – Tâches. |
(Facultatif) Effectuer les préparatifs précédant toute installation du logiciel Solaris à partir d'un réseau. |
Si vous optez pour une installation des logiciels Solaris à partir du réseau, terminez avec les étapes suivantes.
|
Pour effectuer une installation sur un réseau local, reportez-vous au Chapitre 9, Préparation de l'installation à partir du réseau à l'aide du CD – Tâches. Pour effectuer une installation sur un réseau étendu, reportez-vous au Chapitre 13, Préparation de l'installation via Initialisation via connexion WAN – Tâches . |
(Mise à niveau uniquement) Effectuer des tâches avant la mise à niveau. |
Sauvegardez votre système et déterminez si vous pouvez effectuer la mise à jour avec une réallocation de l'espace disque. | |
Effectuer une installation ou une mise à niveau. |
Utilisez la méthode d'installation de Solaris de votre choix pour installer ou mettre à niveau le logiciel Solaris. |
Le ou les chapitres consacrés aux programmes d'installation choisis. |
Dépannage en cas de problèmes d'installation |
En cas de problème avec votre installation, consultez les instructions de dépannage. |
Le logiciel Solaris est vendu sur DVD ou CD. Vous pouvez donc installer ou mettre à niveau tout système équipé (ou susceptible de l'être) d'un lecteur de DVD ou de CD.
Vous pouvez configurer les systèmes à installer depuis le réseau à l'aide d'images DVD ou CD distantes. Vous opterez peut-être pour cette façon de procéder pour les raisons suivantes :
Vos systèmes ne sont pas équipés de lecteur DVD ou de CD local
Vous voulez installer le logiciel Solaris sur plusieurs systèmes et voulez éviter d'insérer des disques dans chaque lecteur local
Vous pouvez utiliser n'importe quelle méthode d'installation de Solaris pour installer un système à partir de votre réseau. Sachez, toutefois, que l'installation de systèmes à partir de votre réseau, à l'aide de la fonction d'installation Solaris Flash ou de l'installation JumpStart personnalisée, vous permet de centraliser et d'automatiser le processus d'installation au sein d'une grande entreprise. Pour plus d'informations sur les différentes méthodes d'installation, reportez-vous à la rubrique Choix d'une méthode d'installation de Solaris.
L'installation du logiciel Solaris à partir de votre réseau implique une configuration initiale. Pour de plus amples informations sur les préparatifs nécessaires à une installation à partir du réseau, sélectionnez une des options proposées ci-dessous.
Pour obtenir des instructions détaillées concernant la préparation d'une installation à partir d'un réseau local |
Chapitre 9, Préparation de l'installation à partir du réseau à l'aide du CD – Tâches |
Pour obtenir des instructions concernant la préparation de l'installation sur un réseau étendu |
Chapitre 13, Préparation de l'installation via Initialisation via connexion WAN – Tâches |
Pour obtenir des instructions concernant l'installation de clients x86 sur un réseau à l'aide de PXE |
x86 : Présentation de l'initialisation et de l'installation sur le réseau à l'aide de PXE |
Vous pouvez procéder à une première installation du système d'exploitation Solaris ou, si le système d'exploitation Solaris est déjà installé sur votre système, vous contenter d'effectuer une mise à niveau.
Une installation initiale écrase les données présentes sur le disque dur de votre système et les remplace par la nouvelle version du système d'exploitation Solaris. Si celui-ci n'est pas déjà installé sur votre système, vous devez procéder à une installation initiale.
Vous pouvez également utiliser ce type d'installation si votre système tourne déjà sous Solaris. Si vous souhaitez préserver vos modifications locales, sauvegardez-les avant de commencer l'installation. Vous pourrez ainsi les restaurer lorsqu'elle sera achevée.
Vous pouvez utiliser n'importe quelle méthode d'installation de Solaris pour effectuer une installation initiale. Pour obtenir des informations détaillées sur les diverses méthodes d'installation de Solaris, reportez-vous à la rubriqueChoix d'une méthode d'installation de Solaris.
Deux méthodes de mise à niveau du système d'exploitation Solaris sont disponibles : la méthode standard et Solaris Live Upgrade. Une mise à niveau standard conserve autant de paramètres de configuration du système d'exploitation Solaris existant que possible. Solaris Live Upgrade crée une copie du système actuel. Cette copie peut être mise à niveau via la méthode de mise à niveau standard. Le système d'exploitation Solaris mis à niveau peut devenir le système actif par le biais d'une simple réinitialisation. En cas de panne, vous pouvez revenir au système d'exploitation Solaris d'origine en effectuant une réinitialisation. Solaris Live Upgrade vous permet de faire la mise à niveau tout en ayant le système en cours d'exécution, ainsi que de basculer rapidement d'une version de SE Solaris à une autre.
Pour de plus amples informations sur la mise à niveau et pour consulter la liste des méthodes de mise à niveau, reportez-vous à la rubrique Mise à niveau.
Le système d'installation Solaris offre plusieurs programmes pour une installation ou une mise à niveau. Chaque technologie d'installation comporte des fonctions distinctes adaptées à des configurations et environnements d'installation spécifiques. Aidez-vous du tableau suivant pour décider de la méthode d'installation à utiliser.
Tableau 2–2 Choix de votre méthode d'installation
Tâche |
Méthode d'installation |
Pourquoi avoir choisi ce programme |
Instructions |
---|---|---|---|
Installer un système depuis un CD ou un DVD avec un programme interactif. |
Programme d'installation de Solaris |
| |
Installer un système sur un réseau local. |
Programme d'installation Solaris sur un le réseau |
Ce programme vous permet de paramétrer une image du logiciel à installer sur un serveur et d'installer cette image sur un serveur distant. Si vous devez installer plusieurs systèmes, vous pouvez utiliser une image d'installation réseau avec les méthodes d'installation JumpStart personnalisée et Solaris Flash pour installer ou mettre à jour efficacement des systèmes sur votre réseau. | |
Automatiser l'installation ou la mise à niveau de plusieurs systèmes en fonction des profils que vous créez. |
la méthode d'installation JumpStart personnalisée. |
Ce programme installe efficacement plusieurs systèmes. Toutefois, si vous disposez d'un nombre réduit de systèmes, la création d'un environnement JumpStart personnalisé pourrait s'avérer gourmande en temps. Si vous avez peu de systèmes, utilisez le programme d'installation interactif de Solaris. | |
Répliquer le même logiciel et la même configuration sur plusieurs systèmes. |
| ||
Installer des systèmes sur un réseau étendu ou depuis Internet. |
initialisation via connexion WAN |
Ce programme autorise une installation personnalisée en cas d'installation d'une archive Solaris Flash sur le réseau. |
Chapitre 11, Initialisation via connexion WAN - Présentation |
Mettre le système à niveau alors qu'il fonctionne. |
Solaris Live Upgrade |
| |
Après avoir installé Solaris OS, créez un environnement d'application isolé. |
Technologie de partitionnement Solaris Zones |
Ce programme crée des zones non globales isolées offrant un environnement d'application sécurisé. Cette mise à l'écart empêche les processus qui s'exécutent dans une zone de contrôler ou d'avoir une incidence sur les processus s'exécutant dans d'autres zones. |
Sun Java System Application Server Platform Edition 8 fournit les fonctionnalités permettant de déployer à grand échelle des services d'application et Web. Il est automatiquement installé avec Solaris OS. Pour de plus amples informations sur le serveur, consultez les documents suivants :
Pour des informations sur le démarrage du serveur |
Reportez-vous au Sun Java System Application Server Platform Edition 8 QuickStart Guide situé dans le répertoire d'installation /docs/QuickStart.html |
Pour des informations complètes sur Application Server | |
Pour obtenir le didacticiel |
Ce chapitre décrit la configuration système requise par l'installation ou la mise à niveau de l'environnement d'exploitation Solaris. Vous trouverez également dans ce chapitre des directives pour planifier l'allocation d'espace disque et d'espace swap par défaut. Ce chapitre se compose des sections suivantes :
Détermination de la version du système d'exploitation Solaris exécutée par le système
Installation de et mise à niveau en cas d'utilisation de zones non globales
Système SPARC |
Taille |
---|---|
Mémoire à installer ou à mettre à niveau |
256 Mo recommandés. 128 Mo est la taille minimale. Remarque – Cartaines options d'installation facultatives ne sont activées que si la quantité de mémoire est suffisante. Par exemple, si vous procédez à l'installation à partir d'un DVD sans disposer de suffisamment de mémoire, l'installation s'effectuera via l'interface de ligne de commande du Programme d'installation de Solaris et non via l'interface graphique utilisateur (IG). Pour plus d'informations sur la mémoire requise, reportez-vous au Tableau 3–3. |
Zone de swap |
La taille par défaut est de 512 Mo. Remarque – Vous devrez peut-être personnaliser l'espace de swap. L'espace de swap dépend de la taille du disque dur du système. |
Processeur requis |
Processeur de 200 MHz minimum. |
Tableau 3–2 x86 : Mémoire, espace de swap et processeur recommandés
Système x86 |
Taille |
---|---|
Mémoire à installer ou à mettre à niveau |
Remarque – Cartaines options d'installation facultatives ne sont activées que si la quantité de mémoire est suffisante. Par exemple, si vous procédez à l'installation à partir d'un DVD sans disposer de suffisamment de mémoire, l'installation s'effectuera via l'interface de ligne de commande du Programme d'installation de Solaris et non via l'interface graphique utilisateur (IG). Pour plus d'informations sur la mémoire requise, reportez-vous au Tableau 3–3. |
Zone de swap |
La taille par défaut est de 512 Mo. Remarque – Vous devrez peut-être personnaliser l'espace de swap. L'espace de swap dépend de la taille du disque dur du système. |
Processeur requis |
120 MHz minimum recommandé. La prise en charge du matériel en virgule flottante est nécessaire. |
Vous pouvez choisir d'installer le logiciel à l'aide d'une interface graphique ou en utilisant un environnement multifenêtrage ou autre. Si la mémoire est suffisante, l'IG s'affiche par défaut. Les autres environnements s'affichent par défaut lorsque la mémoire est insuffisante pour l'IG. Vous pouvez remplacer les paramètres par défaut à l'aide des options de démarrage nowin ou text. Toutefois, vous êtes limité par la quantité de mémoire de votre système ou par les paramètres d'installation à distance. En outre, si le programme d'installation de Solaris ne détecte pas d'adaptateur vidéo, il affiche automatiquement un environnement de console. Le Tableau 3–3 décrit ces environnements et indique la mémoire requise pour leur affichage.
Tableau 3–3 SPARC : Mémoire requise pour les options d'affichage
SPARC : Mémoire |
Type d´installation |
Description |
---|---|---|
128 à 383 Mo |
De type texte |
Ne contient aucun graphique mais fournit une fenêtre et la possibilité d'en ouvrir d'autres. Si vous effectuez l'installation en utilisant l'option de démarrage text et que le système dispose de la mémoire suffisante, l'installation est réalisée dans un environnement de fenêtres. Si vous effectuez une installation à distance par l'intermédiaire d'une ligne tip ou à l'aide de l'option de démarrage nowin, vous êtes tenu d'utiliser l'installation basée sur la console. |
384 Mo de mémoire minimale |
Interface graphique |
Offre des fenêtres, des menus déroulants, des boutons, des barres de défilement et des images d'icônes. |
Tableau 3–4 x86 : Mémoire requise pour les options d'affichage
Avant d'installer le logiciel Solaris, vous pouvez procéder à une planification de haut niveau afin de déterminer si votre système dispose d'un espace disque suffisant.
La planification d'espace disque est une opération spécifique à chaque environnement. Prévoyez de l'espace disque pour les conditions suivantes, le cas échéant.
Tableau 3–5 Planification générale de l'espace disque et de l'espace de swap
Conditions pour l'allocation d'espace |
Description |
---|---|
Systèmes de fichiers |
Chaque fois que vous créez un système de fichiers, affectez systématiquement 30 % d'espace disque en plus, pour tenir compte d'éventuelles mises à niveau ultérieures de Solaris. Par défaut, les méthodes d'installation de Solaris ne créent que la racine (/) et /swap. Le répertoire /export est également créé au moment de l'affectation d'espace aux services du système d'exploitation. Si vous effectuez une mise à niveau vers une nouvelle version de Solaris, vous devrez peut-être retrancher votre système ou allouer le double d'espace requis au moment de l'installation. Si vous effectuez une mise à jour, vous pouvez éviter de retrancher le système en allouant de l'espace disque supplémentaire pour les mises à niveau ultérieures. Une nouvelle version de Solaris requiert environ 10 % d'espace disque supplémentaire par rapport à la version qui la précède. Vous pouvez allouer 30 % d'espace disque supplémentaire pour chaque système de fichiers pour tenir compte d'éventuelles mises à jour ultérieures de Solaris. |
Le système de fichiers /var |
Pour utiliser la fonction de vidage mémoire sur incident savecore(1M), allouez deux fois la capacité de mémoire physique au système de fichiers /var. |
Swap |
Le programme d'installation de Solaris attribue une zone de swap par défaut de 512 Mo dans les cas suivants :
Par défaut, les programmes d'installation de Solaris attribuent un espace de swap en plaçant le swap de sorte qu'il démarre sur le premier cylindre de disque disponible (généralement le cylindre 0 pour les systèmes SPARC). Ce placement confère un espace optimal au système de fichiers racine (/) lors de la configuration des disques par défaut, tout en permettant au système de fichiers racine (/) de s'étendre lors d'une mise à niveau. Si vous pensez éventuellement avoir besoin d'étendre la zone swap par la suite, vous pouvez placer la tranche swap de sorte qu'elle démarre sur un autre cylindre de disque en appliquant l'une des méthodes proposées ci-dessous.
Pour une présentation de l'espace de pagination, reportez-vous au Chapitre 21, Configuring Additional Swap Space (Tasks) du System Administration Guide: Devices and File Systems. |
Un serveur qui fournit des systèmes de fichiers de répertoires personnels |
Les répertoires d'accueil figurent par défaut dans le système de fichiers /export. |
Le groupe de logiciels Solaris que vous installez |
Un groupe de logiciels est un ensemble de packages. Lorsque vous planifiez l'espace disque requis, n'oubliez pas que vous pouvez ajouter des packages logiciels individuels dans le groupe de logiciels sélectionné ou en supprimer. Pour de plus amples informations sur les groupes de logiciels, reportez-vous à la rubrique Espace disque requis pour chaque groupe de logiciels. |
Mise à niveau |
|
Prise en charge de la langue |
Le chinois, le japonais ou le coréen, par exemple. Si vous prévoyez d'installer une seule langue, comptez environ 0,7 Go d'espace disque supplémentaire pour la prise en charge de la langue. Si vous envisagez d'installer toutes les langues acceptées, vous devez prévoir environ 2,5 Go d'espace disque supplémentaire pour la prise en charge de ces langues, selon le groupe de logiciels que vous installez. |
Prise en charge de l'impression ou de la messagerie |
Allouez de la mémoire supplémentaire. |
Logiciel supplémentaire ou tiers |
Allouez de la mémoire supplémentaire. |
Les groupes de logiciels Solaris sont des collections de packages Solaris. Chaque groupe de logiciels prend en charge des fonctions et des pilotes différents.
S'il s'agit d'une première installation, vous devez sélectionner le groupe de logiciels à installer en tenant compte des fonctions que vous voulez exécuter sur le système.
S'il s'agit d'une mise à niveau, vous devez mettre à niveau le groupe de logiciels installé sur le système. Par exemple, si vous avez précédemment installé le groupe de logiciels Solaris pour utilisateur final sur votre système, vous ne pouvez pas utiliser l'option de mise à niveau du groupe de logiciels Solaris pour développeur. Rien ne vous empêche toutefois d'ajouter, pendant la mise à niveau, des logiciels ne faisant pas partie du groupe de logiciels actuellement installé.
En cours d'installation du logiciel Solaris, vous pouvez ajouter des packages au groupe de logiciels choisi ou en supprimer. Pour sélectionner des packages à ajouter ou supprimer, vous devez connaître les dépendances logicielles et savoir comment les packages du logiciel Solaris sont organisés.
La figure suivante montre les groupes de packages. Le groupe de logiciels Reduced Network Support contient le nombre minimal de packages alors que le groupe de logiciels Entire Solaris Software Group Plus OEM Support contient tous les packages.
Le Tableau 3–6 répertorie les groupes de logiciels Solaris ainsi que les recommandations en espace disque nécessaire pour l'installation de chaque groupe.
Les recommandations en espace fournies dans le Tableau 3–6 incluent l'espace requis pour les éléments suivants.
Espace de pagination
Patchs de mise à niveau avec
packages de logiciels supplémentaires.
Il est possible que les besoins en espace disque des groupes de logiciels soient inférieurs aux volumes répertoriés dans ce tableau.
