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Guide d'administration d'Oracle VM Server for SPARC 2.1 Oracle VM Server for SPARC (Français) |
Partie I Logiciel Oracle VM Server for SPARC 2.1
1. Présentation du logiciel Oracle VM Server for SPARC
2. Installation et activation du logiciel
4. Configuration des services et du domaine de contrôle
5. Configuration des domaines invités
6. Configuration des domaines d'E/S
7. Utilisation des disques virtuels
8. Utilisation des réseaux virtuels
Introduction à la migration de domaines
Présentation d'une opération de migration
Sécurité pour les opérations de migration
Réalisation de migrations non interactives
Configuration requise des CPU pour la migration
Configuration requise pour la mémoire
Configuration requise des périphériques d'E/S physiques pour la migration
Configuration requise des périphériques d'E/S virtuels physiques pour la migration
Configuration requise pour les E/S hybrides NIU
Configuration requise pour les unités cryptographiques pour la migration
Reconfiguration retardée dans un domaine actif
Migration pendant qu'un domaine actif est en mode élastique
Opérations sur d'autres domaines
Migration d'un domaine en cours d'exécution dans OpenBoot ou dans le débogueur de noyau
Migration de domaines liés ou inactifs
Configuration requise des CPU pour la migration
Configuration requise des périphériques d'E/S virtuels physiques pour la migration
Configuration requise des périphériques d'extrémité PCIe pour la migration
Surveillance d'une migration en cours
Annulation d'une migration en cours
Récupération sur un échec de migration
11. Gestion des configurations
12. Réalisation d'autres tâches d'administration
Partie II Logiciel Oracle VM Server for SPARC facultatif
13. Outil de conversion physique-à-virtuel Oracle VM Server for SPARC
14. Assistant de configuration Oracle VM Server for SPARC
15. Utilisation du logiciel MIB (Management Information Base ) Oracle VM Server for SPARC
16. Recherche du gestionnaire de domaines logiques
17. Utilisation de l'interface XML avec le gestionnaire de domaines logiques
Certaines exigences et restrictions sont imposées au domaine à migrer, à la machine source et à la machine cible lorsque vous tentez de migrer un domaine actif. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Restrictions de la migration de domaine du Notes de version d’Oracle VM Server for SPARC 2.1.
Astuce - Vous pouvez réduire le temps total de migration en ajoutant d'autres CPU virtuelles au domaine primary sur les machines source et cible. Il est préférable, mais pas obligatoire, de disposer d'au moins 16 CPU dans chaque domaine primary.
Un domaine "perd du temps" au cours du processus de migration. Pour limiter ce problème, synchronisez le domaine à migrer avec une source temporelle externe, un serveur NTP (Network Time Protocol) par exemple. Lorsque vous configurez un domaine en tant que client NTP, la date et l'heure du domaine sont corrigés peu après la fin de la migration.
Pour configurer un domaine en tant que client NTP, reportez-vous à la section Managing Network Time Protocol (Tasks) du System Administration Guide: Network Services.
Vous trouverez ci-dessous les contraintes et les limitations concernant les CPU lorsque vous effectuez une migration :
Les machines source et cible doivent posséder le même type de processeur.
Utilisez la commande psrinfo -pv pour déterminer le type de processeur, comme suit :
# psrinfo -pv The physical processor has 8 virtual processors (0-7) SPARC-T3 (chipid 0, clock 1649 MHz)
Les machines source et cible doivent disposer d'un processeur réglé sur la même fréquence (en MHz) et avec des valeurs de registre STICK identiques.
Utilisez la commande prtconf -pv pour déterminer la fréquence STICK, comme suit :
# prtconf -pv | grep stick-frequency stick-frequency: 05f4bc08
Remarque - La fréquence à laquelle le registre STICK augmente est dérivée de la fréquence de la CPU à pleine vitesse. Cependant, même si la fréquence de la CPU sur les deux machines est identique, la fréquence de registre STICK exacte peut légèrement différer et ainsi bloquer la migration.
