Nouveautés de Solaris 10

Chapitre 7 Nouveautés de la version Solaris 10 3/05

Ce chapitre résume toutes les nouvelles fonctions de la version Solaris 10 3/05. Il présente également toutes les fonctionnalités, triées selon la version Software Express dont elles sont issues.

Fonctions clés du logiciel Solaris 10

Pour le système d'exploitation Solaris 10, Sun Microsystems a développé une nouvelle architecture de construction et de déploiement de systèmes et services capables d'autorétablissement prédictif. La technologie d'autorétablissement permet aux systèmes et services Sun de maximiser la disponibilité. Voir Autorétablissement prédictif. La fonction d'autorétablissement prédictif inclut des modifications significatives sur les processus d'initialisation et d'administration de service. Voir Solaris Service Manager. De plus, sur le système d'exploitation Solaris 10, les modifications apportées à l'installation du système d'exploitation offrent un processus d'installation simplifié et unifié. Voir Modifications de l'installation de Solaris et unification de la procédure.

Le SE Solaris 10 permet d'utiliser la technologie de partitionnement du logiciel Solaris Zones. Solaris Zones est un composant de l'environnement Solaris Containers. Les zones permettent de virtualiser les services du système d'exploitation et offrent un environnement isolé et sûr aux applications exécutées. Voir Technologie de partitionnement logiciel Solaris Zones.

Les autres fonctions clés du logiciel Solaris 10 sont notamment la fonction de suivi dynamique DTrace, la gestion des droits des processus et une nouvelle architecture de piles de réseau. DTrace est une fonction de suivi dynamique qui fournit aux utilisateurs, administrateurs et développeurs Solaris un nouveau niveau de capacité d'observation des processus des utilisateurs et du noyau. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Fonction de suivi dynamique DTrace. Dans le logiciel Solaris, les processus qui demandaient des capacités de superutilisateur demandent maintenant des droits de processus. La gestion des droits de processus se caractérise par l'utilisation de privilèges qui restreignent les processus uniquement en fonction des droits requis pour effectuer la tâche. Voir Gestion des droits des processus pour plus d'informations. Autre point important, l'architecture de la pile de réseau des connexions TCP a été revue afin de fournir des performances très élevées tout en améliorant l'évolutivité. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Nouvelle architecture pour les piles réseau .

La plate-forme Java 2, Standard Edition 5 représente une autre technologie clé. Reportez-vous à la section Améliorations apportées à la plate-forme Java 2, Standard Edition 5 pour connaître les améliorations disponibles sur cette plate-forme. De plus, le logiciel Solaris 10 introduit la prise en charge des capacités informatiques 64 bits du processeur AMD Opteron. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Prise en charge de 64 bits sous les systèmes x86. Enfin, il implémente la version 3 de Java Desktop System. Ce système combine un logiciel Open Source aux innovations Sun. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Java Desktop System version 3.

Ces fonctions clés ainsi que de nombreuses autres fonctions du logiciel Solaris 10 sont résumées dans ce guide. La plupart des fonctions de Solaris 10 version 3/05 ont été introduites via le programme Software Express. Pour afficher la liste de toutes les fonctions de Solaris 10 par date de sortie de programme Solaris Express, reportez-vous à la section Fonctions par date de version de Software Express.

Améliorations apportées à l'administration système

Cette section décrit les nouvelles fonctions et les améliorations du SE Solaris 10 version 3/05 liées à l'administration système, par rapport à la distribution initiale du SE Solaris 9 en mai 2002. DTrace et l'auto-rétablissement prédictif sont deux fonctions particulièrement importantes. Pour afficher les nouveaux outils d'administration système de Solaris 10 version 7/05, reportez-vous à la section Améliorations apportées à l'administration système.

Autorétablissement prédictif

Cette fonction est toute nouvelle dans Solaris Express version 6/04. La version 10/04 de Solaris Express et la version 3/05 de Solaris 10 ont apporté des améliorations importantes.

Sun Microsystems a développé une nouvelle architecture de construction et de déploiement de systèmes et services capables d'autorétablissement prédictif. La technologie d'autorétablissement permet aux systèmes et services Sun de maximiser la disponibilité lorsque des erreurs matérielles et logicielles se produisent. De plus, elle rend l'utilisation de bout en bout plus simple et efficace pour les administrateurs système et les fournisseurs de services, permettant ainsi de réduire les coûts. Le premier ensemble important de ces nouvelles fonctions découlant de cette initiative est disponible dans le SE Solaris 10. Le logiciel Solaris 10 contient des composants qui facilitent l'autorétablissement de la CPU, de la mémoire, des composants Nexus du bus d'entrée-sortie et des services système.

Des informations détaillées sur les composants de cette nouvelle architecture sont proposées dans les descriptions suivantes de Solaris Service Manager et Solaris Fault Manager.

Solaris Service Manager

Introduit dans la version 10/04 de Solaris Express et amélioré dans la version 3/05 de Solaris 10, Solaris Service Manager offre une infrastructure qui augmente les scripts de démarrage UNIX, les niveaux d'exécution init et les fichiers de configuration. Cette infrastructure fournit les fonctions suivantes :

Voir le chapitre 9, “Managing Services (Overview)”, du System Administration Guide: Basic Administration pour plus d'informations sur cette infrastructure. Vous trouverez une présentation de l'infrastructure sur la page de manuel smf(5).

Solaris Fault Manager

Les systèmes à autorétablissement prédictif incluent un modèle d'administration simplifié. Les messages d'erreur classiques sont remplacés par des événements de télémesure qui sont utilisés par les composants logiciels. Les composants logiciels diagnostiquent automatiquement l'erreur ou le défaut sous-jacent et lancent les activités d'autorétablissement. Exemples d'activités d'autorétablissement : messagerie de l'administrateur, isolement ou désactivation des composants défaillants, réparation guidée. Le nouveau composant logiciel s'appelle Fault Manager, fmd(1M). Il gère la télémesure, les fichiers journaux et les composants. Les nouveaux outils fmadm(1M), fmdump(1M) et fmstat(1M) sont également disponibles sur le système d'exploitation Solaris 10 pour interagir avec Fault Manager et les nouveaux fichiers journaux.

Lorsque cela s'avère nécessaire, Fault Manager envoie un message au service syslogd(1M) pour avertir l'administrateur qu'un problème a été détecté. Ce message dirige l'administrateur vers un article de la base de connaissances du site Web de Sun, http://www.sun.com/msg/, qui fournit plus d'explications sur l'impact du problème et propose les réponses appropriées ainsi que les réparations à effectuer.

Solaris Express 6/04 a introduit les composants d'autorétablissement pour le diagnostic automatisé et la réparation des processeurs UltraSPARC-III et UltraSPARC-IV, ainsi que des systèmes de mémoire. Cette version propose également une résilience améliorée et la télémesure pour les E/S sur bus PCI.

Fonction de suivi dynamique DTrace

DTrace est une fonction clé du système d'exploitation Solaris 10. DTrace a été introduite dans la version 11/03 de Solaris Express et améliorée dans les versions 5/04 et 11/04 de Solaris Express.

DTrace est une fonction de suivi dynamique qui fournit aux utilisateurs, administrateurs et développeurs Solaris un nouveau niveau de capacité d'observation des processus des utilisateurs et du noyau.

DTrace vous aide à comprendre votre système en vous permettant d'organiser de manière dynamique le noyau du système d'exploitation et les processus utilisateurs afin d'enregistrer les données que vous indiquez à des emplacements choisis, appelées sondes. Les sondes sont en fait de petites sondes programmables qui sont dispersées sur tout votre système Solaris. Cette version contient plus de 30 000 sondes. Chaque sonde peut être associée à des programmes personnalisés écrits dans le nouveau langage de programmation D. Cette association vous permet d'accéder aux données système à l'aide d'expressions et de types ANSI C et d'obtenir les suivis de pile, d'enregistrer les horodatages, de créer des histogrammes, et bien plus.

Toute l'instrumentation de DTrace est dynamique et disponible pour être utilisée sur votre système de production. Lorsque la fonction DTrace est désactivée, les performances ne sont pas altérées. L'impact de tout suivi sur les performances est limité aux seules sondes et actions que vous autorisez. De plus, DTrace est un produit fiable : vous ne risquez pas d'endommager le système en cours d'exécution car la conception de DTrace est centrée sur la sécurité, une fiabilité totale et la vérification des erreurs. Ces fonctions vous permettent d'utiliser DTrace en toute confiance sur votre système chaque fois que vous en avez besoin pour vous aider à étudier des problèmes.

Le Manuel de suivi dynamique Solaris et un jeu de pages de manuel incluant dtrace(1M) vous permettent de vous familiariser avec DTrace. Ce guide possède une référence complète aux fonctions et des exemples pour vous aider à démarrer. Vous pouvez également rejoindre le forum DTrace sur BigAdmin (voir http://www.sun.com/bigadmin/content/dtrace) pour en savoir plus sur DTrace, télécharger des exemples de programmes et poser des questions.

Dans la version 5/04 de Solaris Express, le suivi de processus utilisateur utilisant le fournisseur pid est désormais disponible sur les systèmes x86. Cette fonction est disponible sur les plates-formes SPARC depuis l'introduction de DTrace dans la version 11/03 de Solaris Express.

Le fournisseur pid vous permet d'effectuer le suivi de n'importe quelle instruction d'un processus soit au niveau de l'entrée et du renvoi d'appel de fonction, soit au niveau de tout décalage d'une fonction. Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 27, “pid Provider”, et au chapitre 32, “User Process Tracing”, du Manuel de suivi dynamique Solaris.

Sur Solaris Express version 11/04, l'utilitaire plockstat (1M) permet d'observer les primitives de synchronisation au niveau utilisateur, comme lockstat (1M) dans le noyau. Le fournisseur plockstat de DTrace est la méthode d'instrumentation sous-jacente pour plockstat(1M). plockstat peut être utilisé pour augmenter les données enregistrées par l'utilitaire plockstat. Reportez-vous à la page de manuel plockstat(1M) pour plus d'informations.

Prise en charge de 64 bits sous les systèmes x86

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 11/04 de Solaris Express.

Solaris 10 prend en charge les capacités de calcul à 64 bits des plate-formes AMD64 et EM64T. Cette prise en charge comprend la capacité d'exécuter des applications 32 bits et 64 bits dans un environnement informatique 64 bits.

Pour plus d'informations sur les configurations matérielles prises en charge, consultez la page Web http://www.sun.com/bigadmin/hcl.


Remarque –

Le logiciel Solaris 10 prend déjà ces plate-formes en charge pour le calcul 32 bits.


Pour plus d'informations sur Solaris concernant la prise en charge 64 bits des systèmes x86, reportez-vous aux références suivantes de la documentation Solaris 10 :

Sélection du noyau pour les systèmes x86

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 11/04 de Solaris Express.

Le système d'exploitation Solaris 10 peut automatiquement détecter si votre système a une capacité 64 bits et par conséquent amorcer le noyau approprié.

Suite à une nouvelle installation du logiciel Solaris 10, le programme d'amorçage charge automatiquement le noyau 64 bits s'il détecte que votre système peut fonctionner en 64 bits. Dans le cas contraire, le programme charge le noyau 32 bits.

Suite à une installation de mise à niveau du système d'exploitation Solaris 10 sur un système configuré pour charger le noyau 32 bits par défaut, le système détermine désormais le noyau à charger (32 bits ou 64 bits) de façon automatique. Si le système était configuré pour charger un noyau autre que le noyau par défaut, le système poursuit le chargement de ce noyau. Les procédures de personnalisation d'un système pour le chargement d'un noyau particulier sont décrites dans le chapitre 8, “Shutting Down and Booting a System (Overview)” du System Administration Guide: Basic Administration .

Plus de détails sur la procédure de sélection de noyau sont fournis dans la documentation de Solaris 10 disponible à l'adresse http://docs.sun.com.

Console Web Java de Sun

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

La console Web de Sun Java fournit un emplacement commun aux utilisateurs pour leur accès aux applications Web de gestion. Les utilisateurs accèdent à la console en se connectant via un port HTTPS, à l'aide de l'un des différents navigateurs Web pris en charge. Le fait que la console fournisse un point d'entrée unique évite d'avoir à connaître les URL des différentes applications. Ce point d'entrée apporte l'authentification et les autorisations nécessaires pour toutes les applications enregistrées sur la console.

Les applications sur la console suivent toutes les mêmes directives d'interface utilisateur. Cette modification facilite l'utilisation car elle permet aux utilisateurs de transférer leurs connaissances d'une application à l'autre.

La console Web de Java fournit également des services d'audit et de consignation pour toutes les applications enregistrées.


Remarque –

Actuellement, aucune application de gestion de système dans le système d'exploitation Solaris n'utilise la console Web de Java.


Pour plus d'informations sur la console Web de Java, reportez-vous au System Administration Guide: Basic Administration .

Prise en charge d'un jeu de disques multipropriétaire avec Solaris Volume Manager pour Sun Cluster

Cette fonction est nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express et dans la version 9/04 de Solaris 9.

Solaris Volume Manager pour Sun Cluster introduit des fonctions de gestion des volumes destinées spécifiquement à Sun Cluster et des applications telles qu'Oracle Real Application Clusters. Solaris Volume Manager pour Sun Cluster permet de créer et de gérer une capacité de stockage regroupée en plusieurs jeux de disques multipropriétaires. Un jeu de disques multipropriétaire permet à plusieurs nœuds de partager la propriété d'un jeu de disques. Les jeux de disques multipropriétaires offrent davantage d'évolutivité grâce à l'exécution d'une instance de l'application sur chaque nœud du cluster. Chaque instance de l'application accédant directement au stockage partagé, les jeux de disques multipropriétaires améliorent également les performances de l'application.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Solaris Volume Manager Administration Guide . Pour plus d'informations sur Sun Cluster, reportez-vous aux documents Guide d’installation du logiciel Sun Cluster pour SE Solaris et Sun Cluster Data Service for Oracle Real Application Clusters Guide for Solaris OS.

Prise en charge étendue des jeux de disques dans Solaris Volume Manager

Cette fonction est nouvelle dans la version 1/04 de Solaris Express et dans la version 9/04 de Solaris 9.

Solaris Volume Manager a étendu la fonctionnalité des ID de périphériques. En plus de suivre les mouvements des ensembles locaux, Solaris Volume Manager suit maintenant automatiquement les mouvements de disques au sein des jeux de disques nommés. Cette amélioration garantit que les volumes de Solaris Volume Manager restent intacts même si les disques sont réorganisés. Cette prise en charge d'ID de périphériques permet aussi à deux hôtes de partager sans concurrence un accès aux jeux de disques, même s'ils ont des vues différentes du stockage brut accessible.

Solaris Volume Manager a également été amélioré avec la commande metaimport . Cette commande utilise la prise en charge étendue d'ID de périphériques pour vous permettre d'importer des jeux de disques, même si ces derniers ont été créés sur des systèmes différents.

Reportez-vous à la page de manuel metaimport(1M) pour plus d'informations.

Importation à distance de jeux de disques répliqués à l'aide de Solaris Volume Manager

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

Solaris Volume Manager a étendu la fonctionnalité de la commande metaimport . Outre des jeux de disques standard, vous pouvez désormais importer des jeux de disques répliqués.

La réplication d'un jeu de disques s'effectue à l'aide d'un logiciel de réplication à distance, comme Sun StorEdgeTM Network Data Replicator (SNDR) ou Hitachi TrueCopy.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel metaimport(1M) et au Solaris Volume Manager Administration Guide.

Changement d'ID de périphérique

Cette description est nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

L'ID du périphérique est affiché sous un nouveau format dans Solaris Express 10/04. Avant cela, il s'agissait d'une valeur hexadécimale. Le nouveau format affiche l'ID de périphérique sous la forme d'une chaîne ASCII. Solaris Volume Manager peut afficher l'ID de périphérique en utilisant le nouveau format ou l'ancien. Tout dépend de la date à laquelle l'ID du périphérique a été ajouté à la réplique de base de données d'état.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Solaris Volume Manager Administration Guide .

Prise en charge de volumes de plusieurs téra-octets dans Solaris Volume Manager

La prise en charge de volumes multitéra-octets n'est disponible que pour les systèmes possédant un noyau de 64 bits. Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Des améliorations ont été apportées à Solaris Volume Manager pour la prise en charge de volumes de plusieurs téra-octets. Il offre ainsi la possibilité de créer, gérer et supprimer de grands volumes de partition (>1To) RAID 0 (bande), RAID 1 (miroir) et RAID 5, et des volumes de partition logicielle. La prise en charge de grands volumes permet également à Solaris Volume Manager de construire des volumes sur des LUN (numéros d'unités logiques) étiquetés EFI ou de grande taille.

La prise en charge de grands volumes assurée par Solaris Volume Manager ne s'applique pas aux systèmes exécutés sur un noyau Solaris 32 bits.

Consultez également la section Prise en charge des disques de plusieurs téra-octets avec labels de disques EFI.

Pour plus d'informations, reportez-vous au Solaris Volume Manager Administration Guide .

Prise en charge de RCM (Reconfiguration Coordination Manager) par Solaris Volume Manager

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Solaris Volume Manager peut désormais répondre de façon appropriée à des requêtes de reconfiguration dynamique (DR) grâce à la prise en charge de RCM. Cet ajout assure le blocage de la suppression de périphériques sous le contrôle du gestionnaire de volumes Solaris, accompagné d'un avertissement adéquat. Ce blocage reste effectif tant que les périphériques sont en cours d'utilisation. Cet avertissement permet d'éviter que les administrateurs système suppriment accidentellement des volumes actifs dans un système configuré DR.

Pour plus d'informations, reportez-vous au Solaris Volume Manager Administration Guide .

Création descendante de volumes dans Solaris Volume Manager

Cette fonction est nouvelle dans la version 9/03 de Solaris Express et dans la version 4/04 de Solaris 9.

La fonction de création descendante de volumes de Solaris Volume Manager intègre une nouvelle commande permettant aux administrateurs système de créer rapidement et facilement des configurations Solaris Volume Manager basées sur la qualité de service. La commande metassist gère les détails et fournit des volumes logiques fonctionnels, vous évitant ainsi de partitionner des disques, de créer des bandes et d'assembler des miroirs manuellement. Les volumes sont créés en fonction des critères spécifiés sur la ligne de commande ou dans des fichiers de configuration référencés.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel metassist(1M) et au Solaris Volume Manager Administration Guide.

Améliorations des outils de patch et de package

Cette fonction est nouvelle dans la version 11/03 de Solaris Express sous le titre “Solaris Product Registry Enhancements”. La description de cette fonction a été mise à jour dans Solaris Express 8/04 et 10/04.

Les outils de package et de patch Solaris ont été améliorés, pour offrir de meilleures performances et une fonctionnalité accrue.

Parmi ces améliorations, citons une nouvelle option de la commande pkgchk qui facilite le mappage des fichiers sur les packages. Pour mapper les fichiers sur les packages, utilisez l'option pkgchk -P plutôt que le contenu grep pattern /var/sadm/install/contents. L'option -P vous permet d'utiliser un chemin partiel. Utilisez cette option avec l'option -l pour répertorier les informations sur les fichiers qui contiennent le chemin partiel.

Si une version antérieure de Software Express est installée, votre système risque d'utiliser une base de données de packages au format SQL. La base de données SQL a été créée de l'une des manières suivantes :

Lorsque vous effectuez une mise à niveau vers la version 10/04 de Solaris Express ou des versions ultérieures, la base de données de packages SQL est automatiquement reconvertie au format de fichier texte ASCII.

Pour plus d'informations, reportez-vous au System Administration Guide: Basic Administration et à la page de manuel pkgchk(1M).

Améliorations apportées aux commandes pbind et psrset

Ces améliorations sont nouvelles dans la version 10/04 de Solaris Express.

Les administrateurs système peuvent désormais envoyer des requêtes et établir des liaisons de processeur par thread et de jeu de processeurs. De nouvelles options ont été ajoutes aux commandes pbind et psrset. Ces options vous permettent de rechercher les processus légers (LWP) du système qui sont liés à un processeur ou un jeu de processeurs particulier. Vous pouvez également effacer toutes les liaisons de processeurs ou de jeux de processeurs.

Reportez-vous aux pages de manuel pbind(1M) et psrset(1M) pour plus d'informations sur ces commandes.

Solaris Dynamic Host Configuration Protocol (DHCP)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le service Solaris Dynamic Host Configuration Protocol (DHCP) contient l'outil graphique DHCP Manager et des outils de ligne de commande. Cette version de Solaris ajoute de nouvelles options aux commandes dhcpconfig et dhtadm.

Grâce aux nouvelles options de la commande dhcpconfig, vous pouvez effectuer les opérations suivantes :

La nouvelle sous-option de la commande dhtadm entraîne la lecture par le serveur DHCP de la commande dhcptab afin d'implémenter les modifications apportées à l'aide de la commande dhtadm.

Les nouvelles options vous permettent d'exécuter toutes les tâches de gestion DHCP à partir de la ligne de commande ou du gestionnaire DHCP.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel dhcpconfig(1M) et dhtadm(1M).

Voir aussi le Guide d’administration système : services IP.

Scripts d'événements DHCP

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

DHCP est un protocole de configuration des systèmes en fonction d'informations réseau et d'adresses IP spécialisées. Le client DHCP est un démon exécuté sur un hôte réseau et il obtient les paramètres de configuration des interfaces réseau de l'hôte à partir d'un serveur DHCP.

Le démon client DHCP Solaris, dhcpagent, est désormais capable d'exécuter des actions définies par l'administrateur. Les actions peuvent être déclenchées suite à l'apparition de l'un ou l'autre des événements DHCP suivants sur la ligne spécialisée :

Les actions définies par l'administrateur doivent être initiées par un script exécutable ou un programme fourni par vos soins. Vous pouvez utiliser ce programme pour exécuter toute action appropriée sur votre système si l'un des événements DHCP s'est produit.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel dhcpagent(1M)

DHCP pour interfaces logiques

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Le démon client DHCP, dhcpagent, peut désormais être utilisé aussi bien avec les interfaces logiques qu'avec les interfaces physiques. Les méthodes de démarrage de DHCP sur les interfaces logiques sont identiques à celles utilisées pour les interfaces physiques.

Toutefois, le client DHCP présente deux restrictions pour la gestion des lignes spécialisées sur les interfaces logiques :

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel dhcpagent(1M)

x86 : SunVTS 6.0

SunVTS est un outil de diagnostic complet qui teste et valide le matériel de Sun en vérifiant la connectivité et les fonctionnalités de la plupart des contrôleurs et périphériques matériels sur les plates-formes Sun.

La prise en charge de SunVTS pour les systèmes x86 a été introduite dans la version 8/04 de Solaris Express et dans la version 3/05 de Solaris 10. L'infrastructure SunVTS et certains diagnostics du noyau sont maintenant disponibles sur les plate-formes x86. La prise en charge x86 actuelle n'est assurée que pour le système d'exploitation 32 bits.


Remarque –

La version 1/06 de Solaris fournit SunVTS 6.1. Voir SunVTS 6.1.


Vous devez installer la version x86 des packages SunVTS pour pouvoir utiliser SunVTS sur les plates-formes x86. Les packages logiciels utilisent les mêmes noms que dans l'environnement SPARC. Un nouveau package, SUNWvtsr, est fourni à la fois pour les packages SPARC et x86 pour cette version. Le package SUNWvtsr contient les fichiers de configuration de la structure SunVTS dans la partition racine. Les packages du système x86 se trouvent dans le répertoire /sol_10_x86/s0/Solaris_10/ExtraValue/CoBundled/SunVTS_6.0 sur le support du logiciel Solaris. Les packages SPARC se trouvent dans le répertoire /sol_10_sparc/s0/Solaris_10/ExtraValue/CoBundled/SunVTS_6.0 du CD-ROM de Solaris.

Pour des informations détaillées concernant la prise en charge sur x86, consultez la documentation utilisateur SunVTS disponible sur les sites Web suivants : http://docs.sun.com ou http://www.sun.com/products-n-solutions/hardware/docs/.

Kernel Modular Debugger

Kernel Modular Debugger (KMDB) est un débogueur du noyau basé sur MDB. Dans Solaris Express 8/04, KMDB a remplacé le débogueur de noyau existant (kadb) pour devenir le débogueur de noyau Solaris standard.

KMDB apporte toute la puissance et la flexibilité d'un débogueur modulaire (MDB) pour le débogage dynamique du noyau. KMDB prend en charge les éléments suivants :

KMDB peut être chargé au démarrage ou après le démarrage du système.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuelkmdb(1M. ) Voir aussi le Solaris Modular Debugger Guide et le System Administration Guide: Basic Administration .

