Guide d'installation de Solaris 10 5/09 : installations réseau

Partie I Planification de l'installation sur le réseau

Cette partie décrit la procédure de planification d'une installation sur le réseau.

Chapitre 1 Emplacement des informations de planification pour l'installation de Solaris

Ce manuel décrit la procédure d'installation à distance du SE Solaris sur un réseau local ou étendu.

Ce chapitre décrit les préparatifs nécessaires à l'installation de Solaris. De nombreuses tâches d'installation sont communes aux diverses installations de Solaris. Elles sont décrites dans un document de référence appelé guide de planification.

Emplacement des informations sur la planification et la configuration système requise

Le Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau indique la configuration système requise et fournit des directives d'ordre général concernant la planification dans le cadre, par exemple, des systèmes de fichiers et de la mise à niveau. La liste suivante décrit les chapitres du guide de planification.

Descriptions des chapitres du guide de planification 

Texte de référence 

Ce chapitre décrit les nouvelles fonctions des programmes d'installation de Solaris. 

Chapitre 2, Nouvelles fonctionnalités d’installation de Solaris du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau

Ce chapitre fournit des informations concernant les choix à effectuer avant l'installation ou la mise à niveau du SE Solaris. Vous y trouverez par exemple des informations utiles à la sélection d'un média DVD ou d'une image d'installation réseau, ainsi qu'une description de chaque programme d'installation de Solaris. 

Chapitre 3, Installation et mise à niveau de Solaris (Feuille de route) du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau

Ce chapitre décrit la configuration système requise par l'installation ou la mise à niveau de l'environnement d'exploitation Solaris. Vous trouverez également dans ce chapitre des directives pour planifier l'allocation d'espace disque et d'espace swap par défaut. Les limitations de mise à niveau y sont également décrites. 

Chapitre 4, Configuration système requise, recommandations et mises à niveau (planification) du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau

Ce chapitre regroupe les listes de contrôle permettant de réunir l'ensemble des informations requises pour installer ou mettre à niveau le système. Ces listes sont très utiles en cas d'installation interactive. Elles répertorient les tâches à réaliser dans le cadre d'une installation interactive. 

Chapitre 5, Collecte d’informations en vue d’une installation ou d’une mise à niveau – Planification du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau

Cette section présente également les différentes technologies liées à l'installation et à la mise à niveau du SE Solaris. Des directives et conditions requises pour utiliser ces technologies y sont également indiquées. En outre, ces chapitres fournissent des informations sur les installations ZFS, l'initialisation, la technologie de partitionnement Solaris Zones et les volumes RAID-1 qui peuvent être créés lors de l'installation. 

Partie II, Informations d’installations GRUB, Solaris Zones et création de volumes RAID-1 du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau

Chapitre 2 Préconfiguration des informations de configuration système – Tâches

Ce chapitre décrit la procédure de préconfiguration des informations système à l'aide du fichier sysidcfg. La préconfiguration vous évite de saisir ces informations lors de l'installation du système d'exploitation Solaris. Ce chapitre vous explique également comment préconfigurer les informations relatives à la gestion d'énergie (Power ManagementTM). Ce chapitre se compose des sections suivantes :

Avantages inhérents à la préconfiguration des informations système

Les diverses méthodes d'installation reposent sur les informations de configuration de votre système, notamment ses périphériques, son nom d'hôte, son adresse IP (Internet Protocol) et son service d'attribution de noms. Avant d'afficher l'invite de saisie des informations de configuration, les outils d'installation vérifient celles qui sont déjà stockées.

Pour préconfigurer les informations système, vous avez le choix entre plusieurs méthodes.

Tableau 2–1 Options de préconfiguration

Fichier ou service de préconfiguration 

Description 

Informations supplémentaires 

Fichier sysidcfg

Contient le nom de domaine, le masque de réseau, le DHCP, l'IPv6 et d'autres paramètres préconfigurés à l'aide de mots-clés.

Préconfiguration à l'aide du fichier sysidcfg

Service d'attribution de noms 

Contient les informations de préconfiguration du système en vue de la préconfiguration du nom d'hôte et des adresses IP. 

Préconfiguration à l'aide d'un service d'attribution de noms

DHCP 

Assure la configuration automatique du système hôte sur un réseau TCP/IP après l'initialisation du système. DHCP gère les adresses IP en les louant aux clients selon leurs besoins. 

Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches

Pour plus d'informations sur la méthode de préconfiguration à utiliser, reportez-vous à la section Choix du service d'attribution de noms.

Si le programme d'installation Solaris ou le programme d'installation personnalisée JumpStartTM détecte des informations système préconfigurées, il ne vous invite pas à les saisir de nouveau. Supposons, par exemple, que vous disposez de plusieurs systèmes et vous ne souhaitez pas qu'une invite relative au fuseau horaire s'affiche à chaque installation de la version Solaris actuelle sur l'un des systèmes. il vous suffit de définir le fuseau horaire une fois pour toutes dans le fichier sysidcfg, ou dans les bases de données de votre service d'attribution de noms. Lorsque vous installez la version Solaris actuelle, le programme d'installation ne vous invite plus à saisir un fuseau horaire.

Préconfiguration à l'aide du fichier sysidcfg

Pour préconfigurer un système, vous pouvez spécifier un certain nombre de mots-clés dans le fichier sysidcfg. Les mots-clés sont décrits dans la section Mots-clés utilisables dans un fichier sysidcfg.


Remarque –

Le mot-clé name_service du fichier sysidcfg définit automatiquement le service d'attribution de noms lors de l'installation du SE Solaris. Ce paramètre ignore les services SMF définis précédemment dans site.xml. Une réinitialisation du service d'attribution de noms peut donc s'avérer nécessaire après installation.


Vous devez impérativement créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système requérant une configuration spécifique, mais pouvez utiliser le même fichier sysidcfg pour préconfigurer un même fuseau horaire sur plusieurs systèmes. Pour préconfigurer un mot de passe superutilisateur distinct sur chacun de ces systèmes, vous devez par contre créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système.

Vous pouvez placer le fichier sysidcfg dans l'un des emplacements proposés ci-dessous.

Tableau 2–2 Emplacements de sysidcfg

Système de fichiers NFS 

Si vous placez le fichier sysidcfg dans un système de fichiers NFS partagé, vous devez utiliser l'option -p de la commande add_install_client(1M) lors de la configuration d'installation du système à partir de votre réseau. L'option -p spécifie l'emplacement du fichier sysidcfg lors de l'installation de la version Solaris actuelle.

Disquette UFS ou PCFS 

Placez le fichier sysidcfg dans le répertoire racine (/) de la disquette.

Si vous effectuez une installation JumpStart personnalisée et souhaitez utiliser un fichier sysidcfg enregistré sur une disquette, vous devez le placer sur la disquette du profil. Pour connaître la procédure de création d'une disquette de profil, reportez-vous à la section Création d’une disquette de profils pour systèmes autonomes du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations JumpStart personnalisées et avancées.

Vous ne pouvez placer qu'un seul fichier sysidcfg dans un répertoire ou sur une disquette. Si vous devez créer plusieurs fichiers sysidcfg, placez impérativement chacun d'entre eux dans un répertoire distinct ou sur une disquette distincte.

un serveur HTTP ou HTTPS ; 

Si vous souhaitez effectuer une installation et initialisation via une connexion WAN, placez le fichier sysidcfg dans le répertoire du document du serveur Web.

Préconfigurez le système à l'aide du service d'attribution de noms ou du DHCP. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre3Préconfiguration avec service d'attribution de noms ou DHCP.

ProcedureCréation d'un fichier de configuration sysidcfg

  1. Créez un fichier contenant les mots-clés de votre choix dans un éditeur de texte et nommez-le sysidcfg.

  2. Placez le fichier sysidcfg dans l'un des emplacements décrits dans le Tableau 2–2 pour le rendre accessible aux clients.


