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Dépannage de problèmes courants dans Oracle Solaris 11.1     Oracle Solaris 11.1 Information Library (Français)
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Préface

1.  Gestion des informations sur les pannes système (tâches)

2.  Gestion des fichiers noyau (tâches)

3.  Dépannage du système et des problèmes logiciels (tâches)

Dépannage d'une panne système

Procédure à suivre en cas de panne système

Collecte des données de dépannage

Liste de contrôle de résolution d'une panne système

Gestion des messages système

Affichage des messages système

Affichage des messages système

Rotation du journal système

Personnalisation de la journalisation des messages système

Personnalisation de la journalisation des messages système

Activation de la messagerie de la console distante

Utilisation de la messagerie de la console auxiliaire pendant les transitions de niveau d'exécution

Recommandations relatives à l'utilisation de la commande consadm au cours d'une session de connexion interactive

Activation d'une console auxiliaire (distante)

Affichage de la liste des consoles auxiliaires

Activation d'une console auxiliaire (distante) après la réinitialisation du système

Désactivation d'une console auxiliaire (distante)

Dépannage des problèmes d'accès aux fichiers

Résolution des problèmes liés aux chemins de recherche (Command not found)

Diagnostic et correction des problèmes liés au chemin de recherche

Modification des propriétés de fichier et de groupe

Résolution des problèmes d'accès aux fichiers

Identification des problèmes d'accès réseau

4.  Dépannage de divers problèmes système et logiciels (tâches)

Index

Gestion des messages système

Les sections ci-après décrivent les fonctionnalités du système de messagerie dans Oracle Solaris.

Affichage des messages système

Les messages système s'affichent sur le périphérique de la console. Le texte de la majorité des messages système ressemble à ceci :

[ID ID message utilitaire. priorité]

Par exemple :

[ID 672855 kern.notice] syncing file systems...

Si le message a été créé dans le noyau, le nom du module de noyau s'affiche. Par exemple :

Oct 1 14:07:24 mars ufs: [ID 845546 kern.notice] alloc: /: file system full 

Lorsqu'un système tombe en panne, il peut afficher un message sur la console du système, par exemple :

panic: error message

Moins souvent, ce message peut être affiché à la place du message d'erreur grave :

Watchdog reset !

Le démon de journalisation des erreurs syslogd enregistre automatiquement les différents avertissements et erreurs système dans des fichiers de messages. Par défaut, la plupart de ces messages système s'affichent sur la console du système et sont stockés dans le répertoire /var/adm. Vous pouvez définir l'emplacement de stockage de ces messages en configurant la journalisation des messages système. Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique Personnalisation de la journalisation des messages système. Ces messages peuvent vous avertir des problèmes que rencontre le système, par exemple un périphérique sur le point d'échouer.

Le répertoire /var/adm contient plusieurs fichiers de messages. Les messages les plus récents résident dans le fichier /var/adm/messages (et dans messages.*), tandis que les plus anciens se trouvent dans le fichier messages.3. Après une période de temps (généralement tous les dix jours), un nouveau fichier messages est créé. Le fichier messages.0 est renommé messages.1, messages.1 est renommé messages.2 et messages.2 est renommé messages.3. Le fichier /var/adm/messages.3 actuel est supprimé.

Le répertoire /var/adm stockant de gros fichiers qui contiennent les messages, les vidages sur incident et autres données, il peut consommer une grande quantité d'espace disque. Pour éviter que le répertoire /var/adm ne devienne trop volumineux et pour vous assurer que les vidages sur incident ultérieurs pourront être enregistrés, vous devez supprimer régulièrement les fichiers inutiles. Vous pouvez automatiser cette tâche en utilisant le fichier crontab. Pour plus d'informations sur l'automatisation de cette tâche, reportez-vous à la section Suppression des fichiers de vidage sur incident du manuel Administration d’Oracle Solaris 11.1 : Périphériques et systèmes de fichiers and Chapitre 4, Tâches de planification du système (tâches) du manuel Gestion des informations système, des processus et des performances dans Oracle Solaris 11.1.

Affichage des messages système

Exemple 3-1 Affichage des messages système

L'exemple suivant illustre la sortie de la commande dmesg sur un système Oracle Solaris 10.

$ dmesg
Mon Sep 13 14:33:04 MDT 2010
Sep 13 11:06:16 sr1-ubrm-41 svc.startd[7]: [ID 122153 daemon.warning] ...
Sep 13 11:12:55 sr1-ubrm-41 last message repeated 398 times
Sep 13 11:12:56 sr1-ubrm-41 svc.startd[7]: [ID 122153 daemon.warning] ...
Sep 13 11:15:16 sr1-ubrm-41 last message repeated 139 times
Sep 13 11:15:16 sr1-ubrm-41 xscreensaver[25520]:  ,,,
Sep 13 11:15:16 sr1-ubrm-41 xscreensaver[25520]: ...
Sep 13 11:15:17 sr1-ubrm-41 svc.startd[7]: [ID 122153 daemon.warning]...
.
.
.