Groupe de logiciels |
Description |
Espace disque recommandé |
---|---|---|
Entire Solaris Software Group Plus OEM Support |
Contient les packages du groupe de logiciels complet Entire Solaris, ainsi que des pilotes, notamment pour les équipements matériels dont le système n'est pas encore équipé au moment de l'installation. |
6,8 Go |
Entire Solaris Software Group |
Contient les packages du groupe de logiciels pour développeur ainsi que des logiciels supplémentaires nécessaires aux serveurs. |
6,7 Go |
Developer Solaris Software Group |
Contient les packages du groupe de logiciels pour utilisateur final ainsi qu'un support supplémentaire de développement. Ce support de développement comporte des bibliothèques, des fichiers, des pages de manuel et des outils de programmation. Les programmes de compilation ne sont pas fournis. |
6,6 Go |
End User Solaris Software Group |
Contient les packages comportant le minimum de code requis pour initialiser et exécuter un système Solaris en réseau et Common Desktop Environment. |
5,3 Go |
Core System Support Software Group |
Contient les packages comportant le minimum de code requis pour initialiser et exécuter un système Solaris en réseau. |
2,0 Go |
Reduced Network Support Software Group |
Contient les packages comportant le minimum de code requis pour initialiser et exécuter un système Solaris en réseau avec une prise en charge de services réseau limitée. Propose une console texte multi-utilisateur et des utilitaires d'administration du système. Il permet également au système de reconnaître les interfaces réseau, mais il n'active pas les services réseau. |
2,0 Go |
Vous pouvez mettre à niveau un système en procédant de l'une des trois manières suivantes : Solaris Live Upgrade, le programme d'installation Solaris et l'installation JumpStart personnalisée.
Tableau 3–7 Méthodes de mise à niveau de Solaris
Problème |
Description |
---|---|
Mise à niveau vers un autre groupe de logiciels |
Vous ne pouvez pas mettre à niveau votre système vers un groupe de logiciels n'y étant pas installé. Par exemple, si vous avez précédemment installé le groupe de logiciels Solaris pour utilisateur final sur votre système, vous ne pouvez pas utiliser l'option de mise à niveau du groupe de logiciels Solaris pour développeur. Rien ne vous empêche toutefois d'ajouter, pendant la mise à niveau, des logiciels ne faisant pas partie du groupe de logiciels actuellement installé. |
Démarrage avec la version Solaris 10 1/06 : Mise à niveau lorsque des zones non globales sont installées |
Lorsque vous procédez à la mise à niveau du système d'exploitation Solaris, vous pouvez mettre à niveau un système comportant des zones non globales. Le programme d'installation interactif de Solaris et les programmes JumpStart personnalisés autorisent une mise à niveau. Pour plus d'informations sur les limitations lors d'une mise à niveau, reportez-vous à la rubrique Mise à niveau lorsque des zones non globales sont installées. |
Vous pouvez effectuer une mise à niveau interactive standard avec le programme d'installation Solaris ou une mise à niveau automatisée avec la méthode d'installation JumpStart personnalisée. Solaris Live Upgrade vous permet de mettre à niveau un système en cours d'exécution.
Programme de mise à niveau |
Description |
Pour plus d'informations |
---|---|---|
Solaris Live Upgrade |
Vous permet de créer une copie du système en cours d'exécution. Cette copie est mise à niveau, puis elle devient le système en cours d'exécution au cours de la réinitialisation. L'utilisation de Solaris Live Upgrade permet de réduire la durée de la mise à niveau du système d'exploitation Solaris. De plus, Solaris Live Upgrade offre la possibilité d'éviter des problèmes liés à la mise à niveau. Cela concerne par exemple la possibilité d'effectuer une récupération en cas de dysfonctionnement, car la copie dont la mise à niveau est en cours ne correspond pas au système actuellement utilisé. |
Pour plus d'informations sur la planification de l'attribution de l'espace disque lors de l'utilisation de Solaris Live Upgrade, reportez-vous à la rubrique Configuration minimale requise par Solaris Live Upgrade du Guide d’installation de Solaris 10 : Solaris Live Upgrade et planification de la mise á niveau. |
Programme d'installation Solaris |
Vous guide tout a long d'une mise à niveau avec un IG interactif. | |
Programme d'installation JumpStart personnalisée |
Permet d'effectuer une mise à niveau automatisée. Une fichier de profil et des scripts de préinstallation et de post-installation facultatifs fournissent les informations requises. Lors de la création d'un profil JumpStart personnalisé pour une mise à niveau, indiquez install_type upgrade. Avant de commencer la mise à niveau, comparez le profil JumpStart personnalisé avec la configuration actuelle du système et les logiciels qui y sont déjà installés. Utilisez la commande pfinstall -D dans le système dont vous effectuez la mise à niveau pour tester le profil. Il est impossible de tester un profil de mise à niveau à l'aide d'un fichier de configuration de disque. |
|
La fonction d'installation Solaris Flash fournit une méthode permettant de créer une copie de l'installation complète à partir d'un système maître qui peut être répliquée sur plusieurs systèmes clones. Cette copie est appelée archive Solaris Flash. Vous pouvez installer une archive à l'aide de n'importe quel programme d'installation.
Une archive Solaris Flash ne peut pas être correctement créée si une zone non globale est installée. La fonction Solaris Flash n'est pas compatible avec la technologie de partitionnement Solaris Zones. Si vous créez une archive Solaris Flash, l'archive résultante n'est pas correctement installée si elle est déployée dans les conditions suivantes :
L'archive est créée dans une zone non globale
L'archive est créée dans une zone globale ayant des zones non globales installées
Pour de plus amples informations sur l'installation d'une archive, reportez-vous au tableau suivant.
Solaris Live Upgrade | |
la méthode d'installation JumpStart personnalisée. | |
Installation interactive de Solaris | |
méthode d'installation et initialisation via connexion WAN |
Chapitre 14, SPARC : Installation et initialisation via une connexion WAN – Tâches |
L'option de mise à niveau du programme d'installation Solaris et le mot-clé upgrade de la méthode d'installation JumpStart personnalisée permettent de réallouer de l'espace disque. La réallocation modifie automatiquement la taille des tranches de disque. Vous pouvez réaffecter l'espace disque si les systèmes de fichiers actuels ne disposent pas d'espace suffisant pour la mise à niveau. Par exemple, il se peut que les systèmes de fichiers nécessitent davantage d'espace pour les raisons évoquées ci-après.
Le groupe de logiciels Solaris actuellement installé sur le système contient un nouveau logiciel dans la nouvelle version. Tout nouveau logiciel inclus dans un groupe de logiciels est automatiquement sélectionné pour être installé lors de la mise à niveau.
La taille du logiciel existant sur le système est plus importante dans la nouvelle version.
Le dispositif de configuration automatique tente de réaffecter l'espace disque afin de répondre aux nouvelles exigences de taille du système de fichiers. En premier lieu, la configuration automatique tente de réaffecter l'espace suivant un ensemble de contraintes par défaut. Lorsque la configuration automatique ne parvient pas à réaffecter l'espace, vous devez modifier les contraintes des systèmes de fichiers.
La disposition automatique ne permet pas d'étendre les systèmes de fichiers. L'espace est réaffecté par la disposition automatique de la façon suivante :
Sauvegarde des fichiers requis dans les systèmes de fichiers à modifier.
Nouveau partitionnement des disques d'après les modifications du système de fichiers.
Restauration des fichiers de sauvegarde avant la mise à niveau.
Si vous utilisez le programme d'installation Solaris et que la fonction de configuration automatique ne parvient pas à déterminer comment réallouer l'espace disque, vous devez effectuer la mise à niveau avec la méthode d'installation JumpStart personnalisée.
Si vous utilisez la méthode JumpStart personnalisée et que vous créez un profil de mise à niveau, vous risquez de manquer d'espace disque. Si l'espace disque des systèmes de fichiers actuels est insuffisant pour la mise à niveau, vous pouvez utiliser les mots-clés backup_media et layout_constraint pour réaffecter l'espace disque. Pour obtenir un exemple d'utilisation des mots-clés backup_media et layout_constraint dans un profil, reportez-vous à la rubrique Exemples de profils du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Il est vivement conseillé de sauvegarder les systèmes de fichiers avant de procéder à la mise à niveau du système d'exploitation Solaris. En copiant vos systèmes de fichiers sur des médias amovibles, des bandes par exemple, vous protégez vos données contre tout risque de perte, d'endommagement ou de corruption. Pour des instructions détaillées sur la sauvegarde de votre système, reportez-vous au Chapitre 24, Backing Up and Restoring File Systems (Overview) du System Administration Guide: Devices and File Systems.
Pour afficher la version du logiciel Solaris exécutée par votre système, tapez l'une des commandes suivantes.
$ uname -a |
La commande cat fournit davantage d'informations.
$ cat /etc/release |
Dans le cadre de l'installation, vous pouvez préconfigurer la version localisée que le système doit utiliser. Une version localisée détermine l'affichage en ligne des informations dans une langue spécifique ou pour une région spécifique. Certaines langues comportent plusieurs versions localisées pour tenir compte des différences régionales qui s'appliquent au format de la date et de l'heure, aux conventions numériques et monétaires et à l'orthographe.
Vous pouvez préalablement configurer l'environnement linguistique du système dans un profil JumpStart personnalisé ou dans le fichier sysidcfg.
Définition de la version localisée dans un profil | |
Définition de la version localisée dans le fichier sysidcfg | |
Liste des versions localisées |
Lors de l'ajout de clients pour une installation en réseau, il est impératif de connaître l'architecture du système (groupe de plates-formes). Si vous écrivez un fichier de règles d'installation JumpStart personnalisée, vous devez connaître le nom de la plate-forme.
Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de noms et de groupes de plates-formes. Pour obtenir la liste complète des systèmes SPARC, reportez-vous au document Solaris Sun Hardware Platform Guide à l'adresse http://docs.sun.com/.
Tableau 3–8 Exemple de noms et de groupes de plates-formes
Système |
Nom de plate-forme |
Groupe de plates-formes |
---|---|---|
Sun Fire |
T2000 |
sun4v |
Sun BladeTM |
SUNW,Sun-Blade-100 |
sun4u |
x86 |
i86pc |
i86pc |
Vous pouvez également utiliser la commande uname -i pour déterminer le nom de la plate-forme dont votre système est équipé ou la commande uname -m pour déterminer le groupe de plates-formes de votre système.
L'introduction suivante fournit des informations de planification très précises sur les zones globales et non globales. Pour plus d'informations et d'instructions spécifiques relatives à la planification, reportez-vous au Chapitre 16, Introduction to Solaris Zones du System Administration Guide: Solaris Containers-Resource Management and Solaris Zones.
Une fois que le système d'exploitation Solaris est installé, vous pouvez installer les zones et les configurer. La zone globale correspond à l'instance unique du système d'exploitation en cours d'exécution présente sur chaque système Solaris. Elle est à la fois la zone par défaut du système et la zone utilisée pour le contrôle administratif de tout le système. Une zone non globale, quant à elle, est un environnement de système d'exploitation virtualisé.
La technologie de partitionnement Solaris Zones permet de virtualiser les services du système d'exploitation et de fournir un environnement pour les applications en cours d'exécution. Lorsque vous créez une zone, vous générez un environnement d'exécution d'application dans lequel les processus sont isolés de toutes les autres zones. Cette mise à l'écart empêche les processus qui s'exécutent dans une zone de contrôler ou d'avoir une incidence sur les processus s'exécutant dans d'autres zones. Ainsi, même un processus en cours d'exécution dans une zone non globale lancé avec les informations d'identification du superutilisateur ne peut pas affecter l'activité des autres zones. Un processus en cours d'exécution dans une zone globale lancé avec les informations d'identification du superutilisateur peut avoir une incidence sur les processus de n'importe quelle zone.
La zone globale est la seule zone à partir de laquelle la configuration, l'installation, la gestion et la désinstallation d'une zone non globale est possible. Seule la zone globale peut être initialisée à partir du matériel système. L'administration de l'infrastructure du système, notamment les périphériques physiques et la reconfiguration dynamique n'est réalisable qu'à partir de la zone globale. Les processus disposant des privilèges appropriés qui s'exécutent dans la zone globale peuvent accéder à des objets associés à d'autres zones, voire à toutes les zones. Le tableau suivant récapitule les caractéristiques des zones globales et non globales.
Zone globale |
Zone non globale |
---|---|
L'ID 0 est attribué par le système |
Un ID de zone est attribué par le système lors de l'initialisation de la zone |
Fournit une instance unique du noyau Solaris initialisable et exécuté sur le système |
Partage les opérations au-dessous du noyau Solaris initialisé à partir de la zone globale |
Contient une installation complète des packages des logiciels système Solaris |
Contient un sous-ensemble installé de l'ensemble des packages des logiciels système Solaris |
Peut contenir des packages logiciels ou des logiciels supplémentaires, des répertoires, des fichiers et d'autres données non installées par l'intermédiaire de packages |
Contient des packages logiciels Solaris partagés à partir de la zone globale |
Fournit une base de données de produits complète et cohérente contenant les informations relatives à tous les composants logiciels installés dans la zone globale |
Peut contenir des packages logiciels supplémentaires installés, non partagés à partir de la zone globale Peut contenir d'autres logiciels, répertoires, fichiers et données créés dans la zone non globale et non installés par l'intermédiaire de packages ni partagés à partir de la zone globale |
Détient les informations de configuration spécifiques à la zone globale uniquement, par exemple le nom d'hôte de la zone globale et la table du système de fichiers |
Détient des informations de configuration spécifiques à cette zone non globale uniquement, par exemple le nom d'hôte de la zone non globale et la table du système de fichiers |
Est la seule zone ayant connaissance de tous les périphériques et systèmes de fichiers |
Détient une base de données de produits complète et cohérente contenant des informations sur tous les composants logiciels installés dans la zone, qu'ils soient présents dans la zone non globale ou partagés en lecture seulement à partir de la zone globale |
Est la seule zone ayant connaissance de l'existence et de la configuration d'une zone non globale |
N'a pas connaissance de l'existence d'autres zones |
Est la seule zone à partir de laquelle il est possible de configurer, d'installer, de gérer ou de désinstaller une zone non globale |
Ne peut pas installer, gérer ni désinstaller d'autres zones, y compris elle-même |
Pour plus d'informations, consultez le site suivant:
Après avoir installé le système d'exploitation Solaris, vous pouvez installer et configurer des zones. La zone globale correspond à l'instance unique du système d'exploitation en cours d'exécution présente sur chaque système Solaris. Elle est à la fois la zone par défaut du système et la zone utilisée pour le contrôle administratif de tout le système. Une zone non globale, quant à elle, est un environnement de système d'exploitation virtualisé.
Toute commande acceptant un système de fichiers racine (/) alternatif par l'utilisation de l'option -R ou d'un équivalent ne doit pas être utilisée si les affirmations suivantes sont vraies :
La commande est exécutée dans la zone globale.
Le système de fichiers racine (/) alternatif fait référence à un chemin d'accès de la zone non globale.
Par exemple, l'option -R root_path de l'utilitaire pkgadd est exécuté à partir de la zone globale avec un chemin d'accès vers le système de fichiers racine (/) dans une zone non globale.
Pour consulter la liste des utilitaires qui acceptent un système de fichiers racines (/) alternatif et obtenir des informations complémentaires sur les zones, reportez-vous à la rubrique Restriction on Accessing A Non-Global Zone From the Global Zone du System Administration Guide: Solaris Containers-Resource Management and Solaris Zones.
Après avoir installé le système d'exploitation Solaris, le groupe de logiciels installé dans la zone globale représente le jeu de packages qui est partagé par l'ensemble des zones non globales. Ainsi, si vous installez le groupe de logiciels complet, toutes les zones seront pourvues de ces packages. Par défaut, tous les packages supplémentaires installés dans la zone globale sont également installés dans les zones non globales. Vous pouvez séparer n'importe quelle application, espace de noms, serveur et connexion serveur (NFS et DCHP, par exemple) et d'autres logiciels dans des zones non globales. Chaque zone non globale ignore les autres zones non globales et chacune d'elle peut fonctionner de façon indépendante. Ainsi, vous pouvez installer le groupe de logiciels complet dans la zone globale et exécuter dans des zones non globales distinctes Java Enterprise System Messaging Server, une base de données, DHCP et un serveur Web. Lorsque vous installez des zones non globales, rappelez-vous des exigences en matière de performances des applications qui s'exécuteront dans chaque zone non globale.
Une archive Solaris Flash ne peut pas être correctement créée si une zone non globale est installée. La fonction Solaris Flash n'est pas compatible avec la technologie de partitionnement Solaris Zones. Si vous créez une archive Solaris Flash, l'archive résultante n'est pas correctement installée si elle est déployée dans les conditions suivantes :
L'archive est créée dans une zone non globale
L'archive est créée dans une zone globale ayant des zones non globales installées
Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, si vous effectuez une mise à niveau du système d'exploitation Solaris, vous pouvez mettre à niveau un système contenant des zones non globales installées. Le programme d'installation interactif de Solaris et les programmes JumpStart personnalisés autorisent une mise à niveau.