Exemple 2–1 SPARC : Fichier sysidcfg

Voici un exemple de fichier sysidcfg pour un système basé sur SPARC. Le nom d'hôte, l'adresse IP et le masque de réseau de ce système ont été préconfigurés dans le service d'attribution de noms utilisé. Toutes les informations de configuration de ces systèmes figurant dans ce fichier, vous pouvez donc employer un profil JumpStart personnalisé pour effectuer une installation JumpStart personnalisée. Dans cet exemple, le nom de domaine NFSv4 est automatiquement dérivé du service d'attribution de noms. Le mot-clé service_profile n'étant pas introduit dans cet exemple, la configuration n'est pas modifiée par rapport aux services réseau au cours de l'installation.

keyboard=US-English
system_locale=en_US
timezone=US/Central
terminal=sun-cmd
timeserver=localhost
name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com
                  name_server=nmsvr2(172.31.112.3)}
nfs4_domain=dynamic
root_password=m4QPOWNY
network_interface=hme0 {hostname=host1 
                       default_route=172.31.88.1 
                       ip_address=172.31.88.210 
                       netmask=255.255.0.0 
                       protocol_ipv6=no}
security_policy=kerberos {default_realm=example.com 
                          admin_server=krbadmin.example.com 
                          kdc=kdc1.example.com, 
                          kdc2.example.com}


Exemple 2–2 x86 : Fichier sysidcfg

L'exemple de fichier sysidcfg suivant est destiné à un groupe de systèmes x86. Dans cet exemple, le nom de domaine NFSv4 est spécifié comme étant exemple.com. Ce nom personnalisé remplace le nom de domaine par défaut. De plus, les services réseau sont désactivés ou limités aux connexions locales.

keyboard=US-English
timezone=US/Central
timeserver=timehost1
terminal=ibm-pc
service_profile=limited_net

name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com
                  name_server=nmsvr2(172.25.112.3)}
nfs4_domain=example.com
root_password=URFUni9


Exemple 2–3 Fichier sysidcfg pour la configuration de plusieurs interfaces

Dans l'exemple de fichier sysidcfg ci-dessous, les informations de configuration sont spécifiées pour les interfaces réseau eri0 et eri1. eri0 est configurée comme l'interface réseau principale et eri1 comme l'interface réseau secondaire. Dans cet exemple, le nom de domaine NFSv4 est automatiquement dérivé du service d'attribution de noms.

timezone=US/Pacific
system_locale=C
terminal=xterms
timeserver=localhost
network_interface=eri0 {primary
                        hostname=host1
                        ip_address=192.168.2.7
                        netmask=255.255.255.0
                        protocol_ipv6=no
                        default_route=192.168.2.1}

network_interface=eri1 {hostname=host1-b
                        ip_address=192.168.3.8
                        netmask=255.255.255.0
                        protocol_ipv6=no
                        default_route=NONE}
root_password=JE2C35JGZi4B2
security_policy=none
name_service=NIS {domain_name=domain.example.com
                  name_server=nis-server(192.168.2.200)}
nfs4_domain=dynamic

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre4Installation réseau - Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg lors d'une installation et initialisation via une connexion WAN, vous devez effectuer certaines opérations supplémentaires. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre10Initialisation via connexion WAN - Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le fichier sysidcfg pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 2, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations JumpStart personnalisées et avancées.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur le fichier sysidcfg, reportez-vous à la page de manuel sysidcfg(4).

Règles de syntaxe pour les fichiers sysidcfg

Vous pouvez utiliser deux types de mots-clés dans un fichier sysidcfg : des mots-clés indépendants et des mots-clés dépendants. L'unicité des mots-clés dépendants n'est garantie que parmi des mots-clés indépendants. Un mot-clé dépendant n'existe que s'il est identifié par le mot-clé indépendant dont il dépend.

Dans l'exemple ci-dessous, name_service est le mot-clé indépendant, tandis que domain_name et name_server sont des mots-clés dépendants :

name_service=NIS {domain_name=marquee.central.example.com
name_server=connor(192.168.112.3)}

Règle de syntaxe 

Exemple 

L'ordre des mots-clés indépendants est indifférent. 

pointer=MS-S
display=ati {size=15-inch}

Les mots-clés ne sont pas sensibles à la casse. 

TIMEZONE=US/Central
terminal=sun-cmd

Regroupez tous les mots-clés dépendants entre accolades ({}) pour les relier au mot-clé indépendant dont ils dépendent. 

name_service=NIS 
       {domain_name=marquee.central.example.com
        name_server=connor(192.168.112.3)}

Vous pouvez entourer les valeurs de guillemets simples (') ou doubles (“). 

network_interface='none'

Pour tous les mots-clés, à l'exception de network_interface, seule une instance de mot-clé est valide. Si vous citez un même mot-clé plusieurs fois, seule la première instance sera prise en compte.

name_service=NIS
name_service=DNS

Mots-clés utilisables dans un fichier sysidcfg

Le Tableau 2–3 ci-dessous répertorie les mots-clés que vous pouvez utiliser pour configurer les informations système dans le fichier sysidcfg.

Tableau 2–3 Mots-clés à utiliser dans sysidcfg

Informations de configuration 

Mot-clé 

Configuration de clavier et langue 

Mot-clé keyboard

Service d'attribution de noms, nom de domaine, serveur de noms 

Mot-clé name_service

Interface réseau, nom d'hôte, adresse IP, masque de réseau, DHCP, IPv6 

Mot-clé network_interface

Définition de nom de domaine pour NFSv4 

Mot-clé nfs4_domain

le mot de passe root. 

Mot-clé root_password

Stratégie de sécurité 

Mot-clé security_policy

Profil de sécurité réseau 

Mot-clé service_profile

Langue de présentation du programme d'installation et du bureau 

Mot-clé system_locale

Type de terminal 

Mot-clé terminal

Fuseau horaire 

Mot-clé timezone

Date et heure 

Mot-clé timeserver

Les sections ci-dessous répertorient les mot-clés que vous pouvez employer dans un fichier sysidcfg.

Mot-clé keyboard

L'outil sysidkdb définit la langue USB et la configuration de clavier correspondante.

La procédure se déroule de la façon suivante :

Vous pouvez configurer la langue du clavier et les informations de configuration correspondante à l'aide du mot-clé keyboard. Chaque langue dispose de sa propre configuration de clavier. La syntaxe suivante permet de sélectionner une langue et la configuration correspondante.

keyboard=keyboard_layout

Par exemple, l'entrée suivante définit la langue du clavier et sa configuration correspondante pour la langue allemande :

keyboard=German

La valeur fournie pour configuration_clavier doit être valide. Dans le cas contraire, une réponse interactive est requise à l'installation. Vous trouverez les chaînes configuration_clavier valides dans le fichier /usr/share/lib/keytables/type_6/kbd_layouts.


SPARC uniquement –

auparavant, la valeur d'identification automatique du clavier USB était définie sur 1 au cours de l'installation. Par conséquent, tous les claviers non auto-identifiables étaient considérés comme des claviers de type anglais-américain (U.S. English) au cours de l'installation.


Si le clavier utilisé ne prend pas en charge l'identification automatique et si vous souhaitez désactiver l'affichage des invites au cours de l'installation JumpStart, sélectionnez la langue du clavier dans le fichier sysidcfg. Dans le cas des installations JumpStart, la langue par défaut est l'anglais-américain (U.S. English). Pour sélectionner une autre langue et la configuration de clavier correspondante, configurez l'entrée de clavier dans le fichier sysidcfg, comme dans l'exemple ci-dessus.

