Guide d'installation Solaris 9

Chapitre 24 Utilisation des fonctions facultatives de la méthode JumpStart personnalisée – Tâches

Ce chapitre décrit les fonctions facultatives utilisables pour créer des outils d'installation supplémentaires avec la méthode JumpStart personnalisée.


Remarque :

les instructions délivrées dans ce chapitre s'appliquent aussi bien à un serveur SPARC qu'à un serveur IA, utilisé pour fournir des fichiers JumpStart personnalisés, et appelé serveur de profils. Un serveur de profils fournit des fichiers JumpStart personnalisés pour divers types de plates-formes. Un serveur SPARC peut, par exemple, délivrer des fichiers JumpStart personnalisés utilisables par des systèmes SPARC et des systèmes IA.


Création de scripts de début

Un script de début est un script de shell Bourne défini par l'utilisateur, que vous spécifiez dans le fichier rules. Un script de début effectue des tâches qui précèdent l'installation du logiciel Solaris sur un système. Vous ne pouvez utiliser de scripts de début que si vous installez le logiciel Solaris à l'aide de la méthode JumpStart personnalisée.

Utilisez un script de début pour effectuer l'une des tâches suivantes :

Informations importantes à propos des scripts de début

Création de profils dérivés dans un script de début

Un profil dérivé est un profil créé de façon dynamique par un script de début lors d'une installation JumpStart personnalisée. Vous avez besoin de profils dérivés lorsque vous ne pouvez pas configurer le fichier rules de manière à établir le profil de systèmes spécifiques. Vous devrez, par exemple, utiliser des profils dérivés si vous utilisez des systèmes de modèle identique mais équipés de composants matériels distincts, des systèmes qui ne seraient pas équipés de la même mémoire graphique, par exemple.

Pour définir une règle d'utilisation d'un profil dérivé, vous devez effectuer les tâches suivantes :

Lorsqu'un système établit une correspondance avec une règle dont le champ de profil est réglé sur le signe égal (=), le script de début crée le profil dérivé utilisé pour installer le logiciel Solaris sur le système.

L'exemple ci-après illustre un script de début conçu pour créer systématiquement le même profil dérivé. Vous pouvez également rédiger un script de début conçu pour créer des profils dérivés distincts selon l'évaluation des règles.


Exemple 24-1 Script de début de création d'un profil dérivé

#!/bin/sh
echo "install_type        initial_install"> ${SI_PROFILE}
echo "system_type         standalone">> ${SI_PROFILE}
echo "partitioning        default">> ${SI_PROFILE}
echo "cluster             SUNWCprog">> ${SI_PROFILE}
echo "package       SUNWman     delete">> ${SI_PROFILE}
echo "package       SUNWolman   delete">> ${SI_PROFILE}
echo "package       SUNWxwman   delete">> ${SI_PROFILE}

Dans cet exemple, le script de début doit utiliser la variable environnementale SI_PROFILE pour le nom du profil dérivé, réglé sur /tmp/install.input par défaut.



Remarque :

si vous utilisez un script de début pour créer un profil dérivé, vérifiez que le script ne comporte aucune erreur. Le script check ne vérifie pas les profils dérivés, ceux-ci n'étant effectivement créés qu'une fois que le script de début est exécuté.


Création de scripts de fin

Un script de fin est un script de shell Bourne, défini par l'utilisateur, que vous spécifiez dans le fichier rules. Un script de fin effectue des tâches une fois le logiciel Solaris installé sur votre système, mais avant que le système ne se réinitialise. Vous ne pouvez utiliser de scripts de fin que si vous installez le logiciel Solaris à l'aide de la méthode JumpStart personnalisée.

Voici les tâches que vous pouvez exécuter à l'aide d'un script de fin :

Informations importantes à propos des scripts de fin

Pour ajouter des fichiers à l'aide d'un script de fin

Un script de fin vous permet d'ajouter des fichiers du répertoire JumpStart sur un système déjà installé. Vous pouvez ajouter des fichiers, car le répertoire JumpStart est monté sur le répertoire spécifié par la variable SI_CONFIG_DIR. Le répertoire par défaut est /tmp/install_config.


