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Transition d'Oracle Solaris 10 vers Oracle Solaris 11.1 Oracle Solaris 11.1 Information Library (Français) |
1. Transition d'Oracle Solaris 10 vers une version d'Oracle Solaris 11 (présentation)
2. Transition vers une méthode d'installation d'Oracle Solaris 11
4. Gestion des fonctions de stockage
5. Gestion des systèmes de fichiers
6. Gestion des logiciels et des environnements d'initialisation
7. Gestion de la configuration réseau
8. Gestion de la configuration système
Modifications apportées à la configuration système et migration vers SMF
Modifications administratives apportées à SMF
Modifications apportées à la console système et aux services de terminal
Modifications de la configuration de gestion de l'alimentation
Modifications apportées aux outils de configuration
Modifications de l'enregistrement et du support système
Modifications apportées à l'initialisation, la récupération et la plate-forme du système
Modifications apportées à GRUB, au microprogramme et à l'étiquetage de disque
Initialisation à des fins de récupération du système
Initialisation à partir d'un environnement d'initialisation à des fins de récupération
Initialisation d'un système à des fins de récupération
Modifications apportées à l'initialisation, à la plate-forme et au matériel
Modifications apportées à la configuration et à la gestion des imprimantes
Suppression du service d'impression LP
Configuration de l'environnement d'impression après l'installation d'Oracle Solaris 11
Modifications apportées à l'internationalisation et à la localisation
Modifications apportées à la configuration de l'environnement linguistique et du fuseau horaire
10. Gestion des versions d'Oracle Solaris dans un environnement virtuel
11. Gestion des comptes et des environnements utilisateur
Dans Oracle Solaris 11, certains aspects de la configuration système ont été migrés vers SMF. Pour plus d'informations sur les services de noms migrés vers SMF, reportez-vous au Tableau 7-1.
Les principales modifications apportées dans cette version sont répertoriées ci-après.
Configuration du serveur DNS : le processus de configuration d'un serveur DNS a changé. Pour obtenir des instructions détaillées, reportez-vous à la section Administration de DNS (tâches) du manuel Utilisation des services de noms et d’annuaire dans Oracle Solaris 11.1.
Le fichier /etc/default/init est désormais en lecture seule : la configuration de l'environnement linguistique et du fuseau horaire a migré vers SMF. Toutes les modifications apportées aux variables d'environnement doivent être gérées via le nouveau service SMF svc:/system/environment:init.
Pour utiliser le service SMF svc:/system/environment:init, assurez-vous que la propriété skip_init_upgrade est définie sur true :
# svccfg -s svc:/system/environment:init setprop \ upgrade/skip_init_upgrade=true # svcadm refresh svc:/system/environment:init
Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Modifications apportées à l'internationalisation et à la localisation.
Configuration de /etc/dfs/dfstab : la publication et l'annulation de publication d'un partage de système de fichiers se font désormais à l'aide de la commande zfs. Voir le Chapitre 5, Gestion des systèmes de fichiers.
Configuration de /etc/hostname.<if>, /etc/dhcp.<if> et /etc/hostname.ip*.tun* : la configuration réseau persistante via la modification de ces fichiers n'est plus nécessaire. Les commandes ipadm et dladm sont utilisées pour gérer ce type de configuration réseau. Reportez-vous à la section Gestion de la configuration réseau en mode fixe.
Mappage du nom d'hôte d'un système : selon la version d'Oracle Solaris 11 que vous exécutez, le nom d'hôte d'un système est mappé comme suit lors de l'installation :
Oracle Solaris 11 : dans Oracle Solaris 10, au cours d'une installation, le fichier /etc/hosts est mis à jour pour mapper le nom d'hôte du système à l'une de ses adresses IP non-loopback. Dans Oracle Solaris 11, le nom d'hôte est mappé aux adresses IPv4 et IPv6 du système. Par exemple :
::1 foobar localhost 127.0.0.1 foobar loghost localhost
Si vous préférez l'ancien comportement, où hostname est mappé vers l'adresse IP d'une interface non-loopback, vous devez modifier manuellement le fichier /etc/hosts pour inclure ce type de mappage, comme indiqué dans l'exemple suivant :
::1 localhost 127.0.0.1 loghost localhost 129.148.174.232 foobar
Oracle Solaris 11.1 : le nom d'hôte est mappé vers l'interface principale au moment de l'installation. Le service SMF system/identity:node inclut une propriété qui permet à un administrateur de désactiver la fonctionnalité.