La machine cible doit avoir suffisamment de strands libres pour accueillir le nombre de strands utilisés par le domaine à migrer.
Il doit y avoir suffisamment de mémoire libre sur la machine cible pour permettre la migration d'un domaine. Par ailleurs, voici les quelques propriétés qui doivent être conservées pendant la migration :
Il doit être possible de créer le même nombre de blocs de mémoire de taille identique.
Les adresses physiques des blocs de mémoire ne doivent pas nécessairement correspondre, mais les mêmes adresses réelles doivent être conservées pendant la migration.
Par ailleurs, la disposition de la mémoire disponible sur la machine cible doit être compatible avec la disposition de la mémoire du domaine à migrer ou la migration échouera. Plus précisément, si la mémoire de la machine cible est fragmentée en plusieurs petites plages d'adresse, mais si le domaine à migrer nécessite une seule large plage d'adresse, la migration échouera. L'exemple suivant illustre ce scénario. La machine cible possède 2 Go de mémoire libre dans deux blocs de mémoire :
# ldm list-devices memory MEMORY PA SIZE 0x108000000 1G 0x188000000 1G
Le domaine à migrer, ldg-src, possède également 2 Go de mémoire libre, mais il est disposé sur un seul bloc de mémoire :
# ldm list -o memory ldg-src NAME ldg-src MEMORY RA PA SIZE 0x8000000 0x208000000 2G
Étant donné cette disposition de la mémoire, la migration échoue :
# ldm migrate-domain ldg-src t5440-sys-2 Target Password: Unable to bind 2G memory region at real address 0x8000000 Domain Migration of LDom ldg-src failed
Remarque - Après une migration, la reconfiguration dynamique (DR) de la mémoire est désactivée pour le domaine migré tant qu'il n'a pas été redémarré. Après le redémarrage, la reconfiguration dynamique de la mémoire est réactivée pour le domaine.
Les domaines disposant d'un accès direct aux périphériques physiques ne peuvent pas être migrés. Par exemple, vous ne pouvez pas migrer des domaines d'E/S. Cependant, les périphériques virtuels associés à des périphériques physiques peuvent être migrés.
Tous les services d'E/S virtuels utilisés par le domaine à migrer doivent être disponibles sur la machine cible. En d'autres termes, les conditions suivantes doivent être remplies :
Tous les disques d'arrière-plan virtuels utilisés dans le domaine à migrer doivent être définis sur la machine cible. Le disque virtuel d'arrière-plan défini doit avoir les mêmes noms de service et de volume que sur la machine source. Les chemins d'accès peuvent être différents sur les machines source et cible, mais ils doivent pointer vers le même disque d'arrière-plan.
Attention - Une migration réussira même si les chemins d'accès à un disque virtuel d'arrière-plan sur les machines source et cible ne se réfèrent pas au même stockage. Cependant, le comportement du domaine sur la machine cible sera imprévisible, et il est possible que le domaine soit inutilisable. Pour corriger cette situation, arrêtez le domaine, corrigez le problème de configuration et redémarrez le domaine. Si vous n'exécutez pas ces étapes, le domaine risque de rester dans un état incohérent. |
Chaque périphérique réseau virtuel dans le domaine à migrer doit posséder un commutateur de réseau virtuel correspondant sur la machine cible. Les commutateurs de réseau virtuel doivent tous posséder le même nom que le commutateur de réseau virtuel auquel le périphérique est connecté sur la machine source.
Par exemple, si vnet0 dans le domaine à migrer est connecté à un service de commutateur virtuel appelé switch-y, un domaine sur la machine cible doit fournir un service de commutateur virtuel appelé switch-y.
Remarque - Le réseau physique sur la machine cible doit être correctement configuré, de sorte que le domaine migré puisse accéder aux ressources réseau dont il a besoin. Sinon, certains services risquent d'être indisponibles sur le domaine une fois la migration terminée.
