StorageTek Automated Cartridge System Library Software Guide d'installation Version 8.3 E52905-01 |
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ACSLS (Automated Cartridge System Library Software) est le logiciel serveur StorageTek d'Oracle servant à contrôler les bibliothèques de bandes automatisées StorageTek. Un système automatisé de cartouches (ACS, Automated Cartridge System) est un groupe de bibliothèques de bandes connectées via des ports PTP (Pass-Thru-Port). ACSLS accède aux informations stockées dans un ou plusieurs ACS et les gère par le biais du traitement des commandes sur un réseau. Le logiciel inclut un composant d'administration système, des interfaces vers les applications système client et des équipements de gestion de bibliothèques.
ACSLS 8.3 utilise la base de données relationnelle PostgreSQL. Les packages PostgreSQL sont fournis avec Solaris 10. Sous Solaris 11, les packages PostgreSQL sont disponibles depuis le site E-delivery d'Oracle, au même emplacement que le package STKacsls. La procédure d'installation Linux détaillée dans le présent document explique le processus d'ajout des packages PostgreSQL à partir du référentiel yum d'Oracle, après l'installation du pack de produit Linux 6.3.
ACSLS 8.3 a été testé et vérifié sur les produits suivants :
Plates-formes Sun SPARC et X86 d'Oracle exécutant Solaris 10 Update 10 et 11.
Plates-formes Sun SPARC et X86 d'Oracle exécutant Solaris 11 Update 1.
Oracle Linux 6.3 et 6.4.
Les autres systèmes d'exploitation, notamment les environnements AIX et virtuels, ne sont pas testés ni pris en charge.
WebLogic 10.3.5 est fourni avec ACSLS 8.3.
Des pilotes de périphérique spéciaux sont fournis dans ACSLS en vue d'une utilisation avec les bibliothèques logiques et les bibliothèques connectées via Fibre Channel, comme SL500 et SL150. Etant donné que certains pilotes de périphérique sont connectés au noyau du système, ils doivent être enregistrés dans la zone globale. Dans les cas où ces pilotes sont utilisés, ACSLS ne peut pas être installé dans l'environnement avec zones locales.
Les systèmes ACSLS 8.3 haute disponibilité doivent être installés sur leur propre paire de plates-formes dédiées.
Mémoire : 2 Go minimum
Pour afficher la capacité de mémoire système, procédez comme suit :
Solaris
prtconf | grep Mem
Linux
grep MemTotal /proc/meminfo
Swap : un minimum de 2 Go de swap est requis. Pour les systèmes configurés avec plus de 6 Go de mémoire, la règle générale du swap est de prévoir environ 30 % de la mémoire physique.
Solaris
swap -l
(indique des blocs de 512 octets)
Prenez le nombre de blocs et divisez par 2.
Maintenant, divisez ce nombre par 1 024.
Cela vous donne une indication de l'espace de swap en Mo.
Linux
free -m
(révèle l'espace de swap alloué en mégaoctets)
Systèmes de fichiers :
L'installation d'ACSLS 8.3 peut s'effectuer dans n'importe quel système de fichiers. Assurez-vous que le système de fichiers que vous choisissez contient un minimum de 5 Go d'espace libre.
Il est recommandé (mais pas obligatoire) de placer le répertoire de sauvegarde ACSLS dans un système de fichiers distinct du répertoire personnel d'ACSLS. Un espace supplémentaire de 5 Go doit être réservé au répertoire de sauvegarde.
Pour afficher les tailles des systèmes de fichiers, procédez comme suit :
df -h
Carte Fibre Channel (optionnelle) : un HBA adapté est requis pour les opérations Fibre Channel.
Pour le fonctionnement en mode cible, dans le cadre de la prise en charge des bibliothèques logiques, cet HBA doit être une carte Fibre Channel QLogic contemporaine (4 Go ou plus).
Pour le fonctionnement en mode initiateur, dans le cadre de la prise en charge des bibliothèques connectées via Fibre Channel, par exemple SL500 ou SL150, ACSLS 8.3 est entièrement testé et certifié avec les HBA QLogic et Emulex.
ACSLS 8.3 a été testé dans Firefox version 22.0 et Chrome version 28.0.
