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Administration d'Oracle Solaris 11.1 : Périphériques et systèmes de fichiers Oracle Solaris 11.1 Information Library (Français) |
1. Gestion des médias amovibles (tâches)
2. Gravure de CD et DVD (tâches)
3. Gestion des périphériques (tâches)
4. Configuration dynamique des périphériques (tâches)
5. Gestion des périphériques USB (tâches)
6. Utilisation de périphériques InfiniBand (présentation/tâches)
7. Gestion des disques (présentation)
Nouveautés concernant la gestion des disques
Prise en charge de l'initialisation à partir de disques portant l'étiquette EFI (GPT)
Prise en charge de l'installation sur les disques de grande capacité
Prise en charge des disques de formatage avancé
Emplacement des tâches de gestion des disques
Présentation de la gestion des disques
Terminologie relative au disque
A propos des étiquettes de disques
Comparaison de l'étiquette EFI et de l'étiquette VTOC
Restrictions de l'étiquette de disque EFI
x86 : Prise en charge des disques étiquetés EFI
Installation d'un système avec un disque doté d'une étiquette EFI
Gestion des disques avec des étiquettes EFI
Dépannage des problèmes avec les étiquettes de disque EFI
A propos des tranches de disque
Utilisation de tranches de données brutes
Intérêt de l'utilitaire format
Terminologie relative à la table de partition
Affichage des informations relatives à la table de partition
Utilisation de la tranche "free hog"
8. Gestion de l'utilisation du disque (tâches)
9. Administration des disques (tâches)
10. Configuration des disques (tâches)
11. Configuration des périphériques de stockage avec COMSTAR (tâches)
12. Configuration et gestion du service Oracle Solaris iSNS (Internet Storage Name Service)
13. L'utilitaire format (référence)
14. Gestion des systèmes de fichiers (présentation)
15. Création et montage de systèmes de fichiers (tâches)
16. Extension de l'espace de swap (tâches)
17. Copie de fichiers et de systèmes de fichiers (tâches)
La gestion des disques dans le SE Oracle Solaris implique généralement la configuration du système et l'exécution du programme d'installation d'Oracle Solaris, afin de créer des tranches de disques, des systèmes de fichiers et d'installer le SE Oracle Solaris. Vous serez peut-être amené à utiliser l'utilitaire format pour ajouter une nouvelle unité de disque ou pour en remplacer une défectueuse.
Les informations suivantes sont fournies dans cette section :
Avant de pouvoir utiliser efficacement les informations contenues dans cette section, vous devez vous familiariser avec l'architecture d'un disque standard. Vous devez plus particulièrement connaître les termes répertoriés dans le tableau suivant.
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Pour plus d'informations, reportez-vous aux informations relatives au produit fournies par votre fabricant de disques.
Une zone spéciale sur chaque disque permet de stocker les informations relatives aux tranches, à la géométrie et aux contrôleurs du disque. Ces informations sont appelées l'étiquette du disque. VTOC (Volume Table of Contents), sur un disque doté d'une étiquette VTOC, est un autre terme désignant l'étiquette du disque. Etiqueter un disque signifie écrire sur le disque des informations relatives aux tranches. Habituellement, vous devez étiqueter un disque après avoir modifié ses tranches ou ses partitions.
Cette version d'Oracle Solaris prend en charge les deux étiquettes de disque suivantes :
SMI : l'étiquette traditionnelle VTOC pour les disques inférieurs à 2 To.
EFI : permet la prise en charge des disques supérieurs à 2 To. L'étiquette de disque EFI GPT (Extensible Firmware GUID Partition Table) est également disponible pour les disques inférieurs à 2 To.
Si vous n'étiquetez pas un disque après avoir créé des tranches, celles-ci ne seront pas disponibles, car le système d'exploitation n'aura aucune "connaissance" des tranches.
L'étiquette de disque EFI permet la prise en charge des volumes de disques virtuels et physiques supérieurs à 2 To. Cette version inclut également des utilitaires de disque permettant de gérer les disques d'une taille supérieure à 2 To.