Améliorations des statistiques et de la comptabilisation des processus

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Dans cette version, des modifications ont été apportées aux mécanismes internes d'équilibrage de charge, cpu usr/sys/idle et aux fonctions de comptabilisation. La comptabilisation des micro-états a remplacé l'ancien mécanisme de comptabilisation et est activée par défaut. En conséquence, vous pourrez constater de légères différences dans les statistiques d'utilisation des processus et de synchronisation.

Le passage à la comptabilisation des micro-états fournit des données sensiblement plus précises sur les processus utilisateur et le temps passé dans chacun des différents états. En outre, ces informations permettent de générer des moyennes de charges et des statistiques plus précises à partir du système de fichiers /proc.

Pour plus d'informations sur les statistiques et la comptabilisation des processus, reportez-vous au System Administration Guide: Advanced Administration . Consultez également la page de manuel proc(4).

Améliorations de la commande ls

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

La commande ls affiche maintenant les temps fichiers avec une précision de l'ordre de la seconde ou de la nanoseconde. Utilisez l'option -e pour les secondes et -E pour les nanosecondes. L'exemple suivant illustre ces nouvelles options :


% ls -l foo
-rw-r--r--   1 jpk    staff   0 Aug  6 15:08 foo
% ls -e foo
-rw-r--r--   1 jpk    staff   0 Aug  6 15:08:28 2004 foo
% ls -E foo
-rw-r--r--   1 jpk    staff   0 2004-08-06 15:08:28.776641000 -0700 foo

Pour plus d'informations sur cette commande, consultez la page de manuel ls(1).

Nouvelle option psrinfo permettant d'identifier les fonctions Chip Multithreading

Cette fonction est nouvelle dans la version 6/04 de Solaris Express et dans la version 12/03 de Solaris 9.

Dans le SE Solaris 10, la commande psrinfo a été modifiée afin de fournir des informations sur les processeurs physiques et non plus seulement sur les processeurs virtuels. Cette fonctionnalité améliorée a été ajoutée afin de permettre l'identification des fonctions CMT (chip multithreading). La nouvelle option -p indique le nombre total de processeurs physiques présents dans le système. La commande psrinfo -pv répertorie tous les processeurs physiques présents dans le système, ainsi que les processeurs virtuels associés à chaque processeur physique.

La sortie par défaut de la commande psrinfo continue à afficher les informations de processeur virtuel pour un système.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel psrinfo(1M) Pour plus d'informations concernant les procédures associées à cette fonction, reportez-vous au System Administration Guide: Advanced Administration .

Améliorations de l'outil pfiles

Cette fonction est toute nouvelle dans Solaris Express version 6/04.

Le système de fichiers /proc a été amélioré afin d'inclure les informations de nom de fichier dans le répertoire /proc/<pid>/path. Ces informations sont utilisées par la commande pfiles(1) pour afficher le nom de chaque fichier impliqué dans un processus. Cette amélioration permet de mieux observer le comportement d'un processus. Ce nouveau degré d'observation intéresse autant les administrateurs que les développeurs.

Filtre Solaris IP

Cette fonction a été introduite dans la version 2/04 de Solaris Express.

Le filtre Solaris IP est un pare-feu basé sur un hôte, élaboré à partir d'un filtre IP Open Source. Le filtre Solaris IP assure le filtrage des paquets et la translation des adresses réseau (NAT), conformément à la stratégie configurée par l'utilisateur. Les règles de filtrage des paquets peuvent être configurées avec ou sans état. Toutes les opérations de configuration et de gestion du filtre Solaris IP sont effectuées par le biais d'une interface de ligne de commande.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ipfilter(5) Vous pouvez également vous reporter aux pages de manuel ipf(1M), ipfs(1M) et ipfstat(1M). Enfin, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Améliorations du contenu du fichier Core

La version 12/03 de Solaris Express a apporté des améliorations aux utilitaires coreadm, gcore et mdb. Ces modifications améliorent la gestion des fichiers Core, comme cela est décrit dans les trois sections suivantes. De nouvelles améliorations de la commande coreadm ont été apportées dans Solaris Express 1/04.

Spécification du contenu du fichier Core avec coreadm

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express. Les options -i et -I ont été encore améliorées dans la version 1/04 de Solaris Express.

Dans Solaris Express 12/03, la commande coreadm vous permet de spécifier les parties d'un processus qui sont présentes dans le fichier Core en cas de panne. Vous pouvez voir la configuration du système en exécutant la commande coreadm sans arguments.

Vous pouvez spécifier le contenu du fichier Core général et le contenu du fichier Core par défaut par processus en utilisant respectivement les options -G et -I. Chaque option nécessite un ensemble de jetons de spécification du contenu. Vous pouvez également définir le contenu du fichier Core pour des processus individuels en utilisant l'option -P. Les core dumps qui correspondent aux paramètres globaux n'assurent plus le contrôle de ressource de la taille du fichier Core, par processus.

Dans Solaris Express 1/04, les options -i et -I de la commande coreadm s'appliquent désormais à tous les processus dont les paramètres de fichier Core utilisent la valeur par défaut à l'échelle du système. Utilisez les options -p et -P pour écraser la valeur par défaut.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel coreadm(1M).

gcore - Contenu du fichier Core

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

L'utilitaire gcore crée les fichiers Core à partir d'un processus en cours d'exécution sans le perturber. L'utilitaire gcore prend désormais en charge un contenu de fichier Core variable. Utilisez l'option -c pour spécifier le contenu du fichier ou les options -p ou -g pour obliger la commande gcore à utiliser les paramètres coreadm.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuel gcore(1).

mdb - Prise en charge du texte et des tableaux de symboles dans les fichiers Core

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

Le texte figure désormais par défaut dans les fichiers Core. Cependant, les tableaux de symboles peuvent maintenant également figurer par défaut dans les fichiers Core. L'utilitaire mdb a été mis à jour afin de prendre en charge ces nouvelles données de fichier Core. Cela signifie que vous pouvez maintenant déboguer votre ancien fichier Core sans avoir besoin du fichier binaire original ni des bibliothèques liées à ce fichier.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuelmdb(1).

Agent de gestion du système

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

L'agent de gestion du système est un agent SNMP (Simple Network Management Protocol) fournissant les fonctionnalités SNMPv1, SNMPv2c et SNMPv3 à l'environnement Solaris 10. Cet agent est basé sur l'implémentation Open Source Net-SNMP, avec certaines adaptations pour l'environnement Solaris. L'agent dispose de toutes les fonctionnalités de base nécessaires à un agent SNMP. Il assure la prise en charge des opérations SNMP standard, ainsi que de nombreuses bases de données MIB (Management Information Bases) standard, notamment MIB-II, Host Resources MIB et Notification MIB. En outre, l'agent prend en charge les modèles USM (User-based Security Model) et VACM (View-based Access Control Model), ainsi que AgentX.

L'agent de gestion du système est configuré comme agent SNMP par défaut, mais coexiste avec le logiciel Solstice Enterprise AgentsTM dans cette version.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel netsnmp(5).

Pour plus d'informations, consultez également le Solaris System Management Agent Administration Guide et le Solaris System Management Agent Developer’s Guide.

SPARC : modification du package 64 bits pour les administrateurs système

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Dans le logiciel Solaris, le conditionnement a été simplifié, la plupart des composants 32 bits et 64 bits étant désormais fournis dans un package unique. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section SPARC : modifications du package 64 bits.

Service de transition NIS/LDAP

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le service de transition de NIS à LDAP peut être utilisé en vue d'effectuer une transition réseau, permettant de passer de l'utilisation de NIS à celle de LDAP en tant que premier service d'attribution de noms. Grâce à ce service de transition, les administrateurs peuvent utiliser Sun Java Directory Server qui fonctionne avec les clients du service d'attribution de noms LDAP.

Pour plus d'informations, reportez-vous au manuel System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP) .

Packages et patchs signés

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le logiciel Solaris vous permet de télécharger en toute sécurité les packages et patchs de Solaris incluant une signature numérique à l'aide des commandes pkgadd et patchadd mises à jour. Un package ou un patch comportant une signature numérique valide garantit qu'il n'a pas été modifié après l'application de la signature.

Dans les versions précédentes de Solaris, vous ne pouviez ajouter de patchs signés à votre système qu'à l'aide des outils de gestion de patchs de Solaris avec PatchPro 2.1.

Les fonctions de gestion de logiciels supplémentaires de cette version Solaris comprennent les fonctionnalités suivantes :

La seule différence entre un package signé et un package non signé est la signature. Le package peut être installé, interrogé ou supprimé à l'aide des outils de conditionnement Solaris existants. Un package signé est également compatible binaire avec un package non signé.

Avant de pouvoir ajouter à votre système un package ou un patch comportant une signature numérique, vous devez configurer un fichier keystore avec des certificats de confiance utilisés pour identifier la validité de la signature numérique du package ou du patch.

Pour plus d'informations sur la configuration du stockage de clés du package et sur l'ajout de packages signés ou non à votre système, reportez-vous au System Administration Guide: Basic Administration .

Pour plus d'informations sur l'initialisation et l'extraction d'images d'installation Solaris à partir d'un serveur HTTP ou HTTPS, reportez-vous à la section Méthode d'installation et initialisation via connexion WAN.

Configuration de System V IPC

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Dans le logiciel Solaris, toutes les fonctions System V IPC sont soit configurées automatiquement, soit gérées par des contrôles de ressources. Ces fonctions peuvent concerner la mémoire partagée, les files d'attente de messages ou les sémaphores. Les contrôles de ressources permettent de définir les paramètres IPC en fonction du projet ou de l'utilisateur sur le système local ou dans un environnement de service de noms. Dans les versions Solaris précédentes, les fonctions IPC étaient contrôlées par des paramètres réglables au niveau du noyau. Vous deviez modifier le fichier /etc/system et redémarrer le système pour modifier les valeurs par défaut de ces fonctions. Comme les fonctions IPC sont maintenant gérées par des contrôles de ressources, leur configuration peut être modifiée alors que le système est en cours d'exécution. De nombreuses applications qui exigeaient auparavant un réglage du système pour fonctionner peuvent désormais être exécutées sans réglage grâce aux valeurs par défaut plus nombreuses et à l'allocation automatique des ressources.

Le tableau suivant identifie les paramètres IPC réglables devenus obsolètes décrits dans le Solaris Tunable Parameters Reference Manual et les contrôles de ressources qui les remplacent.

Contrôle des ressources 

Paramètre réglable obsolète 

Ancienne valeur par défaut 

Valeur maximum 

Nouvelle valeur par défaut 

process.max-msg-qbytes

msginfo_msgmnb

4096 

ULONG_MAX

65536 

process.max-msg-messages

msginfo_msgtql

40 

UINT_MAX

8192 

process.max-sem-ops

seminfo_semopm

10 

INT_MAX

512 

process.max-sem-nsems

seminfo_semmsl

25 

SHRT_MAX

512 

project.max-shm-memory

shminfo_shmmax

0x800000 

UINT64_MAX

1/4 de la mémoire physique 

project.max-shm-ids

shminfo_shmmni

100 

224

128 

project.max-msg-ids

msginfo_msgmni

50 

224

128 

project.max-sem-ids

seminfo_semmni

10 

224

128 

Des paramètres obsolètes peuvent être inclus dans le fichier /etc/system sur ce système Solaris. Dans ce cas, ces paramètres sont utilisés pour initialiser les valeurs par défaut de contrôle de ressource comme dans les versions précédentes de Solaris. Toutefois, l'utilisation des paramètres obsolètes est déconseillée.

Les paramètres associés suivants ont été supprimés. Si ces paramètres sont inclus dans le fichier /etc/system sur ce système Solaris, ils sont mis en commentaire.

Pour plus d'informations sur l'utilisation des nouveaux contrôles de ressources, reportez-vous à la section System V IPC et autres contrôles de ressources.

Intervalle facultatif pour la commande netstat

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La commande netstat affiche le contenu de certaines structures de données liées au réseau, selon les options que vous sélectionnez. Les options -s, -i et -m prennent désormais en charge un “intervalle”. Grâce à la spécification d'un intervalle facultatif, la sortie est affichée de manière continue durant le nombre de secondes spécifié par l'intervalle jusqu'à ce que l'affichage soit interrompu par l'utilisateur. Si un “nombre” est indiqué après l'“intervalle”, la sortie s'affiche de manière répétée uniquement le nombre de fois spécifié par le “nombre” indiqué. L'“intervalle” et le “nombre” doivent être des entiers positifs.

Pour plus informations, reportez-vous à la page de manuel netstat(1M).

Fuseaux horaires cités en décalage par rapport à GMT

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le programme d'installation de Solaris installe un fuseau horaire cité en tant que fuseau horaire par défaut du système, si un fuseau horaire en décalage par rapport à l'heure GMT est sélectionné. Auparavant, un fuseau horaire non cité était installé.

Notez que le comportement des fuseaux horaires cités est différent de celui des fuseaux horaires non cités. Lorsque le nom du fuseau horaire est affiché par la commande date, par exemple, les fuseaux horaires cités affichent le décalage par rapport à l'heure GMT. Les fuseaux horaires non cités affichent uniquement la chaîne “GMT,” sans l'indication du décalage par rapport à GMT.

Combinaison de l'adresse de données et de l'adresse de tests pour des groupes de multiacheminement sur réseau IP Single

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Il n'est plus nécessaire d'utiliser une adresse IP de test dédiée pour détecter une défaillance sur des groupes de multiacheminement sur réseau IP à adaptateur unique. Parfois, le basculement est impossible car il n'existe qu'une seule carte d'interface réseau (NIC) dans le groupe de multiacheminement sur réseau IP. Dans ce cas, vous pouvez désormais combiner l'adresse Test et l'adresse Données. Si aucune adresse de test n'est spécifiée, le démon in.mpathd utilise une adresse de données pour détecter d'éventuelles défaillances.

Pour de plus amples informations sur le multiacheminement IP Solaris, reportez-vous à la partie VI, “IPMP”, du Guide d’administration système : services IP. Consultez également la page de manuel in.mpathd(1M).

Modifications apportées aux commandes LDAP

Ces modifications des commandes ont été apportées dans Solaris Express 12/03.

Plusieurs commandes LDAP ont été mises à jour pour inclure la prise en charge complète de SSL et une prise en charge étendue de SASL. Ces modifications offrent également la prise en charge de la gestion des références intelligentes, l'utilisation de listes virtuelles (VLV) et l'établissement d'une authentification approfondie lors de la liaison au serveur LDAP.

Cette mise à niveau aligne la fonctionnalité de la commande LDAP de Solaris avec les commandes de serveur d'annuaire LDAP de Sun. L'intégralité des fonctions Solaris est conservée pour assurer la compatibilité avec les versions antérieures. Les commandes mises à jour sont les suivantes : ldapdelete, ldapmodify, ldapadd, ldapsearch et ldapmodrdn.

Plusieurs modifications ont été apportées aux commandes LDAP, notamment :

Pour plus de détails, reportez-vous aux pages de manuel ldapdelete(1), ldapmodify(1), ldapadd(1), ldapsearch(1) et ldapmodrdn(1).

Pour de plus amples informations, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP) .

Améliorations apportées au bureau

Cette section décrit toutes les fonctionnalités de bureau du système d'exploitation Solaris 10 version 3/05 qui ont été ajoutées ou modifiées depuis la première distribution du système d'exploitation Solaris 9 en mai 2002. La version 3 de Java Desktop System est un ajout important au système Solaris 10. Pour connaître les nouvelles fonctions introduites dans la version 7/05 de Solaris 10, reportez-vous à la section Améliorations apportées au bureau.

Java Desktop System version 3

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.


Remarque –

De nouvelles améliorations sont disponibles dans la version 1/06 de Solaris 10. Consultez Améliorations apportées à Java Desktop System version 3.


Sun Java Desktop System version 3 pour le SE Solaris 10 allie le logiciel Open Source à une innovation Sun pour offrir un environnement de bureau complet, entièrement intégré et interopérable avec une interface utilisateur moderne et accessible.

Environnement complet

Java Desktop System fournit un environnement de bureau complet qui permet aux utilisateurs de naviguer et de travailler de manière efficace avec les applications et les documents sur leur bureau. Ce système inclut les composants suivants :

Interface utilisateur intuitive

Java Desktop System fournit une interface de bureau intuitive comportant des thèmes de bureau familiers et des vues du gestionnaire de fichier permettant à l'utilisateur de travailler de manière efficace et rapide. L'interface utilisateur offre de nombreuses fonctionnalités, en particulier :

Bureau intégré

Les applications de bureau sont intégrées dans Java Desktop System qui offre une réelle interopérabilité entre les applications. Les fonctions d'interopérabilité comprennent notamment :

Interopérabilité au niveau de l'entreprise

Java Desktop System assure non seulement l'interopérabilité entre les applications sur le bureau mais également au niveau de l'entreprise. Parmi ces fonctionnalités, on compte les suivantes :

Pour plus d'informations sur le bureau, reportez-vous au Java Desktop System Release 3 User Guide. Pour plus d'informations sur les applications incluses dans Java Desktop System, ouvrez l'aide fournie sur le bureau et sélectionnez l'application spécifique dans le volet de navigation.

Fonctions d'accessibilité

Java Desktop System comporte plusieurs nouvelles fonctions d'accessibilité lui permettant de fournir une assistance à des personnes handicapées. Les fonctions de SE Solaris 10 incluent une navigation améliorée à l'aide du clavier et sur le bureau, rendant ainsi le bureau accessible et personnalisable. Les nouvelles technologies d'aide comprises dans cette version sont gnopernicus, un lecteur d'écran, une loupe d'écran et un clavier virtuel sur écran GNOME (GOK).

Pour plus d'informations, reportez-vous au Java Desktop System Release 3 Accessibility Guide.

Mozilla 1.7

Mozilla 1.4 a été introduit dans la version 4/04 de Solaris Express. Mozilla 1.7 a été introduit dans la version 10/04 de Solaris Express.

Mozilla est le nouveau navigateur standard de Sun pour le système d'exploitation Solaris, dont les fonctionnalités permettent une interaction optimale avec Internet.

Mozilla est doté d'outils offrant les fonctionnalités suivantes :

Mozilla offre les nouvelles fonctions suivantes :

Pour de plus amples informations sur Mozilla, consultez la page Web http://www.sun.com/software/solaris/browser/.

Ressources système

Cette section décrit les nouvelles fonctions et les améliorations du SE Solaris 10 version 3/05 liées à aux ressources système, par rapport à la distribution initiale du SE Solaris 9 en mai 2002. Le système d'exploitation Solaris 10 inclut la technologie de partitionnement logiciel Solaris Zones, une fonction cruciale pour ses utilisateurs.

Technologie de partitionnement logiciel Solaris Zones

Cette fonction a été introduite dans la version 2/04 de Solaris Express. Dans Solaris Express 7/04, une nouvelle fonctionnalité Zones a été ajoutée.

La technologie de partitionnement logiciel Solaris Zones, qui constitue une composante de l'environnement Solaris Containers, est une technologie de partitionnement logiciel utilisée pour virtualiser les services du système d'exploitation et fournir un environnement isolé et sécurisé pour l'exploitation des applications. Une zone est un environnement de système d'exploitation virtualisé créé dans une instance unique du système d'exploitation Solaris. Les zones fournissent essentiellement les interfaces et l'environnement d'application Solaris standard, et n'incluent pas une nouvelle ABI ou API qui nécessiterait le portage des applications.

Chaque zone fournit un ensemble personnalisé de services. Les zones sont idéales pour les environnements qui regroupent plusieurs applications sur un serveur unique. Il est possible de faire appel aux fonctions de gestion des ressources dans les zones pour contrôler davantage l'utilisation des ressources système disponibles par les applications.

Une zone peut être interprétée comme une boîte. Plusieurs applications peuvent être exécutées dans cette boîte sans incidence sur le reste du système. Cet isolement permet d'éviter que les processus s'exécutant dans une zone surveillent ou interfèrent avec les processus s'exécutant dans d'autres zones. Même un processus effectué sous une identité de superutilisateur s'exécutant dans une zone ne peut visualiser ni affecter l'activité dans d'autres zones.

L'instance unique du système d'exploitation Solaris est la zone globale. La zone globale est à la fois la zone par défaut pour le système et la zone utilisée pour le contrôle administratif au niveau du système. Un administrateur travaillant dans la zone globale peut créer une ou plusieurs zones non globales. Une fois créées, ces zones peuvent être administrées par des administrateurs de zones particulières. Les privilèges d'un administrateur de zone sont limités à une zone non globale.

Les zones non globales assurent l'isolement des processus à quasiment tout niveau de granularité requis. Une zone peut fonctionner sans CPU dédiée, périphérique physique ou toute autre partie de la mémoire physique. Les ressources peuvent être soit multiplexées entre plusieurs zones s'exécutant dans un domaine ou un système unique, soit allouées par zone par le biais des fonctions de gestion des ressources disponibles avec le système d'exploitation. Même un petit système monoprocesseur peut prendre en charge l'exécution simultanée de plusieurs zones.

L'isolement d'un processus se caractérise par le fait que ce dernier peut voir et signaler uniquement les processus existant dans la même zone.

Pour permettre une communication de base entre les zones, chaque zone doit être dotée d'au moins une interface réseau logique. Les applications s'exécutant dans différentes zones du même système peuvent être liées au même port réseau par l'intermédiaire d'adresses IP distinctes associées à chaque zone ou par le biais de l'adresse générique. Une application s'exécutant dans une zone ne peut observer le trafic réseau d'une autre zone. L'isolement est garanti même si les flux de paquets respectifs transitent par la même interface physique.

Une partie de l'arborescence du système de fichiers est attribuée à chacune des zones. Chaque zone étant confinée à sa subdivision de l'arborescence du système de fichiers, la charge s'exécutant dans une zone particulière ne peut accéder aux données sur disque d'une charge s'exécutant dans une autre zone.

Les fichiers utilisés par des services d'attribution de noms résident dans la vue du système de fichiers racine d'une zone. Par conséquent, les services d'attribution de noms des différentes zones sont isolés les uns des autres et peuvent être configurés différemment.

Pour obtenir des informations sur la configuration et l'utilisation des zones sur votre système, reportez-vous au Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris.

System V IPC et autres contrôles de ressources

La fonction de contrôle de ressources (rctls) a été introduite dans le logiciel Solaris 9. D'autres contrôles de ressources ont été introduits dans le programme pilote de Software Express et dans les version 3/04, 8/04 et 10/04 de Solaris Express.

De nouveaux contrôles de ressources basés sur le projet et sur le processus ont été ajoutés. Les contrôles de ressources fournissent un mécanisme permettant de contrôler la manière dont les applications utilisent les ressources système.

Dans le programme pilote Software Express, les contrôles de ressources suivants ont été ajoutés. Ces contrôles de ressources s'appliquent aux composants de System V IPC (communications interprocessus), en particulier la mémoire partagée, les files d'attente de messages et les sémaphores.

Pour de plus amples informations, reportez-vous à la section Configuration de System V IPC .

Dans Solaris Express 3/04, les contrôles de ressources de port d'événement suivants ont été ajoutés :

Dans Solaris Express 8/04, les nouveaux contrôles de ressources suivants ont été ajoutés :

Dans Solaris Express 10/04, le contrôle de ressources project.max-contracts a été ajouté.

Le contrôle de ressources cryptographique process.max-crypto-memory a été ajouté à la version 11/04 de Solaris Express.

Vous trouverez des informations sur les contrôles de ressources dans le chapitre 6, “Resource Controls (Overview),” du document Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris. Ce chapitre inclut :

Vous pouvez également obtenir des informations sur les contrôles de ressources dans la page de manuel project(4).

Nouvelle fonctionnalité de la commande de gestion des ressources et des projets Solaris

Cette fonction a été introduite dans la version 7/04 de Solaris Express.

Les améliorations apportées aux commandes de base de données des projets et de contrôle de ressources introduites dans la version 7/04 de Solaris Express sont les suivantes :

Pour plus d'informations sur les modifications apportées, reportez-vous aux chapitres suivants du Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris :

Les informations sur la définition du projet par défaut de l'utilisateur à l'aide des commandes useradd, usermod et passmgmt ont été mises à jour dans le manuel. Pour plus d'informations sur ces commandes, reportez-vous aux pages de manuel useradd(1M), usermod(1M) et passmgmt(1M).

Consultez également les pages de manuel suivantes :

Pools de ressources dynamiques

Cette fonction a été introduite dans la version 1/04 de Solaris Express.

