Récupération d'une base de données à partir de la banque d'objets OCI Classic

Cet article explique comment récupérer une base de données à l'aide d'une sauvegarde créée par le module de sauvegarde Oracle Database et stockée dans Oracle Cloud Infrastructure Object Storage Classic.

Les termes suivants sont utilisés dans cette rubrique :

  • Base de données source : sauvegarde de la base de données dans Object Storage Classic.
  • Base de données cible : nouvelle base de données sur un système de base de données dans Oracle Cloud Infrastructure.

Prérequis

Vous aurez besoin des éléments suivants :

  • Nom de service, nom d'identité, conteneur, nom utilisateur et mot de passe pour Oracle Cloud Infrastructure Object Storage Classic.
  • Mot de passe de la sauvegarde si le cryptage basé sur un mot de passe a été utilisé lors de la sauvegarde dans Object Storage Classic.
  • ID de la base de données source, nom de la base de données, nom unique de la base de données (requis pour la configuration du stockage).
  • Si la base de données source est configurée avec le cryptage transparent des données, vous avez besoin d'une sauvegarde du portefeuille et de son mot de passe.
  • Noms TNS à configurer pour les liens de base de données.
  • Sortie de Opatch lsinventory pour le répertoire Oracle_home de la base de données source, pour référence.
  • Copie du répertoire sqlpatch à partir du répertoire de base de la base de données source. Elle est requise pour l'annulation dans le cas où la base de données cible n'inclut pas ces patches.

Rubriques connexes

Configuration du stockage sur le système de base de données

  1. Connectez-vous via SSH au système de base de données. 
    ssh -i <private_key_path> opc@<db_system_ip_address>
  2. Connectez-vous en tant qu'utilisateur opc et passez à l'utilisateur root à l'aide de la commande sudo. Utilisez sudo su - avec un trait d'union pour appeler le profil de l'utilisateur root, qui définira PATH sur le répertoire dbcli (/opt/oracle/dcs/bin). 
    login as: opc
sudo su -
  3. Utilisez les commandes dbstorage pour configurer des répertoires en vue du stockage DATA, RECO et REDO. L'exemple suivant crée 10 Go de stockage ACFS pour la base de données tdetest.
    dbcli create-dbstorage --dbname tdetest --dataSize 10 --dbstorage ACFS

    Remarques :

    Lors de la migration d'une base de données version 11.2, le stockage ACFS doit être indiqué.
  4. Utilisez les commandes dbstorage pour répertorier l'ID de stockage. Vous aurez besoin de l'ID au cours de l'étape suivante.
    dbcli list-dbstorages
    Sortie :
    ID                                       Type   DBUnique Name        Status
---------------------------------------- ------ -------------------- ----------
9dcdfb8e-e589-4d5f-861a-e5ba981616ed     Acfs   tdetest              Configured
  5. Utilisez les commandes dbstorage avec l'ID de stockage de l'étape précédente pour répertorier les emplacements DATA, RECO et REDO. 
    dbcli describe-dbstorage --id 9dcdfb8e-e589-4d5f-861a-e5ba981616ed
    Sortie :
    DBStorage details
----------------------------------------------------------------
                     ID: 9dcdfb8e-e589-4d5f-861a-e5ba981616ed
                DB Name: tdetest
          DBUnique Name: tdetest
         DB Resource ID:
           Storage Type: Acfs
          DATA Location: /u02/app/oracle/oradata/tdetest
          RECO Location: /u03/app/oracle/fast_recovery_area/
          REDO Location: /u03/app/oracle/redo/
                  State: ResourceState(status=Configured)
                Created: August 24, 2016 5:25:38 PM UTC
            UpdatedTime: August 24, 2016 5:25:53 PM UTC 
  6. Notez les emplacements DATA, RECO et REDO. Vous en aurez besoin ultérieurement afin de définir les paramètres db_create_file_dest, db_create_online_log_dest et db_recovery_file_dest pour la base de données.

Choix d'un répertoire de base ORACLE_HOME

Choisissez le répertoire de base ORACLE_HOME à utiliser pour la restauration de la base de données, puis passez à ce répertoire de base avec les paramètres ORACLE_BASE, ORACLE_HOME et PATH corrects. Le répertoire de base ORACLE_HOME ne doit pas être déjà associé à une base de données.