Par exemple, vous pouvez souhaiter vous assurer que le domaine peut accéder au bon sous-réseau sur le réseau. Vous pouvez également vouloir vérifier que les passerelles, routeurs ou pare-feu sont correctement configurés, de sorte que le domaine puisse atteindre les systèmes distants à partir de la machine cible.
Les adresses MAC utilisées par le domaine à migrer qui se trouvent dans la plage allouée automatiquement doivent être disponibles sur la machine cible.
Un service de concentrateur de console virtuelle (vcc) doit exister sur la machine cible et disposer d'au moins un port libre. Les contraintes explicites de la console sont ignorées au cours de la migration. La console du domaine migré est créée en utilisant le nom du domaine migré comme groupe de consoles et à l'aide d'un port disponible sur le premier périphérique vcc du domaine de contrôle. La migration échoue s'il y a un conflit avec le nom de groupe par défaut.
Vous pouvez migrer un domaine qui utilise des ressources d'E/S hybride NIU. Une contrainte définissant les ressources d'E/S hybride NIU n'est pas une contrainte matérielle d'un domaine logique. Si un tel domaine est migré sur une machine ne disposant pas de ressources NIU disponibles, le contrainte est préservée, mais non remplie.
Vous pouvez migrer un domaine invité associé à des unités cryptographiques s'il exécute un système d'exploitation prenant en charge la reconfiguration dynamique (DR) des unités cryptographiques.
Les versions suivantes du SE Oracle Solaris prennent en charge la reconfiguration dynamique des unités cryptographiques :
Au moins le SE Solaris 10 10/09
Au moins le SE Solaris 10 5/08 OS plus patch ID 142245-01
Au début de la migration, le gestionnaire de domaines logiques détermine si le domaine à migrer prend en charge la reconfiguration dynamique des unités cryptographiques. Si tel est le cas, le gestionnaire de domaines logiques tente de supprimer les unités cryptographiques du domaine. À la fin de la migration, les unités cryptographiques sont de nouveau ajoutées au domaine migré.
Remarque - Si les contraintes des unités cryptographiques ne peuvent pas être respectées sur la machine cible, l'opération de migration ne sera toutefois pas bloquée. Dans ce cas, le domaine migré peut présenter moins d'unités cryptographiques qu'avant l'opération de migration.
Les opérations de reconfiguration retardée actives sur les hôtes source et cible empêchent le début de la migration. Les opérations de reconfiguration retardée sont bloquées lorsqu'une migration est en cours.
Les migrations de domaine ne sont pas prises en charge pour une machine source ou cible en mode élastique. Si la stratégie PM sur la machine source ou cible est commutée du mode performance au mode élastique au cours d'une migration, la commutation de stratégie est reportée jusqu'à la fin de la migration. La commande de migration renvoie une erreur si une migration de domaine est tentée lorsque la machine source ou cible est en mode élastique.
Pendant qu'une migration est en cours sur une machine, toute opération pouvant provoquer la modification de l'état ou la configuration du domaine en cours de migration est bloquée. Toutes les opérations sur le domaine lui-même, ainsi que les opérations de liaison et d'arrêt sur les autres domaines de la machine sont bloquées.
L'exécution de la migration d'un domaine requiert une coordination entre le gestionnaire de domaines logiques et le SE en cours d'exécution dans le domaine à migrer. Lorsqu'un domaine à migrer est exécuté dans OpenBoot ou dans le débogueur de noyau (kmdb), cette coordination est impossible. Par conséquent, toute tentative de migration échoue à moins que le domaine à migrer dispose d'une seule CPU. Lorsque le domaine à migrer dispose d'une seule CPU, la migration est effectuée lorsque certaines contraintes et limitations sont respectées. Reportez-vous à la section Restrictions de la migration de domaine du Notes de version d’Oracle VM Server for SPARC 2.1.