Une environnement de zones inclut une zone globale et une ou plusieurs zones non globales. Lors de la première installation de Solaris 10 sur un système, une seule zone globale est créée. Un administrateur peut créer d'autres zones non globales comme enfants de la zone globale. Chaque zone apparaît comme un système indépendant exécuté sous Solaris. Chaque zone possède sa propre adresse IP, sa propre configuration système, ses propres instances d'applications exécutées et son propre espace sur le système de fichiers.
La zone globale contient des ressources pouvant être partagées entre les zones non globales, ce qui permet une centralisation de certaines fonctions administratives. Par exemple, les packages installés dans la zone globale sont disponibles (propagés) sur toutes les zones non globales. Cela vous permet de centraliser la gestion du cycle de vie, comme l'installation, la mise à niveau et la désinstallation. De plus, l'isolation fournie par les zones non globales apporte une meilleure sécurité et vous permet d'avoir des instances configurées différemment ou différentes versions de la même application exécutées sur la même machine.
Les zones non globales sont soit des zones « whole root », soit des zones « sparse root » : votre choix de zones comme environnement pour une application dépend de la manière dont vous souhaitez équilibrer le contrôle administratif avec l'optimisation des ressources.
Les zones whole root contiennent une copie lecture/écriture du système de fichiers sur la zone globale. Les packages installés dans la zone globale sont automatiquement copiés (avec leurs informations de registre) vers les zones whole root. Cela permet de maximiser le contrôle administratif, aux dépens des ressources.
Les zones sparse root contiennent une copie lecture/écriture d'une partie du système de fichiers sur la zone globale ; les autres systèmes de fichiers sont installés comme systèmes de fichiers en lecture seule. Les packages installés dans la zone globale sont disponibles sur les zones sparse root par le biais des systèmes de fichiers en lecture seule et de la synchronisation automatique des informations de registre. Les zones sparse root optimisent le partage des ressources aux dépens de l'administration centralisée.