Remarque :

vous pouvez également remplacer des fichiers en les copiant du répertoire JumpStart sur des fichiers existants du système installé.


  1. Copiez dans le répertoire JumpStart tous les fichiers que vous souhaitez ajouter sur le système installé.

  2. Insérez la ligne suivante dans le script de fin de chaque fichier que vous souhaitez copier dans la nouvelle hiérarchie des systèmes de fichiers installés :

    cp ${SI_CONFIG_DIR}/nom_fichier /a/nom_chemin
    

Imaginez, par exemple, une application spéciale, site_prog, développée pour tous les utilisateurs de votre organisation. Si vous placez une copie de site_prog dans le répertoire JumpStart, la ligne suivante d'un script de fin copie site_prog du répertoire JumpStart dans le répertoire /usr/bin d'un système :

cp ${SI_CONFIG_DIR}/site_prog  /a/usr/bin

Ajout de modules ou de patchs à l'aide d'un script de fin

Vous pouvez créer un script de fin qui procède à l'ajout automatique de modules ou de patchs une fois le logiciel Solaris installé sur un système donné. La procédure d'ajout de modules à l'aide d'un script de fin vous permet de gagner du temps et garantit la cohérence d'installation de modules et de patchs sur les différents systèmes de votre organisation.

Lorsque vous utilisez la commande pkgadd(1M) ou patchadd(1M) dans des scripts de fin, utilisez l'option -R pour définir /a comme chemin d'accès à la racine.

L'Exemple 24–2 illustre un script de fin conçu pour ajouter des modules.


Exemple 24-2 Ajout de modules à l'aide d'un script de fin

  #!/bin/sh

  BASE=/a
  MNT=/a/mnt
  ADMIN_FILE=/a/tmp/admin

  mkdir ${MNT}
  mount -f nfs sherlock:/export/package ${MNT}1
  cat>${ADMIN_FILE} <<DONT_ASK2
  mail=root
  instance=overwrite
  partial=nocheck
  runlevel=nocheck
  idepend=nocheck
  rdepend=nocheck
  space=ask
  setuid=nocheck
  conflict=nocheck
  action=nocheck
  basedir=default
  DONT_ASK

  /usr/sbin/pkgadd -a ${ADMIN_FILE} -d ${MNT} -R ${BASE} SUNWxyz3
  umount ${MNT}
  rmdir ${MNT}
  1. Monte un répertoire sur un serveur, dans lequel figure le module que vous souhaitez installer.

  2. Crée un fichier temporaire d'administration des modules, nommé admin, pour éviter que la commande pkgadd(1M) n'effectue des vérifications ou ne vous demande de répondre à des questions en cours d'installation d'un module. Utillisez ce fichier temporaire d'administration des modules pour que l'ajout de modules se fasse sans intervention de votre part.

  3. Ajoute le module à l'aide de l'option -a, qui spécifie le fichier d'administration des modules, et de l'option -R, qui spécifie le chemin d'accès à la racine.



Remarque :

jusqu'à présent, la commande chroot(1M) était associée aux commandes pkgadd et patchadd dans l'environnement des scripts de fin. Il arrive que certains modules ou certain patchs soient incompatibles avec l'option -R. Dans ce cas, vous devez créer un fichier /etc/mnttab fictif dans le chemin d'accès à la racine /a avant d'exécuter la commande chroot.

Pour créer un fichier /etc/mnttab fictif, ajoutez la ligne suivante dans votre script de fin :

cp /etc/mnttab /a/etc/mnttab

Personnalisation de l'environnement superutilisateur à l'aide d'un script de fin

Les scripts de fin peuvent également servir à personnaliser des fichiers déjà installés sur votre système. C'est ainsi que le script de fin de l'Exemple 24–3 personnalise l'environnement superutilisateur en ajoutant des informations dans le fichier .cshrc du répertoire racine (/).