Le programme d'installation interactive de Solaris vous permet de mettre à niveau un système comportant des zones non globales en sélectionnant Upgrade Install (Installation de la mise à niveau) sur le panneau Select Upgrade (Sélection d'une mise à niveau) ou Initial Install (Installation initiale). Le programme d'installation analyse ensuite votre système pour déterminer si la mise à niveau peut s'effectuer sur votre système et vous fournit un récapitulatif de l'analyse. Le programme d'installation vous invite ensuite à poursuivre la mise à niveau. L'utilisation de ce programme comporte les limitations suivantes :
Il est impossible de personnaliser la mise à niveau. Par exemple, vous ne pouvez pas installer de logiciels supplémentaires, installer des packages locaux supplémentaires ou modifier l'organisation du disque.
Vous devez utiliser le DVD Solaris 10 ou une image d'installation réseau créée sur DVD. Vous ne pouvez pas utiliser les CD Logiciel Solaris 10 pour mettre à niveau un système. Pour plus d'informations sur l'installation au moyen de ce programme, reportez-vous au Chapitre 2, Installation à l’aide du Programme d’installation de Solaris (Tâches) du Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base.
Le programme d'installation JumpStart personnalisé vous permet d'effectuer une mise à niveau seulement à l'aide des mots-clés install_type et root_device .
Parce que certains mots-clés affectent des zones non globales, certains d'entre eux ne peuvent pas être inclus dans un profil. Par exemple, l'utilisation de mots-clés qui ajoutent des packages, réattribuent de l'espace disque ou ajoutent des valeurs locales doivent avoir une incidence sur les zones non globales. Si vous utilisez ces mots-clés, ils sont ignorés ou font échouer la mise à niveau JumpStart. Pour obtenir une liste de ces mots-clés, reportez-vous à la rubrique Limitation des mots-clés de profils lors d’une mise à niveau avec des zones non globales du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
L'utilisation de Solaris Live Upgrade pour mettre à niveau un système lorsque des zones non globales sont installées est impossible. Vous pouvez créer un environnement d'initialisation à l'aide de la commande lucreate, en revanche si vous utilisez la commande luupgrade, la mise à niveau échoue. Un message d'erreur s' affiche
Lors de l'installation de la zone globale, veillez à réserver un espace disque suffisant pour toutes les zones que vous pourriez créer. Chaque zone non globale a des besoins en mémoire qui lui sont propres. Les informations fournies ci-après permettent d'obtenir un aperçu de la planification. Pour consulter les exigences requises et les recommandations relatives à la planification, reportez-vous au Chapitre 18, Planning and Configuring Non-Global Zones (Tasks) du System Administration Guide: Solaris Containers-Resource Management and Solaris Zones.
La quantité de mémoire requise par une zone n'est pas limitée. L'administrateur système est chargé de restreindre l'espace. Même un système à processeur unique peut supporter plusieurs zones s'exécutant simultanément.
Les caractéristiques des packages installés dans la zone globale ont une incidence sur l'espace disque requis par les zones non globales créées. Le nombre de packages et l'espace disque requis sont des facteurs. Voici quelques directives générales relatives à l'espace disque.
Réservez environ 100 Mo d'espace disque libre une fois que tous les packages Solaris standard ont été installés dans la zone globale. Prévoyez de l'espace supplémentaire pour l'installation d'autres packages dans cette zone. Par défaut, tous les packages supplémentaires installés dans la zone globale sont également installés dans les zones non globales. L'emplacement des répertoires de ces packages dans les zones non globales est spécifié par la ressource inherit-pkg-dir.
Ajoutez 40 Mo de RAM par zone si le système dispose de suffisamment d'espace de swap. Cet ajout est recommandé afin que chaque zone soit opérationnelle. Prenez-le en compte lors de la planification de la taille du système.
Dans des versions précédentes de Solaris, le système d'exploitation Solaris était livré dans un package séparé pour les composants 32 bits et 64 bits. Dans le système d'exploitation Solaris 10, le conditionnement a été simplifié grâce à l'intégration de la plupart des composants 32 bits et 64 bits dans un seul package. Le package combiné conserve le nom des packages 32 bits d'origine et le package 64 bits ne sera plus livré. Cette modification réduit le nombre de packages et simplifie l'installation. Cette modification signifie que vous devrez peut-être adapter votre script JumpStart personnalisé ou d'autres scripts d'installation de packages pour supprimer les références aux packages 64 bits.
Les packages 64 bits ont été renommés selon les conventions suivantes :
Si un package 64 bits a un équivalent 32 bits, il porte désormais le nom du package 32 bits. Par exemple, une bibliothèque 64 bits, telle que /usr/lib/sparcv9/libc.so.1 précédemment livrée avec SUNWcslx, est désormais livrée avec SUNWcsl. Le package SUNWcslx 64 bits n'est plus fourni.
Lorsqu'un package n'a pas d'équivalent 32 bits, le suffixe “x” est supprimé du nom. Par exemple, SUNW1394x devient SUNW1394.
Lors de l'utilisation du système d'exploitation Solaris sur des systèmes x86, suivez les directives ci-après pour procéder au partitionnement du système.
Programme d'installation de Solaris utilise une configuration par défaut des partitions du disque d'initialisation. Ces partitions sont appelées partitions fdisk. Une partition fdisk est une partition logique d'un disque dur dédiée à un système d'exploitation particulier sur des systèmes x86. Pour pouvoir installer le logiciel Solaris, vous devez définir au moins une partition fdisk sur un système x86. Les systèmes x86 acceptent jusqu'à quatre partitions fdisk sur un même disque. Chacune de ces partitions peut comporter un système d'exploitation distinct. Chaque système d'exploitation doit impérativement résider sur une partition fdisk unique. Un système ne peut comporter qu'une seule partition fdisk Solaris par disque.
Tableau 3–9 x86 : Partitions par défaut
Le programme d'installation Solaris utilise une configuration des partitions du disque d'initialisation pour répondre au diagnostic ou partition de service. Si votre système actuel inclut de telles partitions, la nouvelle configuration par défaut du disque d'initialisation vous permet de conserver cette partition.
Si vous installez le système d'exploitation Solaris sur un système x86 qui ne comporte aucun diagnostic ou aucune partition de service, le programme d'installation ne crée pas de diagnostic ni de partition de service par défaut. Si vous souhaitez créer une telle partition sur votre système, reportez-vous à la documentation de vos équipements.
Ce chapitre décrit l'initialisation GRUB sur des systèmes x86 pour l'installation de Solaris. Ce chapitre se compose des sections suivantes :
Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, GRUB, le chargeur de démarrage open source, a été adopté comme comme chargeur de démarrage par défaut dans le système d'exploitation (OS) Solaris.
L'initialisation GRUB n'est pas disponible sur des systèmes SPARC.
Le chargeur de démarrage est le premier programme qui est exécuté après avoir mis le système sous tension. Une fois le système x86 sous tension, le BIOS (système de base d'entrée/sortie, Basic Input/Output System) initialise l'UC, la mémoire et le matériel de la plate-forme. Lorsque la phase d'initialisation est terminée, le BIOS charge le chargeur de démarrage à partir du périphérique d'initialisation, puis transfère le contrôle du système au chargeur de démarrage.
GRUB est un chargeur de démarrage open source doté d'une interface organisée par menus contenant des options d'initialisation déjà définies dans un fichier de configuration. GRUB propose également une interface par ligne de commande accessible depuis l'interface par menus et autorisant l'exécution de différentes commandes d'initialisation. Dans le système d'exploitation Solaris, l'implémentation GRUB est compatible avec la spécification Multiboot (amorçage multiple). La spécification est décrite en détails dans http://www.gnu.org/software/grub/grub.html.
Le noyau Solaris étant totalement compatible avec la spécification Multiboot, vous pouvez initialiser un système x86 Solaris à l'aide de GRUB. GRUB autorise une initialisation facile et l'installation de différents systèmes d'exploitation. Par exemple, sur un système, il est possible d'initialiser individuellement les systèmes d'exploitation suivants :
Les SE Solaris
Microsoft Windows
GRUB détecte des partitions Microsoft Windows, mais ne vérifie pas que le système d'exploitation peut être initialisé.
Avantage important, GRUB est intuitif à propos des systèmes de fichiers et formats des exécutables des noyaux ; il est donc en mesure de charger un système d'exploitation sans avoir à enregistrer la position physique du noyau sur le disque. L'initialisation GRUB permet de charger le noyau en spécifiant son nom de fichier, le lecteur et la partition hébergeant le noyau. L'initialisation GRUB remplace l'assistant de configuration des périphériques de Solaris et simplifie le processus d'initialisation grâce au menu GRUB.
Dès que GRUB prend le contrôle du système, un menu apparaît sur la console. Le menu GRUB vous permet d'effectuer les opérations suivantes :
Sélection d'une entrée pour initialiser votre système
Modification d'une entrée d'initialisation à l'aide du menu d'édition GRUB intégré
Chargement manuel du noyau d'un système d'exploitation à partir de la ligne de commande
Un délai d'attente configurable permet de lancer l'initialisation de l'entrée du système d'exploitation par défaut. Il suffit d'appuyer sur une touche pour abandonner ce lancement.
Pour voir un exemple de menu GRUB, reportez-vous à la rubrique Description du menu principal de GRUB.
Les conventions d'attribution de noms utilisées par GRUB diffèrent légèrement de celles employées dans les versions précédentes du système d'exploitation Solaris. La compréhension des conventions d'attribution de nom peut vous aider à spécifier correctement des informations relatives à des lecteurs et des partitions, lors de la configuration GRUB sur votre système.
Le tableau suivant décrit les conventions d'attribution de noms de périphériques de GRUB.
Tableau 4–1 Conventions d'attribution de nom pour des périphériques GRUB
Nom périphérique |
Description |
---|---|
(fd0), (fd1) |
Première disquette, deuxième disquette |
(nd) |
Périphérique réseau |
(hd0,0), (hd0,1) |
Première et deuxième partition fdisk du premier disque bios |
(hd0,0,a), (hd0,0,b) |
Tranche 0 et 1 Solaris/BSD sur une première partition fdisk sur le premier disque bios |
Tous les noms de périphériques GRUB doivent être mis entre parenthèses. Les numéros de partition sont comptés à partir de 0 (zéro), et non à partir de 1.
Pour plus d'informations sur les partitions fdisk, reportez-vous à la rubrique Guidelines for Creating an fdisk Partition du System Administration Guide: Devices and File Systems.
Pour plus d'informations sur ces modifications, reportez-vous aux références suivantes :
Tableau 4–2 Où trouver des informations sur des installations GRUB
Rubrique |
Menu Tâches de GRUB |
Pour plus d'informations |
---|---|---|
Installation |
Pour procéder à une installation à partir d'un média CD ou DVD du système d'exploitation Solaris | |
Pour procéder à une installation à partir d'une image d'installation réseau | ||
Pour configurer un serveur DHCP pour des installations réseau |
Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches |
|
Pour procéder à une installation avec le programme JumpStart de personnalisation | ||
Pour activer ou se rabattre sur un environnement d'initialisation à l'aide de Solaris Live Upgrade |
|
|
Administration système |
Pour plus d'informations détaillées à propos de GRUB et concernant des tâches administratives |
Chapitre 11, GRUB Based Booting (Tasks) du System Administration Guide: Basic Administration |
Cette section décrit les principes d'une initialisation GRUB ainsi que le menu GRUB.
Lorsque vous installez le système d'exploitation Solaris, deux entrées de menu GRUB sont installées sur le systèmes par défaut. La première est l'entrée Solaris OS. La deuxième entrée est l'archive d'initialisation de secours (failsafe) ; elle est utilisée pour la récupération du système. Les entrées du menu GRUB de Solaris sont installées et mises à jour automatiquement lors des processus d'installation et de mise à niveau des logiciels Solaris. Le système d'exploitation gère directement ces entrées, elles ne doivent pas être modifiées manuellement.
Lors d'une installation standard du système d'exploitation Solaris, GRUB est installé sur la partition fdisk de Solaris sans modifier le paramétrage BIOS du système. Si l'OS n'est pas sur le disque d'initialisation du système, vous devez effectuer l'une des opérations suivantes :
Modifier le paramétrage BIOS.
Utiliser un gestionnaire de démarrage pour permettre une initialisation à partir de la partition Solaris. Pour plus d'informations, reportez-vous à votre gestionnaire de démarrage.
La meilleure méthode consiste à installer le système d'exploitation Solaris sur le disque d'initialisation. Si plusieurs systèmes d'exploitation sont installés sur la machine, vous pouvez ajouter des entrées dans le fichier menu.lst. Ces entrées apparaîtront ensuite dans le menu GRUB lors de la prochaine initialisation de votre système.
Pour plus d'informations sur les systèmes avec plusieurs systèmes d'exploitation, reportez-vous à la rubrique How Multiple Operating Systems Are Supported in the GRUB Boot Environment du System Administration Guide: Basic Administration.
L'exécution d'une initialisation réseau avec GRUB nécessite un serveur DHCP configuré pour des clients PXE et un serveur d'installation fournissant un service tftp. Le serveur DHCP doit être en mesure de répondre aux classes DHCP, PXEClient et GRUBClient. La réponse DHCP doit contenir les informations suivantes :
L'adresse IP du serveur de fichiers
Le nom du fichier d'initialisation (pxegrub)
rpc.bootparamd, qui est habituellement une exigence sur le côté serveur pour l'exécution d'une initialisation réseau, n'est pas requis pour une initialisation réseau GRUB.
Si aucun serveur PXE ou DHCP n'est disponible, vous pouvez charger GRUB à partir du CD-ROM ou du disque local. Vous pouvez alors configurer manuellement le réseau dans GRUB et télécharger ensuite le programme d'amorçage multiple (multiboot) et l'archive d'initialisation à partir du serveur de fichiers.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique x86 : Présentation de l'initialisation et de l'installation sur le réseau à l'aide de PXE.
Lorsque vous initialisez un système x86, le menu GRUB s'affiche. Ce menu présente la liste des entrées d'initialisation pour vous permettre d'en choisir une. Une entrée d'initialisation est une instance du système d'exploitation installée sur votre système. Le menu GRUB s'appuie sur le fichier de configuration menu.lst. Créé par le programme d'installation de Solaris, le fichier menu.lst peut être modifié après l'installation. Le fichier menu.lst dicte la liste des instances des systèmes d'exploitation apparaissant dans le menu GRUB.
Si vous installez ou mettez à niveau le système d'exploitation Solaris, le menu GRUB est automatiquement mis à jour. Le système d'exploitation Solaris apparaît ensuite comme une nouvelle entrée d'initialisation.
Si vous installez un système d'exploitation autre que Solaris, vous devez modifier le fichier de configuration menu.lst pour y inclure la nouvelle instance du système d'exploitation. L'ajout d'une nouvelle instance d'un système d'exploitation permet de voir la nouvelle entrée d'initialisation affichée dans le menu GRUB lors de la prochaine initialisation du système.
Dans l'exemple suivant, le menu principal GRUB présente les systèmes d'exploitation Solaris et Microsoft Windows. Un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade figure également sur la liste sous l'appellation second_disk. La description de chaque élément de menu est donnée dans ce qui suit.
GNU GRUB version 0.95 (616K lower / 4127168K upper memory) +-------------------------------------------------------------------+ |Solaris | |Solaris failsafe | |second_disk | |second_disk failsafe | |Windows | +-------------------------------------------------------------------+ Use the ^ and v keys to select which entry is highlighted. Press enter to boot the selected OS, 'e' to edit the commands before booting, or 'c' for a command-line. |
Indique le système d'exploitation Solaris.
Indique l'archive d'initialisation disponible pour une récupération si le système d'exploitation est endommagé.
Indique l'environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade L'environnement d'initialisation second_disk a été créé comme une copie du système d'exploitation Solaris. Il a été mis à niveau et activé avec la commande luactivate. L'environnement d'initialisation est disponible pour une initialisation.
Indique le système d'exploitation Microsoft Windows. GRUB détecte ces partitions mais ne vérifie pas que le système d'exploitation peut être initialisé.
Le fichier GRUB menu.lst répertorie le contenu du menu principal GRUB. Le menu principal GRUB liste les entrées de toutes les instances des systèmes d'exploitation installés sur votre système, notamment les environnements d'initialisation Solaris Live Upgrade. Le processus de mise à niveau des logiciels Solaris conserve toutes les modifications que vous avez apportées à ce fichier.
Toutes les révisions effectuées sur le fichier menu.lst sont affichées sur le menu principal GRUB avec les entrées Solaris Live Upgrade. Toute modification apportée au fichier devient effective à la prochaine réinitialisation du système. Vous pouvez revoir ce fichier pour les raisons suivantes :
Pour ajouter aux entrées du menu GRUB des systèmes d'exploitation autres que Solaris
Pour personnaliser le comportement de l'initialisation, par exemple en spécifiant un système d'exploitation par défaut dans le menu GRUB
N'utilisez pas le fichier GRUB menu.lst pour modifier des entrées Solaris Live Upgrade. De telles modifications feraient échouer Solaris Live Upgrade.