Pour plus d'informations, consultez les pages de manuel sysidcfg(4) et sysidtool (1M).

Mot-clé name_service

Le mot-clé name_service permet de configurer le service d'attribution de noms, le nom de domaine et le serveur de noms du système. L'exemple suivant montre la syntaxe générale du mot-clé name_service.


name_service=name-service {domain_name=domain-name 
                                 name_server=name-server
                                 optional-keyword=value}

Ne choisissez qu'une valeur pour name_service. Vous pouvez inclure selon les cas la totalité ou aucun des mots-clés domain_name,name_server ou mots-clés facultatifs. Si vous n'employez aucun mot-clé, omettez les accolades {}.


Remarque –

L'option name_service du fichier sysidcfg définit automatiquement le service d'attribution de noms lors de l'installation du SE Solaris. Ce paramètre ignore les services SMF définis précédemment dans site.xml. Une réinitialisation du service d'attribution de noms peut donc s'avérer nécessaire après installation.


Les sections suivantes décrivent la syntaxe du mot-clé permettant de configurer le système pour qu'il utilise un service d'attribution de noms spécifique.

Syntaxe NIS du mot-clé name_service

La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise le service d'attribution de noms NIS.


name_service=NIS {domain_name=domain-name 
                   name_server=hostname(ip-address)}
nom_domaine

Indique le nom de domaine.

nom-hôte

Indique le nom d'hôte du serveur de noms.

adresse_ip

Indique l'adresse IP du serveur de noms.


Exemple 2–4 Spécification d'un serveur NIS à l'aide du mot-clé name_service

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur NIS dont le nom de domaine est west.example.com. Le nom d'hôte du serveur est timber et son adresse IP est 192.168.2.1.


name_service=NIS {domain_name=west.example.com 
                  name_server=timber(192.168.2.1)}

Pour plus d'informations sur le service NIS, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

Syntaxe NIS+ du mot-clé name_service

La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise le service de noms NIS.


name_service=NIS+ {domain_name=domain-name 
                   name_server=hostname(ip-address)}
nom_domaine

Indique le nom de domaine.

nom-hôte

Indique le nom d'hôte du serveur de noms.

adresse_ip

Indique l'adresse IP du serveur de noms.


Exemple 2–5 Spécification d'un serveur NIS+ à l'aide du mot-clé name_service

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur NIS+ dont le nom de domaine est west.example.com. Le nom d'hôte du serveur est timber et son adresse IP est 192.168.2.1.


name_service=NIS+ {domain_name=west.example.com 
                   name_server=timber(192.168.2.1)}

Pour plus d'informations sur le service NIS+, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (NIS+).

Syntaxe DNS du mot-clé name_service

La syntaxe ci-dessous permet de configurer le système pour qu'il utilise DNS.


name_service=DNS {domain_name=domain-name 
                  name_server=ip-address,ip-address,ip-address
                  search=domain-name,domain-name,domain-name,
                  domain-name,domain-name,domain-name} 
domain_name=nom_domaine

Indique le nom de domaine.

name_server=adresse_ip

Indique l'adresse IP du serveur DNS. Vous pouvez définir jusqu'à trois adresses IP comme valeurs du mot-clé name_server.

search=nom_domaine

(Facultatif) Spécifie d'autres domaines pour la recherche d'informations de service d'attribution de noms. Vous pouvez spécifier jusqu'à six noms de domaines dans lesquels effectuer la recherche. La longueur totale de chaque entrée de recherche ne peut pas dépasser 250 caractères.


Exemple 2–6 Spécification d'un serveur DNS à l'aide du mot-clé name_service

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur DNS dont le nom de domaine est west.example.com. Les adresses IP du serveur sont 10.0.1.10 et 10.0.1.20. example.com et east.example.com représentent d'autres domaines de recherche d'informations de service d'attribution de noms.


name_service=DNS {domain_name=west.example.com 
                  name_server=10.0.1.10,10.0.1.20 
                  search=example.com,east.example.com}

Pour plus d'informations sur le service DNS, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

Syntaxe LDAP du mot-clé name_service

La syntaxe suivante permet de configurer le système pour qu'il utilise LDAP.


name_service=LDAP {domain_name=domain_name
                   profile=profile_name profile_server=ip_address 
                   proxy_dn="proxy_bind_dn" proxy_password=password}
nom_domaine

Spécifie le nom de domaine du serveur LDAP.

nom_profil

Spécifie le nom du profil LDAP à utiliser pour configurer le système.

adresse_ip

Spécifie l'adresse IP du serveur de profils LDAP.

nd_proxy_bind

(Facultatif) Spécifie le nom distinctif du proxy bind. La valeur de nd_proxy_bind doit être indiquée entre guillemets.

mot_de_passe

(Facultatif) Spécifie le mot de passe du proxy client.


Exemple 2–7 Spécification d'un serveur LDAP à l'aide du mot-clé name_service.

L'exemple suivant montre la spécification d'un serveur LDAP dont les informations de configuration sont les suivantes :


name_service=LDAP {domain_name=west.example.com 
                   profile=default 
                   profile_server=172.31.2.1 
                   proxy_dn="cn=proxyagent,ou=profile,
                   dc=west,dc=example,dc=com" 
                   proxy_password=password}

Pour plus d'informations sur l'utilisation de LDAP, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

Mot-clé network_interface

Le mot-clé network_interface permet d'exécuter les tâches ci-dessous.

Les sections ci-après décrivent la procédure d'utilisation du mot-clé network_interface pour configurer les interfaces du système.

Syntaxe pour les systèmes non mis en réseau

Pour supprimer la fonction de mise en réseau du système, définissez network_interface sur none. Exemple :


network_interface=none

Syntaxe pour la configuration d'une interface unique

Pour configurer une interface unique à l'aide du mot-clé network_interface procédez comme indiqué ci-dessous.


Exemple 2–8 Configuration d'une interface unique avec le DHCP à l'aide du mot-clé network_interface

L'exemple suivant montre comment indiquer au programme d'installation d'utiliser le DHCP pour configurer l'interface réseau eri0. La prise en charge d'IPv6 n'est pas activée.


network_interface=eri0 {dhcp protocol_ipv6=no}


Exemple 2–9 Configuration d'une interface unique en spécifiant les informations de configuration à l'aide du mot-clé network_interface

L'exemple suivant montre la configuration de l'interface eri0 avec les paramètres ci-dessous.


network_interface=eri0 {hostname=host1 ip_address=172.31.88.100
                        netmask=255.255.255.0 protocol_ipv6=no}

Syntaxe pour la configuration de plusieurs interfaces

Vous pouvez configurer plusieurs interfaces réseau dans le fichier sysidcfg. Intégrez une entrée network_interface dans le fichier sysidcfg pour chaque interface à configurer.

Pour configurer plusieurs interfaces à l'aide du mot-clé network_interface, procédez comme indiqué ci-dessous.

Dans un même fichier sysidcfg, il est possible d'utiliser le DHCP à la fois pour configurer certaines interfaces et pour spécifier les informations de configuration d'autres interfaces.


Exemple 2–10 Configuration de plusieurs interfaces à l'aide du mot-clé network_interface

Dans l'exemple ci-dessous, les interfaces eri0 et eri1 sont configurées de la manière suivante 


network_interface=eri0 {dhcp protocol_ipv6=no}
network_interface=eri1 {primary hostname=host1 
                        ip_address=172.146.88.100
                        netmask=255.255.255.0 
                        protocol_ipv6=no}

Mot-clé nfs4_domain

Pour éviter de devoir spécifier un nom de domaine NFSv4 lors de l'installation, utilisez le mot-clé nfs4_domain dans le fichier sysidcfg. Ce mot-clé supprime la sélection d'un nom de domaine lors du processus dl'installation. Utilisez la syntaxe suivante :


nfs4_domain=dynamic or custom_domain_name
dynamic

Ce mot-clé réservé détermine dynamiquement le nom de domaine NFSv4, selon la configuration de services d'attribution de nom. Exemple :


nfs4_domain=dynamic

Cet exemple permet de définir le nom de domaine à partir du service d'attribution de nom.