Exemple 24-3 Personnalisation de l'environnement superutilisateur à l'aide d'un script de fin

#!/bin/sh
#
# Customize root's environment
#
echo "***adding customizations in /.cshrc"
test -f a/.cshrc || {
cat>> a/.cshrc <<EOF
set history=100 savehist=200 filec ignoreeof prompt="\$user@`uname -n`> "
alias cp cp -i
alias mv mv -i
alias rm rm -i
alias ls ls -FC
alias h history
alias c clear
unset autologout
EOF
}

Définition d'un mot de passe superutilisateur à l'aide d'un script de fin

Votre système se réinitialise une fois que le logiciel Solaris est installé. Avant que la procédure d'initialisation ne se termine, le système vous invite à saisir votre mot de passe superutilisateur. Le système ne s'initialisera pas tant que vous n'aurez pas saisi un mot de passe.

Un script de fin nommé set_root_pw figure en exemple dans le répertoire auto_install_sample. Ce script de fin illustre la procédure de définition automatique du mot de passe superutilisateur, sans invite. set_root_pw fait l'objet de l'Exemple 24–4.


Exemple 24-4 Définition du mot de passe superutilisateur d'un système à l'aide d'un script de fin

	 #!/bin/sh
	 #
	 #       @(#)set_root_pw 1.4 93/12/23 SMI
	 #
	 # This is an example Bourne shell script to be run after installation.
	 # It sets the system's root password to the entry defined in PASSWD.
	 # The encrypted password is obtained from an existing root password entry
	 # in /etc/shadow from an installed machine.

	 echo "setting password for root"

	 # set the root password
 PASSWD=dKO5IBkSF42lw
	 #create a temporary input file1
 cp /a/etc/shadow /a/etc/shadow.orig2

	 mv /a/etc/shadow /a/etc/shadow.orig
 	nawk -F: '{
         if ( $1 == "root" )3
           printf"%s:%s:%s:%s:%s:%s:%s:%s:%s\n",$1,passwd,$3,$4,$5,$6,$7,$8,$9
      else
		        printf"%s:%s:%s:%s:%s:%s:%s:%s:%s\n",$1,$2,$3,$4,$5,$6,$7,$8,$9
      }' passwd="$PASSWD" /a/etc/shadow.orig> /a/etc/shadow
 #remove the temporary file
 rm -f /a/etc/shadow.orig4
 # set the flag so sysidroot won't prompt for the root password
 sed -e 's/0 # root/1 # root/' ${SI_SYS_STATE}> /tmp/state.$$5
  mv /tmp/state.$$ ${SI_SYS_STATE}
  1. Règle la variable PASSWD sur un mot de passe superutilisateur chiffré, issu d'une entrée existante du fichier /etc/shadow d'un système.

  2. Crée un fichier temporaire de /a/etc/shadow.

  3. Change l'entrée superutilisateur du fichier /etc/shadow du nouveau système installé en utilisant $PASSWD comme champ de mot de passe.

  4. Supprime le fichier temporaire /a/etc/shadow.

  5. Change l'entrée 0 en 1 dans le fichier d'état, de sorte que l'utilisateur n'a pas à entrer son mot de passe superutilisateur. La variable SI_SYS_STATE, dont la valeur actuelle est /a/etc/.sysIDtool.state, donne accès au fichier d'état. Pour éviter de rencontrer des problèmes si cette valeur était modifiée, référencez toujours ce fichier à l'aide de $SI_SYS_STATE. Dans la commande sed illustrée ici, un caractère de tabulation suit la valeur 0 et la valeur 1.



Remarque :

si vous définissez le mot de passe superutilisateur d'un système dans un script de fin, d'autres utilisateurs risquent de tenter de le découvrir à partir du mot de passe crypté dans votre script de fin. Assurez-vous que vous êtes bien protégé contre les tentatives de découverte de votre mot de passe superutilisateur.


Installation de logiciels à l'aide du programme d'installation Web Start et de scripts de fin

Vous pouvez utiliser des scripts de fin pour installer d'autres logiciels lorsque l'environnement d'exploitation Solaris est installé. Certains logiciels sont installés par le programme Solaris Web Start, qui vous invite à saisir des informations en cours d'installation. Pour assurer une installation sans intervention de votre part, vous pouvez exécuter le programme Solaris Web Start tout en sélectionnant l'option -nodisplay ou -noconsole.