A compter de la version Oracle Solaris 11.1, le système est installé avec un disque étiqueté EFI (GPT) sur les systèmes SPARC sur lesquels le microprogramme est activé par GPT et sur les systèmes x86 par défaut. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Installation d'un système avec un disque doté d'une étiquette EFI.
Les produits du système de fichiers suivants prennent en charge les systèmes de fichiers supérieurs à 1 To :
Le système de fichiers ZFS Oracle Solaris prend en charge les systèmes de fichiers supérieurs à 1 To.
L'ancien logiciel Solaris Volume Manager peut également être utilisé pour gérer des disques d'une capacité supérieure à 1 To, mais un disque root géré par Solaris Volume Manager ne peut pas être utilisé pour initialiser Oracle Solaris 11. Pour plus d'informations sur l'utilisation de Solaris Volume Manager, reportez-vous au manuel Solaris Volume Manager Administration Guide.
Vous pouvez utiliser la commande format -e pour appliquer une étiquette EFI à un disque, si le système exécute la version appropriée d'Oracle Solaris. Cependant, avant de tenter d'appliquer une étiquette EFI, revoyez les informations importantes dans Restrictions de l'étiquette de disque EFI.
Vous pouvez également utiliser la commandeformat -e pour réappliquer une étiquette VTOC, si l'étiquette EFI n'est plus nécessaire. Par exemple :
# format -e Specify disk (enter its number): 2 selecting c0t5d0 [disk formatted] . . . format> label [0] SMI Label [1] EFI Label Specify Label type[1]: 0 Warning: This disk has an EFI label. Changing to SMI label will erase all current partitions. Continue? yes Auto configuration via format.dat[no]? Auto configuration via generic SCSI-2[no]? format> quit
Attention - N'oubliez pas que la modification des étiquettes de disques va détruire toutes les données sur le disque. |
Si la commande format -e est exécutée sur un disque étiqueté EFI (GPT), le menu de partition affiche 128 partitions (tranches), mais seules sept partitions sont utilisables.
L'étiquette de disque EFI est différente de l'étiquette de disque VTOC :
Elle permet la prise en charge de disques d'une taille supérieure à 2 téra-octets.
Elle fournit les tranches utilisables 0-6, où la partition 2est une tranche comme les autres.
Les partitions (ou les tranches) ne peuvent pas se superposer avec l'étiquette principale ou de sauvegarde, ni avec d'autres partitions. La taille de l'étiquette EFI est généralement de 34 secteurs, de sorte que les partitions commencent généralement au secteur 34. Cette fonction signifie qu'aucune partition ne peut commencer au secteur zéro (0).
Les étiquettes EFI (GPT) n'utilisent pas la notion de géométrie. Les partitions sont définies en fonction de blocs logiques.
Certaines informations qui étaient stockées dans l'autre zone de cylindre sont désormais stockées dans les deux derniers cylindres d'un disque ou d'une partition Solaris.
Si vous utilisez l'utilitaire format pour modifier la taille des partitions, le repère de partitionunassigned est attribué aux partitions de taille égale à zéro. Par défaut, l'utilitaireformat attribue le repère de partition usr à toute partition de taille supérieure à zéro. Vous pouvez utiliser le menu de modification des partitions pour réattribuer des repères de partition, une fois celles-ci modifiées. Toutefois, vous ne pouvez pas modifier une partition d'une taille différente de zéro au repère de partition unassigned.
Tenez compte des restrictions suivantes pour déterminer si l'utilisation de disques d'une taille supérieure à 2 téra-octets convient à votre environnement :
Les produits logiciels en couches destinés à des systèmes avec disques dotés d'une étiquette VTOC risquent de ne pas pouvoir accéder à un disque avec une étiquette de disque EFI.
Sur les systèmes x86, vous pouvez utiliser la commande fdisk sur un disque avec une étiquette EFI de plus de 2 To.
Utilisez l'utilitaire format pour partitionner les disques avec étiquettes EFI.
La spécification EFI interdit la superposition des partitions. Le disque entier est représenté par cx tydz.
L'étiquette de disque EFI fournit des informations sur les tailles de disque et de partition dans les secteurs et blocs, mais non dans les cylindres et têtes.
