Cette section présente des informations relatives aux références.
Ce chapitre contient une liste des messages d'erreur spécifiques et des problèmes généraux que vous risquez de rencontrer lors de l'installation du logiciel Solaris 10 5/09. Il propose également des solutions de dépannage. Utilisez la liste des sections ci-dessous pour tenter de déterminer l'origine de votre problème.
L'expression “support d'initialisation” correspond au programme d'installation de Solaris et à la méthode d'installation JumpStart.
Client inconnu nom_hôte
Origine :l'argument nom_hôte de la commande add_install_client ne correspond à aucun hôte du service d'attribution de noms.
Solution :ajoutez l'hôte nom_hôte au service d'attribution de noms et exécutez la commande add_install_client à nouveau.
Erreur : <nom_système> does not exist in the NIS ethers map (Système inexistant dans la liste NIS ethers)
Add it, and rerun the add_install_client command (Ajoutez-le et exécutez de nouveau add_install_client)
Description :la commande add_install_client échoue avec l'erreur ci-dessus.
Origine :le client ajouté au serveur d'installation n'existe pas dans le fichier /etc/ethers du serveur.
Solution :ajoutez les informations nécessaires au fichier /etc/ethers et exécutez de nouveau add_install_client.
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Recherchez les adresses Ethernet sur le client.
# ifconfig -a grep ethers ether 8:0:20:b3:39:1d |
Sur le serveur d'installation, ouvrez le fichier /etc/ethers dans un éditeur. Ajoutez l'adresse à la liste.
Exécutez de nouveau add_install_client sur le client comme suit.
# ./add_install_client bluegill sun4u |
le0: No carrier - transceiver cable problem
Origine :le système n'est pas relié au réseau.
Solution :si votre système est autonome, ignorez ce message. Si votre système est en réseau, vérifiez le câblage Ethernet.
The file just loaded does not appear to be executable
Origine :le système ne trouve pas de média d'initialisation.
Solution :assurez-vous que votre système est configuré de manière à accepter l'installation de Solaris 10 5/09 à partir d'un serveur d'installation du réseau. Voici des exemples de vérification que vous pouvez effectuer.
Si vous avez copié les images du DVD du système d'exploitation Solaris ou des CD Logiciel Solaris sur le serveur d'installation, vérifiez que vous avez indiqué le groupe de plates-formes correct lors de la configuration du système.
Si vous utilisez des DVD ou CD, assurez-vous que le DVD du système d'exploitation Solaris ou CD 1 du logiciel Solaris est monté sur le serveur d'installation et accessible depuis celui-ci.
boot: cannot open <fichier> (systèmes SPARC uniquement)
Origine :cette erreur se produit si vous avez écrasé l'emplacement du fichier d'initialisation (boot -file) pour le configurer explicitement.
La variable filename correspond au nom du fichier concerné.
suivez les instructions ci-dessous :
Réinitialisez le fichier d'initialisation (boot -file) dans la mémoire PROM en " " (vierge).
Vérifiez que le diag-switch est bien réglé sur « off » et « true ».
Can't boot from file/device
Origine :le support d'installation ne parvient pas à trouver le support d'initialisation.
Solution :vérifiez que les conditions suivantes sont bien respectées :
Votre lecteur de DVD ou de CD est installé correctement et est sous tension.
Le DVD du système d'exploitation Solaris ou le 1 du logiciel Solaris est inséré dans le lecteur approprié.
Le disque utilisé est propre et en bon état.
WARNING: clock gained xxx days -- CHECK AND RESET DATE! (systèmes SPARC uniquement)
Description :il s'agit d'un message d'information.
Solution :ignorez ce message et poursuivez l'installation.
Not a UFS filesystem (systèmes x86 uniquement)
Origine :que vous ayez effectué l'installation de Solaris 10 5/09 à l'aide du programme d'installation Solaris ou du programme d'installation personnalisée JumpStart, vous n'avez sélectionné aucun disque d'initialisation. Vous devez à présent éditer le BIOS pour initialiser le système.
Solution :sélectionnez le BIOS à initialiser. Pour des instructions détaillées, consultez la documentation de votre BIOS.
Le système ne s'initialise pas.
Description :lors de la configuration initiale du serveur JumpStart personnalisé, il se peut que vous soyez confronté à des difficultés d'initialisation ne renvoyant aucun message d'erreur. Pour vérifier les informations relatives au système et au bon fonctionnement de l'initialisation de celui-ci, exécutez la commande boot (initialiser) avec l'option -v. En cas d'utilisation de l'option -v, la commande boot (initialiser) affiche des informations de débogage détaillées à l'écran.
Si cet indicateur n'est pas affiché, les messages sont toujours imprimés ; cependant le résultat obtenu est dirigé vers le fichier journal du système. Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel syslogd(1M).
pour les systèmes SPARC, à l'invite ok, entrez la commande suivante.
ok boot net -v - install |
L'initialisation à partir du DVD échoue sur les systèmes équipés d'un lecteur de DVD Toshiba SD-M 1401.
Description :si votre système est équipé d'un lecteur de DVD Toshiba SD-M1401 avec microprogrammes révision 1007, le système ne peut pas initialiser à partir du DVD du système d'exploitation Solaris.
Solution :appliquez le patch 111649–03, ou une version supérieure, afin de mettre à jour le firmware du lecteur de DVD Toshiba SD-M1401. Le patch 111649–03 est disponible à l'adresse http://sunsolve.sun.com.
Le système se bloque ou des erreurs graves se produisent lorsque des cartes PC sans mémoire sont insérées (systèmes x86 uniquement)
Origine :les cartes PC sans mémoire ne peuvent pas utiliser les mêmes ressources de mémoire que les autres périphériques.
Solution :pour remédier à ce problème, consultez les instructions livrées avec votre carte PC et vérifiez la plage d'adresses.
Le système se bloque avant d'afficher l'invite système. (systèmes x86 uniquement)
Solution :certains équipements matériels de votre configuration ne sont pas pris en charge. Reportez-vous à la documentation du constructeur de votre matériel.
WARNING: getfile: RPC failed: error 5 (RPC Timed out).
Description :cette erreur se produit lorsque au moins deux serveurs, sur un même réseau, cherchent à répondre en même temps à une requête d'initialisation émise par un client d'installation. Le client d'installation se connecte au mauvais serveur d'initialisation et l'installation est suspendue. Les raisons suivantes peuvent être à l'origine de cette erreur :
Origine :raison 1 - les fichiers /etc/bootparams peuvent exister sur des serveurs différents avec une entrée pour ce client d'installation.