Pour garantir la continuité des services de bibliothèque et éviter tout problème imprévu résultant d'un conflit de ressources, il est généralement recommandé d'exécuter le logiciel ACSLS dans un environnement autonome sur un serveur dédié. Certains systèmes sont néanmoins spécialement conçus pour permettre à plusieurs applications de s'exécuter conjointement comme si elles étaient entièrement isolées les unes des autres. C'est le cas notamment d'Oracle Solaris Containers et d'Oracle Solaris VM Server for SPARC, qui offrent des possibilités de co-hébergement conditionnelles avec ACSLS.
Vous trouverez ci-dessous les conditions et limites associées aux différentes options de co-hébergement pour une application ACSLS.
Zones Solaris (Containers)
Les zones Solaris permettent à un administrateur système de partitionner un serveur à bas prix standard en quatre systèmes Solaris indépendants, disposant chacun de son propre système de fichiers isolé et de sa propre instance de Solaris. Vous pouvez affecter des ressources réseau à chaque zone et réinitialiser n'importe quelle zone locale (non globale) sans incidence pour les applications des autres zones de la même plate-forme.
Toutefois, le partage de ressources du noyau (de pilotes de périphérique par exemple) entre plusieurs zones n'est guère fiable. Idéalement, une application nécessitant des pilotes de noyau doit résider dans la zone globale. Mais il est généralement déconseillé d'installer des applications dans la zone globale, car tout problème fatal affectant une application est susceptible d'avoir des répercussions sur toutes les autres applications exécutées dans les autres zones.
ACSLS 8.3 peut uniquement être installé dans une zone Solaris s'il ne requiert aucun pilote au-delà de l'interface réseau. Toute utilisation de bibliothèques logiques nécessite un pilote Fibre Channel en mode cible et toute connexion à une bibliothèque SL500 ou SL150 nécessite un pilote Fibre Channel en mode initiateur. Ces deux configurations exigent l'installation du logiciel ACSLS dans la zone globale.
Aucune version de l'application ACSLS-HA n'est prise en charge pour une utilisation dans les zones Solaris.
Oracle VM Server for SPARC
Oracle VM Server for SPARC (anciennement appelé Logical Domains ou LDOMs) est une technologie disponible sur les serveurs SPARC de série T dotés de la technologie chip multithreading (CMT). Cette technologie offre des avantages importants par rapport à Solaris Containers, dans la mesure où chaque domaine contrôle son propre noyau Solaris.
Un administrateur Solaris peut partitionner des ressources matérielles dans l'ensemble du système et assigner une ressource donnée à un domaine particulier. Les ressources réseau d'une telle machine virtuelle peuvent être facilement partagées entre les domaines invités du serveur, dont le nombre peut atteindre 128. Toutefois, les applications qui requièrent l'accès à des périphériques d'E/S via le bus PCIe doivent être installées dans des domaines d'E/S spéciaux. Le nombre de domaines d'E/S que vous pouvez créer sur le serveur VM dépend du nombre de bus PCIe discrets présents sur la plate-forme SPARC. Un système comportant un seul bus PCIe peut contenir deux domaines d'E/S, dont l'un doit être le domaine de contrôle.
Toute application ACSLS reposant uniquement sur la connectivité réseau pour la bibliothèque et les applications clientes peut être installée dans un domaine invité sur le serveur. La procédure de configuration du réseau virtuel est décrite dans la section "Utilisation des réseaux virtuels" du Guide d'administration d'Oracle VM Server for SPARC 2.1.
Si votre application ACSLS 8.x est destinée à une utilisation avec des bibliothèques logiques ou si vous envisagez de vous connecter à une bibliothèque Fibre Channel telle que SL500 ou L700, vous devez installer le logiciel ACSLS dans un domaine d'E/S. Reportez-vous à la section "Configuration des domaines d'E/S" du Guide d'administration d'Oracle VM Server for SPARC 2.1.
Le logiciel Solaris Cluster est pris en charge par Oracle VM Server for SPARC et cette plate-forme peut être utilisée dans une application ACSLS-HA. Reportez-vous au Guide du service de données Oracle Solaris Cluster pour Oracle VM Server for SPARC.