Le mot-clé réservé dynamic n'est pas sensible à la casse.


Remarque –

Par défaut, NFSv4 utilise un nom de domaine défini automatiquement à partir des services d'attribution de nom du système. Ce nom de domaine est suffisant pour la plupart des configurations. Dans certains cas, les points de montage traversant les limites du domaine, les fichiers peuvent sembler n'appartenir à "personne " en raison de l'absence d'un nom de domaine commun. Pour éviter cette situation, ignorez le nom de domaine par défaut et sélectionner un nom de domaine personnalisé.


nom_domaine_personnalisé

Cette valeur remplace le nom de domaine par défaut.

Cette valeur doit être un nom de domaine personnalisé valide. Un nom de domaine valide doit se composer uniquement d'une combinaison de caractères alphanumériques, de points, de traits de soulignement et de traits. Le premier caractère doit être un caractère alphabétique. Exemple :


nfs4_domain=example.com

Cet exemple définit la valeur utilisée par le démon nfsmapid comme étant exemple.com. Cette sélection remplace le nom de domaine par défaut.


Remarque –

Dans les versions précédentes, les scripts évitaient aux utilisateurs de devoir fournir un nom pour le domaine NFSv4 lors de installation.

Pour les installations JumpStart dans le SE Solaris 10, vous pouviez supprimer l'invite NFSv4 lors de l'installation à l'aide de l'exemple de script JumpStart set_nfs4_domain. Ce script n'est plus nécessaire. Utilisez plutôt le mot-clé sysidcfg nfs4_domain.

Dans les versions précédentes, le programme sysidnfs4 créait le fichier /etc/.NFS4inst_state.domain. Ce fichier supprimait l'invite demandant la spécification d'un nom de domaine NFSv4 à l'installation. Ce fichier n'est plus créé. Dorénavant, utilisez le mot-clé sysidcfg nfs4_domain.


Mot-clé root_password

Le mot de passe racine du système peut être spécifié dans le fichier sysidcfg. Pour ce faire, utilisez le mot-clé root_password avec la syntaxe ci-dessous.


root_password=encrypted-password

mot_de_passe_chiffré est le mot de passe chiffré tel qu'il apparaît dans le fichier /etc/shadow.

Mot-clé security_policy

Vous pouvez utiliser le mot-clé security_policy dans le fichier sysidcfg pour configurer le système afin le protocole d'authentification Kerberos soit utilisé. Si vous souhaitez configurer le système pour qu'il utilise Kerberos, utilisez la syntaxe suivante :


security_policy=kerberos {default_realm=FQDN 
                          admin_server=FQDN kdc=FQDN1, FQDN2, FQDN3}

NDQ indique le nom de domaine qualifié du domaine Kerberos par défaut, du serveur d'administration ou du centre de distribution des clés. Vous devez spécifier au moins un centre de distribution des clés, mais pas plus de trois.

Si vous ne souhaitez pas activer la stratégie de sécurité du système, définissez la valeur security_policy=NONE.

Pour plus d'informations sur le protocole d'authentification Kerberos, reportez-vous au System Administration Guide: Security Services.


Exemple 2–11 Configuration du système pour l'utilisation de Kerberos à l'aide du mot-clé security_policy

Cet exemple montre comment configurer le système pour l'utilisation de Kerberos avec les informations ci-dessous.


security_policy=kerberos 
                {default_realm=example.COM 
                 admin_server=krbadmin.example.com 
                 kdc=kdc1.example.com, 
                 kdc2.example.com}

Mot-clé service_profile

Pour sécuriser davantage le système, limitez les services réseau à l'aide du mot-clé service_profile. Cette option de sécurité n'est disponible que lors d'une installation initiale. Lors d'une mise à niveau, la configuration de l'accès aux services est conservée.

Définissez ce mot-clé avec l'une des syntaxes suivantes :


service_profile=limited_net

service_profile=open

limited_net permet de désactiver tous les services réseau, à l'exception du shell sécurisé, ou de les limiter aux demandes locales. Après l'installation, les services réseau peuvent être réactivés un par un à l'aide des commandes svcadm et svccfg.

open permet de conserver la configuration des services réseau pendant l'installation.

Si le mot-clé service_profile ne figure pas dans le fichier sysidcfg, l'état des services réseau est conservé lors de l'installation.

Une fois l'installation terminée, vous pouvez activer l'ensemble des services réseau à l'aide de la commande netservices open ou les activer individuellement à l'aide des commandes SMF. Voir la section Révision des paramètres de sécurité après l’installation du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau.

Pour plus d'informations sur la limitation de la sécurité réseau lors de l'installation, reportez-vous à la section Planification de la sécurité réseau du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau. Consultez également les pages de manuel suivantes.

Mot-clé system_locale

Le mot-clé system_locale permet de spécifier la langue dans laquelle afficher le programme d'installation et le bureau. Utilisez la syntaxe suivante pour spécifier un environnement linguistique.


system_locale=locale

environnement_linguistique spécifie la langue dans laquelle vous souhaitez voir le système afficher les panneaux et écrans d'installation. Pour obtenir la liste des valeurs d'environnement linguistique valides, reportez-vous au répertoire /usr/lib/locale ou au International Language Environments Guide.

Mot-clé terminal

Le mot-clé terminal permet de spécifier le type de terminal du système. Utilisez la syntaxe suivante pour spécifier le type de terminal.


terminal=terminal_type

type_terminal spécifie le type de terminal du système. Pour consulter une liste des valeurs de terminal, reportez-vous aux sous-répertoires du répertoire /usr/share/lib/terminfo.

Mot-clé timezone

Le mot-clé timezone permet de définir le fuseau horaire du système. Utilisez la syntaxe ci-dessous.


timezone=timezone

Dans l'exemple précédent, fuseau_horaire spécifie la valeur du fuseau horaire du système. Les valeurs des divers fuseaux horaires figurent dans les sous-répertoires et fichiers du répertoire /usr/share/lib/zoneinfo. La valeur fuseau_horaire est le chemin d'accès au fichier correspondant du répertoire /usr/share/lib/zoneinfo. Vous pouvez également définir la valeur de fuseau horaire Olson valide de votre choix.


Exemple 2–12 Configuration du fuseau horaire système à l'aide du mot-clé timezone

Dans l'exemple suivant, le fuseau horaire du système est défini sur l'heure des Montagnes rocheuses aux États-Unis.


timezone=US/Mountain

Le programme d'installation configure le système pour qu'il utilise des informations de fuseau horaire contenues dans le fichier /usr/share/lib/zoneinfo/US/Mountain.


Mot-clé timeserver

Le mot-clé timeserver permet de spécifier le système définissant la date et l'heure du système à installer.

Pour définir timeserver, choisissez une des méthodes ci-dessous.

SPARC : préconfiguration des informations de gestion d'alimentation

Le logiciel Power Management, fourni avec le système d'exploitation Solaris, permet d'enregistrer l'état du système et d'arrêter ce dernier automatiquement au bout de 30 minutes d'inactivité. Lorsque vous installez la version Solaris actuelle sur un système compatible avec la version 2 des directives Energy Star de l'agence américaine de protection de l'environnement, par exemple un système Sun4UTM, le logiciel de gestion de l'énergie est installé par défaut. Si vous effectuez l'installation par le biais de l'interface graphique utilisateur (IG) du Programme d'installation de Solaris, ce dernier vous invite à activer ou à désactiver le logiciel Power Management. L'interface de ligne de commande de Solaris vous invite à activer ou à désactiver le logiciel Power Management lorsque l'installation est terminée et que votre système redémarre.