Configuration de la gestion de l'alimentation : la gestion de l'alimentation n'est plus configurée en modifiant le fichier /etc/power.conf et en utilisant la commande pmconfig. A la place, la commande poweradm est utilisée. Reportez-vous à la section Modifications de la configuration de gestion de l'alimentation.
Configuration de l'identité d'un système : selon la version d'Oracle Solaris 11 que vous exécutez, configurez l'identité d'un système comme suit :
Oracle Solaris 11 : configurez l'identité d'un système (nom de noeud/nom d'hôte) en définissant la propriété de service config/nodename du service SMF svc:/system/identity:node, comme illustré dans cet exemple :
# svccfg -s svc:/system/identity:node setprop config/nodename = astring: nodename # svcadm refresh svc:/system/identity:node # svcadm restart svc:/system/identity:node
Remarque - Si le système est configuré pour utiliser le protocole DHCP, ce qui est toujours le cas lorsque le NCP Automatic est activé, la propriété de service SMF peut uniquement être définie si le serveur DHCP ne fournit pas de valeur pour l'option nom de noeud/nom d'hôte (code 12 d'option DHCP standard). Reportez-vous à la page de manuel nodename(4)
Oracle Solaris 11.1 : exécutez la commande hostname pour définir le nom d'hôte du système de manière permanente. Au départ, la valeur de hostname est stockée dans config/nodename, mais cette valeur est remplacée si le système est configuré par DHCP, auquel cas, DHCP fournit la valeur de hostname. Si la commande hostname est utilisée, la valeur de hostname correspond à celle indiquée dans config/nodename. Si vous définissez l'identité d'un système à l'aide de la commande hostname, ce paramètre ne peut pas être remplacé par DHCP tant que vous n'exécutez pas la commande hostname avec l'option -D. Les propriétés SMF correspondantes et le service SMF associé sont automatiquement mis à jour lorsque vous utilisez la commande hostname. Reportez-vous à la page de manuel hostname(1).
Configuration de la console système et des services de terminal : la commande sac et le programme de la fonction d'accès au service (SAF) ne sont plus pris en charge. La console système et les périphériques terminaux connectés localement sont représentés sous forme d'instances du service SMF console-login, svc:/system/console. Reportez-vous à la section Modifications apportées à la console système, aux services de terminal et à la gestion de l'alimentation.
Services de journalisation du système : nouveauté d'Oracle Solaris 11.1, rsyslog est un démon syslog fiable et étendu avec une implémentation de conception modulaire qui prend en charge plusieurs fonctionnalités, telles que par exemple le filtrage, le TCP, le chiffrement, l'horodatage de haute précision, ainsi que le contrôle de sortie.
Le statut des services system-log peut être affiché en exécutant la commande suivante :
# svcs -a | grep system-log disabled Nov_21 svc:/system/system-log:rsyslog online Nov_30 svc:/system/system-log:default
Remarque - Le service SMF syslog, svc:/system/system-log:default, est toujours le service de journalisation par défaut d'Oracle Solaris 11.
Configuration du fuseau horaire : dans Oracle Solaris 10, le fuseau horaire est configuré en modifiant le fichier /etc/TIMEZONE (/etc/default/init). Dans Oracle Solaris 11, le service SMF svc:/system/timezone:default vous permet de définir le fuseau horaire d'un système. Reportez-vous à la section Modifications apportées à la configuration de l'environnement linguistique et du fuseau horaire.
Des informations relatives à l'enregistrement de la source des propriétés, des groupes de propriété, des instances et des services ont été ajoutées au référentiel SMF. Ces informations permettent aux utilisateurs de distinguer les paramètres personnalisés par un administrateur de ceux fournis dans Oracle Solaris par un manifeste.