Bien que le fichier menu.lst soit utilisable pour personnaliser le comportement de l'initialisation comme une initialisation avec le débogueur de noyau, la meilleure méthode de personnalisation consiste à employer la commande eeprom. Si vous utilisez le fichier menu.lst pour une personnalisation, les entrées du système d'exploitation Solaris pourraient très bien être modifiées lors de la mise à niveau des logiciels. Les modifications apportées au fichier pourraient ensuite être perdues.
Pour plus d'informations sur l'utilisation de la commande eeprom, reportez-vous à la rubrique How to Set Solaris Boot Parameters by Using the eeprom Command du System Administration Guide: Basic Administration.
Voici un exemple de fichier menu.lst :
default 0 timeout 10 title Solaris root (hd0,0,a) kernel /platform/i86pc/multiboot -B console=ttya module /platform/i86pc/boot_archive title Solaris failsafe root (hd0,0,a) kernel /boot/multiboot -B console=ttya -s module /boot/x86.miniroot.safe #----- second_disk - ADDED BY LIVE UPGRADE - DO NOT EDIT ----- title second_disk root (hd0,1,a) kernel /platform/i86pc/multiboot module /platform/i86pc/boot_archive title second_disk failsafe root (hd0,1,a) kernel /boot/multiboot kernel/unix -s module /boot/x86.miniroot-safe #----- second_disk -------------- END LIVE UPGRADE ------------ title Windows root (hd0,0) chainloader -1 |
Indique l'élément à initialiser en cas d'expiration du délai d'attente. Pour modifier la valeur par défaut, vous pouvez spécifier un autre élément de la liste en changeant le numéro. Le comptage débute par zéro pour le premier titre. Par exemple, modifiez la valeur par défaut pour 2 pour que l'initialisation se fasse automatiquement sur l'environnement d'initialisation second_disk.
Indique le temps d'attente exprimé en secondes accordé à un utilisateur pour faire une entrée avant que l'initialisation ne s'enclenche sur l'entrée par défaut. Si aucun délai d'attente n'est spécifié, vous devez sélectionner une entrée.
Indique le nom du système d'exploitation.
S'il s'agit d'un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, OS name est le nom que vous avez donné au nouvel environnement d'initialisation lorsqu'il a été créé. Dans l'exemple précédent, l'environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade se nomme second_disk.
S'il s'agit d'une archive d'initialisation de secours (failsafe), cette dernière est utilisée pour la récupération du système lorsque le système d'exploitation principal est endommagé. Dans l'exemple précédent, Solaris failsafe et second_disk failsafe sont les archives d'initialisation de récupération des systèmes d'exploitation Solaris et second_disk.
Indique le disque, la partition et la tranche pour le chargement des fichiers. GRUB détecte automatiquement le type de système de fichiers.
Indique le programme de multiboot. La commande kernel doit toujours être suivie par le programme multiboot. La chaîne qui vient après multiboot est transmise au système d'exploitation Solaris sans interprétation.
Pour obtenir une description complète des systèmes avec plusieurs systèmes d'exploitation, reportez-vous à la rubrique How Multiple Operating Systems Are Supported in the GRUB Boot Environment du System Administration Guide: Basic Administration.
Vous devez toujours employer la commande bootadm pour rechercher le fichier menu.lst du menu GRUB. La sous-commande list-menu trouve le menu GRUB actif. Le fichier menu.lst répertorie tous les systèmes d'exploitation installés sur un système. La liste des systèmes d'exploitation qui apparaissent dans le menu GRUB est établie à partir du contenu de ce fichier. Pour modifier ce fichier, reportez-vous à la rubrique x86 : Recherche du fichier menu.lst du menu GRUB (Tâches).
Démarrage la version Solaris 10 1/06, le menu GRUB peut être mis à jour. Par exemple, vous pouvez vouloir modifier le temps par défaut indiquant la rapidité avec laquelle l'initialisation du système d'exploitation par défaut va s'effectuer. Ou, vous pouvez souhaiter ajouter un autre système d'exploitation au menu GRUB.
D'une manière générale, le chemin d'accès au fichier menu.lst du menu GRUB actif est /boot/grub/menu.lst. Dans certains cas, le fichier GRUB menu.lst réside ailleurs. Par exemple, dans un système utilisant Solaris Live Upgrade, le fichier GRUB menu.lst peut se trouver dans un environnement d'initialisation n'étant pas celui actuellement exécuté. Ou si vous avez mis à niveau un système contenant une partition d'initialisation x86, le fichier menu.lst peut résider dans le répertoire /stubboot. Seul le fichier GRUB menu.lst actif sert à l'initialisation du système. Pour modifier le menu GRUB qui s'affiche à l'initialisation du système, vous devez modifier le fichier GRUB menu.lst actif. Toute modification d'un autre fichier GRUB menu.lst est sans effet sur le menu affiché à l'initialisation du système. Pour déterminer l'emplacement du fichier GRUB menu.lst actif, servez-vous de la commande bootadm. La sous-commande list-menu affiche l'emplacement du menu GRUB actif. Les procédures suivantes déterminent l'emplacement du fichier menu.lst du menu GRUB.
Pour plus d'informations sur la commande bootadm, reportez-vous à la page man bootadm(1M).
Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk. Le système d'exploitation Solaris a été initialisé et contient la menu GRUB.
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.
Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :
# /sbin/bootadm list-menu |
L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.
The location for the active GRUB menu is: /boot/grub/menu.lst default 0 timeout 10 0 Solaris 1 Solaris failsafe 2 second_disk 3 second_disk failsafe |
Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk . Dans cette situation, le fichier menu.lst n'existe pas dans l'environnement d'initialisation exécuté actuellement. L'environnement d'initialisation second_disk a été initialisé. L'environnement d'initialisation Solaris contient le menu GRUB. L'environnement d'initialisation Solaris n'est pas monté.
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.
Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :
# /sbin/bootadm list-menu |
L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.
The location for the active GRUB menu is: /dev/dsk/device_name(not mounted) The filesystem type of the menu device is <ufs> default 0 timeout 10 0 Solaris 1 Solaris failsafe 2 second_disk 3 second_disk failsafe |
Puisque le système de fichiers contenant le fichier menu.lst n'est pas monté, vous devez monter le système de fichiers. Spécifiez le système de fichier UFS et le nom du périphérique.
# /usr/sbin/mount -F ufs /dev/dsk/device_name /mnt |
Où device_name indique l'emplacement du système de fichiers racine (/) sur le périphérique de disque de l'environnement d'initialisation que vous voulez monter. Le nom du périphérique est entré sous la forme /dev/dsk/cw txdy sz. Par exemple :
# /usr/sbin/mount -F ufs /dev/dsk/c0t1d0s0 /mnt |
Pour accéder au menu GRUB, utilisez le chemin d'accès /mnt/boot/grub/menu.lst
Démontez le système de fichiers
# /usr/sbin/umount /mnt |
Si vous montez un environnement d'initialisation ou un système de fichiers d'un environnement d'initialisation, vérifiez que le ou les systèmes de fichiers sont démontés après utilisation. Si vous ne démontez pas les systèmes de fichiers, de futures opérations Solaris Live Upgrade sur cet environnement d'initialisation risqueraient d'échouer.
Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk . L'environnement d'initialisation second_disk a été initialisé. L'environnement d'initialisation Solaris contient le menu GRUB. L'environnement d'initialisation Solaris est monté à /.alt.Solaris.
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.
Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :
# /sbin/bootadm list-menu |
L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.
The location for the active GRUB menu is: /.alt.Solaris/boot/grub/menu.lst default 0 timeout 10 0 Solaris 1 Solaris failsafe 2 second_disk 3 second_disk failsafe |
Puisque l'environnement d'initialisation contenant le menu GRUB est déjà monté, vous pouvez alors accéder au fichier menu.lst à /.alt.Solaris/boot/grub/menu.lst.
Dans la procédure suivante, le système contient deux systèmes d'exploitation : Solaris et un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade, second_disk. L'environnement d'initialisation second_disk a été initialisé. Votre système a été mis à niveau et il reste une partition d'initialisation x86. La partition d'initialisation a été montée à /stubboot et contient le menu GRUB. Pour plus d'information sur les partitions d'initialisation x86, reportez-vous à la rubrique x86 : Recommandations pour le partitionnement.
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la rubrique Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.
Pour rechercher le fichier menu.lst, tapez :
# /sbin/bootadm list-menu |
L'emplacement et le contenu du fichier sont affichés.
The location for the active GRUB menu is: /stubboot/boot/grub/menu.lst default 0 timeout 10 0 Solaris 1 Solaris failsafe 2 second_disk 3 second_disk failsafe |
Vous pouvez accéder au fichier menu.lst à /stubboot/boot/grub/menu.lst.
Ce chapitre regroupe les listes de vérification permettant de réunir l'ensemble des informations requises pour installer ou mettre à niveau le système.
La liste ci-dessous permet de réunir les informations nécessaires pour installer le système d'exploitation Solaris. Vous n'êtes pas tenu de collecter l'ensemble des informations mentionnées sur la fiche de travail. Il vous suffit de collecter les informations relatives à votre système.
Tableau 5–1 Liste de contrôle de l'installation
Informations nécessaires pour l'installation |
Description/Exemple |
Réponse : les valeurs par défaut sont marquées d'un astérisque (*) |
||
---|---|---|---|---|
Connexion réseau |
Le système est-il relié à un réseau ? |
En réseau/Non relié à un réseau |
||
DHCP ; |
Le système peut-il utiliser le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour configurer ses interfaces réseau ? DHCP fournit d'office les paramètres d'installation requis. |
Oui/Non* |
||
Si vous n'utilisez pas DHCP, notez l'adresse réseau. |
Adresse IP |
Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, indiquez l'adresse IP de votre système. Exemple : 172.31.255.255 Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| ||
Sous-réseau |
Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, votre système fait-il partie d'un sous-réseau ? Si oui, quel est le masque de ce sous-réseau ? Exemple : 255.255.255.0 Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| |||
IPv6 |
Souhaitez-vous activer IPv6 sur ce système ? IPv6 fait partie intégrante du protocole Internet TCP/IP. Il facilite l'adressage IP grâce à un renforcement de la sécurité et un accroissement des adresses Internet. |
Oui/Non* |
||
Nom d'hôte |
Le nom d'hôte défini pour votre système. Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| |||
Kerberos |
Souhaitez-vous configurer la sécurité Kerberos sur ce système ? |
Oui/Non* |
||
Domaine par défaut : Serveur d'administration : Premier KDC : (Facultatif) Autres KDC : | ||||
Le service Kerberos est une architecture client-serveur qui fournit des transactions sécurisées sur des réseaux. | ||||
Si le système utilise un service de noms, fournissez les informations suivantes. |
Service de noms |
Quel service de noms souhaitez-vous que ce système utilise ? Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
Un service de noms conserve des informations en mode centralisé, ce qui permet à des utilisateurs, des machines et des applications de communiquer sur le réseau. Les noms et adresses d'hôtes ou les noms et mots de passe d'utilisateurs sont des exemples d'informations stockées. |
NIS+/NIS/DNS/ LDAP/Aucun |
|
Nom de domaine |
Indiquez le nom du domaine dans lequel le système réside. Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| |||
NIS+ et NIS |
Souhaitez-vous sélectionner un serveur de noms ou laisser le programme d'installation en rechercher un ? Si vous souhaitez sélectionner un serveur de noms, fournissez les informations ci-dessous. |
Sélection manuelle/Recherche automatique* |
||
Nom d'hôte du serveur : | ||||
| ||||
Adresse IP du serveur : | ||||
Le service d'information réseau (NIS, Network Information Service) faclilite la gestion administrative des réseaux grâce à un contrôle centralisé de diverses informations relatives au réseau, par exemple, des noms et des adresses de machines. | ||||
DNS |
Indiquez les adresses IP du serveur DNS. Vous devez obligatoirement indiquer une adresse IP et pouvez en indiquer jusqu'à trois. | |||
Adresse IP du serveur : | ||||
Pour afficher l'adresse IP du serveur, tapez la commande suivante.
| ||||
Vous pouvez indiquer une liste des domaines de recherche utilisés pour les requêtes DNS. | ||||
Domaine de recherche : Domaine de recherche : Domaine de recherche : | ||||
Le DNS (domain name system) est le service de noms fourni par Internet pour des réseaux TCP/IP. DNS fournit des noms d'hôte au service d'adresse IP. DNS simplifie la communication grâce à l'utilisation de noms de machine à la place des adresses numériques IP. DNS sert également de base de données pour l'administration de la messagerie. | ||||
LDAP |
Indiquez les informations ci-dessous concernant votre profil LDAP. | |||
Nom du profil : | ||||
Serveur de profils : | ||||
Si vous spécifiez un niveau justificatif d'identité proxy dans votre profil LDAP, collectez les informations ci-dessous. | ||||
Nom distinctif de la liaison proxy : | ||||
Mot de passe de la liaison proxy : | ||||
Le protocole LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) définit un protocole relativement simple de mise à jour et de recherche des répertoires qui sont exécutés sur TCP/IP. | ||||
Route par défaut |
Souhaitez-vous indiquer une adresse IP de route par défaut ou laisser Programme d'installation de Solaris en trouver une ? La route par défaut offre un pont qui fait suivre le trafic entre deux réseaux physiques. Une adresse IP est un nombre entier qui identifie chaque hôte sur un réseau. Les possibilités indiquées ci-dessous vous sont données.
|
Détecter une*/Spécifier une/Aucune |
||
Fuseau horaire |
Comment souhaitez-vous définir votre fuseau horaire par défaut ? |
Région géographique* D'après GMT Fichier des fuseaux horaires |
||
Mot de passe root |
Fournit le mot de passe root pour le système. | |||
Environnements linguistiques |
Quelles régions géographiques souhaitez-vous que le système prenne en charge ? | |||
SPARC : Power Management (disponible uniquement sur les systèmes SPARC équipés du logiciel Power Management) |
Souhaitez-vous utiliser le logiciel Power Management de gestion de l'alimentation ? Remarque – si Energy Star version 3 ou supérieure est installé sur votre système, vous ne verrez pas apparaître cette question. |
Oui*/Non |
||
Réinitialisation automatique ou éjection de CD/DVD |
Réinitialisation automatique après installation du logiciel ? Éjection automatique du CD/DVD après installation du logiciel ? |
Oui*/Non Oui*/Non |
||
Installation par défaut ou personnalisée |
Souhaitez-vous exécuter une installation par défaut ou personnalisée ?
Remarque – L'interface de ligne de commande ne vous propose pas le choix entre installation par défaut et installation personnalisée. Pour effectuer une installation par défaut, acceptez les valeurs par défaut fournies par l'interface de ligne de commande. Pour effectuer une installation personnalisée, modifiez les valeurs des écrans de l'interface de ligne de commande. |
Installation par défaut*/Installation personnalisée |
||
Groupe de logiciels |
Quel groupe de logiciels Solaris souhaitez-vous installer ? |
Entire Plus OEM Entire* Developer. End User Noyau Reduced Networking |
||
Sélection de packages personnalisée |
Souhaitez-vous ajouter des packages logiciels au groupe de logiciels Solaris que vous allez installer, ou en supprimer ? Remarque – pour sélectionner des packages à ajouter ou supprimer, vous devez connaître les dépendances logicielles et savoir comment les packages du logiciel Solaris sont organisés. | |||
Sélection de disques |
Sur quels disques souhaitez-vous installer le logiciel Solaris ? Exemple : c0t0d0 | |||
x86: partitionnement fdisk |
Souhaitez-vous créer, supprimer ou modifier une partition fdisk Solaris ? Chaque disque sélectionné pour organiser des systèmes de fichiers doit comporter une partition fdisk Solaris. Si votre système est actuellement doté d'une partition de service, le programme d'installation Solaris conserve la partition de service par défaut. Si vous ne souhaitez pas conserver la partition de service, vous devez personnaliser les partitions fdisk. Pour plus d'informations sur la préservation d'une partition de service, voir la rubrique La configuration par défaut des partitions du disque d'initialisation conserve la partition de service. | |||
Sélectionner des disques pour personnaliser les partitions fdisk ? |
Oui/Non* |
|||
Personnaliser les partitions fdisk ? |
Oui/Non* |
|||
Préserver des données |
Souhaitez-vous préserver des données figurant sur les disques sur lesquels vous allez installer le logiciel Solaris ? |
Oui/Non* |
||
Systèmes de fichiers à configuration automatique |
Souhaitez-vous que le programme d'installation organise automatiquement les systèmes de fichiers sur les disques ? Si oui, quels systèmes de fichiers devront être utilisés pour la configuration automatique ? Exemple : /, /opt, /var Sinon, fournissez les informations de configuration de votre système. Remarque – Par défaut, l'IG d'installation de Solaris organise automatiquement des systèmes de fichiers. |
Oui*/Non |
||
Monter des systèmes de fichiers distants |
Ce système doit-il pouvoir accéder aux logiciels d'un autre système de fichiers ? Si oui, fournissez les informations suivantes concernant le système de fichiers distant. |
Oui/Non* |
||
Serveur : | ||||
Adresse IP : | ||||
Système de fichiers distant : | ||||
Point de montage local : | ||||
Si vous effectuez l'installation par l'intermédiaire d'une ligne tip, suivez ces instructions. |
Assurez-vous que votre fenêtre affiche au moins 80 colonnes et 24 lignes. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man tip(1). Pour déterminer les dimensions actuelles de la fenêtretip, utilisez la commande stty. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man stty(1). | |||
Vérifiez la connexion Ethernet. |
Si votre système fait partie d'un réseau, vérifiez qu'un connecteur Ethernet, ou un autre adaptateur réseau similaire, est bien relié à votre système. | |||
Consultez le chapitre consacré à la planification ainsi que toute documentation pertinente. |
|
Utilisez la liste de vérification suivante pour recueillir les informations nécessaires à la mise à niveau de Solaris. Vous n'êtes pas tenu de collecter l'ensemble des informations mentionnées sur cette liste. Il vous suffit de collecter les informations relatives à votre système. Si vous effectuez la mise à niveau par le biais du réseau, le programme d'installation se charge d'entrer les informations à votre place, d'après la configuration effective de votre système.