Solution :raison 1 - Assurez-vous que les serveurs de votre réseau ne comportent pas plusieurs entrées /etc/bootparams correspondant au client d'installation. Si c'est le cas, supprimez les entrées redondantes du fichier /etc/bootparams sur tous les serveurs d'installation et d'initialisation à l'exception de celui que vous souhaitez voir utilisé par le client d'installation.
Origine :raison 2 - Plusieurs entrées du répertoire /tftpboot ou /rplboot peuvent exister pour ce client d'installation.
Solution :raison 2 - Assurez-vous qu'il n'existe pas, sur les serveurs de votre réseau, plusieurs entrées du répertoire /tftpboot ou /rplboot correspondant au client d'installation. Si plusieurs entrées existent, supprimez les entrées doublons des répertoires /tftpboot ou /rplboot sur tous les serveurs d'installation et serveurs d'initialisation, à l'exception de celui utilisé par le client d'installation.
Origine :raison 3 - Une entrée correspondant au client d'installation figure dans le fichier /etc/bootparams d'un serveur et une autre dans le fichier /etc/bootparams, permettant à l'ensemble des systèmes d'accéder au serveur de profils. Exemple :
* install_config=profile_server:path
Une ligne ressemblant à l'entrée précédente dans la table bootparams NIS ou NIS+ peut également être à l'origine de cette erreur.
Solution :raison 3 - Si un caractère générique est saisi dans la liste (ou le tableau) bootparams du service d'attribution de noms (* install_config=, par exemple), supprimez cette entrée et ajoutez-la au fichier /etc/bootparams résidant sur le serveur d'initialisation.
No network boot server. Unable to install the system. See installation instructions (systèmes SPARC uniquement)
Origine :cette erreur se produit sur un système lorsque vous tentez de l'installer à partir de votre réseau et lorsque votre système n'est pas bien configuré.
Solution :veillez à bien configurer le système que vous souhaitez installer à partir de votre réseau. Reportez-vous à la section Ajout de systèmes à installer à partir du réseau à l’aide d’une image CD du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations réseau.
prom_panic: Could not mount file system (systèmes SPARC uniquement)
Origine :cette erreur se produit lorsque vous installez Solaris à partir d'un réseau, alors que le logiciel d'initialisation ne parvient pas à localiser :
Le DVD du système d'exploitation Solaris, qu'il s'agisse du DVD ou d'une copie de l'image du DVD sur le serveur d'installation
L'image du CD 1 du logiciel Solaris, qu'il s'agisse du CD 1 du logiciel Solaris ou d'une copie de l'image du CD sur le serveur d'installation.
assurez-vous que le logiciel d'installation est chargé et qu'il est partagé.
Si vous installez Solaris; à partir du lecteur de DVD ou de CD du serveur d'installation, vérifiez que le DVD du système d'exploitation Solaris ou le CD 1 du logiciel Solaris est inséré dans le lecteur approprié, qu'il est monté et partagé dans le fichier /etc/dfs/dfstab.
Si vous effectuez l'installation à partir d'une copie de l'image du DVD du système d'exploitation Solaris ou de l'image du 1 du logiciel Solaris CD enregistrée sur le disque dur du serveur d'installation, assurez-vous que le chemin d'accès au répertoire de la copie est effectivement partagé dans le fichier /etc/dfs/dfstab.
Timeout waiting for ARP/RARP packet... (systèmes SPARC uniquement)
Origine :raison 1 - Le client tente d'initialiser à partir du réseau, mais il ne parvient pas à trouver un système qui le reconnaisse.
Solution :raison 1 - Assurez-vous que le nom d'hôte du système figure dans le service NIS ou NIS+. Vérifiez également l'ordre de recherche d'informations bootparams dans le fichier /etc/nsswitch.conf du serveur d'initialisation.
La ligne suivante du fichier /etc/nsswitch.conf indique par exemple que JumpStart ou le programme d'installation Solaris consulte d'abord les cartes NIS à la recherche d'informations bootparams. Si le programme d'installation ne trouve aucune information, il poursuit la recherche dans le fichier /etc/bootparams du server d'initialisation.
bootparams: nis filesOrigine :
raison 2 - L'adresse Ethernet du client est erronée.
Solution :raison 2 - Vérifiez l'adresse Ethernet du client dans le fichier /etc/ethers du serveur d'installation.
Origine :raison 3 - Lors d'une installation JumpStart personnalisée, la commande add_install_client détermine le groupe de plates-formes utilisant un serveur donné en tant que serveur d'installation. Ce problème survient dès lors que la valeur de l'architecture associée à la commande add_install_client est erronée. Par exemple, vous souhaitez installer une machine sun4u, mais avez indiqué i86pc par accident.
Solution :raison 3 - Exécutez de nouveau add_install_client avec la valeur d'architecture correcte.
ip: joining multicasts failed on tr0 - will use link layer broadcasts for multicast (systèmes x86 uniquement)
Origine :ce message d'erreur apparaît lors de l'initialisation d'un système avec une carte d'anneau à jeton. La multidiffusion Ethernet et la multidiffusion en anneau à jeton ne fonctionnent pas de la même manière. Vous obtenez ce message d'erreur, car l'adresse de multidiffusion fournie n'est pas valide.
Solution :ignorez ce message d'erreur. Si la multidiffusion ne fonctionne pas, IP utilise la diffusion par couches. L'installation n'échouera donc pas.
Requesting Internet address for adresse_Ethernet (systèmes x86 uniquement)
Origine :Le client tente d'initialiser à partir du réseau, mais il ne parvient pas à trouver un système qui le reconnaisse.
Solution :assurez-vous que le nom d'hôte du système figure dans le service d'attribution de noms. Si le nom d'hôte du système figure effectivement dans le service d'attribution de noms NIS ou NIS+, mais que ce message d'erreur persiste, essayez de réinitialiser le système.
RPC: Timed out No bootparams (whoami) server responding; still trying... (systèmes x86 uniquement)
Origine :le client tente une initialisation à partir du réseau, mais il ne trouve aucune entrée de système valide dans le fichier /etc/bootparams du serveur d'installation.
Solution :utilisez add_install_client sur le serveur d'installation. Elle ajoute l'entrée appropriée dans le fichier /etc/bootparams, permettant ainsi au client d'initialiser à partir du réseau.
Still trying to find a RPL server... (systèmes x86 uniquement)
Origine :le système tente une initialisation à partir du réseau mais le serveur n'est pas configuré pour initialiser ce système.
Solution :sur le serveur d'installation, exécutez la commande add_install_client associée au système à installer. La commande add_install_client configure un répertoire /rplboot qui contient le programme d'initialisation réseau nécessaire.
CLIENT MAC ADDR: FF FF FF FF FF FF (installations réseau avec DHCP uniquement)
Origine :le serveur DHCP n'est pas configuré correctement. Cette erreur peut survenir si les options ou macros ne sont pas correctement définies dans le logiciel de gestion de DHCP.