Les pools de ressources dynamiques offrent un mécanisme qui permet d'ajuster chaque attribution des ressources d'un pool en fonction des événements du système et des modifications du chargement de l'application sur les systèmes dont les pools de ressources ont été activés. Les ajustements sont automatiquement effectués pour maintenir les objectifs de performance du système spécifiés par un administrateur. Les modifications apportées à la configuration sont enregistrées.

Ces fonctions sont principalement promulguées par le contrôleur de ressources poold, un démon de système actif lorsque l'affectation de ressources dynamiques est requise. Régulièrement, ce contrôleur poold examine la charge du système et détermine si une intervention est requise pour permettre au système de maintenir les objectifs d'utilisation des ressources spécifiés. Le démon procède à des corrections si cela est possible ; sinon, la condition est enregistrée.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux chapitres suivants du Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris :

Consultez également les pages de manuel suivantes :

Améliorations du sous-système de comptabilisation étendue

La comptabilisation étendue est apparue en même temps que la distribution initiale du système d'exploitation Solaris 9, en mai 2002. Le programme pilote de Software Express a introduit des améliorations de comptabilisation des flux, ainsi qu'une interface Perl. Ces améliorations sont incluses dans la version 3/05 de Solaris 10.


Remarque –

Pour les utilisateurs de Solaris 9, les améliorations de comptabilisation des flux ont été introduites avec la version 9/02. L'interface Perl a été introduite avec la version 4/03 de Solaris 9.


Vous pouvez désormais utiliser des processus de comptabilisation étendue avec le module de comptabilisation des flux pour IPQoS. Pour plus d'informations sur IPQoS, reportez-vous à la partie VII, “IP Quality of Service (IPQoS)”, du Guide d’administration système : services IP.

Pour plus d'informations sur la fonction de comptabilisation étendue, reportez-vous au chapitre 5, “Administering Extended Accounting (Tasks),” du Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris.

Les versions de Software Express contiennent une interface Perl vers libexacct. Cette interface permet de créer des scripts Perl capables de lire les fichiers de comptabilité produits par la structure exacct. Vous pouvez également créer des scripts Perl qui écrivent des fichiers exacct. Cette nouvelle interface présente une fonctionnalité équivalente à l'API sous-jacente C.

L'interface Perl sert à enregistrer la consommation des ressources système sur la base d'une tâche ou d'un processus. Elle sert également à enregistrer le consommation sur la base de sélecteurs fournis par le module flowacct de IPQoS.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel suivantes :

Pour plus d'informations sur la configuration et l'utilisation de la comptabilisation étendue et de ses améliorations décrites dans cette section, reportez-vous au chapitre 4, “Extended Accounting (Overview),”, du Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris.

Contrôle de la mémoire physique à l'aide du démon d'allocation restrictive

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le contrôle de mémoire physique qui utilise le démon d'allocation restrictive des ressources est une fonction facultative. Le démon d’allocation restrictive rcapd régule la consommation de mémoire physique à l'aide de processus fonctionnant sur des projets ayant une limitation de l'utilisation des ressources définie. Des services associés fournissent des mécanismes pour administrer le démon et afficher les statistiques correspondantes.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 10, “Physical Memory Control Using the Resource Capping Daemon (Overview)”, du Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris.

Consultez également les pages de manuel rcapstat(1), rcapadm(1M), project(4) et rcapd(1M).

Améliorations apportées à la plate-forme Java 2, Standard Edition 5

Cette section décrit les fonctions de la plate-forme Java introduites dans la version 8/04 de Solaris Express.

La plate-forme Java 2, Standard Edition (J2SETM) 5 est une version importante qui comporte de nombreuses nouvelles fonctions et mises à jour tout en préservant la compatibilité et la stabilité. Pour plus de détails sur les fonctions décrites dans cette section, reportez-vous à l'adresse suivante : http://java.sun.com/j2se/5.0.

Nouveautés du langage de programmation Java

Dans Solaris Express 8/04, les fonctions suivantes sont désormais disponibles pour les développeurs qui utilisent le langage Java :

Les modifications apportées au langage de programmation Java réduisent la complexité et la quantité de codes supplémentaires requis pour des tâches de programmation Java courantes. Elles diminuent également le risque d'erreurs d'exécution qu'un développeur pourrait générer.

Amélioration de la surveillance et de la gestion de la plate-forme Java

Dans Solaris Express 8/04, les composants internes de Java Virtual Machine (JVM) peuvent désormais être surveillés par des consoles standard qui utilisent les protocoles JMX ou SNMP. Ces deux mécanismes sont désactivés par défaut et sont préconfigurés pour fournir des notifications de mémoire faible. Le protocole JMX permet également la configuration dynamique lors de l'exécution de propriétés telles que le niveau d'enregistrement.

Pour de plus amples informations, consultez la page Web http://java.sun.com/j2se/1.5.0/docs/guide/management/index.html.

Amélioration des performances et de l'évolutivité de la plate-forme Java

Dans Solaris Express 8/04, J2SE 5 offre des performances et une évolutivité améliorées aux développeurs qui utilisent la plate-forme Java.

Réglage automatique pour les serveurs de grande capacité

Les ordinateurs dotés d'une mémoire principale supérieure à 2 Go et de plus de 2 processeurs sélectionnent automatiquement un mode de performances de serveur améliorées. Ce mode permet d'obtenir des performances élevées, en particulier pour les serveurs d'application J2EE. TM Ce mode de performances améliorées utilise le compilateur de serveur du “point actif” avec un “programme récupérateur” parallèle, ainsi que des tailles de mémoire maximales et d'origine réglées de façon appropriée.

Pour de plus amples informations, consultez la page Web http://java.sun.com/j2se/1.5.0/docs/guide/vm/gc-ergonomics.html.

Démarrage plus rapide

Les applications de bureau bénéficient désormais du partage des données de classes. Lors de l'installation, cette fonction crée une archive spéciale préalablement traitée des classes Java fréquemment utilisées. Cette même archive est chargée lors du démarrage de JVM, réduisant ainsi la durée de traitement. Elle est également disponible pour les applications Java exécutées ensuite sur la même machine.

Accélération du matériel OpenGL

La machine JVM peut accélérer les applications JFC/Swing et Java 2D si un périphérique OpenGL est disponible. Cette accélération est automatique mais désactivée par défaut. Elle améliore les performances de l'exécution de nombreux programmes qui comportent un graphisme important.

XML 1.1 et espace de noms, XSLTC, SAX 2.0.2 et DOM Level 3, API Java

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Les développeurs ont désormais la possibilité d'utiliser la dernière syntaxe XML 1.1. Les développeurs peuvent traiter le format XML en utilisant les mises à jour du processeur XML basé sur des événements existants, SAX 2.0.2, ou en ayant recours au nouveau processeur basé sur des documents, DOM Level 3. Le compilateur rapide XSLT peut être utilisé pour gérer les conversions XML.

Nouvelle apparence Swing par défaut

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

L'apparence multiplate-forme par défaut a été mise à jour. Appelée Ocean, cette nouvelle apparence est activée par défaut. De plus, une apparence GTK GNOME est maintenant entièrement disponible pour les développeurs et les utilisateurs.

Outils de diagnostic

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Outre l'utilisation des protocoles de surveillance, les administrateurs et les développeurs peuvent faire appel à de nouveaux outils de diagnostic basés sur des commandes. Les outils vous permettent d'effectuer les tâches suivantes :

De plus, les extensions Java sont disponibles pour la fonction de suivi DTrace.

Prise en charge d'Unicode

Dans Solaris Express 8/04, les caractères supplémentaires de la version 4.0 d'Unicode sont pris en charge dans J2SE 5.

Les développeurs peuvent désormais utiliser des caractères supplémentaires Unicode, représentés sous la forme de paires de caractères Java, avec le langage Java. Lors de l'utilisation des API basées sur du texte ou sur des chaînes, aucun effort supplémentaire n'est requis.

Pour de plus amples informations, consultez la page Web http://java.sun.com/j2se/1.5.0/docs/.


Remarque –

La prise en charge de la version 3.2 d'Unicode était auparavant disponible dans le programme pilote Software Express. Pour les utilisateurs de Solaris 9, la prise en charge d'Unicode 3.2 a été introduite dans la version 8/03.


Installation

Cette section décrit toutes les nouvelles fonctions et les améliorations de Solaris 10 3/05 en matière d'installation, par rapport à la première distribution du système d'exploitation Solaris 9 en mai 2002. Les améliorations de l'unification de l'installation sont particulièrement importantes.

Modifications de l'installation de Solaris et unification de la procédure

Proposées pour la première fois dans Solaris Express 6/04, plusieurs modifications de l'installation du système d'exploitation Solaris permettent une installation plus simple et plus unifiée.

Voici quelques-uns de ces changements :


Remarque –

La méthode d'installation personnalisée JumpStart de Solaris (non interactive) n'a pas été modifiée.


Pour installer le système d'exploitation Solaris, insérez le CD Solaris Software - 1 ou le DVD du système d'exploitation Solaris et saisissez l'une des commandes suivantes :

Pour plus d'informations sur la procédure d'installation du système d'exploitation Solaris à l'aide des CD-ROM ou DVD avec la nouvelle option d'amorçage text, reportez-vous au Guide d’installation de Solaris 10 : Installations de base. Pour les modifications de configuration du serveur de l'installation à partir d'un CD, reportez-vous au manuel Guide d’installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux.

Accès aux installations de l'interface graphique ou sur la console

Vous pouvez choisir d'installer le logiciel à l'aide d'une interface graphique ou en utilisant un environnement multifenêtrage ou autre. Si la quantité de mémoire le permet, l'interface graphique apparaît par défaut. Sinon, d'autres environnements sont affichés par défaut. Vous pouvez remplacer les paramètres par défaut à l'aide des options de démarrage nowin ou text. Toutefois, vous êtes limité par la quantité de mémoire de votre système ou par les paramètres d'installation à distance. De même, si le programme d'installation Solaris ne détecte pas d'adaptateur vidéo, le programme est automatiquement affiché dans un environnement de console. Le tableau ci-après décrit ces environnements et énumère la quantité de mémoire minimale requise pour leur affichage.

Tableau 7–1 Mémoire

Mémoire minimale 

Type d´installation 

128 à 383 Mo 

Console 

384 Mo de mémoire minimale 

Interface graphique 

Voici la description détaillée de chaque option d'installation :

Installation avec128–383 Mo de mémoire minimale

Cette option ne contient pas de graphiques, mais propose une fenêtre ainsi que la possibilité d'en ouvrir d'autres. Cette option requiert un lecteur de DVD ou de CD-ROM, local ou distant, ou une connexion réseau, un adaptateur vidéo, un clavier et un moniteur. Si vous effectuez l'installation en utilisant l'option de démarrage text et que vous disposiez de la mémoire suffisante, l'installation est réalisée dans un environnement de fenêtres. Si vous procédez à l'installation à distance via une ligne de commande ou à l'aide de l'option de démarrage nowin, vous n'avez accès qu'à l'installation sur la console.

Installation avec 384 Mo de mémoire ou plus

Cette option propose des fenêtres, des menus déroulants, des boutons, des barres de défilement, ainsi que des icônes. Une interface graphique requiert un lecteur de DVD ou de CD-ROM, local ou distant, ou une connexion réseau, un adaptateur vidéo, un clavier et un moniteur.

Améliorations du patch et du package d'installation JumpStart personnalisée

Cette fonction a été introduite dans la version 3/04 de Solaris Express.

Lors de l'installation et de la mise à niveau du SE Solaris à l'aide de la méthode d'installation personnalisée JumpStart, de nouvelles personnalisations permettent :

Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installation JumpStart personnalisée et installation avancée.

x86 : spécification des propriétés d'initialisation avec la commande add_install_client

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express et dans la version 4/04 de Solaris 9.

La commande add_install_client permet désormais de définir des propriétés d'initialisation pour des clients du système d'exploitation Solaris lors d'une initialisation réseau x86. L'option -b permet d'effectuer les tâches suivantes à l'aide de la commande add_install_client :

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel install_scripts(1M), eeprom(1M) et au Guide d’installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux.

Configuration de plusieurs interfaces réseau lors de l'installation

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

Les programmes d'installation de Solaris permettent la configuration de plusieurs interfaces lors de l'installation. Vous pouvez préconfigurer ces interfaces dans le fichier sysidcfg du système. Ou encore, vous pouvez configurer plusieurs interfaces lors de l'installation.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel sysidtool(1M) et sysidcfg(4). Consultez également le Guide d’installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux.

Remplacement de l'interface de ligne de commande de l'installation Solaris

Cette fonction a été introduite dans la version 9/03 de Solaris Express.

L'interface de ligne de commande du programme d'installation Solaris a été remplacée afin d'améliorer l'utilisation des installations sur la console. Toutes les installations sur la console utilisent le programme à base de formulaires pour installer le système d'exploitation Solaris.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuel install-solaris(1M).

SPARC : modifications du package 64 bits

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Dans les versions précédentes de Solaris, le logiciel Solaris était fourni sous forme de packages distincts pour les composants 32 bits et les composants 64 bits. Désormais, le conditionnement a été simplifié et la plupart des composants 32 bits et 64 bits sont fournis dans un package unique. Le package combiné conserve le nom des packages 32 bits d'origine et le package 64 bits ne sera plus livré.

La suppression des packages 64 bits simplifie l'installation et améliore les performances :

Les packages 64 bits ont été renommés selon les conventions suivantes :

Cette modification signifie que vous devrez peut-être adapter votre script JumpStart personnalisé ou d'autres scripts d'installation de packages pour supprimer les références aux packages 64 bits.

Méthode d'installation et initialisation via connexion WAN

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le logiciel Solaris vous permet désormais d'initialiser et d'installer un logiciel via un réseau étendu (WAN) à l'aide du protocole HTTP. Cette méthode vous permet d'installer la version Solaris sur des systèmes via un important réseau public dont l'infrastructure risquerait d'être peu fiable. Vous pouvez utiliser l'initialisation via connexion WAN avec de nouvelles fonctions de sécurité afin de préserver la confidentialité des données et l'intégrité de l'image d'installation.

La méthode d'installation et initialisation via connexion WAN vous permet de transmettre une archive Solaris Flash cryptée à un client distant via un réseau public. Les programmes d'initialisation via connexion WAN installent alors le système client par l'intermédiaire d'une installation JumpStart personnalisée. Pour protéger l'ensemble de l'installation, vous pouvez utiliser des clés privées afin d'authentifier et de crypter les données. Vous pouvez également transmettre vos données et fichiers d'installation via une connexion HTTP sécurisée en configurant vos systèmes pour qu'ils utilisent des certificats numériques.

Pour plus d'informations sur cette fonction, reportez-vous au Guide d’installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux.

Création de volumes RAID-1 (miroirs) avec JumpStart personnalisé

Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/04 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La méthode d'installation JumpStart personnalisée permet désormais de créer des volumes RAID-1 (miroirs) au cours de l' installation du système d'exploitation Solaris. L'écriture miroir des systèmes de fichiers, permet de protéger votre système en dupliquant les données sur deux disques physiques. Si l'un des disques miroirs échoue, les données du système demeurent accessibles via le second disque miroir.

Dans JumpStart, les nouveaux mots-clés et valeurs de profils personnalisés suivants vous permettent de créer des systèmes de fichiers miroirs.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’installation Solaris 10 : Installation JumpStart personnalisée et installation avancée.

Solaris Live Upgrade 2.1

Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Solaris Live Upgrade permet de mettre à niveau un système en cours de fonctionnement. Alors que l'environnement d'initialisation actuel fonctionne, vous pouvez dupliquer cet environnement et le mettre à jour. Plutôt que d'effectuer une mise à niveau, vous pouvez installer une archive Solaris Flash sur votre environnement d'initialisation. Après une mise à niveau ou l'installation d'une archive, la configuration originale du système continue de fonctionner, sans changement. Vous pouvez, quand vous le souhaitez, activer le nouvel environnement d'initialisation en réinitialisant le système. En cas d'échec, vous êtes protégé. Vous pouvez revenir rapidement à l'environnement d'initialisation d'origine en redémarrant simplement l'ordinateur, ce qui permet d'éviter ainsi le temps d'arrêt normal des processus de test et d'évaluation.

Les nouvelles fonctions de Solaris Live Upgrade 2.1 offrent les fonctionnalités présentées ci-dessous.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’installation de Solaris 10 : Solaris Live Upgrade et planification de la mise à niveau.

Création d'un nouvel environnement d'initialisation par la méthode d'installation Jumpstart personnalisée

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Vous pouvez à présent utiliser la méthode d'installation JumpStart pour créer un environnement d'initialisation vide lorsque vous installez le système d'exploitation Solaris. Vous pouvez ensuite le charger avec une archive Solaris Flash pour un usage ultérieur.

Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installation JumpStart personnalisée et installation avancée.

Archives Solaris Flash

Les fonctions Solaris Flash décrites dans cette section ont été introduites dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La fonction d'installation Solaris Flash vous permet d'utiliser une installation de référence unique du logiciel Solaris sur un système appelé système maître. Vous pouvez ensuite copier cette installation sur plusieurs systèmes, appelés "systèmes clone". Il s'agit d'une installation initiale qui écrase tous les fichiers existants sur le système clone.

Archives différentielles et scripts de configuration Solaris Flash

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La fonction d'installation Solaris Flash a été améliorée dans le logiciel Solaris.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’installation Solaris 10 : Archives Solaris Flash - Création et installation. Le présent guide contient également des informations sur l'utilisation de Solaris Live Upgrade pour installer une archive différentielle.

Personnalisation du contenu d'une archive Solaris Flash

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La commande flarcreate permet de créer une archive Solaris Flash. Elle a été mise à jour et inclut de nouvelles options qui augmentent la flexibilité de la définition du contenu des archives lors de leur création. Il vous est maintenant possible d'exclure plus d'un fichier ou d'un répertoire et d'ajouter un sous-répertoire ou un fichier depuis un répertoire exclu. Cette fonction est utile si vous souhaitez exclure des fichiers de données longs que vous ne désirez pas cloner.

Pour de plus amples informations sur l'utilisation de ces options, reportez-vous au Guide d’installation Solaris 10 : Archives Solaris Flash - Création et installation.


Remarque –

Web Start Flash s'appelle désormais Solaris Flash.


Améliorations apportées à l'interface de ligne de commande de Solaris Product Registry

Ces améliorations apparaissent dans le programme pilote de Software Express et dans Solaris 9 version 4/03. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La commande prodreg a été mise à jour de manière à inclure une fonctionnalité similaire à celle de l'interface utilisateur graphique de Solaris Product Registry. Vous pouvez à présent utiliser les sous-commandes prodreg ci-dessous dans la ligne de commande ou les scripts d'administration pour réaliser diverses tâches.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel prodreg(1M) et au System Administration Guide: Basic Administration.

Groupe de logiciels Support réseau limité

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Vous pouvez désormais créer un système plus sûr, avec moins de services réseau activés, en sélectionnant ou en spécifiant le groupe de logiciels Support réseau limité (SUNWCrnet) lors de l'installation. Le groupe de logiciels Support réseau limité offre des utilitaires d'administration du système et une console texte multiutilisateur. SUNWCrnet permet au système de reconnaître les interfaces réseau. Lors de l'installation, vous pouvez personnaliser la configuration de votre système en ajoutant les packages logiciels et en activant les services réseau en fonction des besoins.

Pour plus d'informations, consultez le Guide d’installation Solaris 10 : Installation JumpStart personnalisée et installation avancée.

Modification des tables de partitionnement de disque à l'aide d'une table des matières virtuelle (VTOC)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le programme d'installation Solaris permet désormais de charger des tranches existantes à partir de la table des matières virtuelle (VTOC). Vous pouvez désormais préserver et utiliser les tranches de disque existantes lors de l'installation, au lieu d'adopter la disposition de disque par défaut du programme d'installation.

x86 : modification de la distribution de la partition de disque d'initialisation par défaut

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Une nouvelle fonction du programme d'installation Solaris concerne la disposition des partitions du disque d'initialisation. Cette disposition héberge par défaut la partition de service sur les systèmes Sun x86. Ce programme d'installation vous permet de préserver une partition de service existante.

La nouvelle valeur par défaut inclut les partitions suivantes :

Si vous désirez utiliser cette distribution par défaut, sélectionnez Default lorsque le programme d'installation Solaris vous demande de choisir une distribution de disque d'initialisation.


Remarque –

Si vous installez Solaris pour les systèmes x86 sur un système n'incluant actuellement aucune partition de service, le programme d'installation Solaris ne crée plus automatiquement de nouvelle partition de service. Si vous voulez créer une partition de service sur votre système, commencez par utiliser le CD de diagnostics de votre système pour la créer. Une fois la partition de service créée, procédez à l'installation du système d'exploitation Solaris.

Pour plus d'informations sur la création d'une partition de service, reportez-vous à la documentation accompagnant votre matériel.


Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’installation Solaris 10 : Installation JumpStart personnalisée et installation avancée.

Prise en charge des profils LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) Version 2

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le programme d'installation Solaris prend désormais en charge les profils LDAP Version 2. Ceux-ci vous permettent de configurer votre système de manière à utiliser un justificatif d'identité de type proxy. Lors de l'utilisation des programmes d'installation Solaris, vous pouvez spécifier le nom distinctif de la liaison au proxy LDAP, ainsi que le mot de passe proxy. Vous pouvez, avec n'importe quelle méthode d'installation, préconfigurer LDAP avant l'installation à l'aide des mots-clés proxy_dn et proxy_password du fichier sysidcfg.

Pour plus d'informations, reportez-vous au Guide d’installation de Solaris 10 : Installations basées sur les réseaux.

Sécurité

Cette section décrit toutes les nouvelles fonctions et les améliorations de Solaris 10 3/05 en matière de sécurité, par rapport à la première distribution du système d'exploitation Solaris 9 en mai 2002. Les fonctions Gestion des droits des processus et Groupe de logiciels Support réseau limité sont particulièrement importantes. Pour connaître les nouvelles fonctions de sécurité de Solaris 10 version 7/05, reportez-vous à la section Sécurité.

Outre les fonctions de sécurité décrites dans cette section, vous pouvez également vous reporter aux descriptions des fonctions de sécurité des sections relatives aux outils de développement et à l'installation :

Signature des objets ELF

Cette fonction a été introduite dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les bibliothèques et les fichiers exécutables du système d'exploitation Solaris 10 contiennent des signatures numériques que vous pouvez utiliser afin de vérifier l'intégrité de ces fichiers. La signature numérique fournit un moyen de détecter toute modification accidentelle ou volontaire avec le contenu exécutable du fichier.

Les plug-ins de la structure cryptographique de Solaris sont automatiquement vérifiés au cours de leur chargement par le système. La commande elfsign peut être utilisée manuellement pour vérifier les fichiers signés. Les développeurs et les administrateurs ont également la possibilité d'utiliser elfsign pour signer leur propre code.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel elfsign(1).

Gestion des droits des processus

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Dans le logiciel Solaris, les tâches administratives qui nécessitaient auparavant les droits de superutilisateur sont désormais protégées par la gestion des droits de processus. Cette gestion utilise des privilèges pour restreindre les processus au niveau des commandes, des rôles, du système ou de l'utilisateur. Un privilège est un droit distinct dont a besoin un processus pour réaliser une opération. Le système limite les processus en fonction des privilèges requis pour effectuer la tâche active. Le nombre de processus root vulnérables à l'exploitation est ainsi moindre. Le nombre de programmes setuid a été considérablement réduit.

Une fois installées, les versions de Software Express et la version 3/05 de Solaris 10 sont entièrement compatibles en termes de privilèges améliorés avec les versions précédentes du système d'exploitation Solaris. Les programmes non modifiés qui s'exécutent en tant que root s'exécutent avec tous les privilèges.

Protection des périphériques – Les périphériques sont protégés au moyen d'une stratégie de sécurité, elle-même appliquée avec des privilèges. De ce fait, les autorisations sur un fichier de périphérique ne déterminent pas complètement la disponibilité des périphériques. Des privilèges peuvent également être requis pour pouvoir utiliser les périphériques.