Vous ne pouvez pas changer les identifications de base de votre système, comme son nom d'hôte ou son adresse IP. Si le programme d'installation vous invite à entrer ces identifiants de base, vous devez impérativement saisir les valeurs d'origine. Si vous utilisez le Programme d'installation de Solaris pour effectuer la mise à niveau, celle-ci échoue si vous tentez de modifier les valeurs.
Tableau 5–2 Liste de contrôle pour la mise à niveau
Informations pour la mise à niveau |
Description/Exemple |
Réponse : les valeurs par défaut sont marquées d'un astérisque (*) |
|||
---|---|---|---|---|---|
Connexion réseau |
Le système est-il relié à un réseau ? |
En réseau/Non relié à un réseau |
|||
DHCP ; |
Le système peut-il utiliser le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour configurer ses interfaces réseau ? DHCP fournit d'office les paramètres d'installation requis. |
Oui/Non* |
|||
Si vous n'utilisez pas DHCP, notez l'adresse réseau. |
Adresse IP |
Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, indiquez l'adresse IP de votre système. Exemple : 172.31.255.255 Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| |||
Sous-réseau |
Si vous n'utilisez pas le protocole DHCP, votre système fait-il partie d'un sous-réseau ? Si oui, quel est le masque de ce sous-réseau ? Exemple : 255.255.255.0 Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| ||||
IPv6 |
Souhaitez-vous activer IPv6 sur ce système ? IPv6 fait partie intégrante du protocole Internet TCP/IP. Il facilite l'adressage IP grâce à un renforcement de la sécurité et un accroissement des adresses Internet. |
Oui/Non* |
|||
Nom d'hôte |
Le nom d'hôte défini pour votre système. Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| ||||
Kerberos |
Souhaitez-vous configurer la sécurité Kerberos sur ce système ? |
Oui/Non* |
|||
Domaine par défaut : Serveur d'administration : Premier KDC : (Facultatif) Autres KDC : | |||||
Le service Kerberos est une architecture client-serveur qui fournit des transactions sécurisées sur des réseaux. | |||||
Si le système utilise un service de noms, fournissez les informations suivantes. |
Service de noms |
Quel service de noms souhaitez-vous que ce système utilise ? Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
Un service de noms conserve des informations en mode centralisé, ce qui permet à des utilisateurs, des machines et des applications de communiquer sur le réseau. Les noms et adresses d'hôtes ou les noms et mots de passe d'utilisateurs sont des exemples d'informations stockées. |
NIS+/NIS/DNS/ LDAP/Aucun |
||
Nom de domaine |
Indiquez le nom du domaine dans lequel le système réside. Pour trouver cette information sur un système en cours d'exécution, entrez la commande suivante :
| ||||
NIS+ et NIS |
Souhaitez-vous sélectionner un serveur de noms ou laisser le programme d'installation en rechercher un ? Si vous souhaitez sélectionner un serveur de noms, fournissez les informations ci-dessous. |
Specify one/Find one* |
|||
Nom d'hôte du serveur : | |||||
| |||||
Adresse IP du serveur : | |||||
Le service d'information réseau (NIS, Network Information Service) faclilite la gestion administrative des réseaux grâce à un contrôle centralisé de diverses informations relatives au réseau, par exemple, des noms et des adresses de machines. | |||||
DNS |
Indiquez les adresses IP du serveur DNS. Vous devez obligatoirement indiquer une adresse IP et pouvez en indiquer jusqu'à trois. | ||||
Adresse IP du serveur : | |||||
Pour afficher l'adresse IP du serveur, tapez la commande suivante.
| |||||
Vous pouvez indiquer une liste des domaines de recherche utilisés pour les requêtes DNS. | |||||
Domaine de recherche : Domaine de recherche : Domaine de recherche : | |||||
Le DNS (domain name system) est le service de noms fourni par Internet pour des réseaux TCP/IP. DNS fournit des noms d'hôte au service d'adresse IP. DNS simplifie la communication grâce à l'utilisation de noms de machine à la place des adresses numériques IP. DNS sert également de base de données pour l'administration de la messagerie. | |||||
LDAP |
Indiquez les informations ci-dessous concernant votre profil LDAP. | ||||
Nom du profil : | |||||
Serveur de profils : | |||||
Si vous spécifiez un niveau justificatif d'identité proxy dans votre profil LDAP, collectez les informations ci-dessous. | |||||
Nom distinctif de la liaison proxy : | |||||
Mot de passe de la liaison proxy : | |||||
Le protocole LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) définit un protocole relativement simple de mise à jour et de recherche des répertoires qui sont exécutés sur TCP/IP. | |||||
Route par défaut |
Souhaitez-vous indiquer une adresse IP de route par défaut ou laisser Programme d'installation de Solaris en trouver une ? La route par défaut offre un pont qui fait suivre le trafic entre deux réseaux physiques. Une adresse IP est un nombre entier qui identifie chaque hôte sur un réseau. Les possibilités indiquées ci-dessous vous sont données.
|
Détecter une*/Spécifier une/Aucune |
|||
Fuseau horaire |
Comment souhaitez-vous définir votre fuseau horaire par défaut ? |
Région géographique* D'après GMT Fichier des fuseaux horaires |
|||
Mot de passe root |
Fournit le mot de passe root pour le système. | ||||
Mise à niveau d'un système avec des zones non globales |
Démarrage avec la version Solaris 10 1/06 , vous pouvez utiliser le DVD Solaris 10 ou une image d'installation réseau sur DVD pour mettre à niveau un système contenant des zones non globales installées. Si vous optez pour la mise à niveau d'un système contenant de zones non globales installées, la personnalisation de celle-ci n'est pas possible. Remarque – Dans la version Solaris 10 1/06 , il est impossible de mettre à niveau un système contenant des zones non globales installées avec le CD Logiciel Solaris 10 (1) ou à l'aide de la méthode d'installation Solaris Live Upgrade. Si votre système contient plusieurs partitions racine (/) ou disques, le programme d'installation vous invite à sélectionner une partition racine à mettre à niveau. |
Oui/Non |
|||
Racine (/) à mettre à niveau : | |||||
Installation par défaut ou personnalisée |
Souhaitez-vous exécuter une installation par défaut ou personnalisée ?
Remarque – L'interface de ligne de commande ne vous propose pas le choix entre installation par défaut et installation personnalisée. Pour effectuer une installation par défaut, acceptez les valeurs par défaut fournies par l'interface de ligne de commande. Pour effectuer une installation personnalisée, modifiez les valeurs des écrans de l'interface de ligne de commande. |
Installation par défaut*/Installation personnalisée |
|||
Environnements linguistiques |
Quelles régions géographiques souhaitez-vous que le système prenne en charge ? | ||||
SPARC : Power Management (disponible uniquement sur les systèmes SPARC équipés du logiciel Power Management) |
Souhaitez-vous utiliser le logiciel Power Management de gestion de l'alimentation ? Remarque – si Energy Star version 3 ou supérieure est installé sur votre système, vous ne verrez pas apparaître cette question. |
Oui/Non |
|||
Réinitialisation automatique ou éjection de CD/DVD |
Réinitialisation automatique après installation du logiciel ? Éjection automatique du CD/DVD après installation du logiciel ? |
Oui*/Non Oui*/Non |
|||
Réaffectation d'espace disque |
Voulez-vous que le programme d'installation reconfigure les systèmes sur vos disques ? Si oui, quel système de fichiers devra être utilisé pour la configuration automatique ? Exemple : /, /opt, /var Sinon, vous devez fournir des informations sur la configuration du système. |
Oui/Non* |
|||
Si vous effectuez l'installation par l'intermédiaire d'une ligne tip, suivez ces instructions. |
Assurez-vous que votre fenêtre affiche au moins 80 colonnes et 24 lignes. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man tip(1). Pour déterminer les dimensions actuelles de la fenêtretip, utilisez la commande stty. Pour de plus amples d'informations, reportez-vous à la page man stty(1). | ||||
Vérifiez la connexion Ethernet. |
Si votre système fait partie d'un réseau, vérifiez qu'un connecteur Ethernet, ou un autre adaptateur réseau similaire, est bien relié à votre système. | ||||
Utilisation de Solaris Live Upgrade |
| ||||
Recherchez le logiciel Prestoserve sur votre système. |
Si vous commencez le processus de mise à niveau en arrêtant le système avec la commande init 0 et utilisez le logiciel Prestoserve, vous risquez de perdre des données. Reportez-vous à la documentation de Prestoserve pour connaître les procédures d'arrêt. | ||||
Renseignez-vous sur les patchs à appliquer. |
La liste des patchs la plus récente est accessible sur le site http://sunsolve.sun.com. | ||||
Consultez le chapitre consacré à la planification ainsi que toute documentation pertinente. |
|
Ce chapitre décrit la procédure de préconfiguration des informations système. La préconfiguration vous évite de saisir ces informations lors de l'installation du système d'exploitation Solaris. Ce chapitre vous explique également comment préconfigurer les informations relatives à la gestion d'énergie (Power ManagementTM). Ce chapitre se compose des sections suivantes :
Avantages inhérents à la préconfiguration des informations système
Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches
SPARC : préconfiguration des informations de gestion d'alimentation
Les diverses méthodes d'installation reposent sur les informations de configuration de votre système, notamment ses périphériques, son nom d'hôte, son adresse IP (Internet Protocol) et son service de noms. Avant de vous inviter à entrer les informations de configuration de votre système, les outils d'installation les recherchent dans le fichier sysidcfg, ainsi que dans les bases de données de votre service de noms.
Si le programme d'installation Solaris ou le programme d'installation personnalisée JumpStart détecte des informations système préconfigurées, il ne vous invite pas à les saisir de nouveau. Par exemple, si vous disposez de plusieurs systèmes et que vous ne souhaitiez pas avoir à définir votre fuseau horaire chaque fois que vous installez le logiciel Solaris10 sur l'un des systèmes, il vous suffit de définir votre fuseau horaire une fois pour toutes dans le fichier sysidcfg , ou dans les bases de données de votre service de noms. Le programme d'installation de Solaris10 cesse alors de vous inviter à définir systématiquement votre fuseau horaire.
Pour préconfigurer les informations de configuration de votre système, vous avez le choix entre plusieurs méthodes. Vous pouvez entrer ces informations :
soit dans un fichier sysidcfg enregistré sur un système distant ou sur une disquette ;
soit dans la base de données de services de noms disponible sur votre site.
Si votre site utilise le DHCP, certaines informations système peuvent également être préconfigurées au niveau du serveur DHCP du site. Pour plus d'informations sur l'utilisation d'un serveur DHCP pour préconfigurer les informations système, reportez-vous à la rubrique Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches.
Consultez le tableau ci-après pour choisir si vous allez utiliser un fichier sysidcfg ou une base de données de services de noms pour préconfigurer les informations de configuration du système.
Tableau 6–1 Méthodes de préconfiguration des informations système
Informations système préconfigurables | ||
---|---|---|
Oui |
Oui |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Oui Ces informations étant spécifiques à chaque système, modifiez le service de noms plutôt que de créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système. |
Oui |
|
Oui Ces informations étant spécifiques à chaque système, modifiez le service de noms plutôt que de créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système. |
Oui |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Langue (version localisée) de présentation du programme d'installation et du bureau |
Oui |
Oui, si NIS ou NIS+ Non, si DNS ou LDAP |
Oui |
Non |
|
Oui |
Oui |
|
Oui |
Oui |
|
Non Vous pouvez configurer ces informations à l'aide du programme d'installation Solaris, mais pas du fichier sysidcfg, ni du service de noms. |
Non |
|
Oui |
Non |
|
Oui |
Non |
|
x86: Carte graphique, profondeur des couleurs, résolution d'affichage et taille de l'écran |
Oui |
Non |
x86: Périphérique de pointage, nombre de boutons, niveau IRQ |
Oui |
Non |
SPARC: Gestion d'énergie (arrêt automatique) Vous ne pouvez pas préconfigurer la gestion d'énergie par le biais du fichier sysidcfg ou du service de noms. Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique SPARC : préconfiguration des informations de gestion d'alimentation. |
Non |
Non |
Pour préconfigurer un système, vous pouvez spécifier un certain nombre de mots-clés dans le fichier sysidcfg. Les mots-clés sont décrits dans la rubrique Mots-clés utilisables dans un fichier sysidcfg .
Vous devez impérativement créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système requérant une configuration spécifique, mais pouvez utiliser le même fichier sysidcfg pour préconfigurer un même fuseau horaire sur plusieurs systèmes. Toutefois, pour préconfigurer un mot de passe superutilisateur distinct sur chacun de ces systèmes, vous devez créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système.
Vous pouvez placer le fichier sysidcfg dans l'un des emplacements proposés ci-dessous.
Système de fichiers NFS : si vous placez le fichier sysidcfg dans un système de fichiers partagés NFS, vous devez utiliser l'option -p avec la commande add_install_client(1M) lorsque vous paramétrez le système pour une installation à partir du réseau. L'option -p indique au système où trouver le fichier sysidcfg lors de l'installation du logiciel Solaris10.
Disquette UFS ou PCFS : placez le fichier sysidcfg dans le répertoire racine (/) de la disquette.
Serveur HTTP ou HTTPS : si vous souhaitez effectuer une installation et initialisation via une connexion WAN, placez le fichier sysidcfg dans le répertoire du document du serveur Web.
si vous effectuez une installation JumpStart personnalisée et souhaitez utiliser un fichier sysidcfg enregistré sur une disquette, vous devez le placer sur la disquette du profil. Pour créer une disquette du profil, reportez-vous à la rubrique Création d’une disquette de profils pour systèmes autonomes du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Vous ne pouvez placer qu'un seul fichier sysidcfg dans un répertoire ou sur une disquette. Si vous devez créer plusieurs fichiers sysidcfg, placez impérativement chacun d'entre eux dans un répertoire distinct ou sur une disquette distincte.
Vous pouvez utiliser deux types de mots-clés dans un fichier sysidcfg : des mots-clés indépendants et des mots-clés dépendants. L'unicité des mots-clés dépendants n'est garantie que parmi des mots-clés indépendants. Un mot-clé dépendant n'existe que s'il est identifié par le mot-clé indépendant dont il dépend.
Dans l'exemple ci-dessous, name_service est le mot-clé indépendant, tandis que domain_name et name_server sont des mots-clés dépendants :
name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com name_server=connor(192.168.112.3)} |
Le Tableau 6–2 répertorie les mots-clés utilisables pour la configuration des informations système dans le fichier sysidcfg.
Tableau 6–2 Mots-clés utilisables dans sysidcfg
Informations de configuration |
Mots clé |
---|---|
Service de noms, nom de domaine, serveur de noms | |
Interface réseau, nom d'hôte, adresse IP, masque de réseau, DHCP, IPv6 | |
Mot de passe root | |
Stratégie de sécurité | |
Langue de présentation du programme d'installation et du bureau | |
Type de terminal | |
Fuseau horaire | |
Date et heure | |
x86: Type de moniteur | |
x86: Langue et disposition du clavier | |
x86: Carte graphique, nombre de couleurs, résolution, taille écran | |
x86: Pointeur, nombre de boutons, IRQ |
Les rubriques ci-dessous répertorient les mot-clés que vous pouvez employer dans un fichier sysidcfg.
Le mot-clé name_service permet de configurer le service de noms, le nom de domaine et le serveur de noms du système. L'exemple suivant montre la syntaxe générale du mot-clé name_service.
name_service=service_noms {domain_name=nom_domaine name_server=serveur_noms mot_clé_facultatif=valeur} |
ne choisissez qu'une valeur pour name_service. Vous pouvez inclure selon les cas la totalité ou aucun des mots-clés domain_name,name_server ou mots-clés facultatifs. Si vous n'employez aucun mot-clé, omettez les accolades {}.
Les rubriques suivantes décrivent la syntaxe du mot-clé permettant de configurer le système de sorte qu'il utilise un service de noms spécifique.