Voir aussi

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel dmesg(1M).

Rotation du journal système

La rotation des fichiers journaux du système s'effectue à l'aide de la commande logadm à partir d'une entrée du fichier crontab racine. Le script /usr/lib/newsyslog n'est plus utilisé.

La rotation des journaux système est définie dans le fichier /etc/logadm.conf. Ce fichier comprend les entrées de rotation des journaux pour les processus tels que syslogd. Par exemple, une entrée du fichier /etc/logadm.conf indique que le fichier /var/log/syslog fait l'objet d'une rotation hebdomadaire sauf si le fichier est vide. Le fichier syslog le plus récent devient syslog.0, le fichier le plus récent suivant devient syslog.1, et ainsi de suite. Huit fichiers journaux syslog antérieurs sont conservés.

Le fichier /etc/logadm.conf contient également l'horodatage de la dernière rotation de journal effectuée.

Vous pouvez utiliser la commande logadm pour personnaliser la journalisation du système et ajouter une journalisation supplémentaire dans le /etc/logadm.conf selon les besoins.

Par exemple, pour une rotation des journaux d'accès et d'erreur Apache, utilisez les commandes suivantes :

# logadm -w /var/apache/logs/access_log -s 100m
# logadm -w /var/apache/logs/error_log -s 10m

Dans cet exemple, le fichier access_log Apache fait l'objet d'une rotation lorsqu'il atteint une taille de 100 Mo, avec un suffixe .0, .1, (et ainsi de suite), de façon à conserver 10 copies de l'ancien fichier access_log . Le fichier error_log fait l'objet d'une rotation lorsqu'il atteint une taille de 10 Mo avec les mêmes suffixes et le même nombre de copies que le fichier access_log .

Les entrées /etc/logadm.conf des exemples de rotation précédents du journal Apache ressemblent à l'exemple suivant :

# cat /etc/logadm.conf
.
.
.
/var/apache/logs/error_log -s 10m
/var/apache/logs/access_log -s 100m

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel logadm(1M).

Vous pouvez utiliser la commande logadm en tant que superutilisateur ou en assumant un rôle équivalent (avec les droits de gestion des journaux). Avec le RBAC (contrôle d'accès basé sur les rôles), vous pouvez accorder aux utilisateurs non root le privilège de conserver les fichiers journaux en fournissant un accès à la commande logadm.

Par exemple, ajoutez l'entrée suivante au fichier /etc/user_attr pour accorder à l'utilisateur andy la possibilité d'utiliser la commande logadm :

andy::::profiles=Log Management

Personnalisation de la journalisation des messages système

Vous pouvez capturer d'autres messages d'erreur générés par plusieurs processus système en modifiant le fichier /etc/syslog.conf. Par défaut, le fichier /etc/syslog.conf oriente de nombreux messages de processus système vers les fichiers /var/adm/messages. Les messages de panne et d'initialisation sont également stockés ici. Pour visualiser les messages /var/adm, reportez-vous à la rubrique Affichage des messages système.

Le fichier /etc/syslog.conf comporte deux colonnes séparées par des tabulations :

facility.level ... action
facility.level

Utilitaire ou source système du message ou de la condition. Peut prendre la forme d'une liste d'utilitaires séparés par des virgules. Les valeurs des utilitaires sont répertoriées dans le Tableau 3-2. Niveau indique la gravité ou priorité de la condition à journaliser. Les niveaux de priorité sont répertoriés dans le Tableau 3-3.

Vous ne devez pas placer deux entrées pour le même utilitaire sur la même ligne, si les entrées sont pour différentes priorités. Définir une priorité dans le fichier syslog indique que tous les messages de cette priorité ou d'une priorité supérieure sont journalisés, le dernier message ayant la priorité. Pour un utilitaire et un niveau donnés, syslogd correspond à tous les messages de ce niveau et de tous les niveaux supérieurs.

action

Le champ d'action indique l'endroit où les messages sont transmis.

L'exemple suivant présente des lignes extraites d'un fichier /etc/syslog.conf par défaut.

user.err                                        /dev/sysmsg
user.err                                        /var/adm/messages
user.alert                                      `root, operator'
user.emerg                                      *

Cela signifie que les messages utilisateur suivants sont automatiquement enregistrés :


Remarque - Placer les entrées sur des lignes séparées peut entraîner la journalisation des messages dans le désordre si une cible de journal est spécifiée plusieurs fois dans le fichier /etc/syslog.conf . Notez que vous pouvez spécifier plusieurs sélecteurs dans une même entrée de ligne, en les séparant par un point-virgule.


Les sources de condition d'erreur les plus courantes sont indiquées dans le tableau suivant. Les priorités les plus courantes sont présentées dans le Tableau 3-3 par ordre de gravité.

Tableau 3-2 Utilitaires source des messages syslog.conf

Source
Description
kern
Noyau
auth
Authentification
daemon
Tous les démons
mail
Système de messagerie
lp
Système de spool
user
Processus utilisateur

Remarque - Le nombre d'utilitaires syslog qui peuvent être activés dans le fichier /etc/syslog.conf est illimité.