Tableau 24-1 Options de Solaris Web Start

Option 

Description 

-nodisplay

Exécute le programme d'installation sans interface graphique utilisateur. Utilisez l'installation par défaut du produit à moins que l'installation n'ait été modifiée par l'option -locales.

-noconsole

Exécute l'installation sans interaction avec une console texte. Cette option est particulièrement utile lorsqu'elle est associée à -nodisplay pour l'exploitation de scripts UNIX.

Pour de plus amples informations, reportez-vous à la page de manuel installer(1M).

Création d'un fichier de configuration compressé

Plutôt que d'utiliser la commande add_install_client pour désigner l'emplacement des fichiers de configuration de la méthode JumpStart personnalisée, vous pouvez spécifier l'emplacement de ces fichiers lors de l'initialisation de votre système. Vous ne pouvez toutefois spécifier qu'un seul nom de fichier lorsque vous exécutez la commande boot. Vous devez donc compresser tous vos fichiers de configuration de JumpStart en un seul fichier. Le fichier de configuration compressé peut être de type :

Pour créer un fichier de configuration compressé

  1. Accédez au répertoire JumpStart de votre serveur de profils.


    # cd chemin_rép_jumpstart
    
  2. Utilisez un utilitaire de compression pour compresser les fichiers de configuration de JumpStart en un seul.


    Remarque :

    le fichier de configuration compressé ne peut pas comporter de chemins d'accès relatifs. Les fichiers de configuration de la méthode JumpStart personnalisée et le fichier compressé doivent figurer dans le même répertoire.


    Le fichier de configuration compressé doit comporter les fichiers suivants :

    • Relever un profil

    • rules

    • rules.ok

    Vous pouvez également y inclure le fichier sysidcfg.

  3. Enregistrez le fichier de configuration compressé sur un serveur NFS, un serveur HTTP ou sur un disque dur local.

Exemple de fichier de configuration compressé

L'exemple ci-dessous illustre l'utilisation de la commande tar pour créer un fichier de configuration compressé nommé config.tar. Les fichiers de configuration de la méthode JumpStart personnalisée figurent dans le répertoire /jumpstart.


Exemple 24-5 Création d'un fichier de configuration compressé


# cd /jumpstart
# tar -cvf config.tar *
a profile 1K
a rules 1K
a rules.ok 1K
a sysidcfg 1K

Création de fichiers de configuration de disque

Cette rubrique vous explique comment créer des fichiers de configuration d'un ou de plusieurs disques. Les fichiers de configuration de disque vous permettent d'utiliser pfinstall(1M) à partir d'un système donné pour tester vos profils sur différentes configurations de disques.

SPARC : pour créer un fichier de configuration de disque

  1. Repérez le disque d'un système SPARC que vous souhaitez tester.

  2. Devenez superutilisateur.

  3. Créez un fichier de configuration d'un seul disque en redirigeant le contenu obtenu par la commande prtvtoc(1M) dans un fichier.


    # prtvtoc /dev/rdsk/nom_périphérique>fichier_config_disque
    

    /dev/rdsk/nom_périphérique

    Le nom de périphérique du disque du système. nom_périphérique doit être sous la forme cwtxdy s2 ou cxd ys2.

    fichier_config_disque

    Nom du fichier de configuration du disque 

  4. Déterminez si vous souhaitez tester l'installation du logiciel Solaris sur plusieurs disques ou non.

    • Si ce n'est pas le cas, arrêtez. Vous avez terminé.

    • Si c'est le cas, concaténez le fichier de configuration du disque et enregistrez les résultats obtenus dans un nouveau fichier.


      # cat fichier_disque1 fichier_disque2>config_multi_disques
      

      Le nouveau fichier devient le fichier de configuration de plusieurs disques, comme l'illustre l'exemple suivant :


      # cat 104_disk2 104_disk3 104_disk5>multi_disk_test
      
  5. Déterminez si les numéros des cibles qui figurent dans les noms de périphérique des disques sont uniques dans le fichier de configuration multi-disques créé à l'étape précédente.

    • Dans l'affirmative, arrêtez. Vous avez terminé.

    • Dans la négative, ouvrez le fichier dans un éditeur de texte et faites en sorte que chaque numéro de cible soit unique dans les noms de périphérique des disques.

