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Guide d'installation du logiciel Oracle Solaris Cluster Oracle Solaris Cluster (Français) |
1. Planification de la configuration de Oracle Solaris Cluster
2. Installation de logiciels sur des nuds de cluster global
Préparation de l'installation du logiciel de cluster
Installation et configuration du logiciel Serveur de quorum
Installation du logiciel Cluster Control Panel sur une console d'administration
Installation du logiciel Solaris
Configuration de la mise en miroir du disque interne
SPARC : Installation du logiciel Sun Logical Domains et création de domaines
Installation du logiciel Veritas File System
Installation des logiciels de service de données et de structure Oracle Solaris Cluster
Installation du logiciel Sun QFS
3. Établissement d'un cluster global
4. Configuration du logiciel Solaris Volume Manager
5. Installation et configuration de Veritas Volume Manager
6. Création d'un système de fichiers de cluster
7. Création de zones non globales et de clusters de zones
8. Installation du module Oracle Solaris Cluster sur Sun Management Center
9. Désinstallation du logiciel à partir du cluster
A. Fiches d'information sur l'installation et la configuration de Oracle Solaris Cluster
Cette section fournit les informations et procédures nécessaires à l’installation de logiciels sur les nœuds de cluster.
La liste suivante répertorie les tâches à exécuter lors de l’installation de logiciels sur des clusters globaux monohôtes ou multihôtes. Effectuez les procédures dans l’ordre dans lequel elles sont indiquées.
Tableau 2-1 Liste des tâches : installation du logiciel
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Avant de commencer l’installation logicielle, effectuez les préparatifs suivants :
Sollicitez auprès de votre représentant commercial Oracle les toutes dernières informations concernant les configurations de cluster prises en charge.
Notes de version d’Oracle Solaris Cluster 3.3 5/11 - Restrictions, corrections de bogues et autres informations de dernière minute.
Oracle Solaris Cluster Concepts Guide - Aperçu du produit Oracle Solaris Cluster.
Guide d’installation du logiciel Oracle Solaris Cluster (le présent manuel) : directives de planification et procédures pour l’installation et la configuration de Solaris, Oracle Solaris Cluster et de logiciels de gestionnaire de volumes
Oracle Solaris Cluster Data Services Planning and Administration Guide – Directives de planification et procédures pour l’installation et la configuration des services de données.
La liste suivante répertorie quelques-uns des produits dont vous devrez consulter la documentation lors de l’installation du cluster :
SE Solaris
Logiciel Solaris Volume Manager
Logiciel Sun QFS
Veritas Volume Manager
Applications tierces
![]() | Caution - Planifiez toute l’installation du cluster. Identifiez la configuration requise de l’ensemble des services de données et des produits tiers avant de commencer à installer Solaris et Oracle Solaris Cluster. Faute de quoi, des erreurs pourraient se produire et vous devriez réinstaller entièrement les logiciels Solaris et Oracle Solaris Cluster. Vous devez répondre aux conditions requises avant d’installer Oracle Solaris Cluster, car il ne vous sera alors plus possible de modifier les noms d’hôtes, par exemple. |
Suivez les directives de planification décrites dans le Chapitre 1, Planification de la configuration de Oracle Solaris Cluster et le Oracle Solaris Cluster Data Services Planning and Administration Guide pour déterminer la méthode d’installation et de configuration qui convient à votre cluster.
Remplissez les fiches d’information sur la configuration des services de données et de la structure du cluster, fournies dans les directives de planification. Reportez-vous-y lorsque vous accomplissez les tâches d’installation et de configuration.
Reportez-vous à la section Patchs et niveaux des microprogrammes requis du Notes de version d’Oracle Solaris Cluster 3.3 5/11 pour connaître l'emplacement des patchs et des instructions d'installation.
Étapes suivantes
Pour vous connecter aux nœuds de votre cluster à partir d’une console d’administration à l’aide du logiciel Cluster Control Panel, reportez-vous à la section Installation du logiciel Cluster Control Panel sur une console d'administration.
Sinon, choisissez la procédure d’installation Solaris à utiliser.
Si vous souhaitez configurer Oracle Solaris Cluster à l’aide de l’utilitaire scinstall(1M), reportez-vous à la section Installation du logiciel Solaris pour installer d’abord le logiciel Solaris.
Pour installer et configurer Solaris et Oracle Solaris Cluster simultanément (méthode JumpStart), reportez-vous à la section Installation de Solaris et Oracle Solaris Cluster (JumpStart).
Procédez comme suit pour configurer un serveur hôte en tant que serveur de quorum.
Avant de commencer
Effectuez les tâches suivantes :
Assurez-vous que la machine qui doit héberger le serveur de quorum dispose au minimum d'1 Mo d’espace disque pour l’installation du logiciel de la Console Web Java Oracle.