Les interfaces système qui étaient protégées par des autorisations UNIX sont maintenant protégées par des privilèges. Par exemple, les membres du groupe sys ne sont plus automatiquement autorisés à accéder au périphérique /dev/ip. Les processus exécutés avec le privilège net_rawaccess ont accès au périphérique /dev/ip. Lorsque le système démarre, l'accès à tous les périphériques est restreint jusqu'à l'exécution de la commande devfsadm au cours de la séquence d'amorçage. La stratégie initiale est aussi stricte que possible. Elle empêche tous les utilisateurs, à l'exception du superutilisateur, d'initier des connexions.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel suivantes :

Les processus devant extraire des informations MIB sur l'IP Solaris doivent ouvrir le fichier /dev/arp et empiler les modules “tcp” et “udp”. Aucun privilège n'est requis. Cette méthode revient à ouvrir le fichier /dev/ip et à empiler les modules “arp”, “tcp” et “udp”. Étant donné que l'ouverture du fichier /dev/ip exige désormais un privilège, il est préférable d'utiliser la méthode du fichier /dev/arp.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux sections suivantes du System Administration Guide: Security Services :

Modifications apportées à la structure des modules PAM dans le système d'exploitation Solaris 10

Un nouveau module pam_deny a été ajouté au programme pilote Software Express et amélioré dans Solaris Express 6/04. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10. Il permet de refuser l'accès aux services PAM nommés. Par défaut, le module pam_deny n'est pas utilisé. Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel pam_deny(5).

Le logiciel Solaris 10 inclut les modifications suivantes de la structure PAM :

Modifications relatives à pam_ldap

Les modifications suivantes relatives à pam_ldap sont nouvelles dans la version 10/04 de Solaris Express, à l'exception des modifications apportées à la gestion des comptes. Cette dernière a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Pour plus d'informations sur ces modifications, reportez-vous à la page de manuel pam_ldap(5).


Remarque –

Les modifications répertoriées dans la liste ci-dessus ne peuvent faire l'objet d'une mise à jour automatique. De ce fait, une mise à niveau vers Solaris 10 ou une version ultérieure ne permet pas une mise à jour automatique du fichier pam.conf existant afin qu'il reflète les modifications relatives à pam_ldap. Si le fichier pam.conf contient une configuration pam_ldap, le fichier CLEANUP vous avertit après la mise à niveau. Examinez le fichier pam.conf et modifiez-le, si nécessaire.


Pour obtenir plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel suivantes :

Pour de plus amples informations sur les services d'annuaire et d'attribution de noms de Solaris, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP) . Pour des informations sur les fonctions de sécurité de Solaris, reportez-vous au System Administration Guide: Security Services .

Améliorations de Solaris Secure Shell

Cette description est nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

Les améliorations suivantes apportées à Solaris Secure Shell sont disponibles dans le système d'exploitation Solaris 10 :

Pour plus d'informations sur la sécurité du système d'exploitation Solaris 10, reportez-vous au System Administration Guide: Security Services .

Moteur OpenSSL et OpenSSL PKCS#11

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Cette version de Solaris contient des bibliothèques et commandes OpenSSL dans le fichier /usr/sfw.

Cette version inclut également une interface du moteur OpenSSL vers PKCS#11 de sorte que les utilisateurs d'OpenSSL puissent accéder aux fournisseurs cryptographiques matériels et logiciels à partir de la structure cryptographique de Solaris.


Remarque –

Du fait des restrictions imposées en matière d'importation des moyens cryptographiques dans certains pays, les algorithmes de clé symétrique sont limités à 128 bits si le package SUNWcry n'est pas installé. Ce package n'est pas inclus dans le logiciel Solaris, mais il peut être téléchargé séparément.


Démon sshd et /etc/default/login

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

Le démon sshd utilise les variables du fichier /etc/default/login et la commande login. Les variables etc/default/login peuvent être remplacées par d'autres valeurs dans le fichier sshd_config.

Pour de plus amples informations, reportez-vous à la section “Solaris Secure Shell and Login Environment Variables” du System Administration Guide: Security Services . Consultez également la page de manuel sshd_config(4).

Nouvelles options de mot de passe pour les comptes non connectés et verrouillés

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

La commande passwd possède deux nouvelles options, -N et - u. L'option -N permet de créer une entrée de mot de passe pour un compte non connecté. Elle est utile pour les comptes auxquels aucune connexion n'est autorisée, mais qui doivent exécuter des travaux cron. L'option -u permet de déverrouiller un compte ayant fait l'objet d'un verrouillage.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel passwd(1).

Suppression de l'option -setcond de la commande auditconfig

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

L'option -setcond de la commande auditconfig a été supprimée. Pour désactiver provisoirement l'audit, utilisez la commande audit - t. Pour réactiver l'audit, utilisez la commande audit - s.

Stratégie d'audit perzone

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

La stratégie d'audit perzone permet de contrôler les zones non globales de manière individuelle. Un démon d'audit distinct s'exécute dans chaque zone en se servant des fichiers de configuration d'audit qui lui sont propres. De même, la file d'attente de l'audit est spécifique à la zone. Par défaut, la stratégie est désactivée.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel auditd(1M) et auditconfig(1M).

Améliorations apportées à Kerberos

Les améliorations suivantes de Kerberos sont incluses dans la version Solaris 10. La plupart d'entre elles sont nouvelles dans les version précédentes de Software Express.

Wrappers TCP pour rpcbind

Cette fonction a été introduite dans la version 4/04 de Solaris Express.

La prise en charge du wrapper TCP a été ajoutée à la commande rpcbind. Cette prise en charge permet à l'administrateur de limiter les appels vers rpcbind aux hôtes sélectionnés. L'administrateur peut également connecter tous les appels à rpcbind.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel rpcbind(1M).

Option de stratégie de contrôle et jeton de contrôle zonename

La technologie de partitionnement Solaris Zones est introduite dans la version 2/04 de Solaris Express. Reportez-vous à la section Technologie de partitionnement logiciel Solaris Zones. Les améliorations de zonename correspondantes décrites ici ont également été intégrées à Solaris Express 2/04.

Le jeton de contrôle zonename enregistre le nom de la zone dans laquelle un événement de contrôle a eu lieu. L'option zonename audit policy détermine, pour toutes les zones, si le jeton zonename est inclus dans les enregistrements du contrôle. Si le critère de la présélection de la classe du contrôle varie entre les zones non globales, il se peut que vous souhaitiez analyser les enregistrements de contrôle par zone. La stratégie de contrôle zonename permet d'effectuer une postsélection des enregistrements de contrôle par zone.

Reportez-vous à la section “Auditing and Solaris Zones” du System Administration Guide: Security Services .

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel audit.log(4), auditconfig(1M) et auditreduce(1M). Voir aussi la section “Using Solaris Auditing in Zones” du Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris.

Commandes de l'utilisateur pour la structure cryptographique de Solaris

Cette fonction a été introduite dans la version 1/04 de Solaris Express.

Les commandes digest, mac et encrypt possèdent désormais une option qui permet de répertorier les algorithmes disponibles pour chaque commande. Pour les commandes mac et encrypt, le résultat indique la longueur de clé acceptée par chaque algorithme. De plus, l'option - I <IV-file> a été supprimée des commandes encrypt et decrypt.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 14, “Solaris Cryptographic Framework (Tasks)” et à la section “Protecting Files With the Solaris Cryptographic Framework” du System Administration Guide: Security Services .

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel encrypt(1), digest(1) et mac(1).

Paramètres de configuration IKE

Cette fonction a été introduite dans la version 1/04 de Solaris Express.

Des paramètres de retransmission ainsi que de temporisation des paquets ont été ajoutés dans le fichier /etc/inet/ike/config. Ces paramètres permettent à l'administrateur de régler la négociation de la phase 1 (mode principal) du protocole IKE. Ce réglage permet l'interopérabilité entre Solaris IKE et les plates-formes qui implémentent le protocole IKE de façon différente. Ces paramètres aident également l'administrateur à procéder à des ajustements dans le cas d'interférences de réseau ou d'un trafic réseau important.

Pour une description détaillée des paramètres, reportez-vous à la page de manuel ike.config(4).

Protocole SASL (Simple Authentication and Security Layer)

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

Le protocole SASL offre aux développeurs d'applications des interfaces qui permettent d'ajouter l'authentification, la vérification de l'intégrité des données et le chiffrement aux protocoles des connexions.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la section SASL (Simple Authentication and Security Layer for Developers).

Consultez également le chapitre 17, “Using SASL,” du System Administration Guide: Security Services .

Date du contrôle au format ISO 8601

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

Les jetons de fichier et d'en-tête des enregistrements du contrôle indiquent désormais la date au format ISO 8601. Par exemple, le résultat de la commande praudit du jeton de fichier est le suivant :

Ancien jeton de fichier :

file,Mon Oct  13 11:21:35 PDT 2003, + 506 msec, 
/var/audit/20031013175058.20031013182135.machine1
Nouveau jeton de fichier :

file,2003-10-13 11:21:35.506 -07:00, 
/var/audit/20031013175058.20031013182135.machine1
Ancien jeton d'en-tête :

header,173,2,settppriv(2),,machine1,
Mon Oct 13 11:23:31 PDT 2003, + 50 msec
Nouveau jeton d'en-tête :

header,173,2,settppriv(2),,machine1,
2003-10-13 11:23:31.050 -07:00

Le résultat XML a également été modifié. Par exemple, le résultat de la commande praudit -x formate le jeton de fichier comme suit :


<file iso8601="2003-10-13 11:21:35.506 -07:00">
/var/audit/20031013175058.20031013182135.machine1</file>

Les outils ou les scripts personnalisés qui analysent le résultat praudit peuvent nécessiter une mise à jour pour intégrer cette modification.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 27, “Solaris Auditing (Overview)” et “Changes to Solaris Auditing for the Solaris 10 Release” du System Administration Guide: Security Services .

Utilitaire BART (Basic Audit and Reporting Tool)

Cette fonction a été introduite dans la version 11/03 de Solaris Express.

L'utilitaire BART est un utilitaire de ligne de commande qui permet aux OEM, aux utilisateurs avancés et aux administrateurs système d'effectuer une vérification, au niveau des fichiers, du contenu logiciel d'un système cible. Cet utilitaire est employé pour regrouper des informations sur les éléments installés sur un système. Il offre également la possibilité de comparer des systèmes installés ainsi que le contenu d'un système dans le temps.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 5, “Using the Basic Audit Reporting Tool (Tasks),” du System Administration Guide: Security Services .

Consultez également les pages de manuel bart_manifest(4), bart_rules(4) et bart(1M).

IPsec et la structure cryptographique de Solaris

Cette fonction a été introduite dans la version 9/03 de Solaris Express.

Le protocole IPsec utilise la structure cryptographique de Solaris plutôt que ses propres modules d'authentification et de chiffrement. Les modules sont optimisés pour la plate-forme SPARC. De plus, un nouvel utilitaire de ligne de commande ipsecalgs et des API sont fournis afin de pouvoir consulter la liste des algorithmes IPsec et des autres propriétés IPsec pris en charge.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ipsecalgs(1M).

Dans le Guide d’administration système : services IP, reportez-vous au chapitre 18, “IP Security Architecture (Overview)” et à la section “Authentication and Encryption Algorithms in IPsec”.

Structure cryptographique de Solaris pour les administrateurs système

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La structure cryptographique de Solaris offre des services cryptographiques aux applications de l'environnement Solaris. L'administrateur système contrôle les algorithmes de chiffrement pouvant être utilisés par le biais de la commande cryptoadm. La commande cryptoadm permet d'effectuer les tâches suivantes :

La structure est fournie avec les plug-ins pour les algorithmes AES, DES/3DES, RC4, MD5, SHA-1, DSA, RSA et Diffie-Hellman. Ces plug-ins peuvent être ajoutés ou supprimés selon les besoins.

Les commandes encrypt, decrypt, digest et mac utilisent des algorithmes cryptographiques de la structure.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 13, “Solaris Cryptographic Framework (Overview),” du System Administration Guide: Security Services .

Consultez également les pages de manuel suivantes :

Journal de contrôle distant

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Outre l'enregistrement des événements du contrôle dans le journal de contrôle binaire, les versions de Solaris permettent d'enregistrer ces événements dans syslog.

La génération de données syslog offre la possibilité d'utiliser les même outils d'analyse et de gestion que ceux disponibles pour les messages syslog de différents environnements Solaris ou autre, notamment une station de travail, des serveurs, des pare-feux et des routeurs. En utilisant syslog.conf pour acheminer les messages de contrôle vers un emplacement distant, vous protégez les données du journal de toute altération ou suppression malveillante. Toutefois, l'option syslog fournit uniquement un récapitulatif des données de l'enregistrement du contrôle. De même, lorsque les données syslog sont enregistrées dans un système distant, elles sont susceptibles de faire l'objet d'attaques réseau, telles que le déni de service ou des adresses source erronées ou “usurpée”.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 27, “Solaris Auditing (Overview)” and “Audit Files” du System Administration Guide: Security Services .

Consultez également les pages de manuel suivantes :

Améliorations apportées au serveur FTP

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Des améliorations ont été apportées au serveur FTP en matière d'évolutivité et d'enregistrement des transferts :

Le client et le serveur FTP prennent désormais en charge le protocole Kerberos. Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ftp(4) et à la section “Kerberos User Commands” du System Administration Guide: Security Services.

De plus, les commandes ftpcount et ftpwho prennent maintenant en charge l'option -v, qui affiche les comptes utilisateur et des informations sur le processus pour les classes du serveur FTP définies dans les fichiers ftpaccess de l'hôte virtuel.

Pour plus d'informations sur ces modifications, reportez-vous aux pages de manuel suivantes :

Client FTP

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le logiciel Solaris apporte un changement au client FTP. Par défaut, un client FTP Solaris, connecté à un serveur FTP Solaris, établit une liste des répertoires ainsi que des fichiers standard lorsque la commande ls est utilisée. Si le serveur FTP n'est pas exécuté dans le système d'exploitation Solaris, les répertoires risquent de ne pas être énumérés.

Pour utiliser le comportement par défaut de Solaris lors de la connexion à des serveurs FTP autres que Solaris, le fichier /etc/default/ftp peut être modifié sur chaque client Solaris. Pour appliquer cette modification aux utilisateurs de façon individuelle, la variable d'environnement FTP_LS_SENDS_NLST peut être définie.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ftp(4).

Le client et le serveur FTP prennent désormais en charge le protocole Kerberos. Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ftp(4) et à la section “Kerberos User Commands” du System Administration Guide: Security Services.

Mémoire de clés IKE (Internet Key Exchange) sur la carte Sun Crypto Accelerator 4000

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

IKE fonctionne désormais sur les réseaux IPv6 et IPv4. Pour de plus amples informations sur les mots-clés spécifiés par la mise en œuvre d'IPv6, reportez-vous aux pages de manuel ifconfig(1M) et ike.config(4).

Lorsqu'une carte Sun Crypto Accelerator 4000 est installée, IKE peut décharger des opérations à forte intensité de calcul sur la carte, libérant ainsi le système d'exploitation pour d'autres tâches. IKE peut également utiliser la carte installée pour stocker des clés publiques, des clés privées et des certificats publics. Le stockage de clés sur du matériel séparé permet une sécurité accrue.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ikecert(1M).

Consultez également les sections suivantes du Guide d’administration système : services IP :

Accélération matérielle IKE

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les opérations de clé publique effectuées par le biais du protocole IKE peuvent être accélérées au moyen d'une carte Crypto Accelerator 1000 Sun et des cartes Crypto Accelerator 4000 Sun. Ces opérations sont déchargées sur la carte, ce qui accélère le chiffrement et réduit les demandes en ressources auprès du système d'exploitation Solaris.

Pour plus d'informations sur le protocole IKE, reportez-vous aux sections suivantes du Guide d’administration système : services IP :

Améliorations apportées à la fonction ipseckey

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Pour les administrateurs réseau qui ont installé IPsec ou IKE sur leurs systèmes, l'analyseur ipseckey fournit une aide plus claire. La commande ipseckey monitor propose désormais un horodatage pour chaque événement.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ipseckey(1M).

Propagation des informations d'identification sur les connexions du loopback

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Cette version de Solaris intègre la fonction ucred_t * en tant que représentation abstraite des informations d'identification d'un processus. Ces informations peuvent être extraites à l'aide de la fonction door_ucred() dans les serveurs frontaux et de la fonction getpeerucred () pour les connexions de loopback. Elles peuvent aussi être reçues en utilisant la fonction recvmsg().

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel socket.h(3HEAD).

Informations sur l'hôte incluses dans le jeton d'en-tête du contrôle

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le jeton d'en-tête des enregistrements du contrôle a été étendu de façon à inclure le nom de l'hôte.

L'ancien en-tête se présente comme suit :


header,131,4,login - local,,Wed Dec 11 14:23:54 2002, + 471 msec

Le nouvel en-tête étendu s'affiche de la façon suivante :


header,162,4,login - local,,example-hostname,
Fri Mar 07 22:27:49 2003, + 770 msec

Les outils ou scripts personnalisés qui analysent la sortie praudit devront peut-être faire l'objet d'une mise à jour pour tenir compte de ces modifications.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 30, “Solaris Auditing (Reference)” et “header Token” du System Administration Guide: Security Services.

Améliorations apportées à l'audit

Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Dans le logiciel Solaris, les améliorations apportées aux fonctions d'audit réduisent le bruit de la piste et permettent aux administrateurs d'utiliser des scripts XML pour l'analyser. Ces améliorations sont les suivantes :

Pour plus d'informations, reportez-vous aux sections suivantes du System Administration Guide: Security Services :

Nouveau jeton d'audit path_attr

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le jeton d'audit path_attr contient les informations de chemin d'accès pour un objet. Le chemin d'accès spécifie la séquence d'objets de fichier d'attributs figurant sous l'objet de jeton de chemin. Les appels système tels que openat() accèdent aux fichiers d'attributs. Pour plus d'informations sur les attributs de fichier étendus, consultez la page de manuel fsattr(5).

Le jeton path_attr comporte trois champs :

La commande praudit affiche le jeton path_attr de la manière suivante :


path_attr,1,attr_file_name

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 30, “Solaris Auditing (Reference)” et “path_attr Token” du System Administration Guide: Security Services .

Vérification de l'historique du mot de passe

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Pour les comptes de connexion définis dans des fichiers locaux, il est possible d'activer un historique du mot de passe indiquant les 26 dernières modifications du mot de passe. Lorsqu'un utilisateur tente de modifier un mot de passe, la tentative échoue si le nouveau mot de passe correspond à l'un des mots de passe de l'historique. Par ailleurs, il est possible de désactiver la vérification du nom de connexion.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuel passwd(1).

Améliorations apportées à la fonction crypt()

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les mots de passe sont chiffrés, ce qui empêche les intrus de les lire. Trois modules de chiffrement de mots de passe robustes sont désormais disponibles sur ce logiciel :

Pour plus d'informations sur la manière de protéger vos mots de passe utilisateur à l'aide de ces nouveaux modules de chiffrement, consultez les sections suivantes du System Administration Guide: Security Services :

Pour plus de détails sur la longueur de ces modules, consultez les pages de manuel crypt_bsdbf(5), crypt_bsdmd5(5) et crypt_sunmd5(5).

Performances système

Cette section décrit les nouvelles fonctions et les améliorations du SE Solaris 10 version 3/05 liées aux performances système, par rapport à la distribution initiale du SE Solaris 9 en mai 2002. La description de la “Nouvelle architecture pour les piles réseau” est particulièrement importante.

Nouvelle architecture pour les piles réseau

Cette nouvelle architecture est d'une importance vitale dans le système Solaris 10. Cette fonction a été introduite dans la version 10/03 de Solaris Express.

L'architecture de la pile réseau pour les connexions TCP a été remaniée afin de fournir des performances d'excellente qualité tout en améliorant l'évolutivité. Cette innovation permet aux fonctions réseau de Solaris de partager verticalement la charge de travail en utilisant un modèle sans verrouillage, basé sur un classificateur IP. Ce modèle permet de réduire les temps système de synchronisation et réduit les communications entre les unités centrales. Les améliorations sont notables sur l'ensemble des charges de travail réseau et sont invisibles pour les utilisateurs.

Compteurs de performances CPU

Cette fonction a été introduite dans la version 4/04 de Solaris Express.

Le système de compteurs de performances CPU (CPC - CPU Performance Counter) améliore l'accès aux fonctions d'analyse de performances disponibles sur les plates-formes SPARC et x86.

Les commandes CPC, cpustat et cputrack, ont une syntaxe de ligne de commande améliorée pour la spécification des informations CPU. Dans les versions antérieures du SE Solaris, deux compteurs devaient être définis. La configuration des deux commandes vous permet désormais de ne spécifier qu'un seul compteur. Dans le cas de mesures simples, vous pouvez même omettre de configurer les compteurs.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel cpustat(1M) Pour plus d'informations sur l'utilisation de la commande cputrack, consultez la page de manuel cputrack(1).

Performances système améliorées pour les interfaces nombreuses

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les performances système pendant et après la connexion d'un grand nombre d'interfaces, par exemple des réseaux locaux virtuels (VLAN) et des tunnels, ont été nettement améliorées. Toutefois, il est conseillé d'éviter l'utilisation de routes nombreuses (milliers) avec un grand nombre d'interfaces (milliers).

Améliorations apportées aux performances de la consignation UFS

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La consignation UFS permet d'accélérer le redémarrage du système. Il est en effet inutile de vérifier le système de fichiers si celui-ci est cohérent, les transactions du système de fichiers ayant déjà été stockées.

Par ailleurs, dans cette version de Solaris, les performances de la consignation UFS sont supérieures à celles des systèmes de fichiers de non-consignation. Les résultats de l'évaluation des performances SPECsfs (Standard Performance Evaluation Corporation system file server) prouvent que les performances des systèmes de fichiers montés via NFS et dont la consignation est activée équivalent à celles obtenues grâce à la non-consignation UFS. Dans certaines configurations de type E/S, les performances des systèmes de fichiers UFS de consignation peuvent être supérieures d'environ 25% à celles des systèmes de fichiers UFS de non-consignation. Selon d'autres tests, les performances des systèmes de fichiers UFS de consignation sont 12 fois supérieures à celles des systèmes de fichiers UFS de non-consignation.

Pour plus d'informations sur l'activation de la consignation sur un système de fichiers UFS, reportez-vous au System Administration Guide: Devices and File Systems ou à la page de manuel mount_ufs(1M).

MPO (optimisation de la position mémoire)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 9/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le répartiteur et le sous-système de mémoire virtuelle de Solaris ont été améliorés pour optimiser le temps requis par une application pour accéder à la mémoire. Cette optimisation peut ainsi améliorer automatiquement les performances de nombreuses applications. Cette fonction est actuellement implémentée pour prendre en charge des plates-formes spécifiques telles que Sun Fire 3800–6800, Sun Fire 12K et Sun Fire 15K.

Vous trouverez un livre blanc technique concernant Solaris Memory Placement Optimization and Sun Fire Servers sur le site Web à l'adresse suivante :

http://sundoc.central.sun.com/dm/index.jsp

prise en charge de la DISM (Dynamic Intimate Shared Memory) en grande page

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 9/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La prise en charge de grandes pages est désormais fournie pour DISM (Dynamic Intimate Shared Memory). Elle contribue à améliorer les performances des applications capables de régler la taille de la mémoire partagée de façon dynamique.

Pour plus d'informations sur les opérations de mémoire partagée, consultez la page de manuel shmop(2).

Gestion des périphériques

Cette section décrit les nouvelles fonctions et les améliorations du SE Solaris 10 version 3/05 liées à la gestion de périphériques, par rapport à la distribution initiale du SE Solaris 9 en mai 2002. Pour connaître les outils de gestion de périphériques qui ont été introduits dans la version 7/05 de Solaris 10, reportez-vous à la section Gestion des périphériques.

Pilotes nouveaux ou modifiés

Ces fonctions de pilote ont été introduites ou modifiées dans Solaris Express 10/04.

bge Gigabit Ethernet Driver for Broadcom bcm57xx

La version 10/04 de Solaris Express fournit un pilote bge amélioré permettant de prendre en charge des chipsets Broadcom 5700/5701/5705/5782 gigabit Ethernet.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuel bge(7D).

asy Handles IXON/IXOFF in Driver

Cette fonction permet d'obtenir une réponse rapide du contrôle de flux logiciel sur les plates-formes x86. Cette rapidité évite les situations où asy s'arrête en raison de l'imbrication d'un caractère XOFF ou XON dans les données en attente.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuel asy(7D).

Pilote de port parallèle ECP

Le pilote lp utilisé à l'origine pour les ports d'imprimante sur les plates-formes x86 ne prenait pas en charge le mode Enterprise CRM Platform (ECP). Le nouveau pilote ECPP fournit un pilote de port parallèle robuste avec une prise en charge du mode ECP pour les systèmes x86.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ecpp(7D).

Amélioration du pilote UHCI

Un transfert Interrupt-Out a été ajouté au nouveau pilote UHCI (Universal Host Controller Interface) pour les plates-formes x86. Cette nouvelle fonction permet aux utilisateurs de transférer des données urgentes aux périphériques par le biais d'une commande Interrupt Out avec une priorité élevée.