Pour obtenir la liste des répertoires de base ORACLE_HOME existants et vous assurer que le répertoire de base ORACLE_HOME est vide, utilisez respectivement les commandes dbhome et database. Pour créer un répertoire de base ORACLE_HOME, utilisez les commandes dbhome.

Copie des portefeuilles de la base de données source

Ignorez cette section si la base de données source n'est pas configurée avec le cryptage transparent des données.

  1. Sur le système de base de données, connectez-vous en tant qu'utilisateur oracle :
    sudo su - oracle
  2. Si le répertoire suivant n'existe pas, créez-le :
    mkdir /opt/oracle/dcs/commonstore/wallets/tde/<db_unique_name>
  3. Copiez le fichier ewallet.p12 de la base de données source vers le répertoire créé à l'étape précédente.
  4. Sur l'hôte cible, assurez-vous que $ORACLE_HOME/network/admin/sqlnet.ora contient la ligne suivante :
    ENCRYPTION_WALLET_LOCATION=(SOURCE=(METHOD=FILE)(METHOD_DATA=(DIRECTORY=/opt/oracle/dcs/commonstore/wallets/tde/$ORACLE_UNQNAME)))

    Ajoutez la ligne si elle n'existe pas dans le fichier. (Il se peut que la ligne n'existe pas s'il s'agit d'un nouveau répertoire de base et qu'aucune base de données n'a encore été créée sur cet hôte.)

  5. Créez le portefeuille de connexion automatique à partir du portefeuille basé sur mot de passe pour autoriser l'ouverture automatique du portefeuille lors des opérations de restauration et de récupération.

    Pour une base de données version 12.1 ou ultérieure, utilisez la commande ADMINISTER KEY MANAGEMENT : 

    $cat create_autologin_12.sh

#!/bin/sh
if [ $# -lt 2 ]; then
        echo "Usage: $0 <dbuniquename><remotewalletlocation>"
        exit 1;
fi

mkdir /opt/oracle/dcs/commonstore/wallets/tde/$1
cp $2/ewallet.p12* /opt/oracle/dcs/commonstore/wallets/tde/$1
rm -f autokey.ora
echo "db_name=$1"  > autokey.ora
autokeystoreLog="autologinKeystore_`date +%Y%m%d_%H%M%S_%N`.log"
echo "Enter Keystore Password:"
read -s keystorePassword
echo "Creating AutoLoginKeystore -> "
sqlplus "/as sysdba"  <<EOF
spool $autokeystoreLog
set echo on
startup nomount pfile=autokey.ora
ADMINISTER KEY MANAGEMENT CREATE AUTO_LOGIN KEYSTORE
FROM KEYSTORE '/opt/oracle/dcs/commonstore/wallets/tde/$1' -- Keystore location
IDENTIFIED BY "$keystorePassword";
shutdown immediate;
EOF

    Ajustez les droits d'accès de cwallet.sso de oracle:asmadmin à oracle:oinstall. 

    ls -ltr /opt/oracle/dcs/commonstore/wallets/tde/<db_unique_name>
    Sortie :
    total 20
-rw-r--r-- 1 oracle oinstall 5680 Jul  6 11:39 ewallet.p12
-rw-r--r-- 1 oracle asmadmin 5725 Jul  6 11:39 cwallet.sso

    Pour une base de données de version 11.2, utilisez la commande orapki : 

    orapki wallet create -wallet wallet_location -auto_login [-pwd password]

Installation du module de sauvegarde Oracle Database

Le fichier JAR du module de sauvegarde est inclus dans le système de base de données mais vous devez l'installer.

  1. Connectez-vous via SSH au système de base de données, connectez-vous en tant qu'utilisateur opc, puis passez à l'utilisateur oracle. 
    ssh -i <path to SSH key used when launching the DB System> opc@<DB System IP address or hostname>
sudo su - oracle
  2. Passez au répertoire qui contient le fichier opc_install.jar du module de sauvegarde.
    cd /opt/oracle/oak/pkgrepos/orapkgs/oss/<version>/
  3. Afin d'installer le module de sauvegarde, reportez-vous à la syntaxe de commande décrite dans Installation du module Oracle Database Cloud Backup pour OCI Classic dans Utilisation d'Oracle Database Backup Cloud Service.