Assurez-vous que la machine qui doit héberger le serveur de quorum est connectée à un réseau public auquel les nœuds du cluster ont accès.
Désactivez l’algorithme STA (spanning tree algorithm) sur les commutateurs Ethernet pour les ports connectés au réseau public de cluster sur lequel le serveur de quorum doit s’exécuter.
# xhost + # setenv DISPLAY nodename:0.0
Si le démon de gestion du volume vold(1M) est en cours d’exécution et qu’il est configuré pour gérer les périphériques CD-ROM ou DVD, il monte automatiquement le support sur le répertoire /cdrom/cdrom0.
Si vous installez les logiciels sur la plate-forme SPARC, entrez la commande suivante :
phys-schost# cd /cdrom/cdrom0Solaris_sparc
Si vous installez les logiciels sur la plate-forme x86, entrez la commande suivante :
phys-schost# cd /cdrom/cdrom0Solaris_x86
phys-schost# ./installer
Choisissez l’option Configure Later (Configurer ultérieurement).
Remarque - Si le programme d’installation ne vous permet pas de sélectionner l’option Configure Later (Configurer ultérieurement), choisissez Configure Now (Configurer maintenant).
Une fois l’installation terminée, vous pouvez afficher les journaux d’installation qui sont disponibles. Le document Sun Java Enterprise System 5 Update 1 Installation Guide for UNIX contient des informations supplémentaires sur l’utilisation du programme installer.
phys-schost# eject cdrom
Reportez-vous à la section Patchs et niveaux des microprogrammes requis du Notes de version d’Oracle Solaris Cluster 3.3 5/11 pour connaître l'emplacement des patchs et des instructions d'installation.
quorumserver# PATH=$PATH:/usr/cluster/bin
quorumserver# MANPATH=$MANPATH:/usr/cluster/man
Ajoutez l’entrée suivante au fichier /etc/scqsd/scqsd.conf pour spécifier les informations de configuration concernant le serveur de quorum.
Identifiez le serveur de quorum en utilisant soit un nom d’instance, soit un numéro de port. Le numéro de port est obligatoire, tandis que le nom d’instance est facultatif.
Si vous fournissez un nom d’instance, il ne peut s’appliquer qu’à un seul serveur de quorum.
Pour faire référence à ce serveur de quorum, utilisez toujours son port d’écoute si vous ne fournissez pas de nom d’instance.
/usr/cluster/lib/sc/scqsd [-d quorumdirectory] [-i instancename] -p port
Chemin d’accès au répertoire dans lequel le serveur de quorum peut stocker les données de quorum
Le processus de serveur de quorum crée un fichier par cluster dans ce répertoire pour enregistrer des informations de quorum spécifiques au cluster.
La valeur par défaut de cette option est /var/scqsd. Chaque serveur de quorum que vous configurez doit posséder son répertoire.
Nom unique que vous attribuez à l’instance de serveur de quorum
Numéro du port sur lequel le serveur de quorum écoute les demandes du cluster
quorumserver# /usr/cluster/bin/clquorumserver start quorumserver
Identifie le serveur de quorum. Vous pouvez utiliser le numéro du port d’écoute du serveur de quorum. Vous pouvez aussi utiliser le nom d’instance que vous avez éventuellement indiqué dans le fichier de configuration.
Pour démarrer un seul serveur de quorum, fournissez le nom d’instance ou le numéro de port.
Pour démarrer tous les serveurs de quorum (dans le cas de figure où vous en avez configuré plusieurs), utilisez l’opérande +.
Erreurs fréquentes
Le programme d’installation exécute une installation pkgadd simple des packages du Serveur de quorum et configure les répertoires nécessaires. Le logiciel contient les packages suivants :
SUNWscqsr
SUNWscqsu
SUNWscqsman
L’installation de ces packages ajoute le logiciel dans les répertoires /usr/cluster et /etc/scqsd. Il est impossible de modifier l’emplacement du logiciel Serveur de quorum.
Si vous recevez un message d’erreur à propos de l’installation de Serveur de quorum, vérifiez que les packages ont été installés correctement.
Étapes suivantes
Pour communiquer avec les nœuds de cluster à l’aide d’une console d’administration, reportez-vous à la section Installation du logiciel Cluster Control Panel sur une console d'administration.
Sinon, passez à la section Installation du logiciel Solaris.
Remarque - Il n’est pas nécessaire d’utiliser une console d’administration. Sans console d’administration, vous réalisez les tâches administratives à partir d’un nœud spécifique du cluster.
Ce logiciel ne permet pas de connecter des domaines invités Sun Logical Domains (LDoms).