      C'est le cas, par exemple, pour le numéro de cible t0 affecté ici à plusieurs noms de périphérique de disques :

      * /dev/rdsk/c0t0d0s2 partition map
      ...
      * /dev/rdsk/c0t0d0s2 partition map

      Changez le second numéro de cible en t2, comme indiqué ici :

      * /dev/rdsk/c0t0d0s2 partition map
      ...
      * /dev/rdsk/c0t2d0s2 partition map

SPARC : exemple de fichier de configuration de disque

L'exemple ci-dessous illustre la création du fichier de configuration d'un seul disque, 104_test, sur un système SPARC équipé d'un disque de 104 Mo.


Exemple 24-6 SPARC : création d'un fichier de configuration de disque

Vous devez rediriger les résultats obtenus par la commande prtvtoc dans un fichier de configuration d'un seul disque, nommé 104_test:


# prtvtoc /dev/rdsk/c0t3d0s2>104_test

Le contenu du fichier 104_test s'apparente à ce qui suit :

* /dev/rdsk/c0t3d0s2 partition map
*
* Dimensions:
*     512 bytes/sector
*      72 sectors/track
*      14 tracks/cylinder
*    1008 sectors/cylinder
*    2038 cylinders*    2036 accessible cylinders
* Flags:
*   1: unmountable
*  10: read-only
*
*                          First     Sector    Last
* Partition  Tag  Flags    Sector     Count    Sector  Mount Directory
       1      2    00          0     164304   164303   /
       2      5    00          0    2052288  2052287
       3      0    00     164304     823536   987839   /disk2/b298
       5      0    00     987840     614880  1602719   /install/298/sparc/work
       7      0    00    1602720     449568  2052287   /space

Vous venez de créer des fichiers de configuration de disquepour un système SPARC. La rubrique Test d'un profil comporte des informations sur l'utilisation des fichiers de configuration de disque pour tester des profils.


IA: pour créer un fichier de configuration de disque

  1. Repérez un système IA sur lequel figure un disque que vous souhaitez tester.

  2. Devenez superutilisateur.

  3. Créez une partie de votre fichier de configuration de disque en enregistrant les résultats de la commande fdisk(1M) dans un fichier.


    # fdisk -R -W fichier_config_disque![ %Comment; [-h]] /dev/rdsk/nom_périphérique
    

    fichier_config_disque

    Le nom du fichier de configuration du disque 

    /dev/rdsk/nom_périphérique

    Le nom de périphérique de l'organisation fdisk du disque entier. nom_périphérique doit être sous la forme cwtxdyp0 ou cxdyp0.

  4. Ajoutez les résultats de la commande prtvtoc( 1M) dans le fichier de configuration de disque :


    # prtvtoc /dev/rdsk/nom_périphérique >>config_disque
    

    /dev/rdsk/nom_périphérique

    Le nom de périphérique du disque du système. nom_périphérique doit être sous la forme cwtxdy s2 ou cxd ys2.

    config_disque

    Le nom du fichier de configuration du disque 

  5. Déterminez si vous souhaitez tester l'installation du logiciel Solaris sur plusieurs disques ou non.

    • Si ce n'est pas le cas, arrêtez. Vous avez terminé.

    • Si c'est le cas, concaténez le fichier de configuration du disque et enregistrez les résultats obtenus dans un nouveau fichier.


      # cat fichier_disque1 fichier_disque2>config_multi_disques
      

      Le nouveau fichier devient le fichier de configuration de plusieurs disques, comme l'illustre l'exemple suivant :


      # cat 104_disk2 104_disk3 104_disk5>multi_disk_test
      
  6. Déterminez si les numéros des cibles qui figurent dans les noms de périphérique des disques sont uniques dans le fichier de configuration multi-disques créé à l'étape précédente.

    • Dans l'affirmative, arrêtez. Vous avez terminé.

    • Sinon, ouvrez le fichier dans un éditeur de texte et faites en sorte que chaque numéro de cible soit unique.