Définition des variables d'environnement

Définissez les variables d'environnement ci-dessous pour les sessions RMAN et SQL*Plus de la base de données :

ORACLE_HOME=<path of Oracle Home where the database is to be restored>
ORACLE_SID=<database instance name>
ORACLE_UNQNAME=<db_unique_name in lower case>
NLS_DATE_FORMAT="mm/dd/yyyy hh24:mi:ss"

Allocation d'un canal SBT RMAN

Pour chaque opération de restauration, allouez un canal SBT et définissez le paramètre SBT_LIBRARY sur l'emplacement du fichier libopc.so et le paramètre OPC_FILE sur l'emplacement du fichier opc_sbt.ora, par exemple : 

ALLOCATE CHANNEL c1 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/<ORACLE_HOME>/dbs/opc_sbt.ora)';

Pour plus d'informations sur ces fichiers, reportez-vous à Fichiers créés lors de l'installation du module Oracle Database Cloud Backup pour OCI Classic dans Utilisation d'Oracle Database Backup Cloud Service.

Vérification de l'activation du décryptage

Assurez-vous que le décryptage est activé pour toutes les sessions de restauration RMAN. 

set decryption wallet open identified by <keystore password>;

Pour plus d'informations, reportez-vous à Fourniture du mot de passe requis pour décrypter des sauvegardes cryptées.

Restauration du fichier SPFILE

L'exemple de script shell suivant restaure le fichier SPFILE. Définissez la variable $dbID sur l'ID de la base de données en cours de restauration. Par défaut, le fichier SPFILE est restauré vers $ORACLE_HOME/dbs/spfile<sid>.ora. 

rman target / <<EOF

spool log to "`date +%Y%m%d_%H%M%S_%N`_dbid_${dbID}_restore_spfile.log"
startup nomount
set echo on
run {
ALLOCATE CHANNEL c1 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/tmp/oss/opc_sbt.ora)';
SET DBID=$dbID;
RESTORE SPFILE FROM AUTOBACKUP;
shutdown immediate;
EOF

Définition des paramètres de base de données

  1. Démarrez la base de données en mode NOMOUNT.
    startup nomount
  2. Mettez à jour le fichier SPFILE et modifiez les paramètres suivants.

    • Si le type de stockage de base de données est ACFS, utilisez les emplacements DATA, RECO et REDO obtenus à partir de la sortie de la commande dbcli describe-dbstorage, comme décrit dans Configuration du stockage sur le système de base de données : 

      alter system set db_create_file_dest='/u02/app/oracle/oradata/' scope = spfile;
alter system set db_create_online_log_dest_1='/u03/app/oracle/redo' scope = spfile;
alter system set db_recovery_file_dest='/u03/app/oracle/fast_recovery_area' scope = spfile;

    • Si le type de stockage de base de données est ASM :

      alter system set db_create_file_dest='+DATA' scope = spfile;
alter system set db_create_online_log_dest_1='+RECO' scope = spfile;
alter system set db_recovery_file_dest='+RECO' scope = spfile;

    • Définissez db_recovery_file_dest_size qui n'est pas défini ou est incorrect : 

      alter system set db_recovery_file_dest_size=<sizeG> scope=spfile;

    • Définissez audit_file_dest sur la valeur correcte : 

      alter system set audit_file_dest=/u01/app/oracle/admin/<db_unique_name in lower case>/adump
  3. Enlevez le paramètre control_files. Les paramètres OMF (Oracle Managed Files) seront utilisés pour créer le fichier de contrôle.
    alter system reset control_files scope=spfile;
  4. Redémarrez la base de données en mode NOMOUNT à l'aide des paramètres nouvellement ajoutés.
    shutdown immediate
startup nomount

Restauration du fichier de contrôle

Modifiez l'exemple de script shell suivant pour votre environnement afin de restaurer le fichier de contrôle. Définissez la variable $dbID sur l'ID de la base de données en cours de restauration. Définissez SBT_LIBRARY sur l'emplacement indiqué dans le paramètre -libDir lorsque vous avez installé le module de sauvegarde. Définissez OPC-PFILE sur l'emplacement spécifié dans le paramètre -configFile, qui est par défaut ORACLE_HOME/dbs/opcSID.ora. 