Solution :vérifiez donc qu'elles sont correctement définies. Assurez-vous que l'option Router est définie et que sa valeur est correcte pour le sous-réseau utilisé pour l'installation réseau.
Le système s'initialise à partir du réseau, mais à partir d'un système différent du serveur d'installation spécifié.
Origine :il existe une entrée /etc/bootparams et peut-être une entrée /etc/ethers pour le client, sur un autre système.
Solution :Sur le même serveur, mettez à jour l'entrée /etc/bootparams du système à installer. L'entrée doit respecter la syntaxe suivante :
install_system root=boot_server:path install=install_server:path
Assurez-vous également qu'une seule entrée bootparams figure sur le sous-réseau pour le client d'installation.
Le système ne s'initialise pas depuis le réseau (Installations réseau avec DHCP uniquement).
Origine :le serveur DHCP n'est pas configuré correctement. Cette erreur peut se produire lorsque le système n'est pas configuré comme client d'installation sur le serveur DHCP.
Solution :dans le logiciel de gestion DHCP, vérifiez si les options et les macros d'installation du système client sont définies. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Préconfiguration des informations de configuration système à l’aide du service DHCP - Tâches du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : installations réseau.
Échec de l'installation initiale
Solution :si l'installation de Solaris échoue, recommencez. Pour redémarrer l'installation, initialisez le système à partir du DVD du système d'exploitation Solaris, du CD 1 du logiciel Solaris, ou du réseau.
Il est impossible de désinstaller le logiciel Solaris après une installation partielle du logiciel. Vous devez restaurer votre système à partir d'une copie de sauvegarde ou recommencer le processus d'installation de Solaris.
/cdrom/cdrom0/SUNW xxxx/reloc.cpio: Broken pipe
Description :il s'agit d'un message d'information qui n'a pas d'incidence sur l'installation. Il s'affiche lorsqu'une opération d'écriture sur un tube ne dispose pas d'un processus en lecture.
Solution :ignorez ce message et poursuivez l'installation.
WARNING: CHANGE DEFAULT BOOT DEVICE (systèmes x86 uniquement)
Origine :il s'agit d'un message d'information. Le périphérique d'initialisation configuré par défaut dans le BIOS doit imposer l'utilisation de la assistant de configuration des périphériques de Solaris pour initialiser le système.
Solution :poursuivez l'installation et, si nécessaire, changez le périphérique d'initialisation par défaut du système défini dans le BIOS après avoir installé le logiciel Solaris sur un périphérique qui ne nécessite pas la assistant de configuration des périphériques de Solaris.
Si vous utilisez le mot clé locale pour tester un profil JumpStart personnalisée à partir d'une installation initiale, la commande pfinstall -D ne peut pas tester le profil. Pour une solution, consultez le message d'erreur "could not select locale" (impossible de sélectionner le paramètre régional), à la section Mise à niveau d'un environnement d'exploitation Solaris SE.
Les unités de disque IDE ne tracent pas automatiquement les blocs erronés comme le font d'autres unités de disque compatibles avec le logiciel Solaris. Avant d'installer Solaris sur un disque IDE, il peut être souhaitable d'en analyser la surface. Pour ce faire, procédez comme suit.
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la section Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.
Effectuez l'initialisation depuis le support d'installation.
Lorsqu'un message vous demande de sélectionner un type d'installation, sélectionnez l'option 6, Single user shell.
Exécutez le programme format(1M).
# format |
Indiquez le disque IDE dont vous souhaitez analyser la surface.
# cxdy |
Numéro du contrôleur
Numéro du périphérique
Déterminez si vous avez une partition fdisk.
Si une partition fdisk Solaris existe déjà, passez à l'Étape 7.
Si vous ne disposez pas de partition fdisk Solaris, créez-en une sur le disque à l'aide de la commande fdisk.
format> fdisk |
Pour commencer l'analyse surfacique, tapez :
format> analyze |
Déterminez les paramètres actuels, tapez :
analyze> config |
(Facultatif) Pour modifier les paramètres, tapez :
analyze> setup |
Pour détecter des blocs erronés, tapez :
analyze> type_of_surface_analysis |
lecture (read), écriture (write) ou comparaison (compare)
Si la commande format détecte des blocs erronés, elle les reconfigure.
Pour arrêter l'analyse, tapez :
analyze> quit |
Déterminez si vous souhaitez indiquer des blocs pour la reconfiguration.
Sinon, passez à l'Étape 13.
Si oui, tapez :
format> repair |
Pour quitter le programme de formatage, tapez :
quit |
Redémarrez le support en mode multiutilisateur à l'aide de la commande suivante.
# exit |
No upgradable disks
Origine :une entrée de swap dans le fichier /etc/vfstab fait échouer la procédure de mise à niveau.
Solution :mettez en commentaire les lignes suivantes dans le fichier /etc/vfstab :
tous les fichiers swap et toutes les tranches swap des disques non mis à niveau ;
tous les fichiers swap n'y figurant plus ;
toutes les tranches de swap non utilisées.
usr/bin/bzcat not found
Origine :Solaris Live Upgrade a échoué car il lui manque un cluster de patchs.
Solution :vous avez besoin d'un patch pour installer Solaris Live Upgrade. Assurez-vous de posséder la liste des derniers patchs mis à jour en consultant le site http://sunsolve.sun.com. Recherchez l'info doc 206844 (auparavant nommé 72099) sur le site Web SunSolve.
Upgradeable Solaris root devices were found, however, no suitable partitions to hold the Solaris Install software were found. Upgrading using the Solaris Installer is not possible. It might be possible to upgrade using the Solaris Software 1 CDROM. (systèmes x86 uniquement)
Origine :vous ne pouvez pas effectuer la mise à niveau avec le CD 1 du logiciel Solaris, car vous ne disposez pas d'un espace suffisant.
Solution :pour la mise à niveau, vous pouvez créer une tranche de swap plus grande ou égale à 512 Mo ou utiliser une autre méthode de mise à niveau tel que le Installation de Solaris à partir du DVD du système d'exploitation Solaris d'une image d'installation réseau, ou encore JumpStart.
ERROR: Could not select locale (systèmes x86 uniquement)
Origine :lorsque vous testez votre profil JumpStart avec la commande pfinstall -D, le test général échoue dans les conditions suivantes :
Le profil contient le mot-clé de la version localisée.
Vous testez une version contenant le logiciel GRUB. Exécuté en même temps que Solaris 10 1/06, le chargeur d'initialisation GRUB facilite l'initialisation des différents systèmes d'exploitation installés sur votre système à l'aide du menu GRUB.
