Vous pouvez créer un script de fin qui procède à l'ajout automatique de packages ou de patchs lorsque le logiciel Solaris est installé sur un système donné. La procédure d'ajout de packages à l'aide d'un script de fin vous permet de gagner du temps et garantit la cohérence d'installation de packages et de patchs sur les différents systèmes de votre organisation.
Lorsque vous utilisez la commande pkgadd(1M) ou patchadd(1M) dans des scripts de fin, utilisez l'option -R pour définir /a comme chemin racine.
L'Exemple 7–3 montre un script de fin qui ajoute des packages.
L'Exemple 7–4 montre un script de fin qui ajoute des patchs.
#!/bin/sh BASE=/a MNT=/a/mnt ADMIN_FILE=/a/tmp/admin mkdir ${MNT} mount -f nfs sherlock:/export/package ${MNT} cat >${ADMIN_FILE} <<DONT_ASK mail=root instance=overwrite partial=nocheck runlevel=nocheck idepend=nocheck rdepend=nocheck space=ask setuid=nocheck conflict=nocheck action=nocheck basedir=default DONT_ASK /usr/sbin/pkgadd -a ${ADMIN_FILE} -d ${MNT} -R ${BASE} SUNWxyz umount ${MNT} rmdir ${MNT} |
Certaines commandes de cet exemple sont décrites dans ce qui suit.
La commande suivante monte un répertoire sur un serveur contenant le package à installer :
mount -f nfs sherlock:/export/package ${MNT} |
La commande suivante crée un fichier temporaire d'administration de packages, admin, pour empêcher la commande pkgadd(1M) d'effectuer des vérifications ou de vous demander de répondre à des questions lors de l'installation d'un package. Utilisez ce fichier temporaire d'administration des packages pour que l'ajout de packages se fasse sans intervention de votre part.
cat >${ADMIN_FILE} <<DONT_ASK |
La commande pkgadd ci-dessous ajoute le package à l'aide de l'option -a, indiquant le fichier d'administration des packages et de l'option -R, indiquant le chemin de la racine.
/usr/sbin/pkgadd -a ${ADMIN_FILE} -d ${MNT} -R ${BASE} SUNWxyz |
#!/bin/sh ######## # # USER-CONFIGURABLE OPTIONS # ######## # The location of the patches to add to the system after it's installed. # The OS rev (5.x) and the architecture (`mach`) will be added to the # root. For example, /foo on a 8 SPARC would turn into /foo/5.8/sparc LUPATCHHOST=ins3525-svr LUPATCHPATHROOT=/export/solaris/patchdb ######### # # NO USER-SERVICEABLE PARTS PAST THIS POINT # ######### BASEDIR=/a # Figure out the source and target OS versions echo Determining OS revisions... SRCREV=`uname -r` echo Source $SRCREV LUPATCHPATH=$LUPATCHPATHROOT/$SRCREV/`mach` # # Add the patches needed # echo Adding OS patches mount $LUPATCHHOST:$LUPATCHPATH /mnt >/dev/null 2>&1 if [ $? = 0 ] ; then for patch in `cat /mnt/*Recommended/patch_order` ; do (cd /mnt/*Recommended/$patch ; echo yes | patchadd -u -d -R $BASEDIR .) done cd /tmp umount /mnt else echo "No patches found" if |
Jusqu'à présent, la commande chroot(1M) était associée aux commandes pkgadd et patchadd dans l'environnement des scripts de fin. Il arrive que certains packages ou patchs soient incompatibles avec l'option -R. Dans ce cas, vous devez créer un fichier /etc/mnttab fictif dans le chemin d'accès à la racine /a avant d'exécuter la commande chroot.
Pour créer un fichier /etc/mnttab fictif, ajoutez la ligne suivante au script de fin :
cp /etc/mnttab /a/etc/mnttab