rman target / <<EOF

spool log to "`date +%Y%m%d_%H%M%S_%N`_dbid_${dbID}_restore_controlfile.log"
set echo on
run {
ALLOCATE CHANNEL c1 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/<Backup Module libDir>/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/<Backup Module configFile>/opcSID.ora)';
SET DBID=$dbID;
RESTORE CONTROLFILE FROM AUTOBACKUP;
alter database mount;
}

exit;
EOF

Restauration de la base de données

  1. Affichez un aperçu de la sauvegarde et validez-la. La base de données est désormais montée et RMAN devrait pouvoir localiser la sauvegarde à partir du fichier de contrôle restauré. Cette étape permet de s'assurer que la liste des journaux d'archivage est présente et que les composants de la sauvegarde peuvent être restaurés.

    Dans les exemples suivants, modifiez SBT_LIBRARY et OPC_PFILE selon vos besoins pour votre environnement.

    rman target / <<EOF

spool log to "`date +%Y%m%d_%H%M%S_%N`_restore_database_preview.log"
set echo on
run {
    ALLOCATE CHANNEL c1 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/tmp/oss/opc_sbt.ora)';
    ALLOCATE CHANNEL c2 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/tmp/oss/opc_sbt.ora)';
    ALLOCATE CHANNEL c3 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/tmp/oss/opc_sbt.ora)';
    restore database validate header preview;
}

    Examinez la sortie et, si elle contient des messages d'erreur, recherchez la cause du problème.

  2. Redirigez la restauration à l'aide de set newname pour restaurer les fichiers de données au format OMF et utilisez switch datafile all pour autoriser la mise à jour du fichier de contrôle avec les nouvelles copies des fichiers de données.
    rman target / <<EOF

spool log to "`date +%Y%m%d_%H%M%S_%N`_restore_database_preview.log"
set echo on
run {
    ALLOCATE CHANNEL c1 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/tmp/oss/opc_sbt.ora)';
    ALLOCATE CHANNEL c2 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/tmp/oss/opc_sbt.ora)';
    ALLOCATE CHANNEL c3 DEVICE TYPE sbt MAXPIECESIZE 2 G FORMAT '%d_%I_%U' PARMS 'SBT_LIBRARY=/tmp/oss/libopc.so ENV=(OPC_PFILE=/tmp/oss/opc_sbt.ora)';
    set newname for database to new;
    restore database;
    switch datafile all;
    switch tempfile all;
    recover database;
}

    Cette récupération tente d'utiliser la dernière sauvegarde de journaux d'archivage disponible, puis échoue avec une erreur, par exemple : 

    RMAN-00571: ===========================================================
RMAN-00569: =============== ERROR MESSAGE STACK FOLLOWS ===============
RMAN-00571: ===========================================================
RMAN-03002: failure of recover command at 07/20/2016 12:09:02
RMAN-06054: media recovery requesting unknown archived log for thread 1 with sequence 22 and starting SCN of 878327
  3. Pour terminer la récupération incomplète, exécutez une récupération en utilisant le numéro de séquence et le numéro de thread indiqués dans le message RMAN-06054, par exemple : 
    recover database until sequence 22 thread 1;

Réinitialisation des journaux

Réinitialisez les journaux. 

alter database open resetlogs;

Préparation à l'inscription de la base de données

Avant d'inscrire la base de données, procédez comme suit :

  1. Assurez-vous que la valeur du paramètre COMPATIBLE de base de données est acceptable. Si la valeur est inférieure à la valeur minimale, il est impossible d'inscrire la base de données tant que vous n'avez pas mis à niveau la compatibilité de la base de données.
  2. Vérifiez que la base de données est inscrite auprès du processus d'écoute et du nom de service.
    lsnrctl services
  3. Assurez-vous que le fichier de mots de passe a été restauré ou créé pour la nouvelle base de données.
    ls -ltr $ORACLE_HOME/dbs/orapw<oracle sid>

    Si le fichier n'existe pas, créez-le à l'aide de l'utilitaire orapwd.

    orapwd file=<$ORACLE_HOME/dbs/orapw<$ORACLE_SID>> password=<sys password>
  4. Assurez-vous que la base de données restaurée est ouverte en mode lecture/écriture.
    select open_mode from v$database;

    La sortie de la commande doit indiquer le mode lecture/écriture. La commande dbcli register-database tentera d'exécuter datapatch, qui requiert le mode lecture/écriture. S'il existe des bases de données pluggables, elles doivent également être en mode lecture/écriture pour garantir l'exécution de ce patch de données.