Les autres nouvelles fonctions fournies par ce pilote UHCI sont les suivantes :

Dans la version 3/05 de Solaris 10, le pilote UHCI est disponible à la fois pour les plates-formes x86 et SPARC.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel uhci(7D).

Prise en charge des contrôleurs Adaptec AdvancedRAID

La prise en charge logicielle des contrôleurs Adaptec AdvancedRAID a été ajoutée pour les plate-formes x86. Cette fonction vous permet d'utiliser les baies de disques SCSI RAID à la fois comme unités de données et unités de démarrage. Les unités SCSI de CD-ROM, de DVD ou de bandes ne sont pas prises en charge, de même que les configurations en ligne.

Pour de plus amples informations, consultez la page de manuel aac(7D).

Prise en charge des contrôleurs Dell/LSI SCSI RAID PERC

La prise en charge logicielle des contrôleurs Dell/LSI SCSI RAID PERC a été ajoutée pour les plates-formes x86. Cette fonction permet aux utilisateurs d'utiliser les baies de disques SCSI RAID à la fois comme unités de données et unités d'initialisation. Les unités SCSI de CD-ROM, de DVD ou de bandes ne sont pas prises en charge, de même que les configurations en ligne.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuel amr(7D).

Prise en charge de Realtek RTL8139 NIC

Le système Solaris 10 prend en charge la plate-forme x86 pour le chipset Realtek Fast Ethernet RTL8139.

Pour de plus amples informations, reportez-vous à la page de manuel rtls(7D).

Pilote audio audio810

Le pilote de périphérique audio810 a été ajouté pour les plates-formes x86. Ce pilote prend en charge les contrôleurs audio imbriqués dans les puces Southbridge Intel ICH3, ICH4, ICH5 et AMD 8111. Ce pilote prend en charge les interfaces de mixage audio Solaris et permet aux utilisateurs d'utiliser le matériel audio pour lire ou enregistrer des sons.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel audio810(7D)

Prise en charge des contrôleurs SATA

La prise en charge logicielle de certains contrôleurs SATA a été ajoutée pour les plates-formes x86. Cette fonction permet aux utilisateurs d'utiliser les disques durs série ATA à la fois comme unités de données et unités d'initialisation.

Pour plus d'informations, consultez la page de manuel ata(7D).

Prise en charge des périphériques de stockage et 1394 (FireWire) sur les systèmes x86

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

Dans cette version de Solaris, le pilote de contrôleur hôte 1394 OpenHCI a été mis à jour afin d'assurer la prise en charge pour les systèmes x86. La technologie 1394 (FireWire) n'était jusqu'alors prise en charge que sur les systèmes SPARC.

IEEE 1394 est également connu sous le nom de marque d'Apple Computer, FireWire.

1394 est un bus série de norme industrielle prenant en charge les débits de données de 100 Mbits/s, 200 Mbits/s ou 400 Mbits/s. Ce bus est capable de traiter directement les données des appareils électroniques des utilisateurs, par exemple des caméras vidéo, en raison de sa largeur de bande importante et de ses fonctionnalités isochrones.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel hci1394(7D).

Dans cette version de Solaris, le pilote scsa1394 a été introduit afin de prendre en charge les périphériques de stockage 1394 conformes à la spécification Serial Bus Protocol 2 (SBP-2). Ce pilote prend en charge les périphériques de stockage 1394 alimentés par le bus ou à alimentation autonome. Auparavant, seules les caméras vidéo 1394 étaient prises en charge.

Les périphériques de stockage 1394 sont traités comme des supports amovibles. Un périphérique de stockage 1394 peut être formaté à l'aide de la commande rmformat. L'utilisation d'un périphérique de stockage 1394 est tout à fait comparable à celle d'un périphérique de stockage USB. Vous pouvez le monter, l'éjecter, le retirer ou l'insérer à chaud.

Pour plus d'informations sur l'utilisation de ces périphériques, consultez la page de manuel hci1394(7D) Voir également le chapitre 8, “Using USB Devices (Tasks),” du System Administration Guide: Devices and File Systems .

Listener IPP

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

La fonction de listener IPP (Internet Printing Protocol) permettant l'impression sur un réseau fonctionne en conjonction avec le serveur Web Apache fourni avec le logiciel Solaris. IPP utilise HTTP pour transporter les requêtes. À l'aide du serveur Web Apache, le listener charge les requêtes d'impression IPP et les traite. Le listener IPP attend les requêtes HTTP sur le port 631 et les communique au système d'impression.

Pour plus d'informations, reportez-vous au System Administration Guide: Advanced Administration .

Connectivité Fibre Channel pour les dispositifs de stockage

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

La pile d'E/S Fibre Channel de Solaris fournit des fonctions de connectivité et de trajets multiples pour les périphériques Fibre Channel au sein d'un réseau SAN (Storage Area Network). Les améliorations suivantes ont été apportées à cette fonctionnalité :


Remarque –

Les versions précédentes du SAN étaient distribuées par le biais de SunSolveSM et Sun Download Center (SDLC) dans des ensembles de patchs et des packages des systèmes d'exploitation Solaris 8 et Solaris 9. Toutes les nouvelles fonctionnalités du SAN seront intégrées et distribuées avec les versions de Solaris.


Pour plus d'informations sur la fonction SAN et pour consulter des documents connexes, consultez le site http://www.sun.com/storage/san/.

Extension de la prise en charge des imprimantes

Cette fonction est nouvelle dans la version 6/04 de Solaris Express et dans la version 9/04 de Solaris 9.

Des modifications permettant la prise en charge d'un vaste ensemble d'imprimantes ont été apportées dans cette version. Cette prise en charge peut se faire grâce à l'utilisation de logiciels de transformation supplémentaires, du processeur RIP (raster image processor) et de fichiers de description d'imprimante PostScriptTM (PPD, PostScript Printer Description).

Ces ajouts fournissent des fonctions permettant d'utiliser des imprimantes telles que Lexmark Optra E312 et Epson Stylus Photo 1280 en utilisant des fichiers PPD.

Cette fonction est utile dans les environnements où les imprimantes ne possèdent pas de capacités de traitement PostScript intégrées.

En outre, les outils d'impression Solaris existants ont été modifiés pour inclure une nouvelle option -n à la commande lpadmin. Cette option permet de désigner un fichier PPD à utiliser lors de la création d'une nouvelle file d'impression ou de la modification d'une file d'impression existante.

En outre, les écrans de Solaris Print Manager ont été mis à jour pour vous permettre de choisir un fichier PDD pour la file d'impression en sélectionnant make, model et driver. Cette fonction diffère sensiblement des versions précédentes du logiciel Solaris. Dans les versions précédentes, la liste des types d'imprimantes fournies et les informations concernant la prise en charge de texte PostScript ou ASCII text étaient limitées.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel lpadmin(1M) et au System Administration Guide: Advanced Administration.

Pilote de disque cible Solaris commun

Cette fonction a été introduite dans la version 5/04 de Solaris Express.

Dans cette version Solaris, les pilotes de disque pour les plates-formes SPARC et x86 ont été fusionnés en un seul pilote. Il n'y a donc plus qu'un seul fichier source pour les trois pilotes suivants :

Dans les versions Solaris précédentes, trois pilotes distincts étaient nécessaires pour assurer la prise en charge des périphériques de disque SCSI et Fibre Channel sur les plates-formes SPARC et x86. Tous les utilitaires de disque, par exemple les commandes format, fmthard et fdisk, ont été mis à jour pour tenir compte de ces modifications.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel sd(7D) et ssd(7D).

De plus, la prise en charge Solaris de l'étiquette de disque EFI est désormais disponible sur les systèmes x86. Pour plus d'informations sur les étiquettes de disque EFI, reportez-vous à la section Prise en charge des disques de plusieurs téra-octets avec labels de disques EFI.

Pour plus d'informations, consultez également “What’s New in Disk Management in the Solaris 10 Release?” du System Administration Guide: Devices and File Systems.

Prise en charge d'une souris à roulette

La prise en charge des fonctions de souris suivantes ont été intégrées à Solaris Express 4/04 et Solaris 9 9/04 :

Fonctions USB 2.0

Cette description a été introduite dans la version 2/03 de Solaris Express 2/03 et mise à jour dans la version 9/03. Pour les utilisateurs de Solaris 9, la prise en charge USB 2.0 a été introduite dans la version 4/04.

La version Software Express intègre les fonctions USB 2.0 suivantes :

Pour plus d'informations sur les périphériques USB et la terminologie, voir “Overview of USB Devices” dans le System Administration Guide: Devices and File Systems .

Périphériques USB 2.0

Cette description a été introduite dans la version 2/03 de Solaris Express 2/03 et mise à jour dans la version 9/03. Pour les utilisateurs de Solaris 9, la prise en charge de périphériques USB 2.0 a été introduite dans la version 4/04.

Les périphériques USB 2.0 ont été définis en tant que périphériques à haut débit suivant la spécification USB 2.0, Vous pouvez vous reporter à la spécification USB 2.0 à l'adresse http://www.usb.org.

Voici certains périphériques USB pris en charge par cette version de Solaris :

Pour obtenir une liste complète des périphériques USB ayant été vérifiés sur cette version de Solaris, allez à l'adresse :

http://www.sun.com/io_technologies/ihvindex.html

D'autres périphériques de stockage peuvent fonctionner si vous modifiez le fichier scsa2usb.conf . Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel scsa2usb(7D).

La prise en charge des périphériques USB 2.0 Solaris comprend les fonctions suivantes :

Pour plus d'informations sur la prise en charge des périphériques USB 2.0, reportez-vous aux pages de manuel ehci(7D) et usba(7D).

Pour plus d'informations sur les câbles et les périphériques alimentés par bus USB, reportez-vous à la section “About USB in the Solaris OS” du System Administration Guide: Devices and File Systems .

Prise en charge Solaris pour les périphériques USB

Cette description a été introduite dans la version 9/03 de Solaris Express.

La prise en charge de USB 2.0 pour les systèmes x86 a été introduite pour la première fois dans Solaris 9 4/04.

La prise en charge des périphériques USB 2.0 dans les versions Solaris 8 et Solaris 9 est fournie par le biais de la version USBA 1.0 de la structure de double USB. La structure USBA 2.0 de Solaris 10 version 3/05 remplace la version USBA 1.0.

Périphériques USB de stockage de masse

Cette description a été introduite dans la version 2/03 de Solaris Express 2/03 et mise à jour dans la version 9/03. Pour les utilisateurs de Solaris 9, cette fonction a été introduite dans la version 4/04.

Tous les périphériques de stockage USB des versions Software Express sont désormais accessibles de la même façon que les périphériques de support amovibles par le biais de la gestion de volumes. Cette modification présente les avantages suivants :

Pour de plus amples informations sur l'utilisation des périphériques de stockage de masse USB, reportez-vous à la page de manuel scsa2usb(7D).

Pour plus d'informations sur la résolution des problèmes des périphériques de stockage de masse USB, reportez-vous à la documentation “What’s New in USB Devices?” du System Administration Guide: Devices and File Systems.

Améliorations apportées au pilote USB

Cette description a été introduite dans la version 2/03 de Solaris Express 2/03 et mise à jour dans la version 9/03. Pour les utilisateurs de Solaris 9, cette fonction a été introduite dans la version 4/04.

Cette rubrique décrit les améliorations apportées au pilote USB de Solaris Express.

Pilotes EHCI et OHCI

Cette description a été introduite dans la version 9/03 de Solaris Express. Pour les utilisateurs de Solaris 9, cette fonction a été introduite dans la version 4/04.

Les fonctions du pilote EHCI incluent :

Lors de l'utilisation des périphériques contrôlés EHCI et OHCI, vous devez prendre en compte les éléments suivants :

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel ehci(7D) et ohci(7D).

Réinitialisation de l'unité logique

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le pilote de disque SCSI Solaris prend en charge la réinitialisation de l'unité logique SCSI. Cette fonction améliore le traitement d'une reprise sur erreur sur des périphériques cibles SCSI composés de plusieurs unités logiques. Elle peut réinitialiser une unité logique sans que cela n'en affecte d'autres sur ce même périphérique.

Cette possibilité de réinitialiser les unités logiques est particulièrement utile lorsque cette fonction est utilisée avec le multiacheminement et des unités de stockage qui proposent un grand nombre d'unités logiques. Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel scsi_reset(9F) et tran_reset(9E).

Réseaux

Cette section décrit toutes les nouvelles fonctions et les améliorations de Solaris 10 3/05 en matière de mise en réseau, par rapport à la première distribution du système d'exploitation Solaris 9 en mai 2002.

Sélection de l'adresse source IP virtuelle

Cette fonction a été introduite dans la version 3/05 de Solaris 10.

La sélection de l'adresse source IP virtuelle permet à un administrateur système d'indiquer l'adresse source IP à utiliser pour les paquets qui sont acheminés par le biais d'une interface réseau particulière. Il est possible d'héberger cette adresse source sur l'interface réseau virtuelle (vni) qui vient d'être introduite et qui s'avère être immunisée contre des pannes matérielles. Ou alors, il est possible d'héberger l'adresse source sur l'interface de bouclage.

La sélection d'adresse source IP virtuelle peut être utilisée conjointement avec les protocoles de routage IP afin de fournir un multiacheminement (c'est-à-dire, la redondance) au niveau de la couche réseau au-delà du premier routeur. Actuellement, ce type de multiacheminement fonctionne conjointement avec le protocole de routage RIPv2 disponible dans le démon in.routed.

Pour plus d'informations sur la fonction de sélection d'adresse source IP virtuelle, reportez-vous aux pages de manuel ifconfig(1M) et vni(7d).

Protocole de la transmission du contrôle des flux

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Le protocole SCTP (Stream Control Transmission Protocol) est un protocole de transport fiable qui est désormais intégré à la pile de protocole TCP/IP du système d'exploitation Solaris. Le protocole SCTP propose des services semblables à ceux du protocole TCP. Toutefois, il prend en charge les connexions entre des points de terminaison multiconnexion, c'est-à-dire comportant plusieurs adresses IP. Grâce à la prise en charge multiconnexion, le protocole SCTP devient un protocole de transport fréquemment utilisé pour les applications de téléphonie. Le protocole SCTP prend également en charge les flux multiples et une fiabilité partielle.

Le protocole SCTP ne nécessite aucune configuration supplémentaire après l'installation du système d'exploitation Solaris 10. Toutefois, il est possible que des définitions de service supplémentaires soient nécessaires afin que des applications particulières puissent être exécutées avec le protocole SCTP.

Pour plus d'informations sur la configuration du protocole SCTP, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Suite de routage multiprotocole Zebra

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Le système d'exploitation Solaris 10 inclut désormais la suite de routage multiprocole Zebra. Cette suite inclut le logiciel de routage Open Source Zebra 0.92a avec des correctifs pour les plates-formes Sun. Désormais, les administrateurs système peuvent utiliser les protocoles de routage libres et fréquemment utilisés RIP, BGP et OSPF pour la gestion de leurs réseaux Solaris. De plus, le démon OSPF peut être utilisé afin d'offrir une disponibilité de réseau maximale sur les serveurs multiconnexion. Les packages Zebra contiennent ces protocoles ainsi que l'outil d'administration zebraadm.

Reportez-vous au fichier /etc/sfw/zebra/README.Solaris pour plus d'informations, notamment sur la configuration.

Passage de la translation d'adresses et IPsec

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Le protocole IKE peut désormais initier des associations de sécurité IPsec à partir d'une zone de translation d'adresses. Seul le protocole ESP sur un réseau IPv4 est autorisé. De plus, les associations de sécurité IPsec pour le trafic qui traverse une translation d'adresses ne peuvent pas être accélérées avec la carte Solaris Crypto Accelerator 4000. Cela n'affecte pas l'accélération du protocole IKE.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ipseckey(1M).

Améliorations apportées au Démon nfsmapid

Cette fonction a été introduite dans la version 8/04 de Solaris Express et mise à jour dans la version 3/05 de Solaris 10.

Dans la version 4 de NFS, le démon nfsmapid fournit un mappage à partir d'un ID utilisateur ou d'un identificateur de groupe numérique vers une chaîne, et inversement. La chaîne est utilisée par la version 4 du protocole NFS pour représenter owner ou owner_group.

Par exemple, l'ID 123456 de l'utilisateur, known_user, qui fonctionne sur un client appelé system.anydomain.com, serait mappé vers known_user@anydomain.com. Le client NFS envoie la chaîne known_user@anydomain.com au serveur NFS. Le serveur NFS mappe la chaîne, known_user@anydomain.com, à l'ID unique 123456 de l'utilisateur. nfsmapid utilise les entrées passwd et group dans le fichier /etc/nsswitch.conf de manière à déterminer la base de données à consulter pour les mappages.

Pour le bon fonctionnement du démon nfsmapid, les clients et les serveurs de la version 4 de NFS doivent avoir le même domaine. Pour s'assurer que les clients et les serveurs possèdent le même domaine, le démonnfsmapid configure le domaine en suivant uniquement ces règles de priorité :


Remarque –

Il est préférable d'utiliser des enregistrements DNS TXT. Configurez l'enregistrement TXT _nfsv4idmapdomain sur les serveurs fournissant des domaines pour les clients et les serveurs de la version 4 de NFS. Les enregistrements TXT offrent une meilleure assistance pour les problèmes relatifs à la mise à l'échelle et fournissent un point de contrôle unique.

Si le réseau comprend plusieurs domaines DNS mais dispose d'un seul espace de noms pour l'ID utilisateur et l'ID de groupe, tous les clients doivent utiliser une seule valeur pour NFSMAPID_DOMAIN. Pour les sites utilisant DNS, nfsmapid résout ce problème en obtenant le nom de domaine à partir de la valeur attribuée à _nfsv4idmapdomain. Si le réseau n'est pas configuré pour utiliser DNS, lors de la première initialisation du système, le SE Solaris utilise l'utilitaire sysidconfig(1M) afin de générer des invites pour le nom de domaine de NFS version 4.


Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel nfsmapid(1M) et sysidtool(1M). Consultez également le System Administration Guide: Network Services .

sendmail version 8.13

Intégrée dans Solaris Express 8/04, la fonctionnalité sendmail version 8.13 est utilisée par défaut dans le système d'exploitation Solaris 10. Bien que cette nouvelle version de sendmail propose de nombreuses nouveautés, l'option FallBackSmartHost constitue le nouvel élément le plus important.

Grâce à l'option FallBackSmartHost, il n'est plus nécessaire d'utiliser les fichiers main.cf et subsidiary.cf. Le fichier main.cf était utilisé dans des environnements qui prenaient en charge les enregistrements MX. Le fichier subsidiary.cf, quant à lui, était employé dans des environnements sans DNS entièrement opérationnel. Dans ce type d'environnement, un hôte intelligent était utilisé à la place des enregistrements MX.

L'option FallBackSmartHost propose une configuration unifiée. Elle agit comme un enregistrement MX de la dernière préférence possible pour tous les environnements. Pour s'assurer que les messages ont été envoyés aux clients, cette option, lorsqu'elle est activée, fournit un hôte connecté de façon appropriée, ou “intelligent”, qui est utilisé en tant que sauvegarde ou reprise après incident en cas de problème avec les enregistrements.

sendmail version 8.13 comporte également les nouveautés suivantes :

Pour plus d'informations, reportez-vous au System Administration Guide: Network Services .

sendmail version 8.12 utilise des wrappers TCP.

Cette fonction a été introduite dans la version 9/03 de Solaris Express.


Remarque –

Dans Solaris Express 8/04, sendmail version 8.13 est la version par défaut. Reportez-vous à la rubrique sendmail version 8.13.


Les wrappers TCP permettent d'implémenter des contrôles d'accès en vérifiant à l'aide d'une liste de contrôles d'accès les adresses d'un hôte demandant un service réseau particulier. Les demandes sont accordées ou refusées en conséquence. Non seulement les wrappers TCP fournissent ce système de contrôle des accès mais ils consignent également les demandes hôte de services réseau, offrant ainsi une fonction de surveillance utile. Les services réseau pouvant être soumis à un contrôle des accès incluent par exemple rlogind, telnetd et ftpd.

Dans cette version de Solaris, la version 8.12 de sendmail permet désormais l'utilisation des wrappers TCP. Cette vérification n'élimine pas les autres mesures de sécurité. Avec l'activation des wrappers TCP dans sendmail, une nouvelle vérification permettant de valider la source d'une demande de service réseau avant tout accord à la demande a été ajoutée. Reportez-vous à la page de manuel hosts_access(4).


Remarque –

Solaris 9 a inclus la prise en charge des wrappers TCP dans inetd(1M) et sshd(1M).


Sun Java System Message Queue

Solaris Express 6/04 a introduit Sun Java System Message Queue 3.5 SP1 Platform Edition. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10. Cette version remplace Sun Java System Message Queue (MQ) 3.0.1, qui avait été précédemment introduit dans le programme pilote Software Express.


Remarque –

Pour les utilisateurs de Solaris 9, Message Queue 3.0.1 a été introduit pour la plate-forme SPARC dans Solaris 9 version 12/02. Dans Solaris 9 8/03, cette fonction était disponible pour la plate-forme x86.


Sun Java System Message Queue 3.5 SP1 Platform Edition est un système de messagerie économique, haute performance, basé sur les standards du marché, qui permet d'intégrer des systèmes informatiques hétérogènes. Ce programme Message Queue (MQ) est compatible avec Java Messaging Services (JMS) 1.1 et prend en charge la gestion des messages de services Web via JAXM (SOAP 1.1 with Attachments).

Par rapport à la version 3.0.1 précédente, la nouvelle version 3.5 offre les nouvelles fonctions suivantes :

Pour plus d'informations sur les nouvelles fonctions, reportez-vous au Notes de version de Sun Java System Message Queue sur le site http://docs.sun.com.

Sun Java System Application Server

Sun Java System Application Server Platform Edition 8 a été introduit dans Solaris Express version 6/04. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Auparavant, Sun Java System Application Server 7 avait été intégré dans le programme pilote de Software Express pour les plates-formes SPARC et dans Solaris Express version 9/03 pour les plates-formes x86. Sun Java System Application Server Platform Edition 8 remplace Edition 7 dans Solaris Express 6/04.


Remarque –

Pour les utilisateurs de Solaris 9, la version 7 d'Application Server a été intégrée pour les plates-formes SPARC dans Solaris 9 version 12/02 et pour les plates-formes x86 dans Solaris 9 version 12/03. .


Sun Java System Application Server Platform Edition 8 est le conteneur d'applications compatibles J2EE 1.4 de Sun Microsystems qui est conçu pour les développeurs et les déploiements par divisions.

Cette édition fournit les fonctions suivantes :

Pour consulter les informations importantes sur ce produit, reportez-vous aux informations produit de Sun Java System Application Server, à l'adresse http://www.sun.com/software/. Pour plus de détails sur les nouvelles fonctions, reportez-vous aux Sun Java System Application Server Platform Edition 8 Release Notes, sur le site http://docs.sun.com.

Utilisation de CacheFS avec NFS version 4

Cette fonction est toute nouvelle dans Solaris Express version 6/04.

Le système de fichiers cache, CacheFSTM, est un système de mise en cache générique non volatile. CacheFS améliore la performance de certains systèmes de fichiers par l'utilisation d'un petit disque local rapide. Vous pouvez améliorer la performance de l'environnement NFS en utilisant CacheFS.

CacheFS fonctionne différemment selon les versions de NFS. Par exemple, si le client et le système de fichiers d'arrière-plan exécutent la version 2 ou la version 3 de NFS, les fichiers sont mis en cache dans le système de fichiers de premier plan auquel le client peut accéder. Toutefois, si le client et le serveur exécutent NFS version 4, cette fonction est la suivante. Lorsque le client effectue la demande initiale d'accès à un fichier à partir d'un système de fichiers CacheFS, la demande n'est pas adressée au système de fichiers de premier plan (ou mis en cache) et accède directement au système de fichiers d'arrière-plan. Avec NFS version 4, les fichiers ne sont plus mis en cache dans le système de fichiers de premier plan. Tous les accès aux fichiers sont fournis par le système de fichiers d'arrière-plan. De même, aucun fichier n'étant mis en cache dans le système de fichiers de premier plan, les options de montage spécifiques de CacheFS, qui doivent normalement s'appliquer au système de fichiers de premier plan, ne sont pas prises en compte. Les options de montage spécifiques de CacheFS ne s'appliquent pas au système de fichiers d'arrière-plan.


