Statistiques pour les applications en mode "block storage"

  • Général : informations statistiques générales :

    • Heure de démarrage de la base de données : heure de démarrage qui dépend du fuseau horaire utilisé par le serveur de base de données.

    • Temps écoulé pour la base de données : temps écoulé au format heures:minutes:secondes

    • Nombre de connexions : nombre d'utilisateurs connectés.

  • Blocs : statistiques sur le bloc de données d'une base de données en mode "block storage" :

    • Nombre de blocs existants : nombre total de blocs existants (qui contiennent des données).

    • Taille de bloc : taille, en octets, de chaque bloc de données développé (décompressé) (nombre de cellules * 8 ; dans l'idéal, entre 8 et 100 Kilo-octets). Pour modifier la taille des blocs, vous devez modifier la configuration dense/dispersée de la base de données.

    • Nombre potentiel de blocs : nombre maximal de blocs (obtenu en multipliant le nombre de membres d'une dimension dispersée par le nombre de membres d'une autre dimension du même type). Par exemple, la base de données Sample Basic contient 19 membres Product et 25 membres Market (sans compter les membres partagés ni les membres à information seule). Product et Market étant des dimensions dispersées qui stockent des données, il existe 475 (19 x 25) blocs de données potentiels.

    • Blocs de niveau 0 existants : nombre total de blocs de niveau 0 (blocs dont les membres de dimension dispersée n'ont aucun enfant) existants (qui contiennent des données). Les données pouvant être chargées à des niveaux supérieurs, les blocs de niveau 0 et ceux créés par saisie de données ne sont pas nécessairement identiques.

    • Blocs de niveau supérieur existants : nombre total de blocs existants (qui contiennent des données) qui n'appartiennent pas au niveau 0. Les blocs de niveau supérieur comprennent toutes les combinaisons de membres dispersés de niveau supérieur et les combinaisons de niveau supérieur incluant des membres dispersés de niveau 0.

    • Densité de bloc (%) : pourcentage moyen de remplissage des points de données dans chaque bloc, basé sur un échantillon de blocs de données existants. La configuration dense/dispersée doit optimiser la densité des blocs. Cette optimisation peut toutefois entraîner une multiplication des blocs de données. La taille et la multiplication des blocs peut porter préjudice aux tentatives d'optimisation de la densité de bloc.

    • Pourcentage du nombre maximal de blocs existants : pourcentage permettant de comparer le nombre de blocs existants et le nombre de blocs potentiels. Ce pourcentage est un indicateur de la dispersion de la base de données. Il n'est pas inhabituel qu'il soit très faible (moins de 1 %, par exemple).

    • Taux de compression : permet de mesurer l'efficacité de la compression des blocs stockés sur le disque. Ce taux de compression indique généralement la densité de bloc.

    • Coefficient moyen de mise en cluster : niveau de fragmentation des fichiers de données (.pag). La valeur maximale (1) indique qu'il n'existe aucune fragmentation. Si vous rencontrez des problèmes de performances d'extraction, de calcul ou de chargement des données et que la valeur du coefficient de mise en cluster est largement inférieure à 1, envisagez de forcer la réécriture des fichiers de données via l'export et le rechargement des données. La réécriture des fichiers entraîne leur défragmentation, générant ainsi un coefficient de mise en cluster proche de 1.

    • Quotient de fragmentation moyen : espace libre dans une base de données. Par exemple, un quotient de fragmentation moyen de 3,174765 signifie que la base de données est fragmentée à 3 % avec de l'espace libre. Au fur et à mesure que vous mettez à jour et calculez les données, des espaces vides se produisent lorsqu'un bloc ne peut plus tenir dans son espace d'origine et s'ajoute à la fin du fichier ou se met dans un espace vide de taille suffisante. Plus le chiffre est grand, plus vous avez d'espaces vides et plus cela prend du temps pour obtenir un enregistrement particulier. Le quotient de fragmentation moyen vous aide à décider si une restructuration doit être effectuée.

  • Exécution

    • Taux d'accès au cache de l'index : taux de réussite de la localisation d'informations d'index dans le cache d'index sans extraire la page d'index du disque.

    • Taux d'accès au cache de données : taux de réussite de la localisation de blocs de données dans le cache de données sans extraire le bloc du cache de fichier de données.

      A mesure que le taux d'accès augmente, les performances sont améliorées, car une quantité d'informations moins importante est extraite du disque. Un taux d'accès de 1.0 correspond à des performances maximales, car il indique que les données ne sont jamais extraites du disque. Oracle recommande d'allouer de la mémoire aux caches par petits incréments. Les allocations de mémoire volumineuses et peu volumineuses peuvent avoir le même effet positif. Les allocations volumineuses ont généralement un effet limité sur le taux d'accès.

    • Taux d'accès au cache du fichier de données : taux de réussite de base de données relatif à la localisation de blocs de données dans le cache de données sans extraire le bloc du disque.

    • Nombre de lectures de pages d'index : nombre de pages d'index qui ont été lues afin de localiser les blocs de données.

    • Nombre d'écritures de pages d'index : nombre de pages d'index qui ont été écrites afin de mettre à jour les blocs de données.

      Un index (ou fichier d'index) stocke des informations d'extraction de données en mode "block storage", réside sur le disque et contient des pages d'index. Les pages d'index contiennent des pointeurs (également appelés entrées d'index) vers des blocs de données.

    • Nombre de lectures de blocs de données : nombre de blocs de données lus.

    • Nombre d'écritures de blocs de données : nombre de blocs de données mis à jour.