La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise le service de noms NIS.
name_service=NIS {domain_name=nom_domaine name_server=nom_hôte(adresse_ip)} |
Indique le nom de domaine.
Indique le nom d'hôte du serveur de noms.
Indique l'adresse IP du serveur de noms.
L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur NIS dont le nom de domaine est west.example.com. Le nom d'hôte du serveur est timber et son adresse IP est 192.168.2.1.
name_service=NIS {domain_name=west.example.com name_server=timber(192.168.2.1)} |
Pour plus d'informations sur le service de noms NIS, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).
La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise le service de noms NIS.
name_service=NIS+ {domain_name=nom_domaine name_server=nom_hôte(adresse_ip)} |
Indique le nom de domaine.
Indique le nom d'hôte du serveur de noms.
Indique l'adresse IP du serveur de noms.
L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur NIS+ dont le nom de domaine est west.example.com. Le nom d'hôte du serveur est timber et son adresse IP est 192.168.2.1.
name_service=NIS+ {domain_name=west.example.com name_server=timber(192.168.2.1)} |
Pour plus d'informations sur le service de noms NIS+, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (NIS+).
La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise DNS.
name_service=DNS {domain_name=nom_domaine name_server=adresse_ip,adresse_ip,adresse_ip search=nom_domaine,nom_domaine,nom_domaine, nom_domaine,nom_domaine,nom_domaine} |
Indique le nom de domaine.
Indique l'adresse IP du serveur DNS. Vous pouvez définir jusqu'à trois adresses IP comme valeurs du mot-clé name_server.
(Facultatif) Spécifie d'autres domaines pour rechercher des informations de service de noms. Vous pouvez spécifier jusqu'à six noms de domaines dans lesquels effectuer la recherche. La longueur totale de chaque entrée de recherche ne peut pas dépasser 250 caractères.
L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur DNS dont le nom de domaine est west.example.com. Les adresses IP du serveur sont 10.0.1.10 et 10.0.1.20. example.com et east.example.com représentent d'autres domaines de recherche d'informations de service de noms.
name_service=DNS {domain_name=west.example.com name_server=10.0.1.10,10.0.1.20 search=example.com,east.example.com} |
Pour plus d'informations sur le service de noms DNS, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).
La syntaxe suivante permet de configurer le système pour qu'il utilise LDAP.
name_service=LDAP {domain_name=nom_domaine profile=nom_profil profile_server=adresse_ip proxy_dn="nd_proxy_bind" proxy_password=mot_de_passe} |
Spécifie le nom de domaine du serveur LDAP.
Spécifie le nom du profil LDAP à utiliser pour configurer le système.
Spécifie l'adresse IP du serveur de profils LDAP.
(Facultatif) Spécifie le nom distinctif du proxy bind. La valeur de nd_proxy_bind doit être indiquée entre guillemets.
(Facultatif) Spécifie le mot de passe du proxy client.
L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur LDAP dont les informations de configuration sont les suivantes :
Le nom de domaine est west.example.com.
Le programme d'installation utilise le profil LDAP default pour configurer le système.
L'adresse IP du serveur LDAP est 172.31.2.1.
Le nom distinctif du proxy bind comporte les informations ci-dessous.
Le nom usuel de l'entrée est proxyagent.
L'unité d'organisation est profile.
Le domaine du proxy comprend les composants de domaine west, example et com.
Le mot de passe du proxy est password.
name_service=LDAP {domain_name=west.example.com profile=default profile_server=172.31.2.1 proxy_dn="cn=proxyagent,ou=profile, dc=west,dc=example,dc=com" proxy_password=password} |
Pour plus d'informations sur l'utilisation de LDAP, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).
Le mot-clé network_interface permet d'exécuter les tâches ci-dessous.
spécifier un nom d'hôte ;
spécifier une adresse IP ;
spécifier une valeur de masque de réseau ;
utiliser le DHCP pour configurer l'interface réseau ;
activer IPv6 sur l'interface réseau.
Les rubriques ci-après décrivent la procédure d'utilisation du mot-clé network_interface pour configurer les interfaces du système.
Pour supprimer la fonction de mise en réseau du système, définissez la valeur network_interface à « none ». Par exemple :
network_interface=none |
Pour configurer une interface unique à l'aide du mot-clé network_interface procédez comme indiqué ci-dessous.
Avec DHCP : un serveur DHCP installé sur le réseau peut être utilisé pour configurer l'interface réseau. Pour plus d'informations sur l'utilisation d'un serveur DHCP pendant l'installation, reportez-vous à la rubrique Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches.
Pour configurer une interface unique à l'aide du serveur DHCP, utilisez la syntaxe ci-après pour le mot-clé network_interface.
network_interface=PRIMARY or valeur {dhcp protocol_ipv6=oui_ou_non} |
Indique au programme d'installation de configurer la première interface active non loopback disponible sur le système. L'ordre est le même que celui affiché avec la commande ifconfig. Si aucune interface n'est active, la première interface non loopback est utilisée. En l'absence d'interface non loopback, le système n'est pas mis en réseau (NON-NETWORKED).
Indique au programme d'installation de configurer une interface spécifique, telle que hme0 ou eri1.
Indique au programme d'installation de configurer le système pour qu'il utilise ou non IPv6.
Pour les installations et initialisations via ne connexion WAN, la valeur doit être définie sur protocol_ipv6=no .
Sans DHCP : si vous ne souhaitez pas utiliser le protocole DHCP pour configurer l'interface réseau, les informations de configuration peuvent être spécifiées dans le fichier sysidcfg. Pour indiquer au programme d'installation de configurer une interface unique sans recourir au DHCP, utilisez la syntaxe ci-dessous.
network_interface=PRIMARY or valeur {hostname=nom_hôte default_route=adresse_ip ip_address=adresse_ip netmask=masque_réseau protocol_ipv6=oui_ou_non} |
Indique au programme d'installation de configurer la première interface active non loopback disponible sur le système. L'ordre est le même que celui affiché avec la commande ifconfig. Si aucune interface n'est active, la première interface non loopback est utilisée. En l'absence d'interface sans rebouclage, le système n'est pas mis en réseau (NON-NETWORKED).
n'utilisez pas la valeur du mot-clé PRIMARY si vous prévoyez de configurer plusieurs interfaces.
Indique au programme d'installation de configurer une interface spécifique, telle que hme0 ou eri1.
(Facultatif) Spécifie le nom d'hôte du système.
(Facultatif) Spécifie l'adresse IP du routeur par défaut. Si vous souhaitez que le programme d'installation détecte le routeur à l'aide du protocole de découverte de routeur ICMP, omettez ce mot-clé.
si le programme d'installation ne parvient pas à détecter le routeur, des informations concernant ce dernier vous seront demandées au cours de l'installation.
(Facultatif) Spécifie l'adresse IP du système.
(Facultatif) Spécifie la valeur du masque de réseau du système.
(Facultatif) Indique au programme d'installation de configurer le système pour qu'il utilise ou non IPv6.
pour effectuer une installation JumpStart personnalisée automatique, vous devez spécifier une valeur pour le mot-clé protocol_ipv6.
Pour les installations et initialisations via ne connexion WAN, la valeur doit être définie sur protocol_ipv6=no .
En fonction de vos besoins, incluez une combinaison des mots-clés hostname, ip_address et netmask ou aucun d'eux. Si vous n'utilisez pas ces mots-clés, omettez les accolades ({}).
L'exemple suivant montre comment indiquer au programme d'installation d'utiliser le DHCP pour configurer l'interface réseau eri0. La prise en charge d'IPv6 n'est pas activée.
network_interface=eri0 {dhcp protocol_ipv6=no} |
L'exemple suivant montre la configuration de l'interface eri0 avec les paramètres ci-dessous.
Le nom d'hôte est défini sur host1.
L'adresse IP est définie sur 172.31.88.100.
Le masque de réseau est défini sur 255.255.255.0.
La prise en charge d'IPv6 n'est pas activée sur l'interface.
network_interface=eri0 {hostname=host1 ip_address=172.31.88.100 netmask=255.255.255.0 protocol_ipv6=no} |
Vous pouvez configurer plusieurs interfaces réseau dans le fichier sysidcfg . Pour chaque interface à configurer, incluez une entrée network_interface dans le fichier sysidcfg.
Pour configurer plusieurs interfaces à l'aide du mot-clé network_interface, procédez comme indiqué ci-dessous.
Avec DHCP : un serveur DHCP installé sur le réseau peut être utilisé pour configurer une interface réseau. Pour plus d'informations sur l'utilisation d'un serveur DHCP pendant l'installation, reportez-vous à la rubrique Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches.
Pour configurer une interface réseau à l'aide du serveur DHCP, utilisez la syntaxe ci-après pour le mot-clé network_interface.
network_interface=valeur {primary dhcp protocol_ipv6=oui_ou_non} |
Indique au programme d'installation de configurer une interface spécifique, telle que hme0 ou eri1.
(Facultatif) Définit valeur comme interface principale.
Indique au programme d'installation de configurer le système pour qu'il utilise ou non IPv6.
Pour les installations et initialisations via une connexion WAN, la valeur doit être définie sur protocol_ipv6=no.
Sans DHCP : si vous ne souhaitez pas utiliser le protocole DHCP pour configurer l'interface réseau, les informations de configuration peuvent être spécifiées dans le fichier sysidcfg. Pour indiquer au programme d'installation de configurer plusieurs interfaces sans recourir au DHCP, utilisez la syntaxe ci-dessous.
network_interface=valeur {primary hostname=nom_hôte default_route=adresse_ip or NONE ip_address=adresse_ip netmask=masque-réseau protocol_ipv6=oui_ou_non} |
Indique au programme d'installation de configurer une interface spécifique, telle que hme0 ou eri1.
(Facultatif) Définit valeur comme interface principale.
(Facultatif) Spécifie le nom d'hôte du système.
(Facultatif) Spécifie l'adresse IP du routeur par défaut. Si vous souhaitez que le programme d'installation détecte le routeur à l'aide du protocole de découverte de routeur ICMP, omettez ce mot-clé.
Pour configurer plusieurs interfaces dans le fichier sysidcfg, définissez la valeur default_route=NONE pour chaque interface secondaire ne faisant pas appel à une route par défaut statique.
si le programme d'installation ne parvient pas à détecter le routeur, des informations concernant ce dernier vous seront demandées au cours de l'installation.
(Facultatif) Spécifie l'adresse IP du système.
(Facultatif) Spécifie la valeur du masque de réseau du système.
(Facultatif) Indique au programme d'installation de configurer le système pour qu'il utilise ou non IPv6.
pour effectuer une installation JumpStart personnalisée automatique, vous devez spécifier une valeur pour le mot-clé protocol_ipv6.
Pour les installations et initialisations via ne connexion WAN, la valeur doit être définie sur protocol_ipv6=no .
En fonction de vos besoins, incluez une combinaison des mots-clés hostname, ip_address et netmask ou aucun d'eux. Si vous n'utilisez pas ces mots-clés, omettez les accolades ({}).
Dans un même fichier sysidcfg, il est possible d'utiliser le DHCP à la fois pour configurer certaines interfaces et pour spécifier les informations de configuration d'autres interfaces.
Dans l'exemple ci-dessous, les interfaces eri0 et eri1 sont configurées de la manière suivante :
eri0 est configurée à l'aide du serveur DHCP. La prise en charge d'IPv6 n'est pas activée sur eri0.
eri1 est l'interface réseau principale. Le nom d'hôte est défini sur host1 et l'adresse IP sur 172.31.88.100. Le masque de réseau est défini sur 255.255.255.0. La prise en charge d'IPv6 n'est pas activée sur eri1.
network_interface=eri0 {dhcp protocol_ipv6=no} network_interface=eri1 {primary hostname=host1 ip_address=172.146.88.100 netmask=255.255.255.0 protocol_ipv6=no} |
Le mot de passe racine du système peut être spécifié dans le fichier sysidcfg . Pour ce faire, utilisez le mot-clé root_password avec la syntaxe ci-dessous.
root_password=mot_de_passe_chiffré |
mot_de_passe_chiffré est le mot de passe chiffré tel qu'il apparaît dans le fichier /etc/shadow.
Vous pouvez utiliser le mot-clé security_policy dans le fichier sysidcfg pour configurer le système afin le protocole d'authentification Kerberos soit utilisé. Si vous souhaitez configurer le système pour qu'il utilise Kerberos, utilisez la syntaxe suivante :
security_policy=kerberos {default_realm=FQDN admin_server=FQDN kdc=FQDN1, FQDN2, FQDN3} |
NDQ indique le nom de domaine qualifié du domaine Kerberos par défaut, du serveur d'administration ou du centre de distribution des clés. Vous devez spécifier au moins un centre de distribution des clés, mais pas plus de trois.
Si vous ne souhaitez pas activer la stratégie de sécurité du système, définissez la valeur security_policy=NONE.
Pour plus d'informations sur le protocole d'authentification Kerberos, reportez-vous au System Administration Guide: Security Services.
L'exemple suivant montre comment configurer le système pour l'utilisation de Kerberos avec les informations ci-dessous.
Le domaine Kerberos par défaut est example.COM.
Le serveur d'administration Kerberos est krbadmin.example.COM .
Les deux centres de distribution de clés sont kdc1.example.COM et kdc2.example.COM.
security_policy=kerberos {default_realm=example.COM admin_server=krbadmin.example.COM kdc=kdc1.example.COM, kdc2.example.COM} |
Le mot-clé system_locale permet de spécifier la langue dans laquelle afficher le programme d'installation et le bureau. Utilisez la syntaxe suivante pour spécifier un environnement linguistique.
system_locale=environnement_linguistique |
environnement_linguistique spécifie la langue dans laquelle vous souhaitez voir le système afficher les panneaux et écrans d'installation. Pour obtenir la liste des valeurs d'environnement linguistique valides, reportez-vous au répertoire /usr/lib/locale ou au International Language Environments Guide.
Le mot-clé terminal permet de spécifier le type de terminal du système. Utilisez la syntaxe suivante pour spécifier le type de terminal.
terminal=type_terminal |
type_terminal spécifie le type de terminal du système. Pour consulter une liste des valeurs de terminal, reportez-vous aux sous-répertoires du répertoire /usr/share/lib/terminfo.
Le mot-clé timezone permet de définir le fuseau horaire du système. Utilisez la syntaxe ci-dessous.
timezone=fuseau_horaire |
Dans l'exemple précédent, fuseau_horaire spécifie la valeur du fuseau horaire du système. Les valeurs des divers fuseaux horaires figurent dans les sous-répertoires et fichiers du répertoire /usr/share/lib/zoneinfo. La valeur fuseau_horaire est le chemin d'accès au fichier correspondant du répertoire /usr/share/lib/zoneinfo. Vous pouvez également définir la valeur de fuseau horaire Olson valide de votre choix.
Dans l'exemple suivant, le fuseau horaire du système est défini sur l'heure des Montagnes rocheuses aux États-Unis.
timezone=US/Mountain |
Le programme d'installation configure le système pour qu'il utilise des informations de fuseau horaire contenues dans le fichier /usr/share/lib/zoneinfo/US/Mountain.
Le mot-clé timeserver permet de spécifier le système définissant la date et l'heure du système à installer.
Ne définissez pas timeserver=hostname ou ip-address si vous exécutez un service de noms.
Pour définir timeserver, choisissez une des méthodes ci-dessous.
Pour que le système utilise son propre serveur horaire, définissez timeserver=localhost. Si vous réglez le serveur horaire sur localhost, l'heure du système est considérée comme étant correcte.
Pour définir un autre serveur horaire, spécifiez soit le nom d'hôte, soit l'adresse IP du serveur horaire à l'aide du mot-clé timeserver . Utilisez la syntaxe ci-dessous.
timeserver=nom_hôte or adresse_ip |
nom_hôte est le nom d'hôte du serveur horaire. adresse_ip indique l'adresse IP du serveur horaire.
Sur les systèmes x86, les informations du moniteur peuvent être configurées à l'aide du mot-clé monitor. Utilisez la syntaxe ci-dessous avec le mot-clé monitor.
monitor=type_moniteur |
Pour définir la valeur du mot-clé monitor, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système que vous voulez installer. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé monitor et ajoutez-la au fichier sysidcfg.
Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)
Sur les systèmes x86, les informations concernant la langue et la disposition du clavier peuvent être configurées à l'aide du mot-clé keyboard. Utilisez la syntaxe suivante avec le mot-clé keyboard.
keyboard=langue_clavier {layout=valeur} |
Pour définir la valeur du mot-clé keyboard, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système que vous voulez installer. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé keyboard et ajoutez-la au fichier sysidcfg.
Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)
Sur les systèmes x86, les informations ci-dessous peuvent être configurées à l'aide du mot-clé display.
carte graphique ;
taille de l'écran ;
profondeur de couleur ;
résolution d'affichage.