Les différents paramètres par administrateur, profil ou manifeste sont capturés dans des couches. Exécutez la commande svccfg listprop avec la nouvelle option -l pour explorer les valeurs présentes dans chacune des couches. La commande svccfg -s service:instance listprop -l all répertorie tous les groupes de propriétés et toutes les valeurs de propriétés pour le service service:instance sélectionné, avec toutes les couches qui sont disponibles pour chaque groupe de propriétés et la valeur de propriété qui est définie. Par exemple :
root@system1# svccfg -s mysvc:default listprop -l all start method manifest start/exec astring manifest /var/tmp/testing/blah.ksh start/timeout_seconds count manifest 600 start/type astring manifest method stop method manifest stop/exec astring manifest /var/tmp/testing/blah.ksh stop/timeout_seconds count manifest 600 stop/type astring manifest method startd framework manifest startd/duration astring manifest transient ifoo framework site-profile ifoo framework manifest ifoo/ibar astring admin adminv ifoo/ibar astring manifest imanifest_v ifoo/ibar astring site-profile iprofile_v general framework site-profile general framework manifest general/complete astring manifest general/enabled boolean site-profile true general/enabled boolean manifest true
Dans cet exemple, le groupe de propriétés ifoo indique le type d'informations répertorié lorsque la nouvelle option -l est utilisée.
En comparaison, l'exécution de la même commande sans les nouvelles options -l répertorie les informations, comme suit :
# svccfg -s mysvc:default listprop start method start/exec astring /var/tmp/testing/blah.ksh start/timeout_seconds count 600 start/type astring method stop method stop/exec astring /var/tmp/testing/blah.ksh stop/timeout_seconds count 600 stop/type astring method startd framework startd/duration astring transient ifoo framework ifoo/ibar astring adminv general framework general/complete astring general/enabled boolean true
En outre, la commande svccfg listcust peut être utilisée pour répertorier les personnalisations uniquement.
Les services et instances fournis dans des emplacements standard (/lib/svc/manifest, /var/svc/manifest et /etc/svc/profile) sont désormais gérés par le service SMF manifest-import. Pour supprimer complètement ces services du système, un administrateur doit désinstaller le package qui fournit les fichiers de support. Cette modification déclenche la suppression du service ou de l'instance du système. Si les fichiers de distribution ne sont pas gérés par un package, la suppression du fichier et le redémarrage du service manifest-import entraîne la suppression totale des services ou des instances fournis du système.
Si les fichiers ne peuvent être supprimés ou si l'administrateur ne souhaite pas exécuter le service ou l'instance sur le système et qu'il est impossible de désactiver le service ou l'instance, vous pouvez utiliser la commande svccfg delete. La commande svccfg delete est considérée comme une personnalisation administrative de l'installation actuelle du système lorsque les fichiers de distribution sont encore présents dans les emplacements standard.
Remarque - La commande svccfg delete ne supprime pas le service. Elle ne fait que masquer le service aux utilisateurs SMF.
Pour supprimer une personnalisation administrative, notamment celle effectuée par la commande svccfg delete, et revenir à la configuration fournie par le manifeste de service, utilisez la sous-commande delcust de la commande svccfg avec précaution. Par exemple, vous pouvez répertorier et supprimer l'intégralité de la personnalisation sur sendmail-client:default, comme suit :
# svccfg svc:> select svc:/network/sendmail-client:default svc:/network/sendmail-client:default> listcust config application admin MASKED ... svc:/network/sendmail-client:default> delcust Deleting customizations for instance: default
Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel svccfg(1M).
Nouveauté d'Oracle Solaris 11.1, la commande svcbundle vous permet de générer des manifestes SMF. Vous pouvez également utiliser la commande pour générer des profils en spécifiant l'option bundle-type. Le bundle généré est entièrement défini par l'utilisation de plusieurs options -s. Chaque paire NV se présente sous la forme : name=value. Pour générer un manifeste, vous devez indiquer service-name et start-method Lors de la génération d'un manifeste, la commande svcbundle effectue plusieurs suppositions de base, qui peuvent être modifiées une fois le manifeste généré. Pour obtenir des instructions détaillées sur l'utilisation de la commande svcbundle, reportez-vous à la page de manuel svcbundle(1M).
Les versions d'Oracle Solaris 10 et Oracle Solaris 11 incluent des processus système qui effectuent une tâche spécifique, mais ne nécessitent généralement pas d'administration.
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