      C'est le cas, par exemple, pour le numéro de cible t0 affecté ici à plusieurs noms de périphérique de disques :

      * /dev/rdsk/c0t0d0s2 partition map
      ...
      * /dev/rdsk/c0t0d0s2 partition map

      Changez le second numéro de cible en t2, comme indiqué ici :

      * /dev/rdsk/c0t0d0s2 partition map
      ...
      * /dev/rdsk/c0t2d0s2 partition map

IA: exemple de fichier de configuration de disque

L'exemple ci-dessous illustre la création du fichier de configuration d'un seul disque, 500_test, sur un système IA équipé d'un disque de 500 Mo.


Exemple 24-7 IA: Création d'un fichier de configuration de disque

Vous devez d'abord enregistrer les résultats de la commande fdisk dans un fichier nommé 500_test:


# fdisk -R -W 500_test -h /dev/rdsk/c0t0d0p0

Le fichier 500_test s'apparente à ce qui suit :

 * /dev/rdsk/c0t0d0p0 default fdisk table
* Dimensions:
*     512 bytes/sector
*      94 sectors/track
*      15 tracks/cylinder
*    1455 cylinders
*
*  HBA Dimensions:
*     512 bytes/sector
*      94 sectors/track
*      15 tracks/cylinder
*    1455 cylinders
*
* systid:
*  1:    DOSOS12
*  2:    PCIXOS
*  4:    DOSOS16
*  5:    EXTDOS
*  6:    DOSBIG
*  86:   DOSDATA
*  98:   OTHEROS
*  99:   UNIXOS
* 130:   SUNIXOS
*
* Id  Act Bhead Bsect   Bcyl  Ehead  Esect  Ecyl Rsect  Numsect
 130  128 44    3       0     46    30     1001 1410   2050140

Vous devez ensuite ajouter les résultats de la commande prtvtoc dans un fichier nommé 500_test :


# prtvtoc /dev/rdsk/c0t0d0s2>>500_test

Le fichier 500_test est désormais un fichier complet de configuration de disque :

* /dev/rdsk/c0t0d0p0 default fdisk table
* Dimensions:
*     512 bytes/sector
*      94 sectors/track
*      15 tracks/cylinder
*    1455 cylinders
*
*  HBA Dimensions:
*     512 bytes/sector
*      94 sectors/track
*      15 tracks/cylinder
*    1455 cylinders
*
* systid:
*  1:    DOSOS12
*  2:    PCIXOS
*  4:    DOSOS16
*  5:    EXTDOS
*  6:    DOSBIG
*  86:   DOSDATA
*  98:   OTHEROS
*  99:   UNIXOS
*  130:  SUNIXOS
*
* Id  Act Bhead Bsect Bcyl  Ehead  Esec  Ecyl Rsect  Numsect
 130  128 44    3     0     46    30    1001 1410   2050140
* /dev/rdsk/c0t0d0s2 partition map
*
* Dimensions:
*      512 bytes/sector
*       94 sectors/track
*       15 tracks/cylinder
*     1110 sectors/cylinder
*     1454 cylinders
*     1452 accessible cylinders
*
* Flags:
*   1: unmountable
*  10: read-only
*                          First    Sector    Last
* Partition  Tag  Flags    Sector     Count    Sector  Mount Directory
       2      5    01       1410   2045910   2047319
       7      6    00       4230   2043090   2047319  /space
       8      1    01          0      1410     1409
       9      9    01       1410      2820     422987

Vous venez de créer des fichiers de configuration de disque pour un système IA. La rubrique Test d'un profil comporte des informations sur l'utilisation des fichiers de configuration de disque pour tester des profils.


Utilisation d'un programme d'installation spécifique à votre organisation

Vous pouvez utiliser des scripts de début et de fin pour créer votre propre programme d'installation du logiciel Solaris.

Lorsque vous spécifiez le signe moins (-) dans le champ de profil, les scripts de début et de fin contrôlent la manière dont le logiciel Solaris est installé sur un système et non le profil et le programme suninstall de Solaris.

Si, par exemple, la règle suivante détecte un système, le script de début x_install.beg et le script de fin x_install.fin installent le logiciel Solaris sur le système nommé clover :

hostname clover x_install.beg - x_install.fin