La miniracine est compressée avec l'introduction du logiciel GRUB. Le logiciel n'est plus en mesure de rechercher la liste des langues à partir de la miniracine compressée. La miniracine est la plus petite racine du système de fichiers racine (/) de Solaris et se trouve sur le support d'installation de Solaris.
Solution :Procédez comme suit. avec les valeurs indiquées :
MEDIA_DIR correspond à /cdrom/cdrom0/
MINIROOT_DIR correspond à $MEDIA_DIR /Solaris_10/Tools/Boot
MINIROOT_ARCHIVE correspond à $MEDIA_DIR /boot/x86.miniroot
TEMP_FILE_NAME correspond à /tmp/test
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la section Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.
Décompressez l'archive de la miniracine.
# /usr/bin/gzcat $MINIROOT_ARCHIVE > $TEMP_FILE_NAME |
Créez la miniracine à l'aide de la commande lofiadm.
# LOFI_DEVICE=/usr/sbin/lofiadm -a $TEMP_FILE_NAME # echo $LOFI_DEVICE /dev/lofi/1 |
Montez la miniracine dans le répertoire Miniroot à l'aide de la commande lofi.
# /usr/sbin/mount -F ufs $LOFI_DEVICE $MINIROOT_DIR |
Testez le profil.
# /usr/sbin/install.d/pfinstall -D -c $MEDIA_DIR $path-to-jumpstart_profile |
Une fois le test terminé, démontez le périphérique lofi.
# umount $LOFI_DEVICE |
Supprimez le périphérique lofi.
# lofiadm -d $TEMP_FILE_NAME |
L'option upgrade n'apparaît pas même s'il existe une version des logiciels Solaris pouvant être mise à niveau sur le système.
Origine :raison 1 - Le répertoire /var/sadm est un lien symbolique ou il est monté depuis un autre système de fichiers.
Solution :raison 1 - Transférez le répertoire /var/sadm vers le système de fichiers racine (/) ou /var.
Origine :raison 2 - Le fichier /var/sadm/softinfo/INST_RELEASE manque.
Solution :raison 2 - Créez un fichier INST_RELEASE en utilisant le modèle suivant :
OS=Solaris VERSION=x REV=0
La version du logiciel Solaris installée sur votre système
raison 3 - SUNWusr est absent du répertoire /var/sadm/softinfo
Solution :solution 3 - Vous devez effectuer une installation en repartant à zéro. Il est impossible de mettre à niveau le logiciel Solaris installé sur votre système.
Impossible de fermer ou d'initialiser le gestionnaire md
Solution :suivez les instructions ci-dessous :
Si le système de fichiers n'est pas un volume RAID-1, ajoutez un commentaire dans le fichier vsftab.
Dans le cas contraire, annulez la mise en miroir, puis réinstallez. Pour de plus amples informations sur l'annulation d'une mise en miroir, reportez-vous à la section Removing RAID-1 Volumes (Unmirroring) du Solaris Volume Manager Administration Guide.
La mise à niveau échoue car le programme d'installation de Solaris ne peut pas monter un système de fichiers.
Origine :au cours d'une mise à niveau, le script tente de monter tous les systèmes de fichiers répertoriés dans le fichier /etc/vfstab du système sur le système de fichiers racine (/) faisant l'objet de la mise à niveau. Si le script d'installation ne parvient pas à monter un système de fichiers, il échoue et s'arrête.
Solution :vérifiez que tous les systèmes de fichiers du fichier système /etc/vfstab peuvent être montés. Dans le fichier /etc/vfstab, mettez en commentaire tous les systèmes de fichiers impossibles à monter ou risquant de poser un problème, de sorte que le programme d'installation de Solaris ne tente pas de les monter lors de la mise à niveau. Vous ne pouvez pas supprimer les systèmes de fichiers du système qui comportent des composants logiciels à mettre à niveau (par exemple, /usr).
La mise à niveau échoue
Description :le système n'a pas assez d'espace pour la mise à niveau.
Origine :Consultez la section Mise à niveau avec réallocation d’espace disque du Guide d’installation de Solaris 10 5/09 : planification de l’installation et de la mise à niveau relative aux problèmes d'espace et essayez de résoudre ce problème sans utiliser la configuration automatique pour réallouer de l'espace.
Problèmes lors de la mise à niveau des systèmes de fichiers racine du volume RAID–1 (/)
Solution :si la mise à niveau de systèmes de fichiers racines (/) de volumes RAID-1 avec Solaris Volume Manager pose problème, reportez-vous au Chapitre 25, Troubleshooting Solaris Volume Manager (Tasks) du Solaris Volume Manager Administration Guide.
La mise à niveau a échoué et vous ne parvenez pas à réinitialiser votre système par la voie logicielle. Vous ne parvenez pas à déterminer l'origine de la défaillance. Il peut s'agir d'une panne d'alimentation ou de la rupture d'une connexion réseau.
Réinitialisez le système depuis le DVD du système d'exploitation Solaris, le CD 1 du logiciel Solaris ou le réseau.
Choisissez l'option de mise à niveau correspondant à votre installation.
Le programme d'installation de Solaris détermine si le système a déjà été partiellement mis à niveau et poursuit la procédure de mise à niveau là où elle s'est arrêtée.
Les erreurs suivantes peuvent survenir lorsque vous utilisez Solaris Live Upgrade et le chargeur d'initialisation GRUB sur un système x86.
ERROR: The media product tools installation directory chemin_rép_install does not exist.
ERROR: The media rép does not contain an operating system upgrade image.
Description :des messages d'erreur s'affichent lorsque vous utilisez la commande luupgrade pour mettre à niveau un nouvel environnement d'initialisation.
Origine :une ancienne version de Solaris Live Upgrade est en cours d'utilisation. Les packages Solaris Live Upgrade que vous avez installés sur le système sont incompatibles avec le support et la version du support.
Solution :utilisez toujours les packages Solaris Live Upgrade de la version vers laquelle vous effectuez la mise à niveau.
Exemple :dans l'exemple suivant, le message d'erreur indique que les packages Solaris Live Upgrade sur le système ne correspondent pas à la version du support.
# luupgrade -u -n s10u1 -s /mnt Validating the contents of the media </mnt>. The media is a standard Solaris media. ERROR: The media product tools installation directory </mnt/Solaris_10/Tools/Boot/usr/sbin/install.d/install_config> does not exist. ERROR: The media </mnt> does not contain an operating system upgrade image. |
ERROR: Cannot find or is not executable: </sbin/biosdev>.
ERROR: One or more patches required by Solaris Live Upgrade has not been installed.
Origine :des patchs nécessaires à Solaris Live Upgrade ne sont pas installés sur le système. Notez que ce message d'erreur ne mentionne pas tous les patchs manquants.
