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Guide d'installation du logiciel Oracle Solaris Cluster Oracle Solaris Cluster 3.3 3/13 (Français) |
1. Planification de la configuration d'Oracle Solaris Cluster
Recherche des tâches d'installation Oracle Solaris Cluster
Planification du SE Oracle Solaris
Directives concernant la sélection d'une méthode d'installation d'Oracle Solaris
Restrictions concernant les fonctions du SE Oracle Solaris
Considérations relatives aux groupes de logiciels Oracle Solaris
Directives relatives au système de fichiers root (/)
Directives pour le système de fichiers /globaldevices
Configuration requise pour le gestionnaire de volumes
Exemple - Allocation au sein d'un système de fichiers
Directives pour les zones non globales d'un cluster global
Directives SPARC : pour Oracle VM Server for SPARC dans un cluster
Planification de l'environnement Oracle Solaris Cluster
Périphériques d'accès à la console
Configuration du serveur de quorum
Protocole NTP (protocole d'heure réseau)
Composants configurables d'Oracle Solaris Cluster
Noms de noeud votant de cluster global et ID de noeud
Conditions requises et directives concernant le cluster global
Conditions requises et directives concernant le cluster de zones
Directives pour Trusted Extensions dans un cluster de zones
Planification des périphériques globaux
Planification des groupes de périphériques
Planification des systèmes de fichiers de cluster
Choix des options de montage pour les systèmes de fichiers de cluster UFS
Informations sur le montage pour les systèmes de fichiers de cluster
Planification de la gestion des volumes
Directives relatives au gestionnaire de volumes
Directives relatives au logiciel Solaris Volume Manager
Journalisation des systèmes de fichiers
Directives concernant la mise en miroir
Directives concernant la mise en miroir des disques multihôtes
Directives relatives à la mise en miroir du disque root
2. Installation de logiciels sur des noeuds de cluster global
3. Etablissement d'un cluster global
4. Configuration du logiciel Solaris Volume Manager
5. Création d'un système de fichiers de cluster
6. Création de zones et de clusters de zones non globaux
Cette section contient les instructions suivantes concernant la planification de l'installation du logiciel Oracle Solaris dans une configuration en cluster :
Directives concernant la sélection d'une méthode d'installation d'Oracle Solaris
Considérations relatives aux groupes de logiciels Oracle Solaris
Directives SPARC : pour Oracle VM Server for SPARC dans un cluster.
Pour plus d'informations sur le logiciel Oracle Solaris, reportez-vous à la documentation sur l'installation d'Oracle Solaris.
Vous pouvez installer le logiciel Oracle Solaris à partir d'un DVD-ROM local ou d'un serveur d'installation réseau à l'aide de la méthode d'installation JumpStart d'Oracle Solaris. De plus, le logiciel Oracle Solaris Cluster offre une méthode personnalisée pour installer à la fois le SE Oracle Solaris et le logiciel Oracle Solaris Cluster à l'aide de la méthode d'installation JumpStart. Si vous installez plusieurs noeuds de cluster, envisagez une installation en réseau.
Pour plus d'informations sur la méthode d'installation JumpStart scinstall, reportez-vous à la section Installation et configuration d'Oracle Solaris et du logiciel Oracle Solaris Cluster (JumpStart). Reportez-vous à la documentation d'installation Oracle Solaris pour plus d'informations sur les méthodes d'installation Oracle Solaris standard.
Prenez en compte les points suivants si vous prévoyez d'utiliser le SE Solaris dans une configuration Oracle Solaris Cluster :
Zones Oracle Solaris – Installez le logiciel de structure Oracle Solaris Cluster uniquement dans la zone globale.
Pour déterminer si vous pouvez installer un service de données Oracle Solaris Cluster directement dans une zone non globale, reportez-vous à la documentation de ce service de données.
Si vous configurez des zones non globales sur un noeud de cluster global, le système de fichiers loopback (LOFS) doit être activé. Reportez-vous aux informations relatives au LOFS pour obtenir des considérations supplémentaires.
Système de fichiers loopback (LOFS) – Au cours de la création d'un cluster, la fonction LOFS est désactivée par défaut. Si le cluster respecte les conditions suivantes, vous devez désactiver la fonction LOFS afin d'éviter entre autres les problèmes de commutation :
Oracle Solaris Cluster HA pour NFS (HA pour NFS) est configuré sur un système de fichiers locaux hautement disponible.