Remarque –

La première fois que vous configurez votre système pour NFS version 4, un message d'avertissement apparaît sur la console vous indiquant que la mise en cache n'est plus effectuée.


Pour plus d'informations sur NFS version 4, reportez-vous au System Administration Guide: Network Services .

Amélioration de l'utilitaire vacation

Cette fonction a été introduite dans la version 5/04 de Solaris Express.

L'utilitaire vacation a été amélioré pour permettre à un utilisateur de spécifier les messages entrants qui reçoivent des réponses générées automatiquement. Grâce à cette amélioration, l'utilisateur peut éviter de partager des informations confidentielles ou de contact avec des personnes inconnues. Les messages provenant d'“expéditeurs de courriers indésirables” ou de personnes inconnues ne reçoivent pas de réponse.

Le principe consiste à comparer l'adresse e-mail d'un émetteur de message entrant avec une liste de domaines ou d'adresses e-mail dans un fichier .vacation.filter. Ce fichier est créé par l'utilisateur et situé dans le répertoire personnel de l'utilisateur. Si une correspondance de domaine ou d'adresse est trouvée, une réponse est envoyée. Dans le cas contraire, aucune réponse n'est envoyée.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel vacation(1).

MILTER, nouvelle API de filtre de courrier de sendmail

Cette fonction a été introduite dans la version 4/04 de Solaris Express.

MILTER, nouvelle API de filtre de courrier de sendmail, permet à des programmes tiers d'accéder aux messages en cours de traitement pour le filtrage des méta-informations et du contenu. Cette fonctionnalité, introduite dans la version 3/05 de Solaris 10, requiert les éléments suivants :

Ainsi, avec Solaris 10 version 3/05, l'utilisateur peut créer le filtre et configurer la commande sendmail pour l'utiliser.

Pour de plus amples informations sur la commande sendmail, reportez-vous au System Administration Guide: Network Services .

API sockets avancée IPv6

Cette fonction a été introduite dans la version 1/04 de Solaris Express.

L'API Advanced Sockets met à jour l'API Solaris Sockets de sorte qu'elle soit en conformité avec la version actuelle du document RFC 2292. L'API avancée fournit la fonction nécessaire à la manipulation des paquets ICMP, à l'obtention des informations de l'interface et à la manipulation des en-têtes IPv6.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Programming Interfaces Guide .

Le contenu de /usr/lib/mail a été transféré vers /etc/mail/cf

Cette fonction a été introduite dans la version 1/04 de Solaris Express.

Le contenu du répertoire /usr/lib/mail, qui peut être un système de fichiers en lecture seule, se trouve maintenant dans le répertoire /etc/mail/cf, qui est accessible en écriture. Cette modification permet une meilleure prise en charge de m4. Notez, toutefois, les exceptions suivantes : Les scripts de shell /usr/lib/mail/sh/check-hostname et /usr/lib/mail/sh/check-permissions se trouvent désormais dans le répertoire /usr/sbin. Pour garantir la compatibilité ascendante, des liens symboliques pointent vers le nouvel emplacement de chaque fichier.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au System Administration Guide: Network Services .

Fonctionnalité IPv6 ajoutée lors de l'installation de Solaris

Cette fonction a été introduite dans la version 11/03 de Solaris Express.

Plusieurs nouvelles fonctions IPv6 sont démarrées lorsque vous sélectionnez Activer IPv6 lors de l'installation de Solaris.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Adresses temporaires IPv6

Cette fonction a été introduite dans la version 11/03 de Solaris Express.

Par défaut, l'ID d'interface d'une adresse IPv6 est configurée automatiquement avec l'adresse spécifique du matériel de l'interface. Par exemple, si l'interface est une carte Ethernet, son ID d'interface est configurée automatiquement à partir de l'adresse MAC de l'interface. Toutefois, certains administrateurs système peuvent avoir besoin de conserver la confidentialité des adresses spécifiques du matériel d'une ou plusieurs interfaces d'un nœud.

La fonction d'adresses temporaires IPv6 met en œuvre la norme d'extensions de confidentialité définie dans RFC 3041, "Privacy Extensions for Stateless Autoconfiguration in IPv6". Les adresses temporaires permettent aux administrateurs d'assigner aux interfaces d'un nœud IPv6 des ID d'interface au format EUI--64 modifiés et générés aléatoirement. De plus, les administrateurs peuvent spécifier une limite de durée de vie pour une adresse temporaire. Après la configuration, le démon IPv6 in.ndpd génère automatiquement l'ID temporaire pour cette interface, en plus de l'ID d'interface basée sur l'adresse MAC générée automatiquement.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Commande routeadm

Cette fonction a été introduite dans la version 9/03 de Solaris Express.

La nouvelle commande routeadm permet aux administrateurs système de configurer le transfert et le routage IP sur toutes les interfaces d'un système. Tout paramètre défini par l'intermédiaire de la commande routeadm remplace les valeurs par défaut du système lues dans les fichiers de configuration pendant l'initialisation.

La commande routeadm fournit des options pour l'activation et la désactivation de la fonction globale de transfert de paquets sur toutes les interfaces IPv4 ou IPv6 d'un système. La commande routeadm peut également être utilisée pour configurer un système en tant que routeur, en activant les démons de routage pour toutes les interfaces système. Dans un environnement IPv6, la commande routeadm peut également être utilisée pour activer ou désactiver le routage dynamique pour un hôte.

Pour de plus amples informations, reportez-vous à la page de manuel routeadm(1M) et au Guide d’administration système : services IP.

transmission de données multiples via TCP

La transmission de données multiples (MDT, Multidata transmit) n'est disponible que pour les systèmes possédant un noyau de 64 bits. Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La transmission de données multiples permet à la pile du réseau d'envoyer plusieurs paquets à la fois au pilote du périphérique réseau pendant la transmission. L'utilisation de cette fonction réduit les coûts de traitement par paquet en améliorant l'utilisation de l'unité centrale hôte ou le débit du réseau.

La fonction MDT n'est effective que pour les pilotes de périphériques qui la prennent en charge.

MDT est activée par défaut. MDT peut être désactivée en incluant la ligne suivante dans le fichier /etc/system :

# ndd -set /dev/ip ip_multidata_outbound 0

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuelip(7P) et ndd(1M).

Consultez également le STREAMS Programming Guide .

Option ifconfig router

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La nouvelle option de routeur ifconfig vous permet de configurer le transfert de paquets IP sur des interfaces particulières. Les commandes ifconfig router et ifconfig -router activent ou désactivent le transfert de paquets IP, pour respectivement les interfaces IPv4 et IPv6. Cette option de routeur définit l'indicateur d'interface IFF_ROUTER.

Ces nouvelles options remplacent les variables ndd interface-name :ip_forwarding et interface-name:ip6_forwarding pour configurer le transfert IP sur toutes les interfaces d'un système. Bien qu'elles soient devenues obsolètes, les variables ndd ont été conservées dans cette version de Solaris pour des raisons de compatibilité ascendante. Vous pouvez continuer à utiliser les commandes ip_forwarding et ip6_forwarding sans le préfixe nom-interface pour configurer le transfert IP sur toutes les interfaces d'un système.

Pour des informations détaillées, reportez-vous aux pages de manuel ifconfig(1M), ip(7P) et ip6(7P).

Sélection des adresses par défaut IPv6 (Internet Protocol Version 6)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le système d'exploitation Solaris 10 fournit un algorithme documenté et déterminant pour la sélection des adresses source et de destination par défaut IPv6. Cette fonction offre aux administrateurs système la possibilité limitée de modifier la priorité de sélection des adresses grâce à l'utilisation d'une table de règles.

La fonction de sélection des adresses IPv6 par défaut est une méthode standardisée de sélection des adresses source et de destination IPv6.

Les mécanismes de sélection peuvent être configurés à l'aide d'une table de règles. Par exemple, vous pouvez modifier la table de règle pour donner une priorité supérieure à un préfixe d'adresse déterminé. Par la suite, les adresses situées dans ce préfixe seront triées avant les autres adresses par API de recherche de nom. Vous pouvez également affecter des étiquettes aux préfixes de destination et de source dans la table des règles. L'affectation de ces étiquettes garantit que des adresses source déterminées sont utilisées uniquement avec des adresses de destination déterminées.

Pour permettre l'implémentation de la sélection des adresses par défaut IPv6, le système d'exploitation Solaris comprend désormais le fichier /etc/inet/ipaddrsel.conf et la commande /usr/sbin/ipaddrsel. La commande ipaddrsel.conf permet de modifier la table des règles d'adresses par défaut IPv6. Ensuite, la commande ipaddrsel permet de valider les modifications apportées à la table des règles.

De plus, la commande ifconfig inclut désormais l'option “préférée”. Cette option vous permet de désigner une adresse déterminée comme adresse source pour toutes les communications IPv6.

Pour des informations détaillées, reportez-vous aux pages de manuel ipaddrsel.conf(4), ipaddrsel(1M) et ifconfig(1M).

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Désactivation des services NFS et de montage automatique

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les démons NFS suivants sont généralement démarrés par défaut lors de l'initialisation par les scripts rc : nfsd, mountd, statd, lockd et le démon de montage automatique, automountd. Désormais, si une machine ne requiert pas les services NFS et de montage automatique, les scripts ne démarrent pas les démons NFS ni le démon de montage automatique.

Le nouveau comportement à l'initialisation est décrit ci-dessous :

Les services NFS et de montage automatique ne sont pas nécessairement démarrés lors de l'initialisation. Les commandes suivantes permettent de démarrer ces services lorsque ceux-ci sont requis par une machine :

Ce mécanisme de désactivation des services NFS et de montage automatique offre les avantages suivants :

Pour de plus amples informations, reportez-vous aux pages de manuel mountd(1M), lockd(1M), statd(1M) et nfsd(1M).

Pour de plus amples informations, reportez-vous également au System Administration Guide: Network Services .

IPv 6 : routeurs 6to4

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les réseaux IPv6 (Internet Protocol Version 6) peuvent désormais transférer des paquets via les réseaux IPv4 (Internet Protocol Version 4) grâce à la configuration d'un ou de plusieurs routeurs capables de prendre en charge un tunnel 6to4. Les administrateurs système peuvent utiliser des tunnels 6to4 pour assurer la migration de leurs réseaux de IPv4 vers IPv6. Cette fonction met en oeuvre les RFC 3056 et 3068.

Pour de plus amples informations sur IPv6, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Mise sous tunnel de paquets via IPv6

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 9/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Cette fonction active la mise sous tunnel de paquets IPv4 et IPv6 via IPv6. Les paquets IPv4 et IPv6 peuvent être encapsulés dans des paquets IPv6.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Hébergement de plusieurs sites Web sur une même machine Solaris

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le module du noyau NCA (Network Cache and Accelerator) de Solaris prend désormais en charge les instances multiples d'un serveur Web. Cela permet d'utiliser une machine Solaris dans le cadre de l'hébergement virtuel de sites Web basé sur une adresse IP. Solaris utilise un seul fichier de configuration, /etc/nca/ncaport.conf pour mapper les sockets NCA vers des adresses IP.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel ncaport.conf(4).

IP Quality of Service (qualité de service IP)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 9/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

IPQoS (Qualité de service IP) est une nouvelle fonction du système d'exploitation Solaris qui permet aux administrateurs système de fournir différents niveaux de service réseau tant aux clients qu'aux applications stratégiques. Grâce à l'IPQoS, l'administrateur peut mettre en place des accords de niveau de service qui proposent aux clients d'un ISP différents niveaux de service en fonction d'une échelle de prix. Une entreprise peut ainsi utiliser la fonction IPQoS pour classer les applications par ordre de priorité de sorte que les applications stratégiques bénéficient d'un service d'une qualité supérieure à celui dont disposent les applications de moindre importance.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Sélecteur utilisateur pour IPQoS

Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La fonction IPQoS de Solaris inclut désormais le sélecteur utilisateur, qui complète le sélecteur uid existant. Il permet de spécifier un nom d'utilisateur ou une ID utilisateur comme critère de filtre dans le fichier ipqosconf. Auparavant, le sélecteur uid n'acceptait qu'une valeur pour l' ID utilisateur. La clause de filtrage ci-dessous d'un fichier ipqosconf affiche le sélecteur utilisateur :


filter {
        name myhost;
        user root;
}

Pour de plus amples informations sur les filtres et les sélecteurs, reportez-vous à la page de manuel ipqosconf(1M).

Voir aussi le Guide d’administration système : services IP.

RIPv2 (Routing Information Protocol Version 2)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 9/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le logiciel système Solaris prend désormais en charge le protocole RIPv2.

Ce protocole ajoute les extensions CIDR (Classless Inter-Domain Routing) et VLMS (Variable-Length Subnet Mask) au protocole RIPv1. Les extensions MD5 protègent les routeurs des erreurs d'acheminement volontaires d'utilisateurs mal intentionnés. La nouvelle implémentation in.routed contient également un mécanisme ICMP Router Discovery (RFC 1256) intégré.

RIPv2 prend en charge la multidiffusion, si cette dernière est activée au niveau des liaisons point-à-point, ainsi que la diffusion individuelle. Si vous configurez une adresse de diffusion à l'aide du fichier /etc/gateways , RIPv2 prend en charge la diffusion.

Pour de plus amples informations sur la procédure de configuration de RIPv2, consultez les pages de manuel in.rdisc(1M), in.routed(1M) et gateways(4).

Amélioration des outils de développement

Cette section décrit toutes les nouvelles fonctions et les améliorations de Solaris 10 3/05 en matière d'outils de développement, par rapport à la première distribution du système d'exploitation Solaris 9 en mai 2002. La fonction de suivi dynamique DTrace est particulièrement importante.

Les développeurs sont également invités à prendre connaissance de ces nouvelles fonctions dans les sections de sécurité et d'administration du système :

Fonction de suivi dynamique

Cette fonction a été introduite dans la version 11/03 de Solaris Express.

La fonction Solaris DTrace est une fonction de suivi dynamique complète offrant aux utilisateurs, administrateurs et développeurs de Solaris un niveau supplémentaire d'observation du noyau et des processus utilisateur. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Fonction de suivi dynamique DTrace.

GCC version 3.4.3

Cette fonction a été introduite dans la version 3/05 de Solaris 10.

GCC est le compilateur “C” Open Source de GNU Software Foundation. Les outils de développement incluent gmake, bison, binutils, gnuM4 et flex.

Perl Version 5.8.4

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Une nouvelle version du langage Perl (Practical Extraction and Report Language) est disponible par défaut dans Solaris 10. La nouvelle version par défaut de Perl est la version 5.8.4. Vous devez réinstaller les modules que vous avez installés manuellement après la mise à niveau du logiciel Solaris 10. Pour plus d'informations sur l'installation de modules, voir “Perl 5” dans le System Administration Guide: Network Services .

Pour plus d'informations concernant le langage Perl, consultez la page de manuel perl(1).

Amélioration du mode Per-thread

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Les commandes truss, pstack et pflags ont été mises à jour afin de permettre à l'utilisateur de spécifier des threads individuels au sein d'un processus ou d'un noyau. Les développeurs et administrateurs système peuvent ainsi mieux comprendre le comportement des grosses applications multithread, et cibler le débogage de threads particuliers.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel suivantes :

Améliorations de la prise en charge des périphériques utilisateur USB

Ces améliorations ont été introduites dans la version 5/04 de Solaris Express. De nouvelles interfaces de programmation ont été ajoutées dans Solaris Express 8/04.

Tous les périphériques Edgeport USB-série actuels fonctionnent désormais avec cette version de Solaris. Les périphériques USB 1.1 audio et autres périphériques isochrones fonctionnent désormais derrière les hubs à grande vitesse USB 2.0.

Nouvelles interfaces de programmation

Ces interfaces ont été introduites dans la version 8/04 de Solaris Express.

Les interfaces de programmation USBA (Universal Serial Bus Architecture) 2.0 sont rendues publiques en tant que partie du système d'exploitation Solaris 10. Ces interfaces sont présentées sous la rubrique des fonctions et structures usb_* dans les pages de manuel sections 9F et 9S. Voir aussi Writing Device Drivers.

La structure USBA est désormais appelée USBA 2.0. Les pilotes USB écrits pour les interfaces USBA 1.0 dans les DDK précédents ne sont compatibles qu'au niveau binaire avec le logiciel Solaris 10. Ces pilotes ne sont pas compatibles au niveau de la source avec le logiciel Solaris 10.

Améliorations de la commande ls

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

La commande ls affiche maintenant les temps fichiers avec une précision de l'ordre de la seconde ou de la nanoseconde. Consultez la rubrique Améliorations de la commande ls.

Nouvelles fonctions de conversion de chaînes

Cette fonction a été introduite dans la version 7/04 de Solaris Express.

Deux nouvelles fonctions de conversion de chaînes en entiers longs sont désormais à la disposition des développeurs de module de noyau. Les fonctions ddi_strtol() et ddi_strtoul () permettent respectivement de convertir des chaînes en entiers longs et en entiers longs sans signe. Ces nouvelles fonctions offrent souplesse au niveau de la saisie, conformité DDI et détection d'erreur améliorée.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel ddi_strtol(9F) et ddi_strtoul(9F).

Support Java pour la commande pstack

Cette fonction a été introduite dans la version 7/04 de Solaris Express.

La commande pstack a été améliorée afin d'afficher les trames Java lors de l'utilisation de la dernière version de Java. Pour chaque trame Java de la pile d'appels, la fonction et le numéro de ligne sont affichés s'ils sont disponibles.

Consultez la page de manuel pstack(1).

Nouveaux mécanismes pour la structure cryptographique Solaris

Cette fonction est toute nouvelle dans Solaris Express version 6/04.

La structure cryptographique Solaris prend désormais en charge les mécanismes suivants pour les protocoles SSL (Secure Sockets Layer) et TLS (Transport Layer Security) :

La structure cryptographique Solaris est une architecture permettant aux applications du système Solaris d'utiliser ou de fournir des services cryptographiques. Toutes les interactions avec la structure sont basées sur l'interface PKCS#11 Cryptographic Token Interface (Cryptoki) de RSA Laboratories, département de recherche de RSA Security, Inc.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique “PKCS #11 Functions : C_GetMechanismList” du Solaris Security for Developers Guide .

Options retail et nonretail pour les fournisseurs dans la structure cryptographique Solaris

Cette fonction est toute nouvelle dans Solaris Express version 6/04.

Les constructeurs de fournisseurs cryptographiques se connectant à la structure cryptographique Solaris disposent de plus de souplesse pour demander des certificats à Sun Microsystems. Les certificats prennent maintenant en charge les distributions d'exportation retail et nonretail.

Les produits de chiffrement retail sont ceux dont le gouvernement autorise l'expédition dans tous les pays. Toutefois, ces produits retail ne peuvent pas être expédiés dans certains pays désignés, considérés comme présentant une menace pour la sécurité par le gouvernement américain. Les produits de chiffrement nonretail sont ceux dont le gouvernement américain autorise l'usage exclusif au sein des États-Unis ou dans certains pays exonérés par le gouvernement.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel elfsign(1) et à l'annexe F, “Packaging and Signing Cryptographic Providers,” du Solaris Security for Developers Guide.

Mises à jour des éditeurs de liens et des bibliothèques

Cette description a été introduite dans le programme pilote de Solaris Express et mise à jour dans la version 5/04. Les mises à jour des éditeurs de liens et des bibliothèques ont également été introduites dans Solaris 9 12/02 et dans les versions suivantes. Ces mises à jour sont incluses dans la version 3/05 de Solaris 10.

La version Solaris 10 inclut des fonctions d'éditeur de liens telles que la compression de tableaux de chaînes, l'élimination de sections non référencées et la détection de dépendances non référencées. Pour des informations complètes relatives aux dernières améliorations, consultez l'annexe D, “Linker and Libraries Updates and New Features,” du Linker and Libraries Guide .

Les améliorations introduites dans Solaris Express 5/04 sont les suivantes :

Les améliorations apportées dans la version précédente du programme pilote Software Express sont les suivantes :

Interfaces LDI

Cette fonction a été introduite dans la version 3/04 de Solaris Express.

Le système d'exploitation Solaris 10 a été amélioré afin de permettre aux modules de noyau d'effectuer des opérations d'accès aux périphériques telles que l'ouverture, la lecture ou l'écriture. Ce système vous permet également de déterminer les périphériques fournis grâce à un nouvel ensemble public d'interfaces “LDI” (Layered Driver Interfaces).

Les développeurs de pilotes peuvent faire appel aux interfaces LDI pour accéder aux périphériques en mode caractère, bloc ou STREAMS directement depuis le noyau Solaris. Les développeurs d'applications peuvent utiliser les interfaces LDI pour afficher les informations sur les couches des pilotes. Cette nouvelle architecture offre également aux administrateurs la possibilité d'examiner l'utilisation du périphérique à l'intérieur du noyau. Pour plus d'informations, consultez les pages de manuel ldi_*(9F) et di_*(3DEVINFO).

Les utilitaires prtconf et fuser ont été améliorés afin d'inclure les fonctions suivantes :

Les interfaces LDI commencent par le préfixe ldi_. Ces interfaces sont utilisées pour l'accès au périphérique et pour obtenir des informations sur le périphérique au niveau du noyau. Des pages de manuel sont fournies pour les interfaces dans la section 9F. Au niveau utilisateur, un jeu d'interfaces de bibliothèques, contenant des informations sur le périphérique, fournit des informations sur l'utilisation du périphérique dans les applications utiles à la récupération du noyau. Des pages de manuel sont fournies pour les interfaces LDI libdevinfo dans la section 3DEVINFO. En outre, les pages de manuel prtconf(1M) et fuser(1M) comprennent des informations concernant l'affichage des informations d'utilisation du périphérique du noyau fournies par l'architecture LDI.

Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre 13, “Layered Driver Interface (LDI),” du Writing Device Drivers .

Modifications apportées à la fonction makecontext()

Ces modifications ont été introduites dans la version 3/04 de Solaris Express et dans la version 9/04 de Solaris 9.

La sémantique du membre uc_stack de la structure ucontext_t a été modifiée ; elle s'applique aux entrées de la fonction de bibliothèque makecontext(3C) libc. La compatibilité binaire entre les précédentes versions de Solaris et le système Solaris 10 est préservée.

Les applications qui utilisent cette interface doivent être mises à jour avant d'être recompilées pour la version Solaris 10. Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel makecontext(3C).

Single UNIX Specification, Version 3

Cette fonction a été introduite dans la version 2/04 de Solaris Express.

Cette version de Solaris est conforme à la spécification Single UNIX Specification, Version 3 (SUSv3). SUSv3 fournit des mises à jour de POSIX.1-1990, POSIX.1b-1993, POSIX.1c-1996, POSIX.2-1992 et POSIX.2a-1992.

Reportez-vous à la section “Single UNIX Specification, Version 3 Introduces Changes” des Notes de version Solaris 10 pour obtenir une description détaillée de l'impact des mises à jour de SUSv3 pour les utilisateurs de Solaris.

API avancée

Cette fonction a été introduite dans la version 1/04 de Solaris Express.

L'API Advanced Sockets met à jour l'API Solaris Sockets de sorte qu'elle soit en conformité avec la version actuelle du document RFC 2292. Reportez-vous à la section API sockets avancée IPv6.

SASL (Simple Authentication and Security Layer for Developers)

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

La méthode SASL (Simple Authentication and Security Layer) fournit aux développeurs d'applications et de bibliothèques partagées des interfaces pour l'ajout de fonctions d'authentification, de contrôle d'intégrité des données et de chiffrement aux protocoles basés sur les connexions.

SASL se compose des éléments suivants :

SASL permet au développeur d'écrire une API générique sans se préoccuper des détails de mise en œuvre des mécanismes de sécurité. Une fois développés de manière à utiliser SASL de façon adéquate, les serveurs et les clients peuvent utiliser de nouveaux mécanismes de sécurité, des plug-ins de normalisation des noms et utilisateurs et des plug-ins auxprop sans recompilation.

SASL est décrit dans RFC 2222. SASL convient particulièrement aux applications utilisant les protocoles suivants :

Pour plus d'informations sur SASL, consultez la page de manuel libsasl(3LIB) Reportez-vous également au Solaris Security for Developers Guide .

Ports d'événement

Cette fonction a été introduite dans la version 12/03 de Solaris Express.

Les ports d'événement constituent une structure permettant aux applications de générer et de collecter des événements en provenance de sources disjointes. La structure peut récupérer les événements de plusieurs objets simultanément sans altérer les performances globales.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel port_create(3C) et signal.h(3HEAD).