Solution :avant d'utiliser Solaris Live Upgrade, installez toujours tous les patchs nécessaires. Assurez-vous de disposer de la liste des derniers patchs mis à jour en consultant le site http://sunsolve.sun.com. Recherchez l'info doc 206844 (auparavant nommé 72099) sur le site Web SunSolve.
ERROR: Device mapping command </sbin/biosdev> failed. Please reboot and try again.
Origine :raison 1 - Solaris Live Upgrade ne peut pas associer les périphériques suite à des tâches administratives antérieures.
Solution :raison 1 - Réinitialisez le système et relancez Solaris Live Upgrade
Origine :raison 2 - Si vous réinitialisez le système et que le même message d'erreur s'affiche, cela implique que vous disposez d'au moins deux disques identiques. La commande de mappage de périphériques ne peut pas les distinguer.
Solution :raison 2 - Créez une nouvelle partition fictive fdisk sur l'un des disques. Reportez-vous à la page de manuel fdisk(1M) Réinitialisez le système.
Impossible de supprimer l'environnement d'initialisation qui contient le menu GRUB.
Origine :Solaris Live Upgrade empêche de supprimer un environnement d'initialisation s'il contient le menu GRUB.
Solution :exécutez la commande lumake(1M) ou luupgrade(1M) pour réutiliser cet environnement d'initialisation.
Le système de fichier contenant le menu GRUB a été recréé accidentellement. Toutefois, le disque a les mêmes tranches qu'auparavant. Par exemple, les tranches du disque n'ont pas été recréées.
Origine :le système de fichiers qui contient le menu GRUB est essentiel pour que le système soit réinitialisable. Les commandes Solaris Live Upgrade ne détruisent pas le menu GRUB. Toutefois, si vous recréez ou détruisez accidentellement le système de fichiers qui contient le menu GRUB avec une commande autre qu'une commande Solaris Live Upgrade, le logiciel de restauration tente de réinstaller le menu GRUB. Le logiciel de restauration replace le menu GRUB dans le même système de fichiers lors de la réinitialisation suivante. Vous pouvez, par exemple, utiliser la commande newfs ou mkfs sur le système de fichiers et détruire accidentellement le menu GRUB. Pour restaurer le menu GRUB, la tranche doit respecter les conditions suivantes :
Elle doit contenir un système de fichiers montables.
Elle doit toujours faire partie de l'environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade dans lequel la tranche résidait.
Avant de réinitialiser le système, effectuez les actions correctives appropriées sur la tranche.
Solution :Redémarrez le système. Une copie de sauvegarde du menu GRUB est automatiquement installée.
Le fichier menu.lst du menu GRUB a été supprimé accidentellement.
Solution :Redémarrez le système. Une copie de sauvegarde du menu GRUB est automatiquement installée.
Si vous utilisez Solaris Live Upgrade en cours de mise à niveau et d'exploitation de Veritas VxVM, le système se retrouve dans une situation critique à la réinitialisation tant que vous n'appliquez pas la procédure indiquée ci-dessous. Le problème survient si les modules ne sont pas conformes aux directives avancées de Solaris en la matière.
Connectez-vous en tant que superutilisateur ou prenez un rôle équivalent.
Les rôles contiennent des autorisations et des commandes privilégiées. Pour de plus amples informations sur les rôles, reportez-vous à la section Configuring RBAC (Task Map) du System Administration Guide: Security Services.
Créez un environnement d'initialisation inactif. Reportez-vous à la section Création d'un environnement d'initialisation.
Avant d'entamer la mise à niveau, vous devez désactiver le logiciel Veritas de l'environnement d'initialisation inactif.
Montez l'environnement d'initialisation inactif.
# lumount inactive_boot_environment_name mount_point |
Exemple :
# lumount solaris8 /mnt |
Accédez au répertoire dans lequel se trouve le fichier vfstab, par exemple :
# cd /mnt/etc |
Faites une copie du fichier vfstab de l'environnement d'initialisation inactif, par exemple :
# cp vfstab vfstab.501 |
Dans le fichier vfstab copié, mettez en commentaire toutes les entrées du système de fichiers Veritas, par exemple :
# sed '/vx\/dsk/s/^/#/g' < vfstab > vfstab.novxfs |
Le premier caractère de chaque ligne est remplacé par #, la ligne devenant ainsi une ligne de commentaire. Cette ligne de commentaire est différente de celles des fichiers système.
Copiez le fichier vfstab ainsi modifié, par exemple :
# cp vfstab.novxfs vfstab |
Accédez au répertoire du fichier système de l'environnement d'initialisation inactif, par exemple :
# cd /mnt/etc |
Faites une copie du fichier système de l'environnement d'initialisation inactif, par exemple :
# cp system system.501 |
Mettez en commentaire toutes les entrées "forceload: " comportant drv/vx.
# sed '/forceload: drv\/vx/s/^/*/' <system> system.novxfs |
Le premier caractère de chaque ligne est remplacé par *, la ligne devenant ainsi une ligne de commande. Cette ligne de commande est différente de celles du fichier vfstab.
Créez le fichier install-db Veritas, par exemple :
# touch vx/reconfig.d/state.d/install-db |
Démontez l'environnement d'initialisation inactif.
# luumount inactive_boot_environment_name |
Mettez à niveau l'environnement d'initialisation inactif. Voir Chapitre5Procédure de mise à niveau avec Solaris Live Upgrade – Tâches.
Activez l'environnement d'initialisation inactif. Reportez-vous à la section Activation d'un environnement d'initialisation.
Éteignez le système.
# init 0 |
Initialisez l'environnement d'initialisation inactif en mode monoutilisateur :
OK boot -s |
Plusieurs messages et messages d'erreur comportant “vxvm” ou “VXVM” s'affichent. Vous pouvez les ignorer. L'environnement d'initialisation inactif s'active.
Effectuez la mise à niveau de Veritas.
Restaurez les fichiers vfstab et fichiers systèmes originaux :
# cp /etc/vfstab.original /etc/vfstab # cp /etc/system.original /etc/system |
Redémarrez le système.
# init 6 |
Si vous installez le SE Solaris 10 5/09 sur un système qui ne dispose pas d'une partition de service ou de diagnostic, le programme d'installation ne peut pas créer une partition de service par défaut. Si vous voulez inclure une partition de service sur le disque de la partition Solaris, vous devez recréer la partition de service avant d'installer le SE Solaris 10 5/09.
Si vous avez installé le système d'exploitation Solaris 8 2/02 sur un système doté d'une partition de service, le programme d'installation risque de ne pas avoir conservé la partition de service. Si vous ne procédez pas à l'édition manuelle de l'organisation de la partition d'initialisation fdisk pour préserver la partition de service, le programme d'installation efface la partition de service lors de l'installation.