Utilisez la syntaxe ci-dessous avec le mot-clé display.
display=carte_graphique {size=taille_écran depth=profondeur_couleur resolution=résolution_écran} |
Pour définir les valeurs du mot-clé display, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé display et ajoutez-la au fichier sysidcfg.
Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)
Sur les systèmes x86, les informations concernant la souris peuvent être configurées à l'aide du mot-clé pointer.
périphérique de pointage ;
nombre de boutons ;
niveau IRQ.
Utilisez la syntaxe ci-dessous avec le mot-clé pointer.
pointer=périphérique_de_pointage {nbuttons=nombre_de_boutons irq=valeur} |
Pour définir la valeur du mot-clé pointer, exécutez la commande kdmconfig -d sur le système que vous voulez installer. Copiez la ligne de résultat comportant le mot-clé pointer et ajoutez-la au fichier sysidcfg.
Pour plus d'informations, reportez-vous à kdmconfig(1M)
Créez un fichier nommé sysidcfg dans un éditeur de texte.
Entrez-y les mots-clés sysidcfg de votre choix.
Enregistrez le fichier sysidcfg.
si vous devez créer plusieurs fichiers sysidcfg, placez impérativement chacun d'entre eux dans un répertoire distinct ou sur une disquette. distincte.
Pour rendre le fichier sysidcfg accessible aux clients, placez-le :
dans un système de fichiers NFS partagé. Utilisez add_install_client(1M) avec l'option - p pour paramétrer le système à partir du réseau.
dans le répertoire racine (/) d'une disquette UFS ou PCFS.
Voici un exemple de fichier sysidcfg pour un système basé sur SPARC. Le nom d'hôte, l'adresse IP et le masque de réseau de ce système ont été préconfigurés en modifiant le service de noms. Toutes les informations de configuration de ces systèmes figurant dans ce fichier, vous pouvez donc employer un profil JumpStart personnalisé pour effectuer une installation JumpStart personnalisée.
system_locale=en_US timezone=US/Central terminal=sun-cmd timeserver=localhost name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com name_server=nmsvr2(172.31.112.3)} root_password=m4QPOWNY network_interface=hme0 {hostname=host1 default_route=172.31.88.1 ip_address=172.31.88.210 netmask=255.255.0.0 protocol_ipv6=no} security_policy=kerberos {default_realm=example.COM admin_server=krbadmin.example.COM kdc=kdc1.example.COM, kdc2.example.COM} |
Voici un exemple de fichier sysidcfg pour un groupe de systèmes x86 tous équipés du même type de clavier, de carte graphique et de pointeur. Les informations sur le périphérique (keyboard, display et pointer) ont été obtenues en exécutant la commande kdmconfig(1M) avec l'option -d. Cet exemple utilise un fichier sysidcfg ; vous êtes invité à sélectionner votre langue de travail ( system_locale) afin de pouvoir poursuivre l'installation.
keyboard=ATKBD {layout=US-English} display=ati {size=15-inch} pointer=MS-S timezone=US/Central timeserver=timehost1 terminal=ibm-pc name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com name_server=nmsvr2(172.25.112.3)} root_password=URFUni9 |
Dans l'exemple de fichier sysidcfg ci-dessous, les informations de configuration sont spécifiées pour les interfaces réseau eri0 et eri1. eri0 est configurée comme l'interface réseau principale et eri1 comme l'interface réseau secondaire.
timezone=US/Pacific system_locale=C terminal=xterms timeserver=localhost network_interface=eri0 {primary hostname=host1 ip_address=192.168.2.7 netmask=255.255.255.0 protocol_ipv6=no default_route=192.168.2.1} network_interface=eri1 {hostname=host1-b ip_address=192.168.3.8 netmask=255.255.255.0 protocol_ipv6=no default_route=NONE} root_password=JE2C35JGZi4B2 security_policy=none name_service=NIS {domain_name=domain.example.com name_server=nis-server(192.168.2.200)}
Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.
Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg lors d'une installation et initialisation via une connexion WAN, vous devez effectuer certaines opérations supplémentaires. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 11, Initialisation via connexion WAN - Présentation .
Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier sysidcfg. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Pour plus d'informations sur le fichier sysidcfg, reportez-vous à la page man sysidcfg(4).
Le tableau ci-après répertorie toutes les bases de données de service de noms que vous devez modifier ou alimenter en informations pour préconfigurer vos systèmes.
Informations système à préconfigurer |
Base de données de service de noms |
---|---|
Nom d'hôte et adresse IP (Internet Protocol) |
hosts |
Date et heure |
hosts. Indiquez l'alias timehost à côté du nom d'hôte du système dont l'heure et la date serviront de référence pour les systèmes que vous souhaitez installer. |
Fuseau horaire |
timezone |
Masque de réseau |
netmasks |
Vous ne pouvez pas préconfigurer l'environnement linguistique d'un système à l'aide d'un service de noms DNS ou LDAP. Si vous utilisez un service de noms NIS ou NIS+, suivez la procédure pour que votre service de noms préconfigure l'environnement linguistique d'un système :
Connectez-vous en tant que superutilisateur à votre serveur de noms.
Modification de /var/yp/Makefile pour ajouter le mappage local.
Insérez cette procédure shell après la dernière procédure shell variable.time .
locale.time: $(DIR)/locale -@if [ -f $(DIR)/locale ]; then \ sed -e "/^#/d" -e s/#.*$$// $(DIR)/locale \ | awk '{for (i = 2; i<=NF; i++) print $$i, $$0}' \ | $(MAKEDBM) - $(YPDBDIR)/$(DOM)/locale.byname; \ touch locale.time; \ echo "updated locale"; \ if [ ! $(NOPUSH) ]; then \ $(YPPUSH) locale.byname; \ echo "pushed locale"; \ else \ : ; \ fi \ else \ echo "couldn't find $(DIR)/locale"; \ fi |
Recherchez la chaîne de caractères all: et à la fin de la liste des variables, insérez le mot locale.
all: passwd group hosts ethers networks rpc services protocols \ netgroup bootparams aliases publickey netid netmasks c2secure \ timezone auto.master auto.home locale |
Vers la fin du fichier, après la dernière entrée de ce type, insérez la chaîne locale: locale.time sur une nouvelle ligne.
passwd: passwd.time group: group.time hosts: hosts.time ethers: ethers.time networks: networks.time rpc: rpc.time services: services.time protocols: protocols.time netgroup: netgroup.time bootparams: bootparams.time aliases: aliases.time publickey: publickey.time netid: netid.time passwd.adjunct: passwd.adjunct.time group.adjunct: group.adjunct.time netmasks: netmasks.time timezone: timezone.time auto.master: auto.master.time auto.home: auto.home.time locale: locale.time |
Sauvegardez le fichier.
Créez le fichier /etc/locale et définissez une entrée pour chaque domaine ou système spécifique :
nom_domaine environnement linguistique |
Ou
nom_système localisé |
International Language Environments Guide contient la liste des environnements linguistiques valides.
Par exemple, l'entrée ci-dessous indique que le français est la langue par défaut du domaine example.com :
fr example.com |
L'entrée suivante indique que la langue par défaut utilisée par le système nommé myhost est le français de Belgique :
fr_BE myhost |
les versions localisées figurent sur le DVD Solaris 10 ou sur le Logiciel Solaris 10 (1).
# cd /var/yp; make |
Tous les systèmes, individuels ou regroupés par domaine, de la carte locale sont désormais configurés de manière à utiliser la version localisée par défaut. La version localisée définie par défaut est utilisée par le programme d'installation, ainsi que par le bureau une fois le système redémarré.
Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.
Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Pour plus d'informations sur le service de noms NIS, reportez-vous à la Partie III, NIS Setup and Administration du System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).
La procédure ci-après considère que le domaine NIS+ est configuré. La procédure de configuration du domaine NIS+ est décrite dans le System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).
Connectez-vous au serveur de noms en tant que superutilisateur ou en tant qu'utilisateur membre du groupe d'administration NIS+.
# nistbladm -D access=og=rmcd,nw=r -c locale_tbl name=SI,nogw= locale=,nogw= comment=,nogw= locale.org_dir.`nisdefaults -d` |
Ajout des entrée nécessaires au tableau locale.
# nistbladm -a name=nomlocale=version localisée comment=commentaire locale.org_dir.`nisdefaults -d` |
Nom de domaine ou nom d'un système spécifique pour lequel vous souhaitez préconfigurer une version localisée par défaut.
Environnement linguistique que vous souhaitez installer sur le système et utiliser sur votre bureau, une fois le système redémarré. International Language Environments Guide contient la liste des environnements linguistiques valides.
Champ commentaire. Utilisez des guillemets doubles pour ouvrir et fermer les commentaires d'une longueur supérieure à un mot.
Les versions localisées sont disponibles sur le DVD Solaris 10 ou le CD Logiciel Solaris 10 (1).
Tous les systèmes, individuels ou regroupés par domaine, du tableau locale sont désormais configurés de manière à utiliser la version localisée par défaut. La version localisée définie par défaut est celle utilisée par le programme d'installation, ainsi que par le bureau une fois le système redémarré.
Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS+ pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.
Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS+ pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Pour plus d'informations sur le service de noms NIS+, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (NIS+).
Le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) permet aux systèmes hôtes d'un réseau TCP/IP d'être configurés automatiquement pour le réseau lors de leur initialisation. Le DHCP utilise un mécanisme client/serveur. Les serveurs stockent et gèrent les informations de configuration des clients et les fournissent à leur demande. Ces informations comprennent l'adresse IP du client ainsi que des informations sur les services réseau accessibles au client.
L'un des avantages majeurs du DHCP est sa capacité de gérer les affectations d'adresses IP par leasing. Cette fonction permet de récupérer les adresses IP non utilisées et de les ré-attribuer à d'autres clients. Cela permet à un site d'utiliser un pool d'adresses IP plus petit que celui qui serait nécessaire si tous les clients possédaient une adresse permanente.
Le protocole DHCP vous permet d'installer le système d'exploitation Solaris sur certains systèmes client de votre réseau. Tous les systèmes SPARC reconnus par le système d'exploitation Solaris et les systèmes x86 et répondant aux exigences de configuration matériel pour l'exécution du OS Solaris peuvent utiliser cette fonction.
La liste des tâches suivante présente les tâches de haut niveau à effectuer pour permettre aux clients d'obtenir les paramètres d'installation à l'aide du DHCP.
Tableau 6–3 Liste des tâches : préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP
Tâche |
Description |
Instructions |
---|---|---|
Définir un serveur d'installation. |
Définissez un serveur Solaris pour prendre en charge les clients qui installent le système d'exploitation Solaris à partir du réseau. |
Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation |
Définir les systèmes clients pour l'installation de Solaris sur le réseau à l'aide du DHCP. |
Utilisez add_install_client -d pour ajouter la prise en charge de l'installation réseau DHCP pour une catégorie de client (un certain type de machine, par exemple) ou pour un ID client particulier. |
Si vous utilisez le DVD Solaris : Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image DVD Si vous utilisez le CD Solaris : Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image CD |
Préparer votre réseau à utiliser le service DHCP. |
Déterminez la configuration de votre serveur DHCP. |
Chapitre 13, Planning for DHCP Service (Tasks) du System Administration Guide: IP Services |
Configurer le serveur DHCP. |
Pour configurer votre serveur DHCP, utilisez le gestionnaire DHCP. |
Chapitre 14, Configuring the DHCP Service (Tasks) du System Administration Guide: IP Services |
Créer des options DHCP pour les paramètres d'installation et des macros incluant les options. |
Utilisez le gestionnaire DHCP ou dhtadm pour créer de nouvelles options Fournisseur, ainsi que des macros pouvant être utilisées par le serveur DHCP pour transmettre les informations d'installation aux clients. |
Création d'options DHCP et de macros pour les paramètres d'installation de Solaris |
Lorsque vous ajoutez des clients à l'aide du script add_install_client -d sur le serveur d'installation, le script affiche les informations de configuration DHCP sur une sortie standard. Ces informations peuvent être utilisées lors de la création des options et macros nécessaires à la transmission des informations d'installation réseau aux clients.
Vous pouvez personnaliser les options et macros de votre service DHCP pour exécuter les types d'installation suivants :
Installations pour une classe spécifique : vous pouvez demander au service DHCP d'effectuer une installation réseau pour tous les clients d'une classe spécifique. Par exemple, vous pouvez définir une macro DHCP exécutant la même installation sur tous les systèmes Sun Blade du réseau. Utilisez le résultat de la commande add_install_client -d pour définir une installation pour une classe spécifique.
Installations spécifiques du réseau : vous pouvez demander au service DHCP d'exécuter une installation réseau pour tous les clients appartenant à un réseau spécifique. Par exemple, vous pouvez définir une macro DHCP qui exécute la même installation sur tous les systèmes du réseau 192.168.2.
Installations pour un client spécifique : vous pouvez demander au service DHCP d'effectuer une installation réseau pour un client ayant une adresse Ethernet spécifique. Vous pouvez par exemple définir une macro DHCP exécutant une installation spécifique pour le client ayant l'adresse Ethernet 00:07:e9:04:4a:bf. Utilisez le résultat de la commande add_install_client -d -e ethernet_address pour paramétrer une installation spécifique du client.
Pour plus d'informations sur le paramétrage des clients en vue de l'utilisation de DHCP pour une installation réseau, reportez-vous aux procédures suivantes.
Pour les installations réseau effectuées à l'aide d'un DVD, reportez-vous à la rubrique Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image DVD.
Pour les installations réseau effectuées à partir d'un CD, reportez-vous à la rubrique Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image CD.
Pour installer des clients DHCP à partir du réseau, vous devez créer des options de type Fournisseur pour transmettre les informations nécessaires à l'installation du système d'exploitation Solaris. Les tableaux suivants décrivent les options DHCP communes utilisables pour l'installation d'un client DHCP.
Démarrage avec la version Solaris 10 1/06, vous pouvez utiliser les options standard DHCP répertoriées dans le Tableau 6–4 pour configurer et installer des systèmes x86. N'étant pas spécifiques des plates-formes, vous pouvez utiliser ces options pour installer le système d'exploitation Solaris sur différents systèmes x86. Utilisez ces options pour installer la version Solaris 10 1/06 sur des systèmes x86 à l'aide de DHCP. Pour obtenir la liste complète des options standard, reportez-vous à dhcp_inittab(4).
Le Tableau 6–5 répertorie des options utilisables pour l'installation de systèmes client SUN. Les classes client fournisseur répertoriées dans ce tableau déterminent les classes client pouvant utiliser l'option. Utilisez ces options pour installer le système d'exploitation Solaris 10 sur des systèmes SPARC ou pour installer la version Solaris 10 3/05 sur des systèmes x86. Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci. Pour plus d'informations sur la manière de déterminer la classe client fournisseur, reportez-vous à la rubrique Working With DHCP Options (Task Map) du System Administration Guide: IP Services.
Pour plus d'informations sur les options DHCP, reportez-vous à la rubrique DHCP Option Information du System Administration Guide: IP Services.