La procédure suivante décrit l’installation du logiciel Cluster Control Panel (CCP) sur une console d’administration. Le logiciel CCP fournit une interface unique à partir de laquelle lancer les outils cconsole, cssh, ctelnet et crlogin. Chacun de ces outils offre une connexion multifenêtre à un jeu de nœuds et à une fenêtre commune. Cette dernière permet l’envoi simultané d’entrée à l’ensemble des nœuds. Pour plus d’informations, reportez-vous à la page de manuel ccp(1M).
Tous les ordinateurs de bureau peuvent servir de console d’administration, à la condition qu’ils exécutent une version du SE Solaris qui soit prise en charge par le logiciel Oracle Solaris Cluster 3.3 5/11. Si vous utilisez le logiciel Oracle Solaris Cluster sur un système SPARC, la console d’administration peut également vous servir de serveur ou console Sun Management Center. Pour plus d’informations sur l’installation du logiciel Sun Management Center, reportez-vous à la documentation correspondante.
Avant de commencer
Vérifiez que la console d’administration possède une version prise en charge du SE Solaris ainsi que tous les patchs Solaris. Toutes les plates-formes requièrent au moins le groupe de logiciels Solaris utilisateur final.
Si le démon de gestion du volume vold(1M) est en cours d'exécution et s'il est configuré pour gérer les périphériques CD-ROM ou DVD, il monte automatiquement le support sur le répertoire /cdrom/cdrom0.
adminconsole# cd /cdrom/cdrom0/Solaris_arch/Product/sun_cluster/Solaris_ver/Packages/
adminconsole# pkgadd -d . SUNWccon
adminconsole# pkgadd -d . pkgname …
|
Lorsque vous installez les packages de pages de manuel Oracle Solaris Cluster sur la console d’administration, celle-ci vous permet de les afficher avant que vous n’installiez le logiciel Oracle Solaris Cluster sur les nœuds du cluster ou le serveur de quorum.
adminconsole# eject cdrom
Ajoutez le nom du cluster et le nom physique de chaque nœud du cluster dans le fichier.
adminconsole# vi /etc/clusters clustername node1 node2
Pour plus d’informations, reportez-vous à la page de manuel/opt/SUNWcluster/bin/clusters(4).
Ajoutez une entrée pour chaque nœud du cluster dans le fichier. Spécifiez le nom physique de nœud, le nom d’hôte du périphérique d’accès à la console et le numéro de port. Par exemple, un concentrateur de terminaux (TC), un processeur de services système (SSP) et un contrôleur système Sun Fire constituent des périphériques d’accès à la console.
adminconsole# vi /etc/serialports node1 ca-dev-hostname port node2 ca-dev-hostname port
Noms physiques des nœuds du cluster
Nom d’hôte du périphérique d’accès à la console
Numéro du port série, ou numéro de port Secure Shell pour les connexions Secure Shell.
Notez les instructions spécifiques à la création du fichier /etc/serialports :
Pour le contrôleur système Sun Fire 15000, utilisez le numéro de port telnet(1) 23 comme numéro de port série de chaque entrée.
Pour tous les autres périphériques d’accès à la console, utilisez le numéro de port série telnet en lieu et place du numéro de port physique lors de la connexion à la console via le protocole telnet. En ajoutant 5000 au numéro de port physique, vous obtiendrez le numéro de port série telnet. Par exemple, le numéro de port série telnet 5006 correspond au numéro de port série physique 6.
Pour les serveurs Sun Enterprise 10000, reportez-vous également à la page de manuel /opt/SUNWcluster/bin/serialports(4) qui contient des informations spécifiques et des points à prendre en considération.
Afin de garantir des connexions sécurisées aux consoles de nœuds via le protocole Secure Shell, précisez le nom du périphérique d’accès à la console et le numéro de port pour chaque nœud. Par défaut, le numéro de port pour les connexions Secure Shell est 22.
Si vous souhaitez connecter la console d’administration aux nœuds du cluster directement ou par le biais d’un réseau de gestion, spécifiez le nom d’hôte et le numéro de port que chaque nœud utilise pour se connecter à la console d’administration ou au réseau de gestion.
adminconsole# /opt/SUNWcluster/bin/ccp &
Cliquez sur le bouton cconsole, cssh, crlogin ou ctelnet dans la fenêtre CCP pour lancer l’outil correspondant. Vous pouvez également démarrer ces outils directement. Par exemple, pour démarrer ctelnet, tapez la commande suivante :
adminconsole# /opt/SUNWcluster/bin/ctelnet &
Le logiciel CCP prend en charge les connexions Secure Shell suivantes :
Pour sécuriser la connexion aux consoles de nœuds, démarrez l’outil cconsole. Ensuite, dans le menu Options de la fenêtre Cluster Console (Console du cluster), sélectionnez la case à cocher Use SSH (Utiliser SSH).