Le démon automountd est en cours d'exécution.
Si le cluster respecte au moins l'une de ces conditions, vous pouvez activer LOFS en toute sécurité.
Si vous avez besoin que le système LOFS et le démon automountd soient tous les deux activés, excluez de la carte de l'agent de montage automatique tous les fichiers faisant partie du système de fichiers local hautement disponible exporté par HA pour NFS.
Arrêt pour économie d'énergie– L'arrêt automatique pour économie d'énergie n'est pas pris en charge dans les configurations Oracle Solaris Cluster et ne doit pas être activé. Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel pmconfig(1M) et power.conf(4).
Fonction IP Filter – Le logiciel Oracle Solaris Cluster ne prend pas en charge Oracle Solaris IP Filter pour les services évolutifs, mais uniquement pour les services de basculement. Respectez les directives et restrictions suivantes lorsque vous configurez Oracle Solaris IP Filter dans un cluster :
Le routage NAT n'est pas pris en charge.
L'utilisation de NAT pour la traduction d'adresses locales est prise en charge. Dans la mesure où la traduction NAT réécrit les paquets sur le réseau, elle n'a aucune incidence sur le logiciel du cluster.
Les règles de filtrage avec état ne sont pas prises en charge seul le filtrage sans état est pris en charge. Oracle Solaris Cluster repose sur Multipathing sur réseau IP (IPMP) pour la surveillance des réseaux publics, qui ne fonctionne pas avec des règles de filtrage avec état.
fssnap – Le logiciel Oracle Solaris Cluster ne prend pas en charge la commande fssnap, qui est une fonction d'UFS. Cependant, vous pouvez utiliser la commande fssnap sur les systèmes locaux qui ne sont pas contrôlés par le logiciel Oracle Solaris Cluster. Les restrictions suivantes s'appliquent à la prise en charge de fssnap :
La commande fssnap est prise en charge sur les systèmes de fichiers locaux non gérés par le logiciel Oracle Solaris Cluster.
La commande fssnap n'est pas prise en charge sur les systèmes de fichiers de cluster.
La commande fssnap n'est pas prise en charge sur les systèmes de fichiers locaux sous le contrôle de HAStoragePlus.
Le logiciel Oracle Solaris Cluster 3.3 3/13 nécessite au minimum le groupe de logiciels Oracle Solaris Utilisateur final (SUNWCuser). Toutefois, d'autres composants de la configuration du cluster peuvent avoir leurs propres besoins en matière de logiciels Oracle Solaris. Tenez compte des informations suivantes lorsque vous déterminez le groupe de logiciels Oracle Solaris que vous installez.
Serveurs – Vérifiez si la documentation de votre serveur répertorie des exigences en matière de configuration Oracle Solaris.
Packages Oracle Solaris supplémentaires – Il peut s'avérer nécessaire d'installer d'autres packages logiciels Oracle Solaris qui ne font pas partie du groupe de logiciels Oracle Solaris Utilisateur final. Le serveur HTTP Apache et le logiciel Trusted Extensions sont deux exemples qui nécessitent des packages figurant dans un groupe de logiciels supérieur au groupe Utilisateur final. Les logiciels tiers peuvent également nécessiter des packages logiciels Oracle Solaris supplémentaires. Reportez-vous à la documentation des produits tiers pour savoir si elle contient une configuration requise Oracle Solaris.
Astuce - Pour éviter d'avoir à installer manuellement les packages logiciels Oracle Solaris, installez le groupe de logiciels Oracle Solaris complet plus support OEM.
Minimisation de package Oracle Solaris – Reportez-vous à l'article 1544605.1 Solaris Cluster and Solaris OS Minimization Support Required Packages Group à l'adresse pour plus d'informations.
Lorsque vous installez le SE Solaris, assurez-vous que vous créez les partitions Oracle Solaris Cluster requises et que celles-ci disposent toutes de l'espace minimal requis.
swap – La quantité totale d'espace de swap allouée à Oracle Solaris et au logiciel Oracle Solaris Cluster ne doit pas être inférieure à 750 Mo. Pour des résultats optimisés, ajoutez au moins 512 Mo pour le logiciel Oracle Solaris Cluster à la quantité requise par le SE Oracle Solaris. De plus, allouez la quantité de swap supplémentaire requise par les applications exécutées sur l'hôte Oracle Solaris.