Tableau 6–4 Valeurs pour des options standard DHCP
Nom de l'option |
Code |
Type de données |
Granularité |
Maximum |
Description |
---|---|---|---|---|---|
BootFile |
Non applicable |
ASCII |
1 |
1 |
Chemin d'accès au fichier d'initialisation du client |
BootSrvA |
Non applicable |
Adresse IP |
1 |
1 |
Adresse IP du serveur d'initialisation |
DNSdmain |
15 |
ASCII |
1 |
0 |
Nom du domaine DNS |
DNSserv |
6 |
Adresse IP |
1 |
0 |
Liste des serveurs de noms DNS |
NISdmain |
40 |
ASCII |
1 |
0 |
Nom de domaine NIS |
NISservs |
41 |
Adresse IP |
1 |
0 |
Adresse IP du serveur NIS |
NIS+dom |
64 |
ASCII |
1 |
0 |
Nom de domaine NIS+ |
NIS+serv |
65 |
Adresse IP |
1 |
0 |
Adresse IP du serveur NIS+ |
Router |
3 |
Adresse IP |
1 |
0 |
Adresse IP des routeurs du réseau |
Tableau 6–5 Valeurs pour la création des options de catégorie fournisseur pour des clients Solaris
Nom |
Code |
Type de données |
Granularité |
Maximum |
Classes client fournisseur * |
Description |
---|---|---|---|---|---|---|
Les options de la catégorie fournisseur ci-dessous sont nécessaires pour permettre au serveur DHCP de prendre en charge les clients de l'installation Solaris. Elles sont utilisées dans les scripts de démarrage des clients Solaris. Remarque – Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci. La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles. |
||||||
SrootIP4 |
2 |
Adresse IP |
1 |
1 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Adresse IP du serveur racine |
SrootNM |
3 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Nom d'hôte du serveur racine |
SrootPTH |
4 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Chemin d'accès au répertoire racine du client sur le serveur racine |
SinstIP4 |
10 |
Adresse IP |
1 |
1 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Adresse IP du serveur d'installation JumpStart |
SinstNM |
11 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Nom d'hôte du serveur d'installation |
SinstPTH |
12 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Chemin d'accès à l'image d'installation sur le serveur d'installation |
Les options suivantes peuvent être utilisées par les scripts de démarrage du client, mais ne sont pas requises par ceux-ci. Remarque – Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci. La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles. |
||||||
SrootOpt |
1 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Options de montage NFS pour le système de fichiers racine du client |
SbootFIL |
7 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Chemin d'accès au fichier d'initialisation du client |
SbootRS |
9 |
NOMBRE |
2 |
1 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Taille de lecture NFS utilisée par le programme d'initialisation autonome lors du chargement du noyau |
SsysidCF |
13 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Chemin d'accès vers le fichier sysidcfg, au format server:/path |
SjumpsCF |
14 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Chemin d'accès au fichier de configuration JumpStart, au format server:/path |
16 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Chemin d'accès au fichier d'initialisation autonome ou chemin d'accès au fichier d'initialisation via une connexion WAN. Pour le fichier d'initialisation autonome, utilisez le format suivant : tftp://inetboot.sun4u Pour le fichier d'initialisation via connexion WAN, le format est le suivant : http://host.domain/path-to-file Cette option permet d'annuler les paramètres BootFile et siaddr pour récupérer un fichier d'initialisation autonome. Protocoles pris en charge : tftp (inetboot), http (wanboot). Par exemple, utilisez le format suivant : tftp://inetboot.sun4u |
|
17 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Adresse IP et numéro de port du serveur proxy utilisés par votre réseau. Cette option n'est nécessaire que lorsqu'un client effectue une initialisation via une connexion WAN, et que le réseau local utilise un serveur proxy. Par exemple, utilisez le format suivant : 198.162.10.5:8080 |
|
Actuellement, les options suivantes ne sont pas utilisées par les scripts de démarrage des clients Solaris. Vous ne pouvez les utiliser que si vous éditez les scripts de démarrage. Remarque – Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci. La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles. |
||||||
SswapIP4 |
5 |
Adresse IP |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Adresse IP du serveur swap |
SswapPTH |
6 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Chemin d'accès au fichier swap du client sur le serveur swap |
Stz |
8 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Fuseau horaire du client |
Sterm |
15 |
Texte ASCII |
1 |
0 |
SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc |
Type de terminal |
Une fois ces options créées, vous pouvez créer les macros correspondantes. Le tableau présenté ci-dessous répertorie des modèles de macros que vous pouvez créer afin de prendre en charge l'installation Solaris des clients.
Tableau 6–6 Modèles de macros pour la prise en charge des clients de l'installation réseau
Nom de la macro |
Contient ces options et macros |
---|---|
Solaris |
SrootIP4, SrootNM, SinstIP4, SinstNM |
sparc |
SrootPTH, SinstPTH |
sun4u |
Macros Solaris et sparc |
sun4v |
Macros Solaris et sparc |
i86pc |
Macro Solaris, SrootPTH, SinstPTH, SbootFIL |
SUNW.i86pc |
Macro i86pc Remarque – La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles. |
SUNW.Sun-Blade-1000 |
Macro sun4u, SbootFIL |
SUNW.Sun-Fire-880 |
Macro sun4u, SbootFIL |
PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001 |
BootSrvA, BootFile |
Macros adresse réseau xxx.xxx.xxx.xxx |
L'option BootSrvA peut s'ajouter aux macros d'adresse réseau existantes. La valeur de BootSrvA doit indiquer le serveur tftboot. |
Macros spécifiques du client 01client-MAC-address (par exemple, 010007E9044ABF) |
BootSrvA, BootFile |
Les noms des macros répertoriées dans le tableau précédent correspondent aux classes client fournisseur des clients devant effectuer l'installation à partir du réseau. Ces noms sont des exemples de clients que vous pourriez avoir sur votre réseau. Pour plus d'informations sur la manière de déterminer la classe client fournisseur d'un client, reportez-vous à la rubrique Working With DHCP Options (Task Map) du System Administration Guide: IP Services.
Vous pouvez créer ces options et macros à l'aide des méthodes suivantes :
Créez les options et macros dans le gestionnaire DHCP. Pour savoir comment les créer, reportez-vous à la rubrique Utilisation du gestionnaire DHCP pour créer des options et macros d'installation.
Écrivez un script créant les options et macros à l'aide de la commande dhtadm. Pour plus d'informations sur l'écriture de scripts permettant de créer ces options et macros, reportez-vous à la rubrique Écriture d'un script utilisant dhtadm pour créer des options et macros.
Notez que la taille totale des options fournisseur fournies pour un client donné ne doit pas dépasser 255 octets, y compris les codes d'option et les informations sur les longueurs. Il s'agit d'une limitation imposée par l'implémentation actuelle du protocole DHCP pour Solaris. En règle générale, vous devez fournir le minimum d'informations nécessaires concernant le vendeur. Pour les options requérant des chemins d'accès, vous devez utiliser des noms courts. Si vous créez des liens symboliques vers des chemins d'accès longs, vous pouvez utiliser les noms de liens les plus courts.
Vous pouvez utiliser un gestionnaire DHCP pour créer les options répertoriées dans le Tableau 6–5 et les macros du Tableau 6–6.
Exécutez les tâches suivantes avant de créer des macros DHCP pour votre installation.
Ajoutez les clients que vous voulez pour l'installation avec DHCP comme clients d'installation de votre serveur d'installation réseau. Pour plus d'informations sur l'ajout d'un client à un serveur d'installation, reportez-vous au chapitre Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.
Configuration de votre serveur DHCP. S'il n'est pas encore configuré, reportez-vous au Chapitre 13, Planning for DHCP Service (Tasks) du System Administration Guide: IP Services.
Connectez-vous en tant que superutilisateur sur le système serveur DHCP.
Démarrez le gestionnaire DHCP.
# /usr/sadm/admin/bin/dhcpmgr & |
La fenêtre du gestionnaire DHCP s'affiche.
Sélectionnez l'onglet Options dans le gestionnaire DHCP.
Sélectionnez Create dans le menu Edit.
La boîte de dialogue Create Option s'ouvre.
Entrez le nom de la première option, puis entrez les valeurs correspondantes.
Utilisez le résultat de la commande add_install_client, le Tableau 6–4 et le Tableau 6–5 pour contrôler les noms et valeurs des options pour les options que vous devez créer. Vous remarquerez que les classes client fournisseur ne sont que des suggestions de valeurs. Vous devez créer des classes pour indiquer les types de clients actuels ayant besoin d'obtenir les paramètres d'installation Solaris auprès du service DHCP. Pour plus d'informations sur la manière de déterminer la classe client fournisseur, reportez-vous à la rubrique Working With DHCP Options (Task Map) du System Administration Guide: IP Services.
Cliquez sur OK une fois les valeurs entrées.
Dans l'onglet Options, sélectionnez l'option que vous venez de créer.
Sélectionnez Duplicate dans le menu Edit.
La boîte de dialogue Duplicate Option s'ouvre.
Entrez le nom d'une autre option, puis modifiez les autres valeurs de façon appropriée.
Les valeurs des code, type de données, granularité et maximum sont les plus susceptibles de requérir des modifications. Pour les valeurs, reportez-vous au Tableau 6–4 et au Tableau 6–5.
Répétez la procédure à partir de l'Étape 7 à l'Étape 9 jusqu'à ce que vous ayez créé toutes les options.
Vous pouvez à présent créer les macros afin de transmettre les options aux clients de l'installation réseau, comme décrit dans la procédure suivante.
vous n'avez pas besoin d'ajouter ces options au fichier /etc/dhcp/inittab d'un client Solaris car elles figurent déjà dans ce fichier.
Exécutez les tâches suivantes avant de créer des macros DHCP pour votre installation.
Ajoutez les clients que vous voulez pour l'installation avec DHCP comme clients d'installation de votre serveur d'installation réseau. Pour plus d'informations sur l'ajout d'un client à un serveur d'installation, reportez-vous au chapitre Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.
Configuration de votre serveur DHCP. S'il n'est pas encore configuré, reportez-vous au Chapitre 13, Planning for DHCP Service (Tasks) du System Administration Guide: IP Services.
Créez les options DHCP que vous souhaitez utiliser dans votre macro. Pour plus d'informations sur la création des options DHCP, reportez-vous à la rubrique Procédure de création d'options pour la prise en charge de l'installation Solaris (gestionnaire DHCP).
Sélectionnez l'onglet Macros dans le gestionnaire DHCP.
Sélectionnez Create dans le menu Edit.
La boîte de dialogue Create Macro s'ouvre.
Entrez le nom de la macro.
Pour les noms de macro que vous pourriez utiliser, reportez-vous au Tableau 6–6.
Cliquez sur le bouton Select.
La boîte de dialogue Select Option s'ouvre.
Sélectionnez Vendor dans la liste Category.
Les options Vendor créées sont répertoriées.
Sélectionnez une option que vous souhaitez ajouter à la macro et cliquez sur OK.
Entrez une valeur pour l'option.
Reportez-vous au Tableau 6–4 et au Tableau 6–5 pour le type de données des options et aux informations fournies par add_install_client -d.
Répétez la procédure de l'Étape 6 et de l'Étape 7 pour chacune des options à inclure.
Pour inclure une nouvelle macro, entrez Include comme nom de l'option et entrez le nom de la macro comme valeur de l'option.
Cliquez sur OK quand la macro est terminée.
Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, Préparation en vue d'une installation à partir du réseau – Présentation.
Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP lors d'une installation et initialisation via une connexion WAN, vous devez effectuer certaines opérations supplémentaires. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 11, Initialisation via connexion WAN - Présentation .
Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 5, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.
Pour plus d'informations sur DHCP, reportez-vous à la Partie III, DHCP du System Administration Guide: IP Services.
Vous pouvez créer un script Korn shell en modifiant l'exemple figurant dans l'Exemple 6–13 pour créer toutes les options répertoriées dans le Tableau 6–4 et le Tableau 6–5 de certaines macros utiles. Assurez-vous de corriger toutes les adresses IP et les valeurs contenues entre les guillemets, les noms des serveurs, ainsi que les chemins de votre réseau. Vous devez également éditer la clé Vendor= pour indiquer la classe de clients que vous possédez. Utilisez les informations affichées par add_install_client -d pour obtenir les données requises pour adapter le script.
# Load the Solaris vendor specific options. We'll start out supporting # the Sun-Blade-1000, Sun-Fire-880, and i86 platforms. Note that the # SUNW.i86pc option only applies for the Solaris 10 3/05 release. # Changing -A to -M would replace the current values, rather than add them. dhtadm -A -s SrootOpt -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,1,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SrootIP4 -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,2,IP,1,1' dhtadm -A -s SrootNM -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,3,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SrootPTH -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,4,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SswapIP4 -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,5,IP,1,0' dhtadm -A -s SswapPTH -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,6,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SbootFIL -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,7,ASCII,1,0' dhtadm -A -s Stz -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,8,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SbootRS -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,9,NUMBER,2,1' dhtadm -A -s SinstIP4 -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,10,IP,1,1' dhtadm -A -s SinstNM -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,11,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SinstPTH -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,12,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SsysidCF -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,13,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SjumpsCF -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,14,ASCII,1,0' dhtadm -A -s Sterm -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,15,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SbootURI -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,16,ASCII,1,0' dhtadm -A -s SHTTPproxy -d \ 'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,17,ASCII,1,0' # Load some useful Macro definitions. # Define all Solaris-generic options under this macro named Solaris. dhtadm -A -m Solaris -d \ ':SrootIP4=10.21.0.2:SrootNM="blue2":SinstIP4=10.21.0.2:SinstNM="red5":' # Define all sparc-platform specific options under this macro named sparc. dhtadm -A -m sparc -d \ ':SrootPTH="/export/sparc/root":SinstPTH="/export/sparc/install":' # Define all sun4u architecture-specific options under this macro named sun4u. # (Includes Solaris and sparc macros.) dhtadm -A -m sun4u -d ':Include=Solaris:Include=sparc:' # Solaris on IA32-platform-specific parameters are under this macro named i86pc. # Note that this macro applies only for the Solaris 10 3/05 release. dhtadm -A -m i86pc -d \ ':Include=Solaris:SrootPTH="/export/i86pc/root":SinstPTH="/export/i86pc/install"\ :SbootFIL="/platform/i86pc/kernel/unix":' # Solaris on IA32 machines are identified by the "SUNW.i86pc" class. All # clients identifying themselves as members of this class will see these # parameters in the macro called SUNW.i86pc, which includes the i86pc macro. # Note that this class only applies for the Solaris 10 3/05 release. dhtadm -A -m SUNW.i86pc -d ':Include=i86pc:' # Sun-Blade-1000 platforms identify themselves as part of the # "SUNW.Sun-Blade-1000" class. # All clients identifying themselves as members of this class # will see these parameters. dhtadm -A -m SUNW.Sun-Blade-1000 -d \ ':SbootFIL="/platform/sun4u/kernel/sparcv9/unix":\ Include=sun4u:' # Sun-Fire-880 platforms identify themselves as part of the "SUNW.Sun-Fire-880" class. # All clients identifying themselves as members of this class will see these parameters. dhtadm -A -m SUNW.Sun-Fire-880 -d \ ':SbootFIL="/platform/sun4u/kernel/sparcv9/unix":Include=sun4u:' # Add our boot server IP to each of the network macros for our topology served by our # DHCP server. Our boot server happens to be the same machine running our DHCP server. dhtadm -M -m 10.20.64.64 -e BootSrvA=10.21.0.2 dhtadm -M -m 10.20.64.0 -e BootSrvA=10.21.0.2 dhtadm -M -m 10.20.64.128 -e BootSrvA=10.21.0.2 dhtadm -M -m 10.21.0.0 -e BootSrvA=10.21.0.2 dhtadm -M -m 10.22.0.0 -e BootSrvA=10.21.0.2 # Make sure we return host names to our clients. dhtadm -M -m DHCP-servername -e Hostname=_NULL_VALUE_ # Create a macro for PXE clients that want to boot from our boot server. # Note that this macro applies for the Solaris 10 3/05 release. dhtadm -A -m PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001 -d \ :BootFile=nbp.i86pc:BootSrvA=10.21.0.2: # Create a macro for PXE clients that want to boot from our boot server. # Note that this macro applies for the Solaris 10 2/06 release. dhtadm -A -m PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001 -d \ :BootFile=i86pc:BootSrvA=10.21.0.2: # Create a macro for the x86 based client with the Ethernet address 00:07:e9:04:4a:bf # to install from the network by using PXE. dhtadm -A -m 010007E9044ABF -d :BootFile=010007E9044ABF:BootSrvA=10.21.0.2: # The client with this MAC address is a diskless client. Override the root settings # which at the network scope setup for Install with our client's root directory. dhtadm -A -m 0800201AC25E -d \ ':SrootIP4=10.23.128.2:SrootNM="orange-svr-2":SrootPTH="/export/root/10.23.128.12":' |
Exécutez dhtadm en mode batch en tant que superutilisateur. Spécifiez le nom du script pour ajouter les options et les macros à votre dhcptab . Par exemple, si votre script se nomme netinstalloptions , entrez la commande suivante :
# dhtadm -B netinstalloptions |
Les clients ayant des classes client fournisseur répertoriées dans la chaîne Vendor= peuvent désormais utiliser le DHCP pour s'installer via le réseau.
Pour plus d'informations sur l'utilisation de la commande dhtadm, reportez-vous à dhtadm(1M). Pour plus d'informations sur le fichier dhcptab, reportez-vous à dhcptab(4).
Le logiciel Power Management, fourni avec le système d'exploitation Solaris, permet d'enregistrer l'état du système et d'arrêter ce dernier automatiquement au bout de 30 minutes d'inactivité. Lorsque vous installez le système d'exploitation Solaris10 sur un système conforme aux normes EPA Energy Star (version 2), tel que le système sun4u, Power Management est installé par défaut. Si vous effectuez l'installation par le biais de l'interface graphique utilisateur (IG) du Programme d'installation de Solaris, ce dernier vous invite à activer ou à désactiver le logiciel Power Management. L'interface de ligne de commande de Solaris vous invite à activer ou à désactiver le logiciel Power Management lorsque l'installation est terminée et que votre système redémarre.
si Energy Star version 3 ou supérieure est installé sur votre système, vous ne verrez pas apparaître cette question.
Les installations interactives n'autorisent pas la préconfiguration des informations relatives à la gestion d'énergie. Vous ne recevez donc aucune invite dans ce cas. Toutefois, dans le cas d'une installation JumpStart personnalisée, vous pouvez préconfigurer les informations de gestion d'énergie à l'aide d'un script de fin pour créer un fichier /autoshutdown ou /noautoshutdown sur votre système. Lorsque le système redémarre, le fichier /autoshutdown active la gestion d'énergie et le fichier /noautoshutdown la désactive.
Par exemple, la ligne ci-dessous insérée dans un script de fin active le logiciel Power Management et annule l'affichage de l'invite au redémarrage.
touch /a/autoshutdown |
Les scripts de fin sont décrits dans la rubrique Création de scripts de fin du Guide d’installation Solaris 10 : Installations JumpStart personnalisée et avancée.