Remarque –

Si Energy Star version 3 ou supérieure est installé sur votre système, cette invite ne s'affiche pas.


Les installations interactives n'autorisent pas la préconfiguration des informations relatives à la gestion d'énergie. Vous ne recevez donc aucune invite dans ce cas. Toutefois, dans le cas d'une installation JumpStart personnalisée, vous pouvez préconfigurer les informations de gestion d'énergie à l'aide d'un script de fin pour créer un fichier /autoshutdown ou /noautoshutdown sur votre système. Lorsque le système redémarre, le fichier /autoshutdown active la gestion d'énergie et le fichier /noautoshutdown la désactive.

Par exemple, la ligne ci-dessous insérée dans un script de fin active le logiciel Power Management et annule l'affichage de l'invite au redémarrage.

touch /a/autoshutdown

Les scripts de fin sont décrits à la section Création de scripts de fin du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations JumpStart personnalisées et avancées.

Chapitre 3 Préconfiguration avec service d'attribution de noms ou DHCP

Ce chapitre décrit la procédure de préconfiguration des informations système à l'aide d'un service d'attribution de noms ou du DHCP. Ce chapitre se compose des sections suivantes :

Choix du service d'attribution de noms

Pour préconfigurer les informations de configuration de votre système, vous avez le choix entre plusieurs méthodes. Vous pouvez entrer ces informations :

Consultez le tableau ci-dessous pour faire votre choix entre un fichier sysidcfg et une base de données de services d'attribution de noms afin de préconfigurer les informations de configuration du système.

Tableau 3–1 Méthodes de préconfiguration des informations système

Informations système préconfigurables 

Préconfigurable avec le fichier sysidcfg ?

Préconfigurable à l'aide d'un service d'attribution de noms ?

Service d'attribution de noms

Oui 

Oui 

Nom de domaine

Oui 

Non 

Serveur de noms

Oui 

Non 

Interface réseau

Oui 

Non 

Nom de l'hôte

Oui 

Ces informations étant spécifiques à chaque système, modifiez le service d'attribution de noms au lieu de créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système.

Oui 

Adresse IP (Internet Protocol)

Oui 

Ces informations étant spécifiques à chaque système, modifiez le service d'attribution de noms au lieu de créer un fichier sysidcfg distinct pour chaque système.

Oui 

Masque de réseau

Oui 

Non 

DHCP

Oui 

Non 

IPv6

Oui 

Non 

Route par défaut

Oui 

Non 

Mot de passe root

Oui 

Non 

Stratégie de sécurité

Oui 

Non 

Langue (version localisée) de présentation du programme d'installation et du bureau 

Oui 

Oui, si NIS ou NIS+ 

Non, si DNS ou LDAP 

Type de terminal

Oui 

Non 

Fuseau horaire

Oui 

Oui 

Date et heure

Oui 

Oui 

Proxy Web

Non 

Vous pouvez configurer ces informations via le programme d'installation Solaris, mais pas à l'aide du fichier sysidcfg ni du service d'attribution de noms.

Non 

x86 : type moniteur

Oui 

Non 

x86 : langue et configuration du clavier

Oui 

Non 

x86: carte graphique, nombre de couleurs, résolution, taille écran

Oui 

Non 

x86 : pointeur, nombre de boutons, IRQ

Oui 

Non 

SPARC : gestion d'énergie (arrêt automatique) 

Vous ne pouvez pas préconfigurer la gestion d'énergie via le fichier sysidcfg ou le service d'attribution de noms. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section SPARC : préconfiguration des informations de gestion d'alimentation.

Non 

Non 

Préconfiguration à l'aide d'un service d'attribution de noms

Le tableau ci-après répertorie les bases de données de service d'attribution de noms à modifier ou auxquelles ajouter des informations lors de la préconfiguration des systèmes.

Informations système à préconfigurer 

Base de données du service d'attribution de noms 

Nom d'hôte et adresse IP (Internet Protocol) 

hosts ;

Date et heure 

hosts. Indiquez l'alias timehost à côté du nom d'hôte du système dont l'heure et la date serviront de référence pour les systèmes que vous souhaitez installer.

Fuseau horaire 

timezone

Masque de réseau 

netmasks ;

Vous ne pouvez pas préconfigurer l'environnement linguistique d'un système à l'aide d'un service de noms DNS ou LDAP. Si vous utilisez un service de noms NIS ou NIS+, suivez la procédure décrite ci-dessous pour que votre service d'attribution de noms préconfigure l'environnement linguistique d'un système.


Remarque –

La configuration de la langue du système à l'aide de NIS ou NIS+ requiert les conditions suivantes :

Si ces exigences sont satisfaites, le système utilise les paramètres préconfigurés et aucune invite de version localisée ne s'affiche lors de l'installation. Si l'une des exigences n'est pas satisfaite, vous serez invité à entrer les informations relatives à la version localisée lors de l'installation.


ProcedurePréconfiguration d'une version localisée à l'aide de NIS

  1. Connectez-vous en tant que superutilisateur (ou équivalent) au serveur de noms.

  2. Modifiez /var/yp/Makefile afin d'ajouter le mappage local.

    1. Insérez cette procédure shell après la dernière procédure shell variable.time.

      locale.time:  $(DIR)/locale
              -@if [ -f $(DIR)/locale ]; then \
                     sed -e "/^#/d" -e s/#.*$$// $(DIR)/locale \
                     | awk '{for (i = 2; i<=NF; i++) print $$i, $$0}' \
                     | $(MAKEDBM) - $(YPDBDIR)/$(DOM)/locale.byname; \
                     touch locale.time; \
                     echo "updated locale"; \
                     if [ ! $(NOPUSH) ]; then \
                             $(YPPUSH) locale.byname; \
                             echo "pushed locale"; \
                     else \
                     : ; \
                     fi \
              else \
                     echo "couldn't find $(DIR)/locale"; \
              fi
    2. Recherchez la chaîne de caractères all: et à la fin de la liste des variables, insérez le mot locale.

      all: passwd group hosts ethers networks rpc services protocols \
      	netgroup bootparams aliases publickey netid netmasks c2secure \
      	timezone auto.master auto.home locale
    3. Vers la fin du fichier, après la dernière entrée de ce type, insérez la chaîne locale: locale.time sur une nouvelle ligne.

      passwd: passwd.time
      group: group.time
      hosts: hosts.time
      ethers: ethers.time
      networks: networks.time
      rpc: rpc.time
      services: services.time
      protocols: protocols.time
      netgroup: netgroup.time
      bootparams: bootparams.time
      aliases: aliases.time
      publickey: publickey.time
      netid: netid.time
      passwd.adjunct: passwd.adjunct.time
      group.adjunct: group.adjunct.time
      netmasks: netmasks.time
      timezone: timezone.time
      auto.master: auto.master.time
      auto.home: auto.home.time
      locale: locale.time
    4. Enregistrez le fichier.

  3. Créez le fichier /etc/locale et effectuez une entrée par domaine ou par système spécifique :

    • Saisissez locale domain_name.

      Par exemple, l'entrée ci-dessous indique que le français est la langue par défaut du domaine example.com :

      fr example.com

      Remarque –

      Le document International Language Environments Guide contient la liste des environnements linguistiques valides.


    • Saisissez locale system_name.

      L'exemple suivant indique que la langue par défaut utilisée par le système myhost est le français de Belgique :

      fr_BE myhost

    Remarque –

    Les versions localisées figurent sur le DVD Solaris ou sur le 1 du logiciel Solaris.