  5. A partir du répertoire de base Oracle sur la base de données restaurée, utilisez la commande suivante pour vérifier la connexion à SYS :
    conn sys/<password>@//<hostname>:1521/<database service name>

    Cette connexion est requise pour inscrire la base de données ultérieurement. Corrigez les problèmes de connexion avant de poursuivre.

  6. Assurez-vous que la base de données est exécutée sur le fichier SPFILE à l'aide de la commande SQL*Plus. 
    SHOW PARAMETERS SPFILE
  7. (Facultatif) Pour gérer la sauvegarde de base de données avec l'interface de ligne de commande dbcli, vous pouvez associer une configuration de sauvegarde nouvelle ou existante à la base de données migrée, lors de son inscription ou après son inscription. Une configuration de sauvegarde définit la destination de la sauvegarde et la fenêtre de récupération de la base de données. Utilisez les commandes backupconfig pour créer, répertorier et afficher des configurations de sauvegarde.
  8. Copiez le dossier $ORACLE_HOME/sqlpatch de la base de données source vers la base de données cible. Cette action activera la commande dbcli register-database pour annuler les patches en conflit.

    Remarques :

    Si vous migrez une base de données version 11.2, des étapes supplémentaires sont requises une fois la base de données inscrite. Pour plus d'informations, reportez-vous à Annulation de patches sur une base de données version 11.2.

Inscription de la base de données auprès du système de base de données

Les commandes database inscrivent la base de données restaurée auprès de dcs-agent afin qu'elle puisse être gérée par la pile dcs-agent.

Remarques :

La commande dbcli register-database n'est pas disponible sur les systèmes de données RAC à deux noeuds.

En tant qu'utilisateur root, utilisez la commande dbcli register-database pour inscrire la base de données sur le système de base de données, par exemple : 

dbcli register-database --dbclass OLTP --dbshape odb1 --servicename tdetest --syspassword

Sortie :

Password for SYS:
{
  "jobId" : "317b430f-ad5f-42ae-bb07-13f053d266e2",
  "status" : "Created",
  "message" : null,
  "reports" : [ ],
  "createTimestamp" : "August 08, 2016 05:55:49 AM EDT",
  "description" : "Database service registration with db service name: tdetest",
  "updatedTime" : "August 08, 2016 05:55:49 AM EDT"
}

Mise à jour du fichier tnsnames.ora

Vérifiez le fichier tnsnames.ora dans l'emplacement de sauvegarde, vérifiez les liens de base de données utilisés dans la base de données clonée, puis ajoutez les chaînes de connexion pertinentes au fichier de base de données cloné dans $ORACLE_HOME/network/admin/tnsnames.ora.

Annulation de patches sur une base de données version 11.2

Pour les bases de données de version 11.2, l'application sqlpatch n'est pas automatisée. Par conséquent, tout patch temporaire (précédemment appelé "patch exceptionnel") appliqué à la base de données source ne faisant pas partie de la mise à jour d'ensemble de patches installée doit être annulé manuellement dans la base de données cible. Après avoir inscrit la base de données, exécutez le script catbundle.sql, puis le script postinstall.sql avec le patch de mise à jour d'ensemble de patches correspondant (ou le patch superposé sur le patch de mise à jour d'ensemble de patches), comme décrit ci-dessous.