Pour sécuriser la connexion aux nœuds du cluster, utilisez l’outil cssh.
Pour plus d’informations sur l’utilisation de l’utilitaire CCP, reportez-vous à la procédure de connexion à distance à Oracle Solaris Cluster dans la section Établissement d’une connexion distante au cluster du Guide d’administration système d’Oracle Solaris Cluster. Consultez également la page de manuel ccp(1M).
Étapes suivantes
Vérifiez si le SE Solaris installé répond aux exigences du logiciel Oracle Solaris Cluster. Pour plus d’informations sur les conditions requises par l'installation de Oracle Solaris Cluster, reportez-vous à la section Planification du SE Oracle Solaris.
Si le SE Solaris répond aux exigences de &ProductName, passez à la section Installation des logiciels de service de données et de structure Oracle Solaris Cluster.
Si tel n’est pas le cas, installez, reconfigurez ou réinstallez le SE Solaris comme il convient.
Pour installer uniquement le SE Solaris, consultez la section Installation du logiciel Solaris.
Pour installer et configurer le SE Solaris et le logiciel Oracle Solaris Cluster simultanément selon la méthode JumpStart personnalisée scinstall, reportez-vous à la section Installation de Solaris et Oracle Solaris Cluster (JumpStart).
Si vous n’avez pas recours à la méthode d’installation de logiciels JumpStart personnalisée scinstall, installez le SE Solaris sur chaque nœud du cluster global comme indiqué dans la procédure ci-après. Pour plus d’informations sur l’installation JumpStart d’un cluster, reportez-vous à la section Installation de Solaris et Oracle Solaris Cluster (JumpStart).
Astuce - Pour une installation rapide, installez le SE Solaris sur chaque nœud simultanément.
Si les nœuds déjà installés avec le SE Solaris ne répondent pas à la configuration d’installation requise, vous risquez de devoir réinstaller le logiciel Solaris. Pour garantir la réussite de l’installation du logiciel Oracle Solaris Cluster, suivez la procédure ci-dessous étape par étape. Pour plus d’informations sur le partitionnement du disque racine et les autres configurations requises pour l’installation de Oracle Solaris Cluster, reportez-vous à la section Planification du SE Oracle Solaris.
Avant de commencer
Effectuez les tâches suivantes :
Avant d’installer le logiciel Solaris, vous devez terminer la configuration matérielle et vérifier les connexions. Pour plus d’informations, reportez-vous à la documentation de votre périphérique de stockage et de votre serveur ainsi qu’au document Oracle Solaris Cluster Hardware Administration Collection.
Assurez-vous que la planification de la configuration du cluster est terminée. La section Préparation de l'installation du logiciel de cluster contient la configuration requise et des directives.
Remplissez la Fiche d'information sur la disposition du système de fichiers local.
Si vous utilisez un service de nommage, ajoutez les mappages des noms d’hôtes publics aux adresses logiques dans tous les services de nommage par le biais desquels les clients accèdent aux services du cluster. La section Adresses IP de réseau public propose des directives de planification. Pour plus d’informations sur l’utilisation des services de nommage Solaris, consultez la documentation de l’administrateur système Solaris.
En tant que superutilisateur, utilisez les commandes suivantes pour démarrer l'utilitaire cconsole :
adminconsole# /opt/SUNWcluster/bin/cconsole clustername &
L'utilitaire cconsole ouvre également une fenêtre principale à partir de laquelle vous pouvez envoyer vos données en entrée à toutes les fenêtres de console individuelles en même temps.
Remarque - Vous devez utiliser une seule et même version du SE Solaris pour installer l’ensemble des nœuds d’un cluster.
Appliquez l’une des méthodes classiques d’installation du logiciel Solaris. Au cours de l’installation du logiciel Solaris, procédez comme suit :
Astuce - Pour éviter de devoir installer manuellement les packages logiciels Solaris, installez la prise en charge OEM Entire Plus du groupe de logiciels Solaris.
Pour plus d’informations sur les exigences supplémentaires du logiciel Solaris, reportez-vous à la section Éléments à prendre en compte concernant le groupe de logiciels Oracle Solaris.
Remarque - Vous pouvez également utiliser un périphérique lofi au lieu de créer ce système de fichiers dédié. Indiquez l’utilisation d’un périphérique lofi à la commande scinstall lors de la création du cluster.