Les options format suivantes ne sont pas prises en charge ou ne sont pas applicables sur des disques portant des étiquettes EFI :
L'option save n'est pas prise en charge. En effet, les disques avec étiquettes EFI n'ont pas besoin d'une entrée dans le fichier format.dat.
L'option backup n'est pas applicable.
Oracle Solaris prend en charge l'étiquette de disque EFI sur les systèmes x86. Utilisez la commande suivante pour ajouter une étiquette EFI sur un système x86 :
# format -e > [0] SMI Label > [1] EFI Label > Specify Label type[0]: 1 > WARNING: converting this device to EFI labels will erase all current > fdisk partition information. Continue? yes
Les précédentes informations relatives à l'étiquette ne sont pas adaptées à l'étiquette de disque EFI.
Vous devrez recréer manuellement les informations relatives à la partition de l'étiquette, à l'aide de la commande format. Vous ne pouvez pas utiliser la commande fdisk sur un disque avec une étiquette EFI de 2 téra-octets. Si la commande fdisk est exécutée sur un disque de plus de 2 To pour créer une partition Solaris, la partition Solaris est limitée à 2 To. Pour plus d'informations sur les étiquettes de disques EFI, reportez-vous à la section précédente.
Dans Oracle Solaris 11, un disque du pool root doit avoir une étiquette SMI. Les utilitaires d'installation réétiquettent automatiquement tout disque sélectionné comme disque du pool root, avec une étiquette SMI.
Dans Oracle Solaris 11.1, dans la plupart des cas, lorsque le système est installé, une étiquette EFI (GPT) est appliquée automatiquement au disque de pool root sur les systèmes SPARC avec le microprogramme activé par GPT et sur les systèmes x86. Par exemple :
# zpool status rpool pool: rpool state: ONLINE scan: none requested config: NAME STATE READ WRITE CKSUM rpool ONLINE 0 0 0 c8t2d0 ONLINE 0 0 0
Une fois installé sur un système x86, un disque de pool root peut se présenter comme suit :
# prtvtoc /dev/dsk/c8t2d0 * /dev/dsk/c8t2d0 partition map * * Dimensions: * 512 bytes/sector * 143374738 sectors * 143374671 accessible sectors * * Flags: * 1: unmountable * 10: read-only * * Unallocated space: * First Sector Last * Sector Count Sector * 34 222 255 * * First Sector Last * Partition Tag Flags Sector Count Sector Mount Directory 0 24 00 256 524288 524543 1 4 00 524544 142833777 143358320 8 11 00 143358321 16384 143374704 root@sys-04:~#
Sur un système x86, outre la partition classique 8, une petite partition 0 est créée pour contenir le programme d'amorçage. A l'instar de la partition 8, cette tranche ne nécessite aucune administration et aucune intervention de votre part. Le système de fichiers root est contenu dans la partition 1.
La commande zpool a été modifiée pour créer une étiquette de pool root automatiquement, si vous devez recréer un pool root une fois le système installé. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 4, Gestion des composants du pool root ZFS du manuel Administration d’Oracle Solaris 11.1 : Systèmes de fichiers ZFS.
Pour obtenir des informations sur la gestion des disques avec étiquettes EFI, utilisez le tableau ci-dessous.
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Utilisez les solutions et les messages d'erreur suivants pour dépanner les problèmes relatifs aux disques dotés d'une étiquette EFI.
Initialisez un système exécutant un noyau SPARC ou x86 avec un disque d'une taille supérieure à 1 To.
Dec 3 09:12:17 holoship scsi: WARNING: /sbus@a,0/SUNW,socal@d,10000/ sf@1,0/ssd@w50020f23000002a4,0 (ssd1): Dec 3 09:12:17 holoship corrupt label - wrong magic number
Vous avez tenté d'ajouter un disque à un système exécutant une ancienne version de Solaris.
Ajoutez le disque sur un système exécutant la version de Solaris prenant en charge l'étiquette de disque EFI.
Les fichiers stockés sur un disque sont contenus dans des systèmes de fichiers. Chaque système de fichiers sur un disque est attribué à une tranche. C'est un groupe de secteurs mis de côté pour être utilisé par ce système de fichiers. Chaque tranche de disque apparaît au SE Oracle Solaris (et à l'administrateur système) comme étant une unité de disque séparée.