Conseil :

Certains patches temporaires peuvent inclure des fichiers écrits dans le répertoire $ORACLE_HOME/rdbms/admin ainsi que dans le répertoire $ORACLE_HOME/sqlpatch. Oracle recommande d'annuler ces patches dans la base de données source à l'aide des instructions contenues dans le fichier readme du patch avant d'effectuer la migration de la base de données vers l'environnement OCI. Contactez le support technique Oracle si vous avez besoin d'aide pour annuler ces patches.
  1. Sur le système de base de données, utilisez la commande dbcli list-dbhomes pour rechercher le numéro de patch de mise à jour d'ensemble de patches du répertoire de base de la base de données version 11.2. Dans l'exemple de sortie de commande suivant, le numéro de patch de mise à jour d'ensemble de patches correspond au deuxième numéro dans la colonne de version de base de données : 
    dbcli  list-dbhomes
    Sortie :
    ID                                   Name               DB Version                             Home Location                             Status 
------------------------------------ -----------------  -------------------------------------  ----------------------------------------- ----------
59d9bc6f-3880-4d4f-b5a6-c140f16f8c64 OraDB11204_home1	11.2.0.4.160719 (23054319, 23054359)   /u01/app/oracle/product/11.2.0.4/dbhome_1 Configured

    (Le premier numéro de patch, 23054319 dans l'exemple ci-dessus, correspond au composant OCW dans le répertoire de base de la base de données.)

  2. Le cas échéant, recherchez le patch superposé à l'aide de la commande lsinventory. Dans l'exemple suivant, le patch numéro 24460960 est superposé sur le patch de mise à jour d'ensemble de patches 23054359. 
    $ORACLE_HOME/OPatch/opatch lsinventory
    Sortie :
    ...
Installed Top-level Products (1): 

Oracle Database 11g                                                  11.2.0.4.0
There are 1 products installed in this Oracle Home.


Interim patches (5) :

Patch  24460960     : applied on Fri Sep 02 15:28:17 UTC 2016
Unique Patch ID:  20539912
   Created on 31 Aug 2016, 02:46:31 hrs PST8PDT
   Bugs fixed:
     23513711, 23065323, 21281607, 24006821, 23315889, 22551446, 21174504
   This patch overlays patches:
     23054359
   This patch needs patches:
     23054359
   as prerequisites
  3. Démarrez SQL*Plus et exécutez le script catbundle.sql, par exemple : 
    startup 
connect / as sysdba
@$ORACLE_HOME/rdbms/admin/catbundle.sql psu apply
exit
  4. Appliquez le patch sqlpatch en utilisant le numéro de patch superposé de l'étape précédente, par exemple : 
    connect / as sysdba
@$ORACLE_HOME/sqlpatch/24460960/postinstall.sql 
exit

Remarques :

Si des patches exceptionnels sont installés sur la base de données source et que ces patches ne font pas partie de la mise à jour d'ensemble de patches installée dans l'environnement cloud, les modifications SQL correspondant à ces patches exceptionnels doivent être annulées. Pour annuler les modifications SQL, copiez le script $ORACLE_HOME/sqlpatch/<patch#>/postdeinstall.sql de l'environnement source vers l'environnement cloud et exécutez le script postdeinstall.sql.

Liste de contrôle après restauration

Une fois la base de données restaurée et inscrite auprès du système de base de données, utilisez la liste de contrôle suivante pour vérifier les résultats et effectuer des personnalisations après la restauration.

  1. Assurez-vous que les fichiers de base de données ont été restaurés au format OMF.
  2. Assurez-vous que la base de données est répertoriée dans la sortie des commandes database.
  3. Vérifiez les références externes suivantes dans la base de données et mettez-les à jour si nécessaire :
    • Tables externes : si la base de données source utilise des tables externes, sauvegardez ces données et migrez-les vers l'hôte cible.
    • Répertoires : personnalisez les répertoires par défaut de la base de données restaurée selon vos besoins.
    • Liens de base de données : assurez-vous que toutes les entrées TNS requises sont mises à jour dans le fichier tnsnames.ora dans le répertoire ORACLE_HOME.
    • Adresse électronique et URL : assurez-vous que toutes les adresses électroniques et URL utilisées dans la base de données sont toujours accessibles à partir du système de base de données.
    • Travaux programmés : passez en revue les travaux programmés dans la base de données source et programmez des travaux similaires si nécessaire dans la base de données restaurée.
  4. Si vous avez associé une configuration de sauvegarde lors de l'inscription de la base de données, exécutez une sauvegarde test à l'aide des commandes backup.
  5. Si la base de données restaurée contient une base de données Conteneur et des bases de données pluggables, vérifiez que les patches ont été appliqués à toutes les bases de données pluggables.