Les procédures d’installation suivantes nécessitent les autorisations RBAC Oracle Solaris Cluster si l’utilisateur n’est pas superutilisateur :
solaris.cluster.modify
solaris.cluster.admin
solaris.cluster.read
Pour plus d’informations sur les rôles RBAC, reportez-vous à la section Role-Based Access Control (Overview) du System Administration Guide: Security Services. Reportez-vous aux pages de manuel de Oracle Solaris Cluster pour les autorisations RBAC que nécessite chaque sous-commande de Oracle Solaris Cluster.
phys-schost-1# mount | grep global | egrep -v node@ | awk '{print $1}'
phys-schost-new# mkdir -p mountpoint
Par exemple, si la commande de montage indique le nom de système de fichiers /global/dg-schost-1, exécutez mkdir -p /global/dg-schost-1 sur le nœud que vous ajoutez au cluster.
phys-schost# grep vxio /etc/name_to_major vxio NNN
|
phys-schost# pkgadd -G -d . package …
Vous devez ajouter ces packages dans la zone globale uniquement. L’option -G ajoute des packages à la zone active uniquement. Cette option spécifie également que les packages ne sont pas propagés à une zone non globale existante ni à une zone non globale créée ultérieurement.
Incluez ces patchs pour la prise en charge de la baie de stockage. Téléchargez également les microprogrammes nécessaires, contenus dans les patchs matériels.
Reportez-vous à la section Patchs et niveaux des microprogrammes requis du Notes de version d’Oracle Solaris Cluster 3.3 5/11 pour connaître l'emplacement des patchs et des instructions d'installation.
Paramétrer cette valeur vous permet de réinitialiser le nœud s’il vous est impossible d’accéder à une invite de connexion.
grub edit> kernel /platform/i86pc/multiboot kmdb
Effectuez cette étape, que vous utilisiez ou non un service de nommage.
Remarque - Lors de la création d’un cluster ou d’un nœud de cluster, l’utilitaire scinstall ajoute automatiquement l’adresse IP publique de chaque nœud configuré dans le fichier /etc/inet/hosts.
Ajoutez l’entrée suivante au fichier /etc/system sur chaque nœud du cluster :
set kernel_cage_enable=1
Cette entrée devient active à la prochaine réinitialisation du système. Pour plus d’informations sur la reconfiguration dynamique, consultez la documentation du serveur.
Si vous ne souhaitez pas utiliser les groupes IPMP multiadaptateurs que l’utilitaire scinstall configure au cours de la création du cluster, configurez des groupes IPMP personnalisés comme pour un système autonome. Pour plus d’informations, reportez-vous au Chapitre 31, Administration d’IPMP (tâches) du Guide d’administration système : services IP.
Au cours de la création du cluster, l’utilitaire scinstall configure chaque jeu d’adaptateurs de réseau public, qui utilisent le même sous-réseau et ne sont pas déjà configurés dans un groupe IPMP, dans un seul groupe IPMP multiadaptateur. L’utilitaire scinstall ignore les groupes IPMP existants.
![]() | Attention - Si le logiciel Oracle Solaris Cluster est déjà installé, n’exécutez pas la commande. Exécuter la commande stmsboot sur un nœud actif du cluster risque d’entraîner l’état de maintenance des services Solaris. Suivez plutôt les instructions décrites dans la page de manuel stmsboot(1M) pour utiliser la commande stmsboot dans un environnement Oracle Solaris Cluster. |
phys-schost# /usr/sbin/stmsboot -e
Active le multiacheminement d’E/S Solaris.
Pour plus d’informations, reportez-vous à la page de manuel stmsboot(1M).
Étapes suivantes
Pour configurer la mise en miroir des disques durs internes, dans la mesure où elle est prise en charge par votre serveur, reportez-vous à la section Configuration de la mise en miroir du disque interne.
Sinon, pour installer VxFS, reportez-vous à la section Installation du logiciel Veritas File System.
Sinon, installez les logiciels Oracle Solaris Cluster. Reportez-vous à la section Installation des logiciels de service de données et de structure Oracle Solaris Cluster.
Voir aussi
Le Guide d’administration système d’Oracle Solaris Cluster présente les procédures permettant d’exécuter des tâches de reconfiguration dynamique dans une configuration Oracle Solaris Cluster.
Pour configurer la mise en miroir du disque RAID matériel afin de mettre en miroir le disque système, effectuez la procédure suivante sur chaque nœud du cluster global. Elle est facultative.
Remarque - Vous ne devez pas effectuer cette procédure dans les cas suivants :
Vos serveurs ne prennent pas en charge la mise en miroir des disques durs internes.
Vous avez déjà créé le cluster. Suivez plutôt la procédure décrite à la section Mirroring Internal Disks on Servers that Use Internal Hardware Disk Mirroring or Integrated Mirroring du Oracle Solaris Cluster 3.3 Hardware Administration Manual.
Avant de commencer
Vérifiez que le système d’exploitation Solaris et les patchs nécessaires sont installés.
phys-schost# raidctl -c clt0d0 clt1d0
Crée le miroir du disque principal sur le disque miroir. Entrez le nom du disque principal comme premier argument. Entrez le nom du disque miroir comme second argument.