Si vous n'avez pas préservé explicitement la partition de service lorsque vous avez installé le système d'exploitation Solaris 8, vous ne pouvez pas recréer la partition de service, ni mettre à niveau le SE Solaris 10 5/09.
Si vous souhaitez inclure une partition de service sur le disque contenant la partition Solaris, choisissez l'une des solutions proposées ci-dessous.
Pour installer le logiciel à partir d'une image d'installation réseau ou du DVD du système d'exploitation Solaris sur le réseau, effectuez les opérations ci-dessous.
Supprimez le contenu du disque.
Avant d'effectuer l'installation, créez la partition de service à l'aide du CD de diagnostic de votre système.
Pour de plus amples informations sur la création d'une partition de service, reportez-vous à la documentation fournie avec votre matériel.
Initialisez le système à partir du réseau.
L'écran de personnalisation des partitions fdisk apparaît.
Pour charger la distribution de la partition du disque d'initialisation, cliquez sur l'option par défaut.
Le programme d'installation préserve la partition de service et crée la partition Solaris.
Pour utiliser le programme suninstall dans le cadre d'une installation à partir du CD 1 du logiciel Solaris ou d'une image d'installation réseau présente sur un serveur d'initialisation, procédez comme suit :
Supprimez le contenu du disque.
Avant d'effectuer l'installation, créez la partition de service à l'aide du CD de diagnostic de votre système.
Pour de plus amples informations sur la création d'une partition de service, reportez-vous à la documentation fournie avec votre matériel.
Le programme d'installation vous invite à choisir une méthode de création de la partition Solaris.
Initialisez votre système.
Sélectionnez l'option Use rest of disk for Solaris partition.
Le programme d'installation préserve la partition de service et crée la partition Solaris.
Terminez l' installation.
Cette annexe s'adresse aux administrateurs système qui installent ou suppriment des packages, de tiers notamment. En vous conformant à la configuration requise par ces packages, vous pourrez :
empêcher toute modification du système actif de sorte à pouvoir effectuer une mise à niveau avec Solaris Live Upgrade, créer des zones non globales et des clients sans disque et les gérer ;
empêcher un package d'être interactif pour automatiser les installations effectuées avec des programmes d'installation, tels que JumpStart personnalisé.
Ce chapitre se compose des sections suivantes :
La section ci-dessous explique comment préserver le système d'exploitation actif.
Pour que l'installation d'un système d'exploitation se déroule correctement, il faut que les packages reconnaissent et respectent les systèmes de fichiers racines (/) alternatifs, tels qu'un environnement d'initialisation Solaris Live Upgrade inactif.
Les packages peuvent contenir des chemins absolus dans leur fichier pkgmap (structure du package). Si ces fichiers existent, ils sont rédigés en fonction de l'option -R de la commande pkgadd. Les packages qui contiennent des chemins absolus et relatifs (mobiles) peuvent être également installés dans un système de fichiers racine alternatif (/). $PKG_INSTALL_ROOT est ajouté au début des fichiers absolus et relatifs, de sorte que tous les chemins sont reproduits correctement lors de l'installation par le biais de pkgadd.
Les packages installés à l'aide de pkgadd -R ou retirés à l'aide de pkgrm -R ne doivent pas altérer le système d'exploitation actif. Cette fonction est utilisée par le programme d'installation JumpStart personnalisée, Solaris Live Upgrade, les zones non globales et les clients sans disque.
Aucun script de procédure fourni avec les packages installés à l'aide de l'option R de la commande -pkgadd ou retirés à l'aide de l'option R de la commande -pkgrm ne doit altérer le système d'exploitation actif. Tout script d'installation fourni par vos soins doit faire référence au répertoire ou au fichier avec la variable $PKG_INSTALL_ROOT en préfixe. Le package doit rédiger tous les répertoires et fichiers à l'aide du préfixe $PKG_INSTALL_ROOT. Il ne doit pas supprimer les répertoires sans préfixe $PKG_INSTALL_ROOT.
Le Tableau B–1 fournit des exemples de syntaxe de script.
Tableau B–1 Exemples de syntaxe de script d'installation
$PKG_INSTALL_ROOT est l'emplacement du système de fichiers racine (/) de la machine sur laquelle vous ajoutez le package. Il est paramétré à l'argument -R de la commande pkgadd. Par exemple, si la commande suivante est appelée, $PKG_INSTALL_ROOT devient /a au cours de l'installation du package.
# pkgadd -R /a SUNWvxvm |
$BASEDIR indique le répertoire de base mobile dans lequel les objets mobiles du package sont installés. Seuls les objets mobiles y sont installés. Les objets fixes (possédant des chemins absolus dans le fichier pkgmap) sont toujours installés en fonction de l'environnement d'initialisation et non pas en fonction de $BASEDIR. Si un package ne possède pas d'objets mobiles, il est dit absolu (fixe), $BASEDIR n'est pas défini et ne peut contenir aucun script de procédure du package.
Par exemple, imaginez que le fichier pkgmap d'un package comporte deux entrées :
1 f none sbin/ls 0555 root sys 3541 12322 1002918510 1 f none /sbin/ls2 0555 root sys 3541 12322 2342423332 |
Par ailleurs, le fichier pkginfo contient une indication pour $BASEDIR :
BASEDIR=/opt |
Si ce package est installé à l'aide de la commande ci-dessous, ls est installé dans /a/opt/sbin/ls, mais ls2 s'installe sous la forme /a/sbin/ls2.
# pkgadd -R /a SUNWtest |
Les scripts de procédure des packages doivent être indépendants du système d'exploitation actif afin qu'il ne puisse être modifié. Les scripts de procédure définissent les actions qui surviennent à un moment donné pendant l'installation et la suppression de packages. Il est possible de créer quatre scripts de procédure avec les noms prédéfinis suivants : preinstall, postinstall, preremove et postremove.
Tableau B–2 Directives pour la création de scripts
Instructions |
A une incidence sur Solaris Live Upgrade |
A une incidence sur les zones non globales |
---|---|---|
Les scripts doivent être rédigés en Bourne shell (/bin/sh). Bourne shell est l'interpréteur utilisé par la commande pkgadd pour exécuter les scripts de procédure. |
X |
X |
Ces scripts ne doivent pas lancer ou arrêter de processus, ni dépendre de l'édition de commandes, telles que ps ou truss, qui dépendent du système d'exploitation et fournissent des informations relatives au système actif. |
X |
X |
Les scripts peuvent utiliser d'autres commandes UNIX standard, telles que expr, cp et ls ou encore d'autres commandes facilitant l'écriture de scripts de shell. |
X |
X |
Les commandes appelées par un script doivent être disponibles dans toutes les versions prises en charge, car un package doit s'exécuter sur toutes les versions. Par conséquent, vous ne pouvez pas utiliser les commandes ajoutées ou supprimées après la version Solaris 8. Pour vérifier qu'une commande ou une option est prise en charge dans la version Solaris 8, 9 ou 10, reportez-vous à la version spécifique de Solaris Reference Manual AnswerBook sur le site Web http://docs.sun.com. |
X |
Les packages ne doivent pas exécuter de commandes contenues dans le package lui-même. Ceci permet de gérer la compatibilité des clients sans disque et évite d'exécuter des commandes requérant des bibliothèques partagées qui ne sont pas encore installées.