(Facultatif) /globaldevices – Par défaut, un périphérique lofi est utilisé pour l'espace de noms des périphériques globaux. Toutefois, vous pouvez également créer un système de fichiers dont la taille est au moins égale à 512 Mo et qui sera exécuté par l'utilitaire scinstall pour les périphériques globaux. Il faut nommer ce système de fichiers /globaldevices.
Les fonctionnalités et les performances sont équivalentes pour ces deux options. Toutefois, un périphérique lofi s'utilise beaucoup plus facilement et offre davantage de flexibilité lorsqu'une partition de disque n'est pas disponible.
Gestionnaire de volumes – Créez une partition de 20 Mo sur la tranche 7 pour le gestionnaire de volumes.
Pour remplir ces conditions, vous devez personnaliser le partitionnement si vous effectuez une installation interactive du SE Oracle Solaris.
Pour plus d'informations sur la planification de partitions, reportez-vous aux directives suivantes :
Comme avec n'importe quel autre système exécutant le SE Oracle Solaris, vous pouvez configurer les répertoires root (/), /var, /usr et /opt en tant que systèmes de fichiers distincts. Vous pouvez également inclure tous les répertoires dans le système de fichiers root (/).
La section suivante décrit le contenu logiciel des répertoires root ( /), /var, /usr et /opt dans une configuration Oracle Solaris Cluster. Tentez compte des informations suivantes lorsque vous planifiez votre schéma de partitionnement.
root (/) – Le logiciel Oracle Solaris Cluster lui-même occupe moins de 40 Mo d'espace dans le système de fichiers root ( /). Le logiciel Solaris Volume Manager nécessite moins de 5 Mo. Pour configurer un espace supplémentaire et une capacité inode importants, ajoutez au moins 100 Mo à l'espace que vous alloueriez normalement à votre système de fichiers root (/). Cet espace est utilisé pour la création de périphériques spéciaux en mode bloc et en mode caractère, utilisés par le logiciel de gestion des volumes. Vous devez allouer cet espace supplémentaire en particulier si le cluster contient un grand nombre de disques partagés.
Sur le SE Oracle Solaris 10, le périphérique lofi nécessite 100 Mo pour l'espace de noms des périphériques globaux.
/var – Le logiciel Oracle Solaris Cluster occupe une faible quantité d'espace dans le système de fichiers /var lors de l'installation. Cependant, vous devez conserver un espace de disque important pour les fichiers journaux. De plus, davantage de messages peuvent être journalisés sur un noeud en cluster que sur un serveur autonome standard. Allouez au moins 100 Mo au système de fichiers /var.
/usr – Le logiciel Oracle Solaris Cluster occupe moins de 25 Mo d'espace dans le système de fichiers /usr. Le logiciel Solaris Volume Manager requiert moins de 15 Mo.
/opt – Le logiciel de structure Oracle Solaris Cluster occupe moins de 2 Mo dans le système de fichiers /opt. Cependant, chaque service de données Oracle Solaris Cluster peut utiliser entre 1 et 5 Mo. Le logiciel Solaris Volume Manager ne consomme aucun espace dans le système de fichiers /opt.
En outre, la plupart des logiciels d'applications et de bases de données sont installés dans le système de fichiers /opt.
Le logiciel Oracle Solaris Cluster propose deux choix d'emplacements pour héberger l'espace de noms de périphériques globaux :
Périphérique lofi (valeur par défaut)
Système de fichiers dédié sur l'un des disques locaux
Lorsque vous utilisez un périphérique lofi pour l'espace de noms de périphériques globaux, vous devez respecter les exigences suivantes :
Utilisation dédiée – Le périphérique lofi qui héberge l'espace de noms de périphériques globaux ne peut être utilisé à aucune autre fin. Si vous avez besoin d'un périphérique lofi pour une autre utilisation, créez un nouveau périphérique lofi à cet effet.
Exigences en matière de montage – Le périphérique lofi ne doit pas être démonté.
Identification de l'espace de noms – Après la configuration du cluster, vous pouvez exécuter la commande lofiadm pour identifier le périphérique lofi correspondant à l'espace de noms des périphériques globaux /.globaldevices.