Pour plus d’informations sur la configuration de la mise en miroir du disque interne de votre serveur, reportez-vous à la documentation qui accompagne votre serveur et à la page de manuel raidctl(1M).
Étapes suivantes
SPARC : pour créer des Sun Logical Domains (LDoms), reportez-vous à la section SPARC : Installation du logiciel Sun Logical Domains et création de domaines.
Sinon, pour installer VxFS, reportez-vous à la section Installation du logiciel Veritas File System.
Sinon, installez les logiciels Oracle Solaris Cluster. Reportez-vous à la section Installation des logiciels de service de données et de structure Oracle Solaris Cluster.
Effectuez la procédure suivante pour installer le logiciel Sun Logical Domains (LDoms) sur une machine en cluster physique et créer des domaines invités et des E/S.
Avant de commencer
Effectuez les tâches suivantes :
Assurez-vous que la machine peut faire office d’hyperviseur SPARC.
Vous devez disposer du Logical Domains (LDoms) 1.0.3 Administration Guide et des Logical Domains (LDoms) 1.0.3 Release Notes.
Consultez les directives et la configuration requise décrites à la section SPARC : directives pour Sun Logical Domains dans un cluster.
Si vous créez des domaines invités dans votre cluster, respectez les directives Oracle Solaris Cluster à ce sujet.
Étapes suivantes
Pour configurer la mise en miroir des disques durs internes, dans la mesure où elle est prise en charge par votre serveur, reportez-vous à la section Configuration de la mise en miroir du disque interne.
Sinon, pour installer VxFS, reportez-vous à la section Installation du logiciel Veritas File System.
Sinon, installez les logiciels Oracle Solaris Cluster. Reportez-vous à la section Installation des logiciels de service de données et de structure Oracle Solaris Cluster.
Pour utiliser le logiciel Veritas File System (VxFS) dans le cluster, effectuez la procédure suivante sur chaque nœud du cluster global.
Reportez-vous à la section Patchs et niveaux des microprogrammes requis du Notes de version d’Oracle Solaris Cluster 3.3 5/11 pour connaître l'emplacement des patchs et des instructions d'installation.
set rpcmod:svc_default_stksize=0x8000 set lwp_default_stksize=0x6000
Ces modifications prennent effet dès la réinitialisation suivante du système.
Le logiciel Oracle Solaris Cluster nécessite un paramètre rpcmod:svc_default_stksize minimum de 0x8000. Dans la mesure où l’installation de VxFS définit la variable rpcmod:svc_default_stksize sur 0x4000, vous devez remplacer manuellement cette valeur par 0x8000 une fois VxFS installé.
Vous devez définir la variable lwp_default_stksize dans le fichier /etc/system pour remplacer la valeur 0x4000 par défaut de VxFS.
Étapes suivantes
Installez les logiciels Oracle Solaris Cluster. Reportez-vous à la section Installation des logiciels de service de données et de structure Oracle Solaris Cluster.
Suivez cette procédure pour effectuer une ou plusieurs tâches d’installation à l’aide du programme installer :
Pour installer les logiciels de structure Oracle Solaris Cluster sur chaque nœud du cluster global. Ces nœuds peuvent être des machines physiques, des domaines d’E/S Sun Logical Domains (LDoms) (SPARC uniquement), des domaines invités ou une combinaison de ces types de nœuds.
Pour installer le logiciel de structure Oracle Solaris Cluster sur le nœud maître où vous allez créer une archive flash pour une installation JumpStart. Pour plus d’informations sur l’installation JumpStart d’un cluster global, reportez-vous à la section Installation de Solaris et Oracle Solaris Cluster (JumpStart).
Pour installer des services de données.
Remarque - Cette procédure permet d'installer des services de données uniquement dans la zone globale. Pour installer des services de données qui seront visibles uniquement dans une zone non globale spécifique, reportez-vous à la section Création d'une zone non globale sur un nud de cluster global.
Remarque - Cette procédure utilise la forme interactive du programme d’installation installer. Pour utiliser la forme non interactive du programme d’installation installer, notamment lorsque vous développez des scripts d’installation, reportez-vous au Chapitre 5, Installing in Silent Mode du Sun Java Enterprise System 5 Update 1 Installation Guide for UNIX.
Avant de commencer
Effectuez les tâches suivantes :
Assurez-vous que le SE Solaris est installé de façon à prendre en charge Oracle Solaris Cluster.
Si le logiciel Solaris est déjà installé sur le nœud, vous devez vous assurer que l’installation Solaris respecte les conditions requises pour le logiciel Oracle Solaris Cluster et tout autre logiciel que vous voulez installer sur le cluster. Reportez-vous à la section Installation du logiciel Solaris pour plus d’informations sur l’installation du logiciel Solaris en respectant la configuration requise par le logiciel Oracle Solaris Cluster.