  4. Effectuez les mappages :


    # cd /var/yp; make
    

    Tous les systèmes, individuels ou regroupés par domaine, de la carte locale sont désormais configurés de manière à utiliser l'environnement linguistique par défaut. La version localisée définie par défaut est utilisée par le programme d'installation, ainsi que par le bureau une fois le système redémarré.

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre4Installation réseau - Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 2, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations JumpStart personnalisées et avancées.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur le service NIS, reportez-vous à la Partie III, NIS Setup and Administration du System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

ProcedurePréconfiguration d'un environnement linguistique à l'aide de NIS+

La procédure ci-après considère que le domaine NIS+ est configuré. La procédure de configuration du domaine NIS+ est décrite dans le System Administration Guide: Naming and Directory Services (DNS, NIS, and LDAP).

  1. Connectez-vous au serveur de noms en tant que superutilisateur ou en tant qu'utilisateur membre du groupe d'administration NIS+.

  2. Créez le tableau de la version localisée :


    # nistbladm -D access=og=rmcd,nw=r -c locale_tbl name=SI,nogw=
    locale=,nogw= comment=,nogw= locale.org_dir.`nisdefaults -d`
    
  3. Ajoutez les entrées nécessaires à la version localisée.


    # nistbladm -a name=namelocale=locale comment=comment
    locale.org_dir.`nisdefaults -d`
    
    nom

    Nom de domaine ou nom d'un système spécifique pour lequel vous souhaitez préconfigurer une version localisée par défaut.

    environnement_linguistique

    Environnement linguistique que vous souhaitez installer sur le système et utiliser sur votre bureau, une fois le système redémarré. Le document International Language Environments Guide contient la liste des environnements linguistiques valides.

    commentaire

    Champ commentaire. Utilisez des guillemets doubles pour ouvrir et fermer les commentaires d'une longueur supérieure à un mot.


    Remarque –

    Les versions localisées sont disponibles sur le DVD Solaris ou le CD 1 du logiciel Solaris.


    Tous les systèmes, individuels ou regroupés par domaine, du tableau locale sont désormais configurés de manière à utiliser la version localisée par défaut. La version localisée définie par défaut est celle utilisée par le programme d'installation, ainsi que par le bureau une fois le système redémarré.

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS+ pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre4Installation réseau - Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le service de noms NIS+ pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 2, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations JumpStart personnalisées et avancées.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur le service NIS+, reportez-vous au System Administration Guide: Naming and Directory Services (NIS+).

Préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP - Tâches

Le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol, protocole de configuration d'hôte dynamique) permet de configurer automatiquement les systèmes hôte d'un réseau TCP/IP pour le réseau lors de leur initialisation. Le DHCP utilise un mécanisme client/serveur. Les serveurs stockent et gèrent les informations de configuration des clients et les fournissent à leur demande. Ces informations comprennent l'adresse IP du client ainsi que des informations sur les services réseau accessibles au client.

L'un des avantages majeurs du DHCP est sa capacité de gérer les affectations d'adresses IP par leasing. Cette fonction permet de récupérer les adresses IP non utilisées et de les ré-attribuer à d'autres clients. Cela permet à un site d'utiliser un pool d'adresses IP plus petit que celui qui serait nécessaire si tous les clients possédaient une adresse permanente.

Le protocle DHCP permet d'installer le SE Solaris sur certains systèmes client du réseau. Tous les systèmes SPARC reconnus par le système d'exploitation Solaris et les systèmes x86 et répondant aux exigences de configuration matériel pour l'exécution du SE Solaris peuvent utiliser cette fonction.

La liste des tâches suivante présente les tâches de haut niveau à effectuer pour permettre aux clients d'obtenir les paramètres d'installation à l'aide du DHCP.

Tableau 3–2 Liste des tâches : préconfiguration des informations de configuration système à l'aide du service DHCP

Tâche 

Description 

Instructions 

Définissez un serveur d'installation. 

Définissez un serveur Solaris pour prendre en charge les clients qui installent le système d'exploitation Solaris à partir du réseau. 

Chapitre4Installation réseau - Présentation

Définir les systèmes clients pour l'installation de Solaris sur le réseau à l'aide du DHCP. 

Utilisez add_install_client -d pour ajouter la prise en charge de l'installation réseau DHCP pour une catégorie de client (un certain type de machine, par exemple) ou pour un ID client particulier.

Si vous utilisez le DVD Solaris : 

Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image DVD

Si vous utilisez le CD Solaris : 

Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l'aide d'une image CD

add_install_client(1M)

Préparer votre réseau à utiliser le service DHCP. 

Déterminez la configuration de votre serveur DHCP. 

Chapitre 13, Planification pour le service DHCP (liste des tâches) du Guide d’administration système : services IP

Configurer le serveur DHCP. 

Pour configurer votre serveur DHCP, utilisez le gestionnaire DHCP. 

Chapitre 14, Configuration du service DHCP (tâches) du Guide d’administration système : services IP

Créer des options DHCP pour les paramètres d'installation et des macros incluant les options. 

Utilisez le gestionnaire DHCP ou dhtadm pour créer de nouvelles options Fournisseur, ainsi que des macros pouvant être utilisées par le serveur DHCP pour transmettre les informations d'installation aux clients.

Création d'options DHCP et de macros pour les paramètres d'installation de Solaris

Création d'options DHCP et de macros pour les paramètres d'installation de Solaris

Lorsque vous ajoutez des clients à l'aide du script add_install_client -d sur le serveur d'installation, le script affiche les informations de configuration DHCP sur une sortie standard. Ces informations peuvent être utilisées lors de la création des options et macros nécessaires à la transmission des informations d'installation réseau aux clients.

Vous pouvez personnaliser les options et macros de votre service DHCP pour exécuter les types d'installation suivants :

Pour plus d'informations sur le paramétrage des clients en vue de l'utilisation de DHCP pour une installation réseau, reportez-vous aux procédures suivantes.

Options et valeurs des macros DHCP

Pour installer des clients DHCP à partir du réseau, vous devez créer des options de type Fournisseur pour transmettre les informations nécessaires à l'installation du système d'exploitation Solaris. Les tableaux suivants décrivent les options DHCP communes utilisables pour l'installation d'un client DHCP.

Pour plus d'informations sur les options DHCP, reportez-vous à la section Informations relatives aux options DHCP du Guide d’administration système : services IP.

Tableau 3–3 Valeurs pour des options standard DHCP

Nom de l'option 

Code 

Type de données 

Granularité 

Maximum 

Description 

BootFile

SO 

ASCII 

Chemin d'accès au fichier d'initialisation du client 

BootSrvA

SO 

Adresse IP 

Adresse IP du serveur d'initialisation 

DNSdmain

15 

ASCII 

Nom du domaine DNS 

DNSserv

Adresse IP 

Liste des serveurs de noms DNS 

NISdmain

40 

ASCII 

Nom de domaine NIS 

NISservs

41 

Adresse IP 

Adresse IP du serveur NIS 

NIS+dom

64 

ASCII 

Nom de domaine NIS+ 

NIS+serv

65 

Adresse IP 

Adresse IP du serveur NIS+ 

Router

Adresse IP 

Adresse IP des routeurs du réseau 

Tableau 3–4 Valeurs pour la création des options de catégorie fournisseur pour des clients Solaris

Nom 

Code 

Type de données 

Granularité 

Maximum 

Classes client fournisseur * 

Description 

Les options de la catégorie fournisseur ci-dessous sont nécessaires pour permettre au serveur DHCP de prendre en charge les clients de l'installation Solaris. Elles sont utilisées dans les scripts de démarrage des clients Solaris.


Remarque –

Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci.