En revanche, si vous configurez un système de fichiers /globaldevices dédié pour l'espace de noms de périphériques globaux, respectez les directives et les exigences suivantes :
Emplacement - Le système de fichiers /globaldevices se situe généralement sur votre disque root. Toutefois, si vous utilisez un emplacement de stockage différent sur lequel localiser le système de fichiers de périphériques globaux, tel qu'un volume du gestionnaire de volumes logiques, il ne doit pas faire partie d'un ensemble de disques partagés Solaris Volume Manager. Ce système de fichiers est monté ultérieurement en tant que système de fichiers de cluster UFS. Nommez ce système de fichiers /globaldevices (nom par défaut reconnu par la commande scinstall(1M)).
Type de système de fichiers requis - Aucun type de système de fichiers différent de UFS n'est valide pour le système de fichiers de périphériques globaux. N'essayez pas de modifier le type de système de fichiers après la création du système de fichiers de périphériques globaux.
Cependant, un système de fichiers de périphériques globaux UFS peut coexister sur un noeud avec d'autres systèmes de fichiers root qui utilisent ZFS.
Nom de l'espace de noms configuré - La commande scinstall renomme ensuite le système de fichiers /global/.devices/node@nodeid, où nodeid représente le numéro attribué à un hôte Oracle Solaris quand il devient membre du cluster global. Le point de montage /globaldevices d'origine est supprimé.
Espace requis - Le système de fichiers /globaldevices doit disposer d'un espace conséquent et d'une capacité inode importante pour la création de périphériques spéciaux en mode bloc et en mode caractère. Cette directive est particulièrement importante si un grand nombre de disques figurent dans le cluster. Créez un système de fichiers dont la taille est au moins égale à 512 Mo et dont la densité est égale à 512, comme suit :
# newfs -i 512 globaldevices-partition
Ce nombre d'inodes doit suffire pour la plupart des configurations en cluster.
Pour le logiciel Solaris Volume Manager, vous devez réserver une tranche sur le disque root pour la création de la réplique de base de données d'état. Réservez notamment une tranche à cet usage sur chaque disque local. Cependant, si vous disposez uniquement d'un disque local sur un hôte Oracle Solaris, il vous faudra peut-être créer trois répliques de base de données d'état dans la même tranche pour assurer le bon fonctionnement du logiciel Solaris Volume Manager. Pour plus d'informations, consultez la documentation de votre logiciel Solaris Volume Manager.
Le Tableau 1-2 illustre un schéma de partitionnement pour un hôte Oracle Solaris d'une capacité inférieure à 750 Mo de mémoire physique. Il faut installer ce schéma avec le groupe de logiciels Oracle Solaris Utilisateur final, le logiciel Oracle Solaris Cluster et le service de données Oracle Solaris Cluster HA pour NFS. Une faible quantité d'espace est allouée à la dernière tranche du disque (7), destinée au gestionnaire de volumes.
Si vous disposez d'un périphérique lofi pour l'espace de noms de périphériques globaux, vous pouvez utiliser la tranche 3 dans un autre but ou ajouter une étiquette pour signaler qu'elle est disponible.
Le logiciel Solaris Volume Manager permet d'utiliser la tranche 7 pour la réplique de base de données d'état. Cette organisation offre les deux tranches libres nécessaires (4 et 7) et de l'espace libre à la fin du disque.
Tableau 1-2 Exemple d'allocation au sein d'un système de fichiers
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Pour plus d'informations sur l'utilisation et les fonctionnalités des zones Oracle Solaris dans un cluster, reportez-vous à la section Support for Oracle Solaris Zones du manuel Oracle Solaris Cluster Concepts Guide.
Pour obtenir des directives sur la configuration d'un cluster de zones non globales, reportez-vous à la section Clusters de zones.
Tenez compte des points suivants lorsque vous créez une zone non globale Oracle Solaris 10, simplement appelée zone, sur un noeud de cluster global.
Nom de zone unique – Le nom de zone doit être unique sur l'hôte Oracle Solaris.
Réutilisation d'un nom de zone sur des noeuds multiples – Pour simplifier la gestion du cluster, vous pouvez utiliser un même nom pour une zone sur chaque noeud où les groupes de ressources sont destinés à être mis en ligne dans cette zone.
Adresses IP privées – Ne tentez pas d'utiliser plus d'adresses IP que celles disponibles dans le cluster.