Tableau 3-3 Niveaux de priorité des messages syslog.conf

Priorité
Description
emerg
Urgences système
alert
Erreurs nécessitant une correction immédiate
crit
Erreurs critiques
err
Autres erreurs
info
Messages d'information
debug
Sortie utilisée pour le débogage
none
Ce paramètre ne journalise pas la sortie

Personnalisation de la journalisation des messages système

  1. Prenez le rôle root ou un rôle auquel l'autorisation solaris.admin.edit/etc/syslog.conf a été assignée.

    Reportez-vous à la section Utilisation de vos droits d’administration du manuel Administration d’Oracle Solaris 11.1 : Services de sécurité.

  2. Exécutez la commande pfedit pour modifier le fichier /etc/syslog.conf en ajoutant ou en modifiant les sources, les priorités et les emplacements des messages conformément à la syntaxe décrite dans syslog.conf(4).
    $ pfedit /etc/syslog.conf
  3. Enregistrez les modifications.

Exemple 3-2 Personnalisation de la journalisation des messages système

Cet exemple d'utilitaire /etc/syslog.conf user.emerg envoie les messages utilisateur d'urgence à l'utilisateur root et aux différents utilisateurs.

user.emerg                                      `root, *'

Activation de la messagerie de la console distante

Les nouvelles fonctionnalités de console décrites ci-dessous améliorent le dépannage des systèmes distants :

Utilisation de la messagerie de la console auxiliaire pendant les transitions de niveau d'exécution

Gardez à l'esprit les points suivants lors de l'utilisation de la messagerie de la console auxiliaire pendant les transitions de niveau d'exécution :

Recommandations relatives à l'utilisation de la commande consadm au cours d'une session de connexion interactive

Si vous voulez exécuter une session de connexion interactive en vous connectant à un système à l'aide d'un terminal connecté à un port série, puis en utilisant la commande consadm pour afficher les messages de la console du terminal, notez le comportement suivant :

Activation d'une console auxiliaire (distante)

Le démon consadm ne commence à surveiller le port que lorsque vous avez ajouté la console auxiliaire avec la commande consadm. A des fins de sécurité, les messages de la console sont redirigés uniquement jusqu'à la chute de la porteuse ou l'annulation de la sélection du périphérique de la console auxiliaire. Cela signifie que la porteuse doit être établie sur le port pour que vous puissiez utiliser correctement la commande consadm.

Pour plus d'informations sur l'activation d'une console auxiliaire, reportez-vous à la page de manuel consadm(1m).

  1. Connectez-vous au système et prenez le rôle root.

    Reportez-vous à la section Utilisation de vos droits d’administration du manuel Administration d’Oracle Solaris 11.1 : Services de sécurité.

  2. Activez la console auxiliaire.
    # consadm -a devicename
  3. Vérifiez que la connexion actuelle est la console auxiliaire.
    # consadm

Exemple 3-3 Activation d'une console auxiliaire (distante)

# consadm -a /dev/term/a
# consadm
 /dev/term/a

Affichage de la liste des consoles auxiliaires

  1. Connectez-vous au système en prenant le rôle root.

    Reportez-vous à la section Utilisation de vos droits d’administration du manuel Administration d’Oracle Solaris 11.1 : Services de sécurité.

  2. Sélectionnez l'une des étapes suivantes :
    1. Affichez la liste des consoles auxiliaires.
      # consadm
      /dev/term/a
    2. Affichez la liste des consoles auxiliaires persistantes.
      # consadm -p
      /dev/term/b

Activation d'une console auxiliaire (distante) après la réinitialisation du système

  1. Connectez-vous au système et prenez le rôle root.

    Reportez-vous à la section Utilisation de vos droits d’administration du manuel Administration d’Oracle Solaris 11.1 : Services de sécurité.

  2. Activez la console auxiliaire après la réinitialisation du système.
    # consadm -a -p devicename     

    Cette opération permet d'ajouter le périphérique à la liste des consoles auxiliaires persistantes.

  3. Vérifiez que le périphérique a été ajouté à la liste des consoles auxiliaires persistantes.
    # consadm

Exemple 3-4 Activation d'une console auxiliaire (distante) après la réinitialisation du système

# consadm -a -p /dev/term/a 
# consadm
/dev/term/a

Désactivation d'une console auxiliaire (distante)

  1. Connectez-vous au système et prenez le rôle root.

    Reportez-vous à la section Utilisation de vos droits d’administration du manuel Administration d’Oracle Solaris 11.1 : Services de sécurité.

  2. Sélectionnez l'une des étapes suivantes :
    1. Désactivez la console auxiliaire.
      # consadm -d devicename

      ou

    2. Désactivez la console auxiliaire et supprimez-la de la liste des consoles auxiliaires persistantes.
      # consadm -p -d devicename
  3. Vérifiez que la console auxiliaire a été désactivée.
    # consadm

Exemple 3-5 Désactivation d'une console auxiliaire (distante)

# consadm -d /dev/term/a
# consadm