SrootIP4

Adresse IP 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP du serveur racine 

SrootNM

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Nom d'hôte du serveur racine 

SrootPTH

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au répertoire racine du client sur le serveur racine 

SinstIP4

10 

Adresse IP 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP du serveur d'installation JumpStart 

SinstNM

11 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Nom d'hôte du serveur d'installation 

SinstPTH

12 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès à l'image d'installation sur le serveur d'installation 

Les options suivantes peuvent être utilisées par les scripts de démarrage du client, mais ne sont pas requises par ceux-ci.


Remarque –

Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci.


SrootOpt

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Options de montage NFS pour le système de fichiers racine du client 

SbootFIL

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier d'initialisation du client 

SbootRS

NOMBRE 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Taille de lecture NFS utilisée par le programme d'initialisation autonome lors du chargement du noyau 

SsysidCF

13 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier sysidcfg, au format serveur:/chemin

SjumpsCF

14 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier de configuration JumpStart, au format serveur:/chemin

SbootURI

16 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier d'initialisation autonome ou chemin d'accès au fichier d'initialisation via une connexion WAN. Pour le fichier d'initialisation autonome, utilisez le format suivant : 

tftp://inetboot.sun4u

Pour le fichier d'initialisation via connexion WAN, le format est le suivant : 

http://hôte.domaine/ chemin_fichier

Cette option permet d'annuler les paramètres BootFile et siaddr pour récupérer un fichier d'initialisation autonome. Protocoles pris en charge : tftp (inetboot), http (wanboot). Par exemple, utilisez le format suivant : tftp://inetboot.sun4u

SHTTPproxy

17 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP et numéro de port du serveur proxy utilisés par votre réseau. Cette option n'est nécessaire que lorsqu'un client effectue une initialisation via une connexion WAN, et que le réseau local utilise un serveur proxy. Par exemple, utilisez le format suivant : 198.162.10.5:8080

Actuellement, les options suivantes ne sont pas utilisées par les scripts de démarrage des clients Solaris. Vous ne pouvez les utiliser que si vous éditez les scripts de démarrage.


Remarque –

Les classes client fournisseur répertoriées ci-dessous ne sont que des exemples. Vous devez définir des classes client indiquant les clients actuels de votre réseau à installer à partir de celui-ci.


SswapIP4

Adresse IP 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Adresse IP du serveur swap 

SswapPTH

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Chemin d'accès au fichier swap du client sur le serveur swap 

Stz

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Fuseau horaire du client 

Sterm

15 

Texte ASCII 

SUNW.Sun-Blade-1000, SUNW.Sun-Fire-880, SUNW.i86pc

Type de terminal  

Une fois les options créées, vous pouvez définir des macros qui les utilisent. Le tableau présenté ci-dessous répertorie des modèles de macros que vous pouvez créer afin de prendre en charge l'installation Solaris des clients.

Tableau 3–5 Modèles de macros pour la prise en charge des clients de l'installation réseau

Nom de la macro 

Contient ces options et macros 

Solaris

SrootIP4, SrootNM, SinstIP4, SinstNM

sparc

SrootPTH, SinstPTH

sun4u

Macros Solaris et sparc

sun4v

Macros Solaris et sparc

i86pc

Macro Solaris , SrootPTH, SinstPTH, SbootFIL

SUNW.i86pc

Macro i86pc


Remarque –

La classe client fournisseur SUNW.i86pc n'est valide que pour la version Solaris 10 3/05 et les versions compatibles.


SUNW.Sun-Blade-1000

Macro sun4u, SbootFIL

SUNW.Sun-Fire-880

Macro sun4u, SbootFIL

PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001

BootSrvA, BootFile

Macros adresse réseau xxx.xxx.xxx.xxx

L'option BootSrvA peut s'ajouter aux macros d'adresse réseau existantes. La valeur de BootSrvA doit indiquer le serveur tftboot.

Macros spécifiques du client 01adresse_MAC_client (par exemple, 010007E9044ABF)

BootSrvA, BootFile

Les noms des macros répertoriées dans le tableau précédent correspondent aux classes client fournisseur des clients devant effectuer l'installation à partir du réseau. Ces noms sont des exemples de clients que vous pourriez avoir sur votre réseau. Pour plus d'informations sur la manière de déterminer la classe client fournisseur d'un client, reportez-vous à la section Utilisation des options DHCP (liste des tâches) du Guide d’administration système : services IP.

Vous pouvez créer ces options et macros à l'aide des méthodes suivantes :

Notez que la taille totale des options fournisseur fournies pour un client donné ne doit pas dépasser 255 octets, y compris les codes d'option et les informations sur les longueurs. Il s'agit d'une limitation imposée par l'implémentation actuelle du protocole DHCP pour Solaris. En règle générale, vous devez fournir le minimum d'informations nécessaires concernant le fournisseur. Pour les options nécessitant des chemins d'accès, vous devez utiliser des noms courts. Si vous créez des liens symboliques vers des chemins d'accès longs, vous pouvez utiliser les noms de liens les plus courts.

Utilisation du gestionnaire DHCP pour créer des options et macros d'installation

Vous pouvez utiliser le gestionnaire DHCP pour créer les options répertoriées dans le Tableau 3–4 et les macros répertoriées dans le Tableau 3–5.

ProcedureProcédure de création d'options pour la prise en charge de l'installation Solaris (gestionnaire DHCP)

Avant de commencer

Exécutez les tâches suivantes avant de créer des macros DHCP pour votre installation.

  1. Connectez-vous au serveur DHCP en tant que superutilisateur (ou équivalent).

  2. Démarrez le gestionnaire DHCP.


    # /usr/sadm/admin/bin/dhcpmgr &
    

    La fenêtre du gestionnaire DHCP s'affiche.

  3. Sélectionnez l'onglet Options dans le gestionnaire DHCP.

  4. Choisissez Create dans le menu Edit.

    Le panneau de création d'options s'ouvre.

  5. Entrez le nom de la première option, puis entrez les valeurs correspondantes.

    Utilisez le résultat de la commande add_install_client, le Tableau 3–3 et le Tableau 3–4 pour contrôler les noms et valeurs des options pour les options que vous devez créer. Vous remarquerez que les classes client fournisseur ne sont que des suggestions de valeurs. Vous devez créer des classes pour indiquer les types de clients actuels ayant besoin d'obtenir les paramètres d'installation Solaris auprès du service DHCP. Pour plus d'informations sur la manière de déterminer la classe client fournisseur, reportez-vous à la section Utilisation des options DHCP (liste des tâches) du Guide d’administration système : services IP.

  6. Cliquez sur OK une fois les valeurs entrées.

  7. Dans l'onglet Options, sélectionnez l'option que vous venez de créer.

  8. Sélectionnez Duplicate dans le menu Edit.

    Le panneau de duplication d'options s'ouvre.

  9. Entrez le nom d'une autre option, puis modifiez les autres valeurs de façon appropriée.

    Les valeurs des paramètres code, type de données, granularité et maximum sont les plus susceptibles de requérir des modifications. Ces valeurs sont répertoriées dans le Tableau 3–3 et le Tableau 3–4.

  10. Répétez la procédure de l'Étape 7 à l'Étape 9 pour créer toutes les options.

    Vous pouvez à présent créer les macros afin de transmettre les options aux clients de l'installation réseau, comme décrit dans la procédure suivante.


    Remarque –

    Vous n'avez pas besoin d'ajouter ces options au fichier /etc/dhcp/inittab d'un client Solaris car elles figurent déjà dans ce fichier.


ProcedureProcédure de création de macros pour la prise en charge de l'installation Solaris (gestionnaire DHCP)

Avant de commencer

Exécutez les tâches suivantes avant de créer des macros DHCP pour votre installation.

  1. Sélectionnez l'onglet Macros dans le gestionnaire DHCP.

  2. Choisissez Create dans le menu Edit.

    Le panneau de création de macros s'ouvre.