Montages – N'incluez pas de montages globaux dans les définitions de zone. Incluez uniquement les montages loopback.
Services de basculement – Dans les clusters à hôtes multiples, le logiciel Oracle Solaris Cluster vous permet de définir différentes zones sur un même hôte Oracle Solaris dans la liste de noeuds du groupe de ressources de basculement ; toutefois, cette opération est uniquement utile en phase de test. Si un hôte unique contient toutes les zones de la liste des noeuds, le noeud devient un point unique d'échec pour le groupe de ressources. Pour une disponibilité supérieure, les zones faisant partie de la liste de noeuds du groupe de ressources de basculement doivent se trouver sur des hôtes différents.
Dans le cas des clusters à hôte unique, aucun risque fonctionnel n'existe si vous définissez des zones multiples dans la liste de noeuds du groupe de ressources de basculement.
Services évolutifs – Ne créez pas de zones non globales destinées à être utilisées dans le même service évolutif sur le même hôte Oracle Solaris. Chaque instance du service évolutif doit être exécutée sur un hôte différent.
Systèmes de fichiers de cluster - Pour les systèmes de fichiers de cluster utilisant UFS, n'ajoutez pas de système de fichiers de cluster directement à une zone non globale à l'aide de la commande zonecfs. A la place, configurez une ressource HAStoragePlus, qui gère le montage du système de fichiers de cluster dans la zone globale et effectue un montage loopback du système de fichiers de cluster dans la zone non globale.
Système de fichiers loopback – Oracle Solaris Zones requiert l'activation du système de fichiers loopback. Cependant, le service de données Oracle Solaris Cluster HA pour NFS requiert la désactivation du système de fichiers loopback, afin d'éviter d'éventuels problèmes de commutation ou des pannes. Si vous configurez à la fois des zones non globales et Oracle Solaris Cluster HA pour NFS dans votre cluster, effectuez l'une des actions suivantes afin d'éviter d'éventuels problèmes dans le service de données :
Désactivez le démon automountd.
Excluez du mappage de l'agent de montage automatique tous les fichiers faisant partie du système de fichiers local hautement disponible exporté par Oracle Solaris Cluster HA pour NFS.
Zones IP exclusives – Les directives suivantes s'appliquent aux zones non globales à adresse IP exclusive :
Groupes de ressources de noms d'hôtes logiques – Dans un groupe de ressources contenant une ressource LogicalHostname, si la liste de noeuds contient une zone non globale dont la propriété ip-type est définie sur exclusive, cette même propriété doit être définie sur exclusive pour toutes les zones de la liste de noeuds. Notez que la propriété ip-type d'une zone globale est toujours définie sur shared ; une zone globale ne peut donc pas coexister dans une liste de noeuds contenant des zones qui présentent la propriété ip-type=exclusive. Cette restriction s'applique uniquement aux versions du SE Oracle Solaris utilisant la propriété ip-type des zones Oracle Solaris.
Groupes IPMP – Pour tous les adaptateurs de réseau public utilisés pour le trafic de services de données dans la zone non globale, il faut configurer manuellement les groupes IPMP dans tous les fichiers /etc/hostname. adapter de la zone. Ces informations ne sont pas héritées d'une zone globale. Pour obtenir des directives et des instructions relatives à la configuration des groupes IPMP, suivez les procédures décrites dans la Partie V, IPMP du manuel Administration d’Oracle Solaris : Services IP.
Dépendance des noms d'hôtes privés - Les zones IP exclusives ne peuvent pas dépendre des noms d'hôtes privés ni des adresses privées du cluster.
Ressources d'adresses partagées – Les ressources d'adresses partagées ne peuvent pas utiliser des zones IP exclusives.
Tenez compte des points suivants lorsque vous créez un domaine d'E/S ou un domaine invité Oracle VM Server for SPARC sur une machine en cluster physique pouvant faire office d'hyperviseur SPARC :
Configuration requise de l'unité logique SCSI – Le périphérique de stockage partagé virtuel, ou l'arrière-plan du disque virtuel, d'un domaine invité Oracle VM Server for SPARC doit être une unité logique SCSI entière dans le domaine d'E/S. Vous ne pouvez pas choisir un périphérique virtuel de façon arbitraire.