Vous devez disposer du DVD-ROM.
Lors de l'installation du SE Solaris, un profil d'accès réseau limité permet de désactiver l'accès externe de certains services de réseau. Parmi les services restreints, les services suivants ont une incidence sur la fonctionnalité de cluster :
Le service de communication RPC, nécessaire à la communication du cluster ;
Le service Console Web Java Oracle nécessaire à l’utilisation de l’interface graphique Oracle Solaris Cluster Manager.
La procédure suivante permet de restaurer la fonctionnalité Solaris que la structure Oracle Solaris Cluster utilise, mais qu’un profil réseau restreint peut empêcher.
phys-schost# svccfg svc:> select network/rpc/bind svc:/network/rpc/bind> setprop config/local_only=false svc:/network/rpc/bind> quit phys-schost# svcadm refresh network/rpc/bind:default phys-schost# svcprop network/rpc/bind:default | grep local_only
La sortie de la dernière commande doit indiquer que la propriété local_only est à présent définie sur false.
phys-schost# svccfg svc:> select system/webconsole svc:/system/webconsole> setprop options/tcp_listen=true svc:/system/webconsole> quit phys-schost# /usr/sbin/smcwebserver restart phys-schost# netstat -a | grep 6789
La sortie de la dernière commande doit indiquer une entrée pour 6789. Ce chiffre correspond au numéro du port utilisé pour se connecter à la Console Web Java Oracle.
Pour plus d’informations sur les services restreints aux connexions locales par le profil réseau restreint, reportez-vous à la section Planification de la sécurité réseau du Guide d’installation de Solaris 10 10/09 : planification d’installation et de mise à niveau.
% xhost + % setenv DISPLAY nodename:0.0
Faute de quoi, le programme d’installation installer s’exécute en mode texte.
Remarque - Si vos machines en cluster physique sont configurées sur LDoms, installez le logiciel Oracle Solaris Cluster uniquement dans les domaines d’E/S ou les domaines invités.
Si le démon de gestion du volume vold(1M) est en cours d'exécution et s'il est configuré pour gérer les périphériques CD-ROM ou DVD, il monte automatiquement le support sur le répertoire /cdrom/cdrom0.
Si vous installez les logiciels sur la plate-forme SPARC, entrez la commande suivante :
phys-schost# cd /cdrom/cdrom0/Solaris_sparc
Si vous installez les logiciels sur la plate-forme x86, entrez la commande suivante :
phys-schost# cd /cdrom/cdrom0/Solaris_x86
phys-schost# ./installer
Le document Sun Java Enterprise System 5 Update 1 Installation Guide for UNIX contient de plus amples informations sur l’utilisation des différentes formes et fonctions du programme d’installation.
Si vous ne voulez pas installer Oracle Solaris Cluster Manager (anciennement SunPlex Manager), désélectionnez-le.
Remarque - Vous devez installer Oracle Solaris Cluster Manager sur tous les nœuds du cluster ou sur aucun.
Pour installer le logiciel Oracle Solaris Cluster Geographic Edition, sélectionnez-le.
Une fois le cluster établi, reportez-vous au Oracle Solaris Cluster Geographic Edition Installation Guide contenant des procédures d’installation supplémentaires.
Choisissez Configure Later (Configurer ultérieurement) lorsque vous êtes invité à configurer le logiciel de structure Oracle Solaris Cluster.
Une fois l’installation terminée, vous pouvez afficher les journaux d’installation qui sont disponibles.
phys-schost# eject cdrom
Reportez-vous à la section Patchs et niveaux des microprogrammes requis du Notes de version d’Oracle Solaris Cluster 3.3 5/11 pour connaître l'emplacement des patchs et des instructions d'installation.
|
Cette entrée sera effective à la prochaine réinitialisation du système.
Étapes suivantes
Pour installer le logiciel de système de fichiers Sun QFS, suivez les procédures de l’installation initiale. Reportez-vous à la section Installation du logiciel Sun QFS.
Sinon, pour configurer l’environnement de l’utilisateur root, reportez-vous à la section Configuration de l'environnement root.
Effectuez cette procédure sur chaque nœud du cluster global.
Reportez-vous à la section Installation des logiciels de service de données et de structure Oracle Solaris Cluster.
Suivez les procédures de l’installation initiale décrites sur la page Installing Sun QFS.
Étapes suivantes
Configurez l’environnement de l’utilisateur root. Passez à la section Configuration de l'environnement root.