Contenu du fichier Core

Solaris Express version 12/03 a apporté des améliorations aux utilitaires coreadm, gcore et mdb. Reportez-vous à la rubrique Améliorations du contenu du fichier Core.

Opérations atomiques

Cette fonction a été introduite dans la version 10/03 de Solaris Express et améliorée dans la version 1/06 de Solaris 10.

Les opérations atomiques fournissent dans libc des API effectuant rapidement des opérations atomiques simples. Cette nouvelle fonction permet aux applications de mettre automatiquement la mémoire à jour sans utiliser ni primitives de synchronisation ni langage d'assemblage spécifique à la plate-forme. Les opérations disponibles comprennent l'addition, la fonction booléenne “et” et la fonction booléenne “ou”.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel atomic_ops(3C).

Modifications du fichier WBEM de Solaris

La description de cette fonction a été mise à jour dans Solaris Express 9/03.

Les fichiers MOF (Managed Object Format) ont subi plusieurs modifications dans le répertoire /usr/sadm/mof.

Privilèges pour développeurs de logiciels

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Il n'est plus nécessaire que les processus soient exécutés en tant que root pour disposer des capacités superutilisateur. Les capacités superutilisateur peuvent à la place être partagées par les administrateurs système en tant que droits de processus discrets. Ces droits de processus sont implémentés par le biais de privilèges. Les privilèges permettent aux développeurs de réduire l'accès à des opérations limitées et de restreindre les périodes d'effet des privilèges. L'utilisation de privilèges permet de réduire les dommages qui étaient occasionnés lorsqu'un programme exécuté avec des privilèges était compromis. Pour assurer la compatibilité, les programmes non modifiés qui sont exécutés en tant que root conservent tous les privilèges.

Pour obtenir des informations générales sur les privilèges, reportez-vous à la rubrique Gestion des droits des processus. Pour plus d'informations sur la configuration et l'obtention de privilèges, reportez-vous aux pages de manuel setppriv(2) et getppriv(2). Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel priv_str_to_set(3C) et priv_addset(3C).

Pour plus d'informations, reportez-vous au Solaris Security for Developers Guide .

Structure cryptographique Solaris pour développeurs

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La structure cryptographique de Solaris fournit des services cryptographiques aux applications. Les applications accèdent à la structure par le biais de libpkcs11(3LIB) et à des niveaux supérieurs.

La structure cryptographique de Solaris fournit les fonctions suivantes aux développeurs d'applications utilisant le chiffrement :

Consultez également les pages de manuel suivantes : libpkcs11(3LIB), pkcs11_softtoken(5) et pkcs11_kernel(5). Reportez-vous aussi à la rubrique Structure cryptographique de Solaris pour les administrateurs système.

Les fournisseurs d'accélérateur cryptographique logiciel ou matériel qui souhaitent fournir des plug-ins à la structure cryptographique Solaris doivent contacter Sun Microsystems pour plus d'informations.

SPARC : modification de packages 64 bits pour développeurs de logiciels

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Sur le SE Solaris 10, l'empaquetage est simplifié pour la plupart des composants 32 bits et des composants 64 bits fournis dans un même package. Reportez-vous à la rubrique SPARC : modifications du package 64 bits.

Pseudo-mécanisme SPNEGO pour applications GSS-API

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Cette version de Solaris 10 contient un nouveau “pseudo-mécanisme” GSS-API pour la négociation de la sécurité GSS-API basée sur le protocole SPNEGO (IETF RFC 2478). Le protocole SPNEGO (Simple and Protected GSS-API Negotiation) est le plus utile pour les applications à implémentation GSS-API prenant en charge plusieurs mécanismes de sécurité. Il peut être appliqué lorsque deux applications utilisent GSS-API pour échanger des données et qu'elles ignorent quels mécanismes sont pris en charge par l'autre application.

SPNEGO est un mécanisme de pseudo-sécurité qui est représenté par l'identificateur d'objet suivant :


iso.org.dod.internet.security.mechanism.snego (1.3.6.1.5.5.2)

SPNEGO permet aux pairs GSS-API de déterminer intra-bande si leurs références partagent les mêmes mécanismes de sécurité. Si tel est le cas, les pairs peuvent choisir un mécanisme commun pour créer l'environnement de sécurité.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel mech(4) et mech_spnego(5). Reportez-vous également au Solaris Security for Developers Guide .

groupes voisins

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le Programming Interfaces Guide contient désormais un chapitre consacré aux interfaces qui interagissent avec les groupes voisins (lgroups). Ces interfaces peuvent s’utiliser pour aider une application à allouer efficacement les ressources de la CPU et de la mémoire. Cette fonctionnalité améliore les résultats de certains systèmes.

Piles de threads de la commande pmap

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

L'utilitaire pmap libelle désormais les piles de threads afin de simplifier leur identification.

Reportez-vous à la page de manuel pmap(1) pour plus d'informations.

Nouvel indicateur DOOR_REFUSE_DESC

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Un nouvel indicateur, DOOR_REFUSE_DESC, a été ajouté à la fonction door_create. () Ce nouvel indicateur simplifie l'écriture pour les serveurs frontaux qui n'acceptent pas les descripteurs d'argument.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel door_create(3DOOR).

API de contrôle des piles

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les API de contrôle des piles permettent une interaction évoluée avec prise en charge du compilateur de contrôle de pile disponible dans Sun ONE Studio. Ces API doivent être utilisées dans des applications dont la compilation s'effectue avec le contrôle des piles activé, et qui gèrent leurs propres piles ou essaient de détecter leurs propres dépassements de piles.

Les développeurs assurant la maintenance de leur propre bibliothèque de threads doivent utiliser l'interface setustack de manière à ce que la fonction de contrôle des piles soit activée lorsque les clients de leur bibliothèque effectuent des compilations.

Reportez-vous aux pages de manuel stack_getbounds(3C), stack_setbounds(3C) et stack_inbounds(3C).

Fonction crypt() améliorée pour développeurs de logiciels

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Ces versions incluent de nouvelles extensions de la fonction crypt () et introduisent la fonction crypt_gensalt. () Ces améliorations permettent aux administrateurs de modifier l'algorithme utilisé pour masquer les mots de passe de connexion UNIX des utilisateurs.

Des modules MD5 et Blowfish sont également inclus : les modules MD5, situés dans les fichiers crypt_sunmd5 et crypt_bsdmd5 ; et le module Blowfish, dans le fichier crypt_bsdbf.

Les développeurs peuvent créer de nouveaux modules pour les algorithmes de masquage de mots de passe secondaires. Il est conseillé aux développeurs d'applications d'utiliser la fonction crypt_gensalt() plutôt que de générer manuellement le saut pour passer à la fonction crypt().

Les modules des algorithmes secondaires sont spécifiés dans le fichier crypt.conf(4) Le champ module_path spécifie le chemin d'accès vers l'objet d'une bibliothèque partagée qui implémente les deux fonctions requises suivantes :

Pour de plus amples informations, reportez-vous aux pages de manuel crypt(3C) et policy.conf(4).

Nouveaux indicateurs pour la fonction madvise()

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La fonction madvise() permet au noyau d'optimiser l'accès à une région de la mémoire définie par l'utilisateur. Cette version de Solaris 9 inclut trois nouveaux indicateurs pour la fonction madvise() :

Pour de plus amples informations sur la fonction madvise(), consultez la page de manuel madvise(3C).

Allocation de mémoire à l'aide de libumem

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

libumem est une bibliothèque d'allocation de mémoire en mode utilisateur (non noyau). Elle permet de déboguer les fuites de mémoire et autres aberrations qui impliquent l'utilisation de la mémoire.

Cette fonction s'utilise comme un utilitaire d'allocation ABI (interface binaire d'application) standard tel que malloc. () Une application en mode utilisateur demande un nombre aléatoire d'octets de mémoire et un pointeur contenant l'adresse de la mémoire allouée est ensuite retourné.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel libumem(3LIB).

Interfaces de terminal à carte intelligente

Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les interfaces à carte intelligente Solaris sont un ensemble d'interfaces publiques pour les terminaux à carte intelligente. Les fournisseurs de terminaux à carte peuvent implémenter ces interfaces dans une bibliothèque partagée au niveau de l'utilisateur afin d'assurer une prise en charge au niveau du périphérique de leurs terminaux à carte intelligente dans Solaris. L'ensemble des interfaces de terminaux à carte intelligente Solaris est basé sur des interfaces à carte intelligente qui font partie de la structure Linux Smartcard. Les bibliothèques de prise en charge des terminaux à carte de Linux peuvent être aisément portées vers Solaris. Pour plus d'informations sur les cartes à puce, reportez-vous au Solaris Smartcard Administration Guide .

API middleware Smartcard

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 9/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La structure Smartcard Solaris propose désormais des API middleware de bas niveau qui permettent d'échanger des données avec une carte à puce par l'intermédiaire d'un lecteur de cartes à puce. Il est possible d'utiliser ces API sur des plates-formes telles que les systèmes Sun BladeTM et Sun Ray. TM Les applications en langage Java ou C peuvent utiliser ces interfaces.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel libsmartcard(3LIB) et aux JavaDocs dans /usr/share/javadoc/smartcard. Consultez également le Solaris Smartcard Administration Guide .

Systèmes de fichiers

Cette section décrit les nouvelles fonctions et les améliorations du SE Solaris 10 version 3/05 liées aux systèmes de fichiers, par rapport à la distribution initiale du SE Solaris 9 en mai 2002.

NFS version 4

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Dans Solaris Express 8/04, NFS version 4 devient le système par défaut. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Solaris 10 inclut l'implémentation Sun du protocole d'accès aux fichiers distribués NFS version 4. Cette version est la suite logique de l'évolution du NFS. Le protocole NFS version 4, défini dans le document RFC 3530, a été développé avec l'appui du groupe IETF. Cette version est conçue pour être neutre tant au niveau du fournisseur que de celui du système d'exploitation.

NFS version 4 combine les protocoles d'accès aux fichiers, de verrouillage de fichier et de montage en un seul protocole unifié afin de simplifier les transferts via un pare-feu et d'améliorer la sécurité. L'implémentation sur Solaris du NFS version 4 est entièrement intégrée à Kerberos V5 (également appelé SEAM), permettant ainsi de garantir l'authentification, l'intégrité et la confidentialité. NFS version 4 permet également la négociation des types de sécurité à utiliser entre le client et le serveur. Grâce à cette fonction, le serveur peut proposer différents types de sécurité aux différents systèmes de fichiers.

L'implémentation sur Solaris de la fonction NFS version 4 inclut la délégation, technique par laquelle le serveur délègue la gestion d'un fichier au client. Cette technique permet de réduire le nombre d'opérations aller-retour car le client est assuré qu'aucune modification ne sera effectuée sans que le serveur ne l'en informe. Le protocole propose aussi la composition d'opérations, qui permet de combiner plusieurs opérations en une seule requête “over-the-wire”.

Pour plus d'informations sur NFS version 4, reportez-vous au chapitre 6, “Accessing Network File Systems (Reference),” du System Administration Guide: Network Services .

Consignation UFS activée par défaut

Cette fonction a été introduite dans Solaris Express version 4/04 et dans Solaris 9 version 9/04.

La consignation est maintenant activée par défaut pour tous les systèmes de fichiers UFS sauf dans les conditions suivantes :

Dans les précédentes versions de Solaris, il fallait activer la consignation UFS manuellement.

La consignation UFS rassemble en une transaction toutes les modifications des métadonnées composant une opération UFS complète. Les ensembles de transactions sont enregistrés dans un journal sur le disque puis appliqués aux métadonnées du système de fichiers UFS actuel.

La consignation UFS présente deux avantages :

Pour plus d'informations, reportez-vous au document “What’s New in File Systems in the Solaris 10 Release?” du System Administration Guide: Devices and File Systems. Consultez aussi la page de manuel mount_ufs(1M).

Améliorations apportées au client NFS

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les améliorations indiquées ci-dessous ont optimisé les performances du client NFS.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au System Administration Guide: Network Services .

systèmes de fichiers UFS de plusieurs téra-octets

La prise en charge de systèmes de fichiers multitéra-octets n'est effective que sur les systèmes possédant un noyau de 64 bits. Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Solaris 10 permet la prise en charge des systèmes de fichiers UFS de plusieurs téra-octets sur des systèmes fonctionnant avec un noyau Solaris 64 bits. Auparavant, les systèmes de fichiers UFS étaient limités à environ 1 téra-octet (To) sur les systèmes 32 et 64 bits. Toutes les commandes et tous les utilitaires des systèmes de fichiers UFS ont été mis à jour pour prendre en charge les systèmes de fichiers UFS de plusieurs téra-octets.

Vous pouvez d'abord créer un système de fichiers UFS dont la taille est inférieure à 1 To. Grâce à la commande newfs -T, vous pouvez définir la taille du système de fichiers de façon à ce qu'elle atteigne plusieurs téra-octets. Cette commande définit l'I-nœud et la densité du fragment pour qu'ils s'adaptent de manière appropriée à un système de fichiers de plusieurs téra-octets.

La prise en charge d'un système de fichiers UFS de plusieurs téra-octets requiert la disponibilité de LUN de plusieurs téra-octets, sous la forme de volumes Solaris Volume Manager ou de disques physiques de plus d'un To.

Les fonctions des systèmes de fichiers UFS de plusieurs téra-octets sont les suivantes :

Vous trouverez ci-dessous les limites des systèmes de fichiers UFS de plusieurs téra-octets.

Pour plus d'informations, reportez-vous au document “What’s New in File Systems in the Solaris 10 Release?” du System Administration Guide: Devices and File Systems.

Système de fichiers de périphérique (devfs)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le système de fichiers devfs gère les périphériques dans Software Express. Les utilisateurs accèdent toujours à tous les périphériques via les entrées du répertoire /dev. Ces entrées sont des liens symboliques vers les entrées du répertoire /devices. Le système de fichiers devfs contrôle désormais le contenu du répertoire /devices. Les entrées du répertoire /devices représentent de manière dynamique l'état des périphériques accessibles sur le système. Ces entrées ne demandent aucune administration.

Le système de fichiers devfs fournit les améliorations suivantes :

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel devfs(7FS).

Prise en charge des disques de plusieurs téra-octets avec labels de disques EFI

La prise en charge de disques multitéra-octets n'est disponible que pour les systèmes possédant un noyau de 64 bits. Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Solaris 10 assure une prise en charge des disques d'une capacité supérieure à 1 téra-octet (To) sur des systèmes tournant sur un noyau Solaris 64 bits.

Le label EFI (Extensible Firmware Interface) assure la prise en charge des volumes de disques physiques et logiques. Les systèmes de fichiers UFS sont compatibles avec les labels de disques EFI et permettent de créer un système de fichiers UFS d'une capacité supérieure à 1 To. Cette version inclut des utilitaires de disque mis à jour permettant de gérer des disques d'une capacité supérieure à 1 To.

Cependant, le pilote SCSI, ssd, prend actuellement en charge des disques allant jusqu'à 2 To uniquement. Si une capacité de disque supérieure à 2 To est nécessaire, utilisez un produit de gestion de stockage et de disques tel Solaris Volume Manager pour créer un périphérique plus important.

Pour plus d'informations sur l'utilisation de label de disque EFI, reportez-vous au System Administration Guide: Devices and File Systems . Ce guide contient d'importantes informations et restrictions en ce qui concerne l'utilisation du label de disques EFI avec des logiciels existants.

Dans cette version de Solaris, le logiciel Solaris Volume Manager peut également être utilisé pour gérer des disques d'une capacité supérieure à 1 To. Reportez-vous à la rubrique Prise en charge de volumes de plusieurs téra-octets dans Solaris Volume Manager.

Nouveau fichier de configuration pour environnement Autofs

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le nouveau fichier de configuration pour environnement autofs, /etc/default/autofs, propose un autre moyen de configurer les commandes autofs et les démons autofs. Vous pouvez désormais définir dans ce nouveau fichier de configuration les spécifications que vous définiriez sur la ligne de commande. En revanche, contrairement à cette dernière méthode, ce fichier conserve les spécifications, même lors de mises à niveau de votre système. De plus, vous n'avez plus besoin de mettre à jour les fichiers de démarrage critiques pour vous assurer que le comportement existant de votre environnement autofs est conservé.

Les spécifications sont définies à l'aide des mots-clés suivants :

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel automount(1M) et automountd(1M).

Pour de plus amples informations, reportez-vous au System Administration Guide: Network Services .

Multifenêtrage X11

Cette section décrit les nouvelles fonctions et les améliorations du SE Solaris 10 version 3/05 liées au multifenêtrage X11, par rapport à la distribution initiale du SE Solaris 9 en mai 2002. Pour consulter les améliorations apportées au serveur Xorg dans la dernière version de Solaris 10 7/05, reportez-vous à la section Améliorations apportées au bureau.

Serveur Xorg X

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 10/04 de Solaris Express.

Le serveur Xorg X de la version Open Source X.Org Foundation X11R6.8 est désormais fourni dans les systèmes x86. Ce serveur est basé sur les versions Open Source X.Org et XFree86, fréquemment utilisées sur des plates-formes telles que Linux. Il propose de meilleures performances et une meilleure prise en charge pour une gamme plus large de matériel, en particulier pour les pilotes tiers conçus pour les serveurs XFree86 et Xorg. Le serveur Xsun est toujours fourni dans cette version pour les utilisateurs qui ont besoin de fonctions non incluses sur le serveur Xorg.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel Xorg. La commande suivante permet de trouver ces pages de manuel : man -M /usr/X11/man Xorg.

Extension Xfixes Xserver

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

L'extension Xfixes Xserver provenant de la communauté Open Source a été ajoutée pour prendre en charge le support de curseur complet pour l'accessibilité Sec. 508.

Programme Xscreensaver

Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le programme Xscreensaver verrouille l'écran de votre ordinateur après une période d'inactivité afin d'interdire à quiconque l'accès à votre session. Xscreensaver prend en charge divers affichages d'animation pouvant être utilisés pendant le verrouillage de l'écran. Ce programme est utilisé dans Java Desktop System.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel xscreensaver(1).

XEvIE (X Event Interception Extension)

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

XEvIE est une interface de bas niveau qui intercepte tous les événements relatifs au clavier et à la souris de manière à ce qu'ils puissent être lus, utilisés ou modifiés si nécessaire. Cette extension X permet une meilleure intégration de technologies d'aide, dont celle de Java Desktop System.

FreeType 2.1.x

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

FreeType 2.1.x est une bibliothèque source libre qui fournit une API (Application Programming Interface) simple. L'API peut accéder au contenu de la police d'une manière uniforme, indépendamment du format de fichiers. Des API dotées d'un format spécifique peuvent par ailleurs être utilisées pour accéder à des données particulières présentes dans le fichier des polices.

Vous trouverez plus d'informations sur FreeType à l'adresse http://freetype.org.

Améliorations apportées à l'écran virtuel Xserver

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

L'amélioration de l'écran virtuel Xserver permet la prise en charge de l'accessibilité de Java Desktop System. Cette capacité implique la prise en charge des logiciels d'agrandissement sur des systèmes dotés d'une seule mémoire d'écran.

Extension Xrender

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La nouvelle fonction Xrender augmente les performances des applications tournant sur le système d'exploitation Solaris, telles que l'ensemble de logiciels StarOffice. La fonction Xrender dote ces applications d'un aspect plus moderne. Xrender utilise le traitement matériel pour réaliser des effets de semi-transparence (alpha-blending) et de transparence.

Prise en charge des langues asiatiques

Cette section décrit les fonctions de prise en charge linguistique qui sont nouvelles dans le SE Solaris 10 versions 3/05 et celles qui ont été améliorées depuis la distribution initiale du SE Solaris 9 en mai 2002.

Prise en charge de la version 4.0 d'Unicode

La prise en charge de la version 3.2 d'Unicode a été introduite dans le programme pilote de Software Express. Dans la version 8/04 de Solaris Express, les environnements linguistiques Solaris Unicode prennent en charge la version 4.0 d'Unicode. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Cette version présente 1 226 nouveaux caractères par rapport à la version 3.2. Elle inclut également des modifications normatives et informatives comme décrit dans le document “The Unicode Standard 4.0” (ISBN 0-321-18578-1). La norme est référencée en ligne à l'adresse suivante : http://www.unicode.org/standard/standard.html.

La représentation des caractères UTF-8 a également été modifiée en une forme plus sécurisée depuis l'erratum UTF-8 publié initialement dans la version 3.1 d'Unicode et mis ensuite à jour dans la version 3.2.

Cette fonction implémente également la représentation des caractères UTF-8 plus sécurisée et les séquences d'octets dans les conversions de codes iconv et les fonctions multi-octets au niveau du SE, telles que les suivantes :

Pour de plus amples informations, reportez-vous au International Language Environments Guide .

Conversions de codes pour la prise en charge de noms de domaines internationaux

Cette fonction a été introduite dans la version 10/03 de Solaris Express et mise à jour dans la version 8/04. Pour les utilisateurs de Solaris 9, cette fonction a été introduite dans la version 4/04.

Les NDI (noms de domaines internationaux) permettent l'utilisation de langues autres que l'anglais pour attribuer les noms d'hôtes et de domaines. Pour utiliser ce type de noms de domaines et d'hôtes dans une langue autre que l'anglais, les développeurs d'applications doivent les convertir en noms ACE (ASCII Compatible Encoding) dans leurs applications, tel que l'indique la spécification RFC 3490. Les administrateurs système et les utilisateurs finaux doivent également utiliser des noms ACE dans les applications et fichiers de système existants pour lesquels les applications d'administration système ou de réseau ne prennent pas encore en charge les NDI dans une langue autre que l'anglais.

Cette fonction aide à la conversion car elle fournit les API de conversion avec de nombreux arguments d'options prises en charge, un utilitaire de conversion de codage NDI dédié et des conversions de codes iconv. Pour de plus amples informations, reportez-vous aux pages de manuel suivantes :

Pour de plus amples informations, reportez-vous au International Language Environments Guide .

Nouvelles conversions de codes iconv

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 11/04 de Solaris Express.

Plusieurs nouvelles conversions de codes iconv entre les ordinateurs à un octet et les pages de codes Windows ainsi que plusieurs formes d'Unicode ont été ajoutées. Plusieurs pages de codes asiatiques principales et UCS-2LE ont également été ajoutées.

Des détails sont disponibles dans l'annexe A du International Language Environments Guide . Consultez également la page de manuel iconv_en_US.UTF–8( 5).

Nouveaux environnements linguistiques Solaris Unicode

Cette fonction a été introduite dans la version 7/04 de Solaris Express. Des environnements linguistiques supplémentaires ont été ajoutés à Solaris 9 version 9/04 et à Solaris 10 version 3/05.

Les environnements linguistiques Unicode suivants ont été ajoutés à Solaris :

Les nouveaux environnements linguistiques sont disponibles au démarrage du système.

Administrateur d'environnements linguistiques

Cette fonction a été introduite dans Solaris Express version 11/03 et dans Solaris 9 version 9/04.

L'administrateur d'environnements linguistiques permet à l'utilisateur de demander et de configurer les environnements linguistiques pour un système d'exploitation Solaris à travers une interface de ligne de commande. En utilisant l'outil localeadm, l'utilisateur peut afficher des informations sur les packages d'environnements linguistiques installés sur le système, sur un périphérique ou dans un répertoire particulier. L'utilisateur peut ajouter ou supprimer des environnements linguistiques du système sur une base régionale. Il peut par exemple ajouter l'ensemble des environnements linguistiques correspondant à l'Europe de l'Est au système actuel. Reportez-vous à la page de manuel localeadm(1M).

Avant l'introduction de cette fonction, l'utilisateur devait, après l'installation d'un système, ajouter ou supprimer des packages individuels pour modifier les environnements linguistiques présents sur la machine. Un tel procédé peut être une source d'erreur, car il est facile d'oublier ou de laisser passer des packages. Cet outil est un complément à la logique de sélection d'environnements linguistiques du programme d'installation de Solaris. Le programme d'installation demeure l'application principale pour l'installation des environnements linguistiques de Solaris.

Structure de services de mise en page standard

Cette fonction est nouvelle dans la version 9/03 de Solaris Express et dans la version 4/04 de Solaris 9.

La structure de services de mise en page standard (STSF) est une architecture enfichable, basée sur les objets, permettant aux utilisateurs d'accéder à des dispositions et des rendus de textes à typographie sophistiquée. L'architecture enfichable de la structure offre aux utilisateurs la possibilité d'utiliser différents moteurs de rasterisation de polices et processeurs de disposition de texte afin d'atteindre la représentation visuelle désirée. L'architecture enfichable gère également les polices et permet de créer des polices spécifiques à des applications. La STSF inclut une API autonome et une extension du serveur X afin de gérer les rendus auprès du serveur pour une efficacité optimisée. La STSF est un projet open source sponsorisé par Sun Microsystems.