Pour plus d'informations sur les systèmes de fichiers, reportez-vous au Chapitre 14, Gestion des systèmes de fichiers (présentation).
Remarque - Les tranches font parfois référence aux partitions. Certaines interfaces, telles que l'utilitaire format, font référence aux tranches en tant que partitions.
Lors de la configuration des tranches, n'oubliez pas les règles suivantes :
Chaque tranche de disque contient un seul système de fichiers.
Aucun système de fichiers ne peut s'étendre sur plusieurs tranches.
L'étiquette de disque est stockée dans le bloc 0 de chaque disque. Par conséquent, des applications de base de données tierces, qui créent les tranches de données brutes, ne doivent pas commencer au bloc 0. Dans le cas contraire, l'étiquette de disque sera écrasée et les données sur le disque seront inaccessibles.
N'utilisez pas les zones du disque suivantes pour les tranches de données brutes, qui sont parfois créées par des applications de base de données tierces :
Bloc 0, où l'étiquette de disque est stockée.
Tranche 2, qui représente le disque entier avec une étiquette VTOC.
Avant d'effectuer la procédure ou de suivre les sections de référence, lisez la présentation ci-dessous à propos de l'utilitaire format et de ses utilisations.
L'utilitaire format est un outil d'administration système utilisé pour préparer les unités de disque dur à être utilisées sur votre système Oracle Solaris.
Le tableau ci-dessous montre les fonctions et les avantages de l'utilitaire format.
Tableau 7-1 Fonctions et avantages de l'utilitaire format
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Les options de l'utilitaire format sont décrites au Chapitre 13, L'utilitaire format (référence).
Lorsque vous installez Oracle Solaris, les unités de disque sont partitionnées et étiquetées par l'utilitaire d'installation d'Oracle Solaris. L'utilitaire format permet d'effectuer les opérations suivantes :
Afficher les informations de la tranche ou de la partition
Partitionner un disque.
Ajouter une unité de disque à un système existant.
Formater une unité de disque.
Etiqueter un disque.
Réparer une unité de disque.
Analyser un disque pour y trouver des erreurs.
La principale raison pour qu'un administrateur système utilise l'utilitaire format est pour partitionner un disque. Cette procédure est couverte dans le Chapitre 10, Configuration des disques (tâches) et la section x86 : Configuration de disques pour les systèmes de fichiers ZFS (liste des tâches).
Reportez-vous à la section suivante pour obtenir des instructions d'utilisation de l'utilitaire format.
Tableau 7-2 Instructions d'utilisation de l'utilitaireformat
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Dans la plupart des cas, les disques sont formatés par le fabricant ou par le revendeur. Par conséquent, ils n'ont pas besoin d'être reformatés lorsque vous installez l'unité de disque. Pour déterminer si un disque est formaté, utilisez l'utilitaire format. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Détection du formatage d'un disque.
Si un disque n'est pas formaté, utilisez l'utilitaire format pour formater le disque.
Lorsque vous formatez un disque, vous effectuez deux étapes :
Le disque est prêt à l'emploi.
Une liste des défauts du disque, basée sur une analyse surfacique, est compilée.
Attention - Le formatage d'un disque est un processus destructeur, qui écrase toutes les données présentes sur le disque. C'est pourquoi les disques sont généralement formatés par le fabricant ou le revendeur uniquement. Si vous rencontrez des problèmes récurrents paraissant être causés par une défaillance du disque, servez-vous de l'utilitaire format pour effectuer une analyse surfacique. Toutefois, veillez à utiliser uniquement des commandes qui ne détruisent pas les données. Pour plus de détails, reportez-vous à la section Formatage d'un disque. |
Un faible pourcentage de l'espace total du disque, disponible pour les données, est utilisé pour stocker les informations relatives aux défauts et au formatage. Ce pourcentage varie en fonction de la géométrie du disque et diminue à mesure que le disque vieillit et qu'il développe de plus en plus de défauts.
Le formatage d'un disque peut prendre de quelques minutes à plusieurs heures, selon le type et la taille du disque.