Séparation – N'exportez pas une unité logique de stockage vers plusieurs domaines invités sur la même machine physique, à moins que vous ne désactiviez également la séparation pour ce périphérique. Autrement, si deux domaines invités différents sur la même machine sont visibles pour un périphérique, ce dernier est séparé dès que l'un des domaines invités est inaccessible. La séparation du périphérique engendrera une erreur grave au niveau des autres domaines invités tentant d'accéder à ce périphérique.
Isolation du réseau – Les domaines invités situés sur la même machine physique mais configurés dans différents clusters doivent être isolés les uns des autres sur le réseau. Utilisez l'une des méthodes suivantes :
Configurez les clusters pour utiliser des interfaces réseau différentes dans le domaine d'E/S du réseau privé.
Utilisez différentes adresses réseau pour chacun des clusters.
Mise en réseau dans des domaines invités – Les paquets de réseau ayant pour destination ou origine des domaines invités doivent parcourir des domaines de service pour atteindre les pilotes de réseau par le biais de commutateurs virtuels. Les commutateurs virtuels utilisent des threads de noeud s'exécutant en fonction de la priorité système. Les threads du commutateur virtuel doivent pouvoir acquérir les ressources CPU nécessaires pour effectuer des opérations de cluster critiques, y compris les pulsations, l'appartenance, les points de contrôle, etc. La configuration de commutateurs virtuels avec le paramètre mode=sc permet la gestion efficace des paquets de pulsations du cluster. Cependant, la fiabilité des autres opérations critiques de cluster peuvent être améliorées par l'ajout de ressources CPU supplémentaires au domaine de service, par le biais des charges de travail suivantes :
Charge d'interruption élevée, due par exemple à des E/S réseau ou disque. En cas de charge extrême, les commutateurs virtuels peuvent empêcher les threads système (y compris les threads de commutateurs virtuels) de s'exécuter pendant une longue période.
Les threads en temps réel sont généralement très gourmands en ressources CPU. Les threads en temps réel ont une priorité supérieure aux threads du commutateur virtuel, ce qui peut restreindre les ressources CPU pour les threads de commutateur virtuel durant une longue période.
Stockage non partagé - Pour le stockage non partagé, comme les images de SE du domaine invité Oracle VM Server for SPARC, vous pouvez utiliser n'importe quel type de périphérique virtuel. Vous pouvez renforcer un tel périphérique virtuel en implémentant par exemple des fichiers et des volumes dans le domaine d'E/S. Néanmoins, ne copiez pas de fichiers et ne clonez pas de volumes dans le domaine d'E/S dans le but de les mapper dans différents domaines invités du même cluster. Une copie ou un clonage de cette nature engendrerait des problèmes car les périphériques virtuels résultants auraient la même identité de périphérique dans différents domaines invités. Créez toujours un nouveau fichier ou périphérique dans le domaine d'E/S, auquel est assigné un ID de périphérique unique, puis mappez le nouveau fichier ou périphérique dans un autre domaine invité.
Exportation de périphériques de stockage à partir de domaines d'E/S – Si vous configurez un cluster composé de domaines d'E/S Oracle VM Server for SPARC, n'exportez pas ses périphériques de stockage vers d'autres domaines invités exécutant également le logiciel Oracle Solaris Cluster.
Multipathing d'E/S Oracle Solaris – N'exécutez pas le logiciel de multipathing d'E/S Oracle Solaris (MPxIO) à partir de domaines invités. Au lieu de cela, exécutez le logiciel de multipathing d'E/S Oracle Solaris dans le domaine d'E/S et exportez-le vers les domaines invités.
Multipathing de disque virtuel - Ne configurez pas la fonctionnalité multipathing de disque virtuel d'Oracle VM Server for SPARC sur un domaine logique configuré en tant que noeud de cluster.
Plage d'adresses IP d'interconnexion privée – Le réseau privé est partagé par tous les domaines invités créés sur la même machine physique et il est visible par tous ces domaines. Avant de spécifier une plage d'adresses IP de réseau privé (destinée à un cluster de domaine invité) à l'utilitaire scinstall, assurez-vous que cette plage n'est pas déjà utilisée par une autre domaine hôte sur la même machine physique.
Pour plus d'informations sur Oracle VM Server for SPARC, reportez-vous au Logical Domains (LDoms) 1.0.3 Administration Guide .