Pour de plus amples informations sur ce projet et sur l'utilisation de l'API, consultez le site Web à l'adresse http://stsf.sourceforge.net.

Auto Encoding Finder

Cette fonction a été introduite dans la version 9/03 de Solaris Express.

Auto Encoding Finder est un utilitaire très pratique pour la gestion des caractères internationaux. Via une interface générale, Auto Encoding Finder vous permet de détecter facilement le codage d'une chaîne ou d'un fichier particulier, en facilitant l'accès aux codages des caractères de diverses langues. Par exemple, l'utilitaire simplifie l'affichage des pages Web qui ne contiennent aucune information sur le codage. Les moteurs de recherche, bases de connaissances et outils de traduction peuvent également avoir besoin de détecter le codage des données de langue auxquelles vous accédez. L'outil Auto Encoding Finder simplifie cette procédure.

Pour de plus amples informations, reportez-vous aux pages de manuel auto_ef(1) et libauto_ef(3LIB).

Moteur en langue coréenne basé sur SunIM avec prise en charge de fenêtre auxiliaire

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les utilisateurs coréens du système d'exploitation Solaris peuvent bénéficier de la prise en charge d'une méthode d'entrée au clavier plus complète pour la langue coréenne. Le nouveau moteur en langue coréenne avec prise en charge de fenêtre auxiliaire propose aux utilisateurs coréens quatre fenêtres auxiliaires pour contrôler et configurer la méthode d'entrée (IM) coréenne.

Cet IM prend en charge trois configurations de clavier séparées : 2 beol sik, 3 beol sik 390, et 3 beol sik final.

Méthode d'entrée basée sur la translittération commune pour toutes les langues indiennes

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les utilisateurs travaillant au sein de tout environnement linguistique Unicode (UTF-8) sur le système d'exploitation Solaris peuvent désormais entrer des caractères issus de langues régionales indiennes facilement et intuitivement. Les utilisateurs interagissant avec les applications CDE, StarOffice ou Mozilla peuvent interagir plus aisément avec des scripts indiens. Après avoir choisi la méthode d'entrée (IM) basée sur la translittération, les utilisateurs peuvent entrer en anglais les équivalents phonétiques des scripts en langue indienne. Ces équivalents s'affichent alors dans le script sélectionné, ils sont correctement formés et rendus grâce à un module de mise en forme et de disposition sous-jacent. Étant donné que la translittération est la méthode d'entrée la plus utilisée pour les langues indiennes, cette prise en charge peut faciliter considérablement l'utilisation des huit scripts indiens fournis par le logiciel Solaris.

Prise en charge de nouveaux claviers

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La prise en charge logicielle de quatre claviers supplémentaires a été ajoutée au logiciel Solaris : clavier russe Type 6, clavier estonien Type 6, clavier français du Canada Type 6 et clavier des programmateurs polonais Type 5. Cette prise en charge donne aux utilisateurs de Russie, du Canada, d'Estonie et de Pologne une meilleure flexibilité au niveau de la saisie au clavier. La prise en charge modifie la disposition du clavier anglais américain standard en fonction des besoins des différentes langues.

Méthode de saisie Wubi

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

La méthode d'entrée Wubi (IM, pour Input Method) est largement utilisée en Chine. La règle d'encodage propre à la méthode Wubi IM se base sur le radical ou sur les traits qui composent les caractères chinois. Elle permet d'entrer rapidement les caractères chinois à l'aide d'un clavier standard et remplace avantageusement les méthodes d'entrée phonétiques, plus lentes.

Prise en charge de la méthode d'entrée pour les langues indiennes

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le système d'exploitation Solaris inclut la prise en charge de la saisie sur les claviers en langues régionales indiennes. Les utilisateurs peuvent désormais entrer les caractères souhaités en choisissant la configuration de clavier qui répond le mieux à leurs besoins.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au International Language Environments Guide .

Sept nouveaux scripts en langue indienne pour la prise en charge des environnements linguistiques Unicode

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Outre l'hindi, qui était déjà disponible, le logiciel Solaris assure la prise en charge des scripts dans les langues indiennes suivantes :

Avec le système d'exploitation Solaris, les utilisateurs concernés disposent d'une prise en charge linguistique pour chacune des versions localisées Unicode prises en charge par Solaris.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au International Language Environments Guide .

HKSCS-2001 - Prise en charge des langues de Hong Kong

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

HKSCS-2001 est une nouvelle version du jeu de caractères supplémentaires hongkongais HKSCS (Supplementary Character Set). Cette nouvelle version ajoute 116 caractères au précédent jeu de caractères HKSC-1999. HKSCS-2001 est pris en charge dans les versions de Solaris localisées pour Hong Kong : zh_HK.BIG5HK and zh_HK.UTF-8.

Logiciels supplémentaires

Cette section décrit les fonctions logicielles supplémentaires du système d'exploitation Solaris 10 version 3/05 qui ont été ajoutées ou modifiées depuis la première distribution du système d'exploitation Solaris 9 en mai 2002.

Sun Remote Services Net Connect 3.1.1

Sun Remote Services (SRS) Net Connect 3.1.1 a été introduit dans Solaris Express 10/04 sur le CD-ROM Extra Value. SRS Net Connect 3.1.1 vous permet d'activer la surveillance automatique des systèmes, de créer des états sur les performances et les tendances et de recevoir des notifications automatiques. Ces fonctions permettent d'optimiser la disponibilité et la fiabilité du système, et de résoudre d'éventuels problèmes.


Remarque –

Pour les utilisateurs de Solaris 9, cette fonction a été introduite dans la version 4/04.


Pour plus d'informations sur l'installation de SRS Net Connect, reportez-vous au manuel Sun Remote Services Net Connect Activation Guide.

Freewares

Cette section décrit toutes les fonctions en freeware du système d'exploitation Solaris 10 version 3/05 qui ont été ajoutées ou modifiées depuis la première distribution du système d'exploitation Solaris 9 en mai 2002.

GCC v.3.4.3

Cette fonction a été introduite dans la version 3/05 de Solaris 10. Voir GCC version 3.4.3.

Outil Webmin

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 11/04 de Solaris Express.

Webmin est un outil d'administration pour un système basé sur le Web et est écrit en Perl. Webmin est conçu pour s'exécuter sur les systèmes UNIX ainsi que toutes les variantes de ce système, y compris le SE Solaris. L'outil contient plusieurs modules standard pour l'administration des fonctions UNIX comprises dans le SE Solaris. Webmin contient également des modules pour l'administration des fonctions fournies par d'autres projets Open Source et par des vendeurs. Des modules tiers supplémentaires sont disponibles pour administrer les fonctions et les produits qui ne sont pas pris en charge par les modules standard.

Webmin est un logiciel Open Source. La documentation est disponible à l'adresse http://www.webmin.com.

Intelligent Platform Management Interface (IPMI)

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 11/04 de Solaris Express.

Intelligent Platform Management Interface (IPMI, Interface de gestion de plate-forme intelligente) est une norme industrielle qui prend en charge certains aspects de la gestion de serveurs “lights-out”. La plupart des serveurs basés sur x86 disposent d'un contrôleur de gestion intégré (bmc) permettant la gestion des systèmes à distance. Par exemple, un système peut être démarré ou arrêté et les températures ainsi que les tensions peuvent être mesurées à distance.

IPMI est un logiciel Open Source. La documentation est disponible sur le site Web à l'adresse http://openipmi.sourceforge.net/.

Apache version 2

Cette fonction est toute nouvelle dans la version 11/04 de Solaris Express.

Apache version 2 apporte plusieurs améliorations à la version 1, plus précisément la prise en charge d'IPv6. De plus, SSL/TLS est désormais intégré directement au serveur et n'est plus fourni en tant qu'ensemble de modules et de patchs additionnel qui doivent être synchronisés. Apache version 1 demeure le serveur Web par défaut sous Solaris 10.

Apache version 2 est un logiciel Open Source. La documentation est disponible à l'adresse http://www.apache.org.

BIND 9

BIND 9 a été introduit dans Solaris Express version 8/04. Dans la version 3/05 de Solaris 10, la version de BIND a été mise à niveau vers BIND version 9.2.4.

BIND est une implémentation Open Source de DNS. BIND est développé par l'ISC (Internet Systems Consortium). BIND permet aux clients et aux applications DNS d'interroger des serveurs DNS pour accéder aux réseaux IPv4 et IPv6. BIND inclut deux composants principaux : une API de résolveur de stub, resolver(3resolv) et le serveur de noms DNS avec divers outils DNS.

BIND permet aux clients DNS de se connecter aux serveurs DNS IPv6 par l'intermédiaire du transport IPv6. BIND fournit une solution client-serveur DNS pour les réseaux IPv6.

BIND 9.2.4 est une nouvelle conception des outils et du serveur de noms DNS par Internet Systems Consortium (ISC). Les outils et le serveur de noms BIND version 9.2.4 sont disponibles dans Solaris 10.

Les informations de migration relatives à BIND 8.x-to-BIND 9 sont disponibles dans le System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP) . Des informations et des documents supplémentaires sur la BIND 9 sont également disponibles sur le site Web de l'ISC à l'adresse http://www.isc.org. Pour obtenir des informations sur la prise en charge d'IPv6, reportez-vous au Guide d’administration système : services IP.

Samba

Dans Solaris Express 8/04, Samba, qui fournit des services de fichiers et d'impression pour les clients SMB/CIFS clients, a été mis à niveau avec la version 3.0.4. Cette version corrige plusieurs bogues. Samba avait été précédemment mis à niveau avec la version 3.0 dans Solaris Express 3/04.

Samba fournit des services de fichiers et d'impression de manière transparente aux clients SMB/CIFS. Avec Samba, vous pouvez partager les disques ou les imprimantes d'un serveur avec plusieurs clients réseau, en particulier les suivants :

Deux clients UNIX peuvent accéder à l'espace de fichiers et aux imprimantes de n'importe quel serveur SMB/CIFS. Le premier est un client de type ftp. Le second client crée un répertoire “/smb” virtuel qui fournit un accès à des répertoires et des imprimantes partagés par SMB.

Samba 3.0 met à jour le serveur de fichiers et d'impression SMB pour une vitesse d'impression accrue. De plus, Samba 3.0 fournit les améliorations suivantes :

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel Samba. La commande suivante permet de trouver ces pages de manuel : man -M /usr/sfw/man samba. Voir aussi le document Using Samba, 2nd Edition sur le site http://www.oreilly.com/.

Flex 2.5.4a

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

L'analyseur lexical Open Source flex est une version améliorée de l'utilitaire lex(1) flex permet de générer des scanners très rapides (mais volumineux) et d'exécuter ces scanners en mode par lots. L'utilitaire flex permet de générer des scanners avec des noms de variable et de fonction globalement visibles différents, contrairement à la convention lex(1) de noms tels que yy_foo ou yy_bar.

Pour de plus amples informations, reportez-vous à la page de manuel dans le répertoire /usr/sfw/man.

Serveur proxy SIP

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

Le serveur SIP ( Session Initiation Protocol) fournit un support pour le déploiement de services VoIP/SIP en fournissant un serveur SIP proxy, registrar et redirect. Ce serveur est appelé SER. SER est conforme aux spécifications du document RFC 3261 et est disponible sur le site http://www.iptel.org/.

Pour de plus amples informations, reportez-vous au répertoire /usr/sfw/doc/ser et aux pages de manuel dans le répertoire /usr/sfw/man.

libusb 0.1.8

Ces améliorations ont été introduites dans Solaris Express 8/04.

La bibliothèque libusb contient un ensemble d'interfaces pour la gestion des périphériques USB sans pilote de noyau.

Pour de plus amples informations, reportez-vous à la page de manuel libusb dans le répertoire /usr/man. Cette page de manuel renvoie à des informations supplémentaires dans le répertoire /usr/sfw/share/doc/libusb.

Ghostscript 7.05

Cette fonction a été introduite dans le programme pilote de Software Express et dans la version 8/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le nouveau module gratuit suivant est inclus au système d'exploitation Solaris :

Ghostscript 7.05 permet de lire les fichiers PostScript et PDF. Il affiche ces fichiers à l'écran ou les convertit dans un format compatible avec de nombreuses imprimantes. Reportez-vous à la page de manuel gs(1), sous /usr/sfw/share/man.


Remarque –

Pour consulter les termes de la licence, les conditions d'attribution et le copyright s'appliquant à Ghostscript, empruntez le chemin d'accès suivant : /usr/sfw/share/src/<nom freeware>.


Nouveaux packages de freewares : libxml2 2.4.16 et libxslt 1.0.19

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 4/03 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Les nouveaux packages de freewares présentés ci-dessous ont été ajoutés ou révisés dans les versions de Software Express :


Remarque –

Pour consulter les termes de la licence, les conditions d'attribution et le copyright s'appliquant à ces packages, affichez le chemin d'accès à la licence dans /usr/share/src/<freeware name></filename>.


Package de freewares ANT 1.4.1

Cette fonction est nouvelle dans le programme pilote de Software Express et dans la version 12/02 de Solaris 9. Cette fonction est incluse dans la version 3/05 de Solaris 10.

Le nouveau module gratuit suivant est inclus au système d'exploitation Solaris : ANT 1.4.1 est un nouveau package basé sur Java ANT Jakarta et XML.


Remarque –

Pour consulter les termes de la licence, les conditions d’attribution et le copyright s’appliquant à ANT, empruntez le chemin d'accès : /usr/sfw/share/src/<freeware name>.


Changements apportés à la documentation

Cette section décrit les principales modifications nouvelles ou apportées à la documentation du système d'exploitation Solaris 10 version 3/05 depuis la première distribution du SE Solaris 9 en mai 2002. Ces modifications comprennent les éléments suivants :

Pour connaître les modifications apportées à la version 7/05 de Solaris 10, consultez la section Documentation.

DVD de documentation pour Solaris 10

Cette fonction a été introduite dans la version 3/05 de Solaris 10.

Avec Solaris 10 version 3/05, l'intégralité de la documentation est contenue sur un nouveau DVD. Ce DVD remplace le format CD utilisé pour Solaris 9.

Pour toute information sur l'accès à la documentation de Solaris 10 et notamment pour toute instruction concernant l'utilisation du nouveau DVD de documentation, reportez-vous au Documentation Solaris 10 - LISEZMOI.

Nouveaux documents

Les documents suivants sont de nouveaux documents accompagnant le produit Solaris 10.

Device Driver Tutorial

Ce didacticiel fournit des informations pratiques sur le développement des pilotes de périphériques pour le système d'exploitation Solaris. Ce manuel comprend des informations concernant l'écriture, la création, l'installation, le chargement et le test des pilotes de périphériques réels. Ces instructions vous aident à comprendre la façon dont les pilotes contrôlent les périphériques. Ce manuel donne également un aperçu de l'environnement de développement du pilote, des outils mis à votre disposition pour le développement des pilotes et des techniques à adopter pour éviter certains problèmes au niveau du développement des pilotes.

Introduction to the Solaris Development Environment

Le système d'exploitation Solaris offre aux développeurs de nombreuses interfaces, des structures et des outils pour utiliser au mieux les technologies Solaris. Ce manuel offre un aperçu du SE Solaris, des résumés des manuels clés pour les développeurs sous Solaris et des liens vers des informations détaillées.

Manuel de suivi dynamique Solaris

La version 1/03 de Solaris Express 1/03 a introduit le manuel Solaris Dynamic Tracing Guide. Ce guide fournit une référence complète sur les fonctions et des exemples pour les nouveaux utilisateurs. Voir Fonction de suivi dynamique DTrace pour plus d'informations sur DTrace.

Solaris Security for Developers Guide

Le Solaris Security for Developers Guide décrit les interfaces de programmation d'application (API, application programming interfaces) publiques et les interfaces de fournisseur de service (SPI, service provider interfaces) pour les fonctions de sécurité dans le SE Solaris. Ce manuel s'adresse aux développeurs en langage C qui souhaitent écrire les types de programme suivants :

  • applications privilégiées pouvant ignorer les contrôles système ;

  • applications utilisant l'authentification et des services de sécurité associés ;

  • applications nécessitant des communications réseau sécurisées ;

  • applications utilisant des services cryptographiques ;

  • bibliothèques, objets partagés et plug-ins fournissant ou utilisant des services de sécurité.

Ce manuel décrit les interfaces Solaris publiques suivantes pour la sécurité :

Interfaces de privilège de traitement

Les privilèges de traitement permettent aux développeurs d'activer la délégation de dérogation de sécurité dans des applications privilégiées.

PAM

Modules d'authentification enfichables destinés à l'authentification initiale d'un utilisateur sur un système.

GSS-API

Interface de programme d'application de service de sécurité générique pour les communications sécurisées entre des applications paires. La GSS-API fournit également des services d'authentification, d'intégrité et de confidentialité.

SASL

Couche simple d'authentification et de sécurité, largement utilisée par les protocoles pour l'authentification, la confidentialité et l'intégrité des données. SASL est conçue pour les applications réseau de haut niveau.

Structure cryptographique

Structure basée sur les interfaces PKCS #11 standard adaptée aux utilisateurs et aux fournisseurs de services cryptographiques.

Carte à puce

Ensemble d'interfaces pour les développeurs de gestionnaires d'IFD pour les terminaux de cartes à puce.

Des exemples de mise en œuvre sont fournis.

Solaris System Management Agent Administration Guide

Le SMA (System Management Agent) est basé sur l'agent Open Source Net-SNMP. Ce manuel s'adresse aux administrateurs qui souhaitent utiliser le SMA pour gérer des périphériques réseau de manière sécurisée et faire migrer leur solution SNMP à partir du logiciel Solstice Enterprise Agents vers le SMA. Ce manuel comporte un chapitre sur la sécurité et propose des exemples.

Solaris System Management Agent Developer’s Guide

Le SMA (System Management Agent) est basé sur l'agent Open Source Net-SNMP. Ce manuel fournit des informations aux développeurs qui souhaitent créer des modules MIB pour étendre la fonctionnalité de l'agent.

Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris

Solaris Express 2/04 a introduit le nouveau Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris. Ce manuel est destiné aux personnes chargées de l'administration d'un ou de plusieurs systèmes fonctionnant sous Solaris 10. Ce manuel traite de sujets liés à la gestion des ressources tels que les projets et les tâches, la comptabilité étendue, les contrôles de ressources et les pools de ressources dynamiques. Ce manuel traite également de la virtualisation à l'aide de Solaris Zones. Consultez la section Technologie de partitionnement logiciel Solaris Zones ainsi que toutes les descriptions fournies dans le document Ressources système.

x86 Assembly Language Reference Manual

Introduits dans la version 6/04 de Solaris Express, le guide x86 Assembly Language Reference Manual documente la syntaxe du langage assembleur Solaris x86. Ce manuel est destiné à aider les programmeurs en langage assembleur expérimentés à comprendre la sortie désassemblée des compilateurs Solaris. Ce manuel n'est ni une introduction à la programmation en langage assembleur ni un manuel de référence pour l'architecture x86.

Réorganisations des documents

Dans Solaris 10, les modifications suivantes ont été apportées à l'organisation de la documentation.

Modifications de la documentation sur la gestion des ressources

Les chapitres traitant de la gestion des ressources figurent dans le nouveau manuel, Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris. Le manuel sur Solaris 9, System Administration Guide: Resource Management and Network Services, s'intitule désormais System Administration Guide: Network Services dans le système d'exploitation Solaris 10.

Réorganisation des guides d'administration système

Les guides d'administration système Solaris 10 ont été réorganisés.

Le contenu du System Administration Guide: Basic Administration a été réduit de façon à traiter les sujets suivants uniquement :

Les rubriques concernant les périphériques complexes et les systèmes de fichiers ont été déplacées dans le System Administration Guide: Devices and File Systems . Ce nouveau guide traite des sujets relatifs à l'administration des périphériques et systèmes de fichiers suivants :

Le System Administration Guide: Advanced Administration traite des mêmes sujets que pour les versions Solaris précédentes.

Modifications apportées au Solaris Installation Guide

Le contenu de l'ouvrage Solaris Installation Guide a été fractionné en cinq manuels qui couvrent des sujets spécifiques. Pour plus d'informations sur le contenu de chaque nouvel ouvrage, consultez les descriptions ci-dessous.

Documentation ayant été déplacée

Les documents indiqués ci-après étaient auparavant fournis avec Solaris 9. Ils sont désormais publiés séparément ou leur contenu a été intégré dans d'autres documents.

Documentation non publiée avec cette version

Ces documents ne sont pas fournis avec Solaris 10. Ils faisaient auparavant partie intégrante de la version Solaris 9 et peuvent désormais être consultés à l'adresse suivante : http://docs.sun.com.

Fonctions par date de version de Software Express

Un grand nombre des fonctions du système d'exploitation Solaris 10 ont été introduites dans le programme Software Express. Cette section répertorie les titres des fonctions, classés par date de version initiale.


Remarque –

Pour connaître les fonctions qui ont été introduites dans la version Solaris 9, Solaris 8 ou Solaris 7, reportez-vous au document What's New in the Solaris 9 Operating Environment à l'adresse http://docs.sun.com. Ce document traite des fonctions de Solaris 9 ; celles de Solaris 8 et Solaris 7 sont décrites en annexe.


Nouveautés de Solaris 10 1/06

Solaris 10 1/06 a introduit les fonctions suivantes :

Les fonctions suivantes ont été introduites dans les versions de Software Express. Elles sont également incluses dans Solaris 10 version 1/06.

Nouveautés de Solaris Express 8/05

Solaris Express version 8/05 a introduit les fonctions suivantes :

Nouveautés de Solaris Express 7/05

Solaris version Express 7/05 a introduit la fonction x86 : nouvelle fonctionnalité prtconf pour afficher les noms de produit.

Nouveautés de Solaris Express 6/05

Solaris Express version 6/05 a introduit les fonctions suivantes :

Nouveautés de Solaris Express 3/05

Solaris Express version 3/05 a introduit la fonction Nouvelle option d'impression de page de garde dans Solaris Print Manager.

Nouveautés de Solaris Express 2/05

Solaris Express version 2/05 a introduit les fonctions suivantes :

Nouveautés de Solaris 10 version 3/05

La version 3/05 de Solaris 10 a introduit les fonctions suivantes :

Solaris 10 version 3/05 a apporté des améliorations aux fonctions suivantes :

Les fonctions suivantes ont été introduites dans le programme Software Express. Ces fonctions étaient également incluses dans Solaris 10 version 3/05.

Nouveautés de Solaris Express 11/04

Solaris Express version 11/04 a introduit les fonctions suivantes :

Solaris Express 11/04 apporte des améliorations aux fonctionnalités suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 10/04

Solaris Express version 10/04 a introduit les fonctions suivantes :

Solaris Express 10/04 contient également une mise à jour des fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 8/04

Solaris Express version 8/04 a introduit les fonctions suivantes :

Solaris Express 8/04 comprend des révisions des fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 7/04

Solaris Express version 7/04 a introduit les fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 6/04

Solaris Express version 6/04 a introduit les fonctions suivantes :

Par ailleurs, dans Solaris Express 6/04, des modifications importantes ont été apportées aux fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 5/04

Solaris Express version 5/04 a introduit les fonctions suivantes :

Par ailleurs, dans Solaris Express 5/04, des modifications ont été apportées aux fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 4/04

Solaris Express version 4/04 a introduit les fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 3/04

Solaris Express version 3/04 a introduit les fonctions suivantes :

Par ailleurs, des améliorations de System V IPC et autres contrôles de ressources ont été apportées dans cette version.

Nouvelles fonctions de Solaris Express 2/04

Solaris Express version 2/04 a introduit les fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 1/04

Solaris Express version 1/04 a introduit les fonctions suivantes :

Les fonctions suivantes ont été améliorées dans Solaris Express 1/04 :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 12/03

Solaris Express version 12/03 a introduit les fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 11/03

Solaris Express version 13/03 a introduit les fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 10/03

Solaris Express version 10/03 a introduit les fonctions suivantes :

Nouvelles fonctions de Solaris Express 9/03

Solaris Express version 9/03 a introduit les fonctions suivantes :

Les descriptions de fonctions qui ont été révisées dans Solaris Express 9/03 sont les suivantes :

Nouvelles fonctions du programme pilote Software Express

Toutes les fonctions décrites dans ce manuel et qui ne sont pas répertoriées dans les sections précédentes sont nouvelles dans le programme pilote Software Express. Ces fonctions sont incluses dans Solaris 10 version 3/05.