Tous les packages doivent être validés par pkgchk. Avant d'installer un package venant d'être créé, il doit être vérifié à l'aide de la commande suivante :
# pkgchk -d dir_name pkg_name |
Indique le nom du répertoire où le package réside.
Indique le nom du package.
Après avoir créé un package, vous devez le tester en l'installant dans un emplacement de système de fichiers racine alternatif (/) en utilisant l'option -R nom_rép dans pkgadd. Après avoir installé le package, assurez-vous qu'il fonctionne correctement à l'aide de la commande pkgchk, comme dans l'exemple ci-dessous.
# pkgadd -d . -R /a SUNWvxvm # pkgchk -R /a SUNWvxvm |
Aucune erreur ne doit s'afficher.
Si un package existe à l'adresse /export/SUNWvxvm, émettez la commande suivante :
# pkgchk -d /export SUNWvxvm |
Aucune erreur ne doit s'afficher.
D'autres commandes permettent de vérifier le package lorsque vous créez, modifiez ou supprimez des fichiers. Vous trouverez ci-dessous des exemples de commande.
Par exemple, les commandes dircmp ou fssnap peuvent être utilisées pour vérifier que les packages fonctionnent correctement.
De même, la commande ps peut servir à tester la compatibilité du démon en s'assurant que les démons ne sont pas arrêtés ou démarrés par le package.
Les commandes truss, pkgadd -v et pkgrm peuvent tester la conformité de l'installation du package runtime, mais ne fonctionnent pas nécessairement dans toutes les circonstances. Dans l'exemple suivant, la commande truss supprime tous les accès en lecture seule non-$TEMPDIR et n'affiche que les accès en lecture/écriture vers des chemins qui n'appartiennent pas à l'environnement d'initialisation inactif indiqué.
# TEMPDIR=/a; export TEMPDIR # truss -t open /usr/sbin/pkgadd -R ${TEMPDIR} SUNWvxvm \ 2>&1 > /dev/null | grep -v O_RDONLY | grep -v \ 'open("'${TEMPDIR} |
Les packages doivent être installés et supprimés sans qu'un utilisateur ne puisse être invité à entrer des informations lorsqu'il se sert des utilitaires Solaris standard suivants :
Programme d'installation JumpStart personnalisée ;
Solaris Live Upgrade
Programme Installation de Solaris ;
Solaris Zones.
Pour tester un package afin de vous assurer qu'il sera installé sans aucune interaction d'utilisateur, vous pouvez configurer un nouveau fichier d'administration avec la commande pkgadd et l'option - a. L'option -a définit le fichier d'administration de l'installation qui sera utilisé à la place du fichier par défaut. Si vous utilisez le fichier par défaut, le système risque de vous inviter à entrer un plus grand nombre d'informations. Vous pouvez créer un fichier d'administration indiquant à la commande pkgadd qu'elle doit ignorer ces contrôles, et installer le package sans confirmation de l'utilisateur. Pour plus de détails, reportez-vous à la page de manuel admin(4) ou pkgadd(1M).
Les exemples suivants indiquent comment la commande pkgadd utilise le fichier d'administration.
Si aucun fichier d'administration n'est fourni, la commande pkgadd utilise le fichier /var/sadm/install/admin/default. Si vous utilisez ce fichier, une intervention de l'utilisateur pourrait être requise.
# pkgadd |
Si un fichier d'administration relatif est mentionné dans la ligne de commande, pkgadd recherche le nom du fichier dans /var/sadm/install/admin et l'utilise. Dans cet exemple, le fichier d'administration relatif est appelé nocheck et pkgadd recherche /var/sadm/install/admin/nocheck.
# pkgadd -a nocheck |
Si un fichier absolu existe, pkgadd l'utilise. Dans cet exemple, pkgadd recherche le fichier d'administration nocheck dans /tmp.
# pkgadd -a /tmp/nocheck |
Vous trouverez ci-dessous un exemple de fichier d'administration d'installation requérant une intervention réduite de la part de l'utilisateur au niveau de l'utilitaire pkgadd. Excepté si le module requiert plus d'espace que celui qui est disponible sur le système, l'utilitaire pkgadd utilise ce fichier et procède à l'installation du module sans inviter l'utilisateur à entrer d'autres d'informations .
mail= instance=overwrite partial=nocheck runlevel=nocheck idepend=nocheck space=ask setuid=nocheck confiict=nocheck action=nocheck basedir=default
Les packages possèdent des paramètres qui contrôlent la distribution et la visibilité de leur contenu sur un système comportant des zones non globales. SUNW_PKG_ALLZONES , SUNW_PKG_HOLLOW et SUNW_PKG_THISZONE définissent les caractéristiques des packages d'un système sur lequel des zones sont installées. Vous devez configurer ces paramètres pour permettre l'administration de ces packages dans un système comportant des zones non globales.
Le tableau suivant répertorie les quatre combinaisons valides de configuration des paramètres des packages. Si vous choisissez d'autres combinaisons que celles mentionnées, ces paramètres ne sont pas valides et l'installation du package échoue.
Veillez à configurer les trois paramètres des packages. Vous pouvez également n'en définir aucun. Les outils de package interprètent un paramètre de zone manquant comme une erreur mais ne pas régler les paramètres est fortement déconseillé. En définissant les trois paramètres de package, vous indiquez aux outils le comportement à adopter lors de l'installation ou de la suppression du package.
Paramètre SUNW_PKG_ALLZONES |
Paramètre SUNW_PKG_HOLLOW |
Paramètre SUNW_PKG_THISZONE |
Description |
---|---|---|---|
false |
false |
false |
Il s'agit de la configuration par défaut des packages. Aucune valeur n'est spécifiée pour tous les paramètres de package de zone. Un package ainsi configuré peut être installé dans une zone globale ou non globale.
Dans l'un ou l'autre cas, l'intégralité du contenu du package est visible dans toutes les zones où il a été installé. |
false |
false |
true |
Un package ainsi configuré peut être installé dans une zone globale ou non globale. Si, après installation, de nouvelles zones non globales sont créées, le package n'est pas étendu à ces dernières.