Remarque - Dans une configuration Oracle Solaris Cluster, les fichiers d’initialisation utilisateur des divers shells doivent s'assurer qu’ils sont exécutés à partir d’un shell interactif. Cette vérification doit avoir lieu avant la tentative de sortie vers le terminal. Dans le cas contraire, un comportement inattendu ou un conflit avec les services de données pourrait se produire. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section Customizing a User’s Work Environment du System Administration Guide: Basic Administration.
Effectuez cette procédure sur chaque nœud du cluster global.
Les documentations du SE Solaris, du gestionnaire de volume et d’autres applications fournissent des chemins d’accès aux fichiers supplémentaires à définir.
Étapes suivantes
Pour utiliser Solaris IP Filter, reportez-vous à la section Configuration de Solaris IP Filter.
Sinon, configurez le logiciel Oracle Solaris Cluster sur les nœuds du cluster.
Reportez-vous à la section Établissement d'un nouveau cluster global ou d'un nouveau nud de cluster global.
Pour configurer Solaris IP Filter sur le cluster global, suivez la procédure ci-dessous.
Remarque - Utilisez Solaris IP Filter uniquement avec les services de données de basculement. L’utilisation de Solaris IP Filter avec des services de données évolutifs n’est pas prise en charge.
Pour plus d’informations sur la fonction Solaris IP Filter, reportez-vous à la Partie IV, IPsec du Guide d’administration système : services IP.
Avant de commencer
Lisez les directives et les instructions à suivre lorsque vous configurez le filtre IP Solaris dans un cluster. Reportez-vous à la puce "Filtre IP" de la section Restrictions concernant les fonctions du SE Oracle Solaris.
Tenez compte de la configuration requise et des directives suivantes lorsque vous ajoutez des règles de filtre aux nœuds Oracle Solaris Cluster.
Dans le fichier ipf.conf sur chaque nœud, ajoutez des règles autorisant explicitement le trafic des interconnexions de cluster à transiter sans filtrage. Les règles qui ne sont pas spécifiques à une interface sont appliquées à toutes les interfaces, connexions de cluster comprises. Veillez à ce que le trafic sur ces interfaces ne soit pas bloqué par mégarde. Si le trafic des interconnexions est bloqué, la configuration du filtre IP interfère avec les opérations des infrastructures et des protocoles de transfert du cluster.
Imaginons, par exemple, que les règles suivantes sont utilisées :
# Default block TCP/UDP unless some later rule overrides block return-rst in proto tcp/udp from any to any # Default block ping unless some later rule overrides block return-rst in proto icmp all
Pour débloquer le trafic d’interconnexions de cluster, ajoutez les règles suivantes. Les sous-réseaux utilisés sont à titre d’exemple uniquement. Dérivez les sous-réseaux à utiliser à l’aide de la commande ifconfiginterface.
# Unblock cluster traffic on 172.16.0.128/25 subnet (physical interconnect) pass in quick proto tcp/udp from 172.16.0.128/25 to any pass out quick proto tcp/udp from 172.16.0.128/25 to any # Unblock cluster traffic on 172.16.1.0/25 subnet (physical interconnect) pass in quick proto tcp/udp from 172.16.1.0/25 to any pass out quick proto tcp/udp from 172.16.1.0/25 to any # Unblock cluster traffic on 172.16.4.0/23 (clprivnet0 subnet) pass in quick proto tcp/udp from 172.16.4.0/23 to any pass out quick proto tcp/udp from 172.16.4.0/23 to any
Vous pouvez spécifier soit le nom de l'adaptateur, soit l'adresse IP d'un réseau privé de clusters. Par exemple, la règle suivante spécifie un réseau privé de clusters par le nom de son adaptateur :
# Allow all traffic on cluster private networks. pass in quick on e1000g1 all …
Le logiciel Oracle Solaris Cluster bascule les adresses réseau d’un nœud à l’autre. Aucune procédure ni aucun code n’est nécessaire lors du basculement.
Toutes les règles de filtrage indiquant des adresses IP de nom d’hôte logique et des ressources d’adresses partagées doivent être identiques sur tous les nœuds du cluster.
Les règles sur un nœud passif indiqueront une adresse IP non existante. Cette règle fait toujours partie du jeu de règles actif du filtre IP et entre en vigueur lorsque le nœud reçoit l’adresse après un basculement.
Toutes les règles de filtrage doivent être identiques pour tous les NIC appartenant au même groupe IPMP. En d’autres termes, si une règle est spécifique à une interface, elle doit également exister pour toutes les autres interfaces appartenant au même groupe IPMP.
Pour plus d’informations sur les règles Solaris IP Filter, reportez-vous à la page de manuel ipf(4).
phys-schost# svcadm enable /network/ipfilter:default
Étapes suivantes
Configurez le logiciel Oracle Solaris Cluster sur les nœuds du cluster. Reportez-vous
à la section Établissement d'un nouveau cluster global ou d'un nouveau nud de cluster global.