Le principal avantage de l'ordonnanceur SHR de Solaris Resource Manager par rapport à l'ordonnanceur standard de Solaris est qu'il programme des utilisateurs ou des applications plutôt que des processus individuels. Chaque processus associé à un noeud limite est soumis à un ensemble de limites. Dans le cas simple d'un utilisateur exécutant un seul processus actif, cela revient à soumettre chaque processus aux limites spécifiées dans le noeud limite correspondant. Lorsque plusieurs processus sont reliés à un noeud limite, par exemple lorsque les membres d'un groupe exécutent chacun de multiples processus, tous les processus sont collectivement soumis aux limites imposées. Cela signifie que les utilisateurs ou les applications ne peuvent pas consommer les ressources de l'UC à un taux dépassant leur part attribuée, quel que soit le nombre de processus concurrents qu'ils exécutent. Le mode d'attribution du nombre de parts est simple et compréhensible, et l'effet de la modification du nombre de parts d'un utilisateur est prévisible.
L'ordonnanceur offre un autre avantage : en plus de gérer l'ordonnancement d'unités d'exécution individuelles (en termes techniques, dans Solaris, l'entité ordonnancée est appelée processus léger), il répartit les ressources de l'UC entre les utilisateurs.
Ces concepts sont représentés par l'équation suivante :
La concordance est ensuite établie entre new_SRM_priority et la priorité du système. Plus la priorité de Solaris Resource Manager est élevée, plus la priorité du système est basse et vice versa. A chaque période période de décroissance, la valeur CPU_usage est réduite de moitié et on lui ajoute l'utilisation la plus courante.
Chaque utilisateur dispose également d'un ensemble d'indicateurs, qui sont en fait des variables booléennes permettant d'activer ou de désactiver certains privilèges système, par exemple la connexion. Les indicateurs peuvent être réglés individuellement par utilisateur ou être hérités d'un noeud limite père.
Les taux d'utilisation, les limites et les indicateurs d'un utilisateur peuvent être consultés par les autres utilisateurs, mais ces valeurs ne peuvent être modifiées que par les utilisateurs détenant les privilèges administratifs correspondants.