Dans l'un ou l'autre cas, l'intégralité du contenu du package est visible dans la zone où il a été installé. |
true |
false |
false |
Vous ne pouvez installer un package ainsi configuré que dans la zone globale. Si vous exécutez la commande pkgadd, le package est installé dans la zone globale et dans toutes les zones non globales. L'intégralité du contenu est visible dans toutes les zones. Remarque – Toute tentative d'installation du package dans une zone non globale échoue. |
true |
true |
false |
Un package ainsi configuré ne peut être installé que dans la zone globale, par l'administrateur global. Si vous exécutez la commande pkgadd, le contenu du package est entièrement installé dans la zone globale. Si les paramètres d'un package sont configurés sur ces valeurs, le contenu du package lui-même n'est distribué à aucune zone non globale. Seules les informations nécessaires pour indiquer qu'un package est installé sont installées dans toutes les zones non globales. Ces informations permettent d'installer d'autres packages en fonction de ce package. Pour plus d'informations sur les packages "vides", reportez-vous au Chapitre 24, À propos des packages et des patchs pour les systèmes Solaris comportant des zones installées (présentation) du Guide d’administration système : Gestion des ressources conteneurs Solaris et des zones Solaris. Le package apparaît comme étant installé dans toutes les zones afin de permettre le contrôle de sa dépendance.
Remarque – Toute tentative d'installation du package dans une zone non globale échoue. |
Description |
Pour plus d'informations |
---|---|
Pour plus d'informations sur les packages et les zones | |
Pour une présentation des zones racine creuses et complètes | |
Pour plus d'informations sur les caractéristiques et les paramètres des packages | |
Pour plus d'informations sur l'affichage des valeurs attribuées aux paramètres des packages |
Les références suivantes proposent des informations générales sur la configuration requise par les packages ainsi que des syntaxes de commande spécifiques.
Pour obtenir des informations plus spécifiques sur la configuration requise en termes de packages et sur la terminologie : | |
Pour obtenir des informations de base sur l'ajout et la suppression de packages et sur le fichier d'administration d'installation |
Chapitre 19, Managing Software (Overview) du System Administration Guide: Basic Administration |
Pour obtenir des informations détaillées sur les commandes dont il est fait référence dans cette annexe, reportez-vous à ces pages de manuel |
dircmp(1), fssnap(1M), ps(1), or truss(1) pkgadd(1M), pkgchk(1M), or pkgrm(1M) |
Pour une présentation de Solaris Live Upgrade | |
Pour une présentation du programme d'installation JumpStart personnalisée | |
Pour une présentation de Solaris Zones |
Ce chapitre fournit des instructions sur la vérification des patchs avec l'analyseur de patchs avant de mettre à niveau le système d'exploitation Solaris. L'analyseur de patchs analyse votre système si vous souhaitez le mettre à niveau vers l'une des versions, ultérieures à Solaris 10 3/05, suivantes :
Solaris 10 1/06 ;
Solaris 10 6/06 ;
Solaris 10 11/06
Solaris 10 8/07
Solaris 10 5/08
Solaris 10 10/08
Si le système d'exploitation Solaris 10 3/05, ainsi que des patchs individuels ont déjà été installés, la mise à niveau vers une version Solaris 10 ultérieure se traduit par :
La réapplication de tous les patchs fournis avec l'une des versions mentionnées ci-dessus. Vous ne pouvez plus revenir aux versions précédentes de ces patchs.
La suppression de tous les patchs précédemment installé sur votre système et non inclus dans l'une des versions mentionnées ci-dessus.
L'analyseur de patchs analyse votre système pour déterminer, le cas échéant, quels patchs seront supprimés lors de la mise à niveau vers l'une des versions mentionnées ci-dessus. Il est disponible dans les formats indiqués ci-dessous.
Si vous utilisez le programme Installation de Solaris, la boîte de dialogue Patch Analyzer s'ouvre. Cliquez sur Yes pour lancer l'analyse.
Si vous utilisez le programme d'installation en mode texte pour procéder à la mise à niveau, sélectionnez Analyze dans la boîte de dialogue Analyze Patches pour lancer l'analyse.
Si vous utilisez le programme d'installation JumpStart personnalisée ou Solaris Live Upgrade pour effectuer la mise à niveau, exécutez le script analyze_patches pour amorcer l'analyse. Pour plus d'instructions, reportez-vous à la section Pour exécuter le script analyze_patches.
Une fois l'analyse exécutée, reportez-vous à la section Pour examiner les résultats de l'analyse des patchs pour plus d'informations sur les résultats de l'analyse de patchs.
Pour exécuter le script analyze_patches, il faut que celui-ci ait accès au système installé , au DVD du système d'exploitation Solaris, aux CD du Logiciel Solaris ou à leur image d'installation réseau, soit via NFS, soit via un média monté en local.
Choisissez le répertoire Misc.
Dans cet exemple, l'image est placée sur un média monté en local.
# cd /cdrom/cdrom0/Solaris_10/Misc |
Exécutez le script analyze_patches.
# ./analyze_patches -R rootdir -N netdir -D databasedir |
rootdir correspond à la racine du système installé. L'inscription par défaut est /.
netdir désigne le chemin de la racine de l'image du système d'exploitation à installer. Le chemin par défaut est /cdrom/cdrom0. rép_réseau correspond au chemin d'accès au répertoire contenant le répertoire Solaris_10. Vous devez impérativement utiliser cette option si vous exécutez analyze_patches à partir d'un point de montage NFS.
Si le répertoire qui appelle le script est différent du répertoire Misc/ de l'image du système d'exploitation, le programme ne parvient pas à trouver la base de données dont il se sert pour analyser les patchs. Utilisez l'option -D pour indiquer le chemin d'accès à la base de données. Cette base de données, située dans le répertoire Solaris_10 /Misc/database de l'image du SE, est nécessaire au fonctionnement du script.
Pour connaître les résultats de l'analyse des patchs, procédez comme suit :
Examinez les résultats de l'analyse des patchs.
L'analyseur de patchs dresse la liste des patchs qui seront supprimés, dégradés, accumulés ou rendus obsolètes suite à l'installation d'autres patchs. Les patchs accumulés sont des patchs mis à niveau. Le patch accumulé est supprimé et remplacé par un nouveau patch. Les résultats apparaissent sous forme de messages similaires à ceux-ci :
Patch 105644-03 will be removed. Patch 105925 will be downgraded from -02 to -01. Patch 105776-01 will be accumulated/obsoleted by patch 105181-05. |
Si l'analyseur de patchs ne donne lieu à aucune liste de résultats, tous les patchs installés sur votre système sont conservés en l'état.
Les remplacements et les suppressions de patchs sont-ils acceptables ?
Le cas échéant, mettez le système à niveau.
Si ce n'est pas le cas, laissez-le tel quel.