  3. Entrez le nom de la macro.

    Reportez-vous au Tableau 3–5 pour connaître les noms des macros que vous pouvez utiliser.

  4. Cliquez sur le bouton Select.

    Le panneau de sélection d'options s'ouvre.

  5. Sélectionnez Vendor dans la liste Category.

    Les options Vendor créées sont répertoriées.

  6. Sélectionnez une option que vous souhaitez ajouter à la macro et cliquez sur OK.

  7. Entrez une valeur pour l'option.

    Reportez-vous au Tableau 3–3 et au Tableau 3–4 pour le type de données des options et aux informations fournies par add_install_client -d.

  8. Répétez la procédure de l'Étape 6 et de l'Étape 7 pour chacune des options à inclure.

    Pour inclure une nouvelle macro, entrez Include comme nom de l'option et entrez le nom de la macro comme valeur de l'option.

  9. Cliquez sur OK quand la macro est terminée.

Suite de l'installation

Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP pour effectuer une installation sur le réseau, vous devez configurer un serveur d'installation et ajouter le système en tant que client d'installation. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre4Installation réseau - Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP lors d'une installation et initialisation via une connexion WAN, vous devez effectuer certaines opérations supplémentaires. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre10Initialisation via connexion WAN - Présentation.

Si vous décidez d'utiliser le protocole DHCP pour effectuer une installation JumpStart personnalisée, vous devez créer un profil ainsi qu'un fichier rules.ok. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 2, Méthode d’installation JumpStart personnalisée – Présentation du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations JumpStart personnalisées et avancées.

Voir aussi

Pour plus d'informations sur DHCP, reportez-vous à la Partie III, DHCP du Guide d’administration système : services IP.

Écriture d'un script utilisant dhtadm pour créer des options et macros

Pour créer les options répertoriées dans le Exemple 3–1 et le Tableau 3–3 ainsi que certaines macros utiles à l'aide d'un script Korn shell, adaptez l'exemple figurant dans l'Tableau 3–4. Assurez-vous de corriger toutes les adresses IP et les valeurs contenues entre les guillemets, les noms des serveurs, ainsi que les chemins de votre réseau. Vous devez également éditer la clé Vendor= pour indiquer la classe de clients que vous possédez. Utilisez les informations affichées par add_install_client -d pour obtenir les données requises pour adapter le script.


Exemple 3–1 Exemple de script pour la prise en charge de l'installation réseau

# Load the Solaris vendor specific options. We'll start out supporting 
# the Sun-Blade-1000, Sun-Fire-880, and i86 platforms. Note that the 
# SUNW.i86pc option only applies for the Solaris 10 3/05 release. 
# Changing -A to -M would replace the current values, rather than add them.
dhtadm -A -s SrootOpt -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,1,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SrootIP4 -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,2,IP,1,1'
dhtadm -A -s SrootNM -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,3,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SrootPTH -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,4,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SswapIP4 -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,5,IP,1,0'
dhtadm -A -s SswapPTH -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,6,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SbootFIL -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,7,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s Stz -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,8,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SbootRS -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,9,NUMBER,2,1'
dhtadm -A -s SinstIP4 -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,10,IP,1,1'
dhtadm -A -s SinstNM -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,11,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SinstPTH -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,12,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SsysidCF -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,13,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SjumpsCF -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,14,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s Sterm -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,15,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SbootURI -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,16,ASCII,1,0'
dhtadm -A -s SHTTPproxy -d \
'Vendor=SUNW.Sun-Blade-1000 SUNW.Sun-Fire-880 SUNW.i86pc,17,ASCII,1,0'
# Load some useful Macro definitions.
# Define all Solaris-generic options under this macro named Solaris.
dhtadm -A -m Solaris -d \
':SrootIP4=10.21.0.2:SrootNM="blue2":SinstIP4=10.21.0.2:SinstNM="red5":'
# Define all sparc-platform specific options under this macro named sparc.
dhtadm -A -m sparc -d \
':SrootPTH="/export/sparc/root":SinstPTH="/export/sparc/install":'
# Define all sun4u architecture-specific options under this macro named sun4u. 
#  (Includes Solaris and sparc macros.)
dhtadm -A -m sun4u -d ':Include=Solaris:Include=sparc:'
# Solaris on IA32-platform-specific parameters are under this macro named i86pc.
# Note that this macro applies only for the Solaris 10 3/05 release.
dhtadm -A -m i86pc -d \
':Include=Solaris:SrootPTH="/export/i86pc/root":SinstPTH="/export/i86pc/install"\
:SbootFIL="/platform/i86pc/kernel/unix":'
# Solaris on IA32 machines are identified by the "SUNW.i86pc" class. All
# clients identifying themselves as members of this class will see these
# parameters in the macro called SUNW.i86pc, which includes the i86pc macro.
# Note that this class only applies for the Solaris 10 3/05 release.
dhtadm -A -m SUNW.i86pc -d ':Include=i86pc:'
# Sun-Blade-1000 platforms identify themselves as part of the 
# "SUNW.Sun-Blade-1000" class.
# All clients identifying themselves as members of this class
#  will see these parameters.
dhtadm -A -m SUNW.Sun-Blade-1000 -d \
':SbootFIL="/platform/sun4u/kernel/sparcv9/unix":\
Include=sun4u:'
# Sun-Fire-880 platforms identify themselves as part of the "SUNW.Sun-Fire-880" class.
# All clients identifying themselves as members of this class will see these parameters.
dhtadm -A -m SUNW.Sun-Fire-880 -d \
':SbootFIL="/platform/sun4u/kernel/sparcv9/unix":Include=sun4u:'
# Add our boot server IP to each of the network macros for our topology served by our
# DHCP server. Our boot server happens to be the same machine running our DHCP server.
dhtadm -M -m 10.20.64.64 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.20.64.0 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.20.64.128 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.21.0.0 -e BootSrvA=10.21.0.2
dhtadm -M -m 10.22.0.0	-e BootSrvA=10.21.0.2
# Make sure we return host names to our clients.
dhtadm -M -m DHCP-servername -e Hostname=_NULL_VALUE_
# Create a macro for PXE clients that want to boot from our boot server.
# Note that this macro applies for the Solaris 10 3/05 release.
dhtadm -A -m PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001 -d \
:BootFile=nbp.i86pc:BootSrvA=10.21.0.2:
# Create a macro for PXE clients that want to boot from our boot server.
# Note that this macro applies for the Solaris 10 2/06 release.
dhtadm -A -m PXEClient:Arch:00000:UNDI:002001 -d \
:BootFile=i86pc:BootSrvA=10.21.0.2:
# Create a macro for the x86 based client with the Ethernet address 00:07:e9:04:4a:bf 
# to install from the network by using PXE.
dhtadm -A -m 010007E9044ABF -d :BootFile=010007E9044ABF:BootSrvA=10.21.0.2:
# The client with this MAC address is a diskless client. Override the root settings
# which at the network scope setup for Install with our client's root directory.
dhtadm -A -m 0800201AC25E -d \
':SrootIP4=10.23.128.2:SrootNM="orange-svr-2":SrootPTH="/export/root/10.23.128.12":'

Exécutez dhtadm en mode batch en tant que superutilisateur. Spécifiez le nom du script pour ajouter les options et macros à votre dhcptab. Par exemple, si votre script se nomme netinstalloptions, entrez la commande suivante :


# dhtadm -B netinstalloptions

Les clients ayant des classes client fournisseur répertoriées dans la chaîne Vendor= peuvent désormais utiliser le DHCP pour s'installer via le réseau.

Pour de plus amples informations sur l'utilisation de la commande dhtadm, reportez-vous à dhtadm(1M). Pour de plus amples informations sur le fichier dhcptab, reportez-vous à la page de manuel dhcptab(4).