Ce chapitre répertorie l'ensemble des mots-clés et des valeurs utilisables dans le fichier rules, dans les profils, ainsi que dans les scripts de début et de fin.
Le Tableau 28–1 décrit les mots-clés et les valeurs utilisables dans le fichier rules. Pour de plus amples informations sur la création d'un fichier rules, reportez-vous à la rubrique Création d'un fichier rules.
Tableau 28-1 Descriptions des mots-clés et des valeurs des règles
Mot-clé |
Valeur |
Correspondances |
||
---|---|---|---|---|
signe moins (-) |
Tout (Anything). Le mot-clé any fonctionne à chaque fois. |
|||
type_processeur Les valeurs valides de type_processeur sont les suivantes :
|
Type de processeur d'un système donné. La commande uname -p identifie le type de processeur dont un système est équipé. |
|||
nom_disque_sélectionné plage_taille nom_disque_sélectionné : nom de disque sous la forme cxtydz, tel que c0t3d0ou c0d0, ou le terme spécial rootdisk. Si vous utilisez rootdisk, la séquence d'identification du disque procède dans l'ordre suivant :
plage_taille : taille du disque, exprimée impérativement en Mo (x-x). |
Nom et taille du disque d'un système exprimée en Mo.
Dans cet exemple, le programme JumpStart recherche un disque système nommé c0t3d0. Vous pouvez y enregistrer entre 250 et 300 Mo d'informations.
Dans cet exemple, le programme JumpStart commence par rechercher un disque système sur lequel une image d'initialisation est préinstallée. Le programme JumpStart recherche ensuite le disque c0t3d0s0, sous réserve qu'il existe. Enfin, le programme JumpStart recherche le premier disque disponible, dont la taille est comprise entre 750 Mo et 1 Go de données. Remarque : lorsque vous calculez la valeur plage_taille, rappelez-vous qu'un Mo correspond à 1 048 576 octets. Il est fréquent que l'espace disque d'un disque de “535 Mo” soit en fait limité à 510 millions d'octets. Le programme JumpStart traite un disque d'une taille de “535 Mo” comme un disque de 510 Mo, car 535 000 000 / 1 048 576 = 510. Un disque de “535 Mo” est exclu d'une plage_taille de 530–550. |
|||
nom_domaine_sélectionné |
Nom de domaine d'un système, qui contrôle la façon dont un service de noms détermine les informations. Si vous disposez déjà d'un système installé, la commande domainname identifie son nom de domaine. |
|||
adresse_IP_sélectionnée |
Adresse IP d'un système donné. |
|||
nom_hôte_sélectionné |
Il s'agit du nom d'hôte d'un système donné. Si vous disposez déjà d'un système installé, la commande uname -n identifie son nom d'hôte. |
|||
tranche version tranche : nom d'une tranche de disque sous la forme cwtxdysz, tel que c0t3d0s5, ou les termes spéciaux any ou rootdisk. Si vous utilisez any, le programme JumpStart cherche à établir une correspondance avec l'ensemble des disques du système, dans l'ordre de sonde du noyau. Si vous utilisez rootdisk, la séquence d'identification du disque procède dans l'ordre suivant :
version : nom d'une version ou termes spéciaux any ou upgrade. Le terme spécial any reconnaît toutes les versions de Solaris ou de SunOS. Le terme spécial upgrade reconnaît toutes les versions de Solaris 2.1 ou versions compatibles, acceptant une mise à niveau. Si le programme JumpStart détecte une version de Solaris mais qu'il ne parvient pas à en déterminer le numéro de version, il renvoie SystemV. |
Disque dont le système de fichiers racine (/) correspond à une version particulière du logiciel Solaris.
Dans cet exemple, le programme JumpStart cherche à établir une correspondance avec un système comportant un système de fichiers racine (/) Solaris 9 sur c0t3d0s1. |
|||
groupe_plates-formes_sélectionné Les valeurs valides sont les suivantes : sun4m, sun4u, i86pc, prep. Vous trouverez une liste des systèmes et des groupes de plates-formes correspondants dans le Solaris 9 Sun Hardware Platform Guide. |
Groupe de plates-formes d'un système. Si vous disposez d'un système déjà installé, la commande arch -k ou la commande uname -m en identifie le groupe de plates-formes. |
|||
mém_physique La valeur correspondante peut être une plage de valeurs exprimées en Mo, x-x, ou une taille donnée, en Mo. |
Taille de mémoire physique d'un système, exprimée en Mo.
Dans cet exemple, le système recherché doit avoir une mémoire physique dont la taille est comprise entre 64 et 128 Mo. Si vous disposez d'un système déjà installé, la commande prtconf identifie la taille de la mémoire physique du système, indiquée en ligne 2. |
|||
nom_plate_forme_sélectionnée |
Il s'agit du nom de la plate-forme d'un système. Reportez-vous au Solaris 9 Sun Hardware Platform Guide pour consulter la liste des noms de plates-formes valides. Pour connaître le nom de la plate-forme d'un système installé, utilisez la commande uname -i ou reportez-vous à la ligne 5 du résultat de la commande prtconf. Remarque : remplacez les espaces du nom_plate_forme_sélectionnée par des traits de soulignement (_), le cas échéant. Exemple : SUNW,Sun_4_50 |
|||
id_réseau |
Identifiant du réseau d'un système que le programme JumpStart détermine en associant (opérateur logique AND) l'adresse IP du système et son masque de sous-réseau.
Dans cet exemple, la recherche porte sur un système dont l'adresse IP est 193.144.2.8 et dont le masque de sous-réseau est 255.255.255.0. |
|||
Solaris_x |
Version du logiciel Solaris installée sur un système donné.
Dans cet exemple, le programme JumpStart recherche un système sur lequel est déjà installé l'environnement d'exploitation Solaris 9. |
|||
mot_clé_sonde |
Mot-clé de sonde valide ou mot-clé de sonde personnalisé valide.
Cet exemple détermine la taille du disque dur d'un système en Mo conformément à l'ordre de sonde du noyau, par exemple, c0t3d0s1, c0t4d0s0, sur un système SPARC. Le programme JumpStart définit les variables environnementales SI_DISKLIST, SI_DISKSIZES, SI_NUMDISKS et SI_TOTALDISK. Remarque : le mot-clé probe est unique en soi, puisqu'il ne cherche à établir aucune correspondance avec un attribut donné, pas plus qu'à exécuter un profil. Le mot-clé probe renvoie une valeur. Par conséquent, le mot-clé de règle probe ne vous permet pas de définir des scripts de début, des profils ni des scripts de fin. Vous trouverez une description des mots-clés de sonde au Chapitre 25. |
|||
plage_taille La valeur doit être exprimée en Mo sous forme de plage (x-x). |
Espace disque total d'un système donné, exprimé en Mo. L'espace disque total inclut la taille des disques opérationnels, reliés à un système donné.
Dans cet exemple, le programme JumpStart recherche un système dont l'espace disque total est compris entre 300 et 500 Mo. Remarque : lorsque vous calculez la valeur plage_taille, rappelez-vous qu'un Mo correspond à 1 048 576 octets. Il est fréquent que l'espace disque d'un disque de “535 Mo” soit en fait limité à 510 millions d'octets. Le programme JumpStart traite un disque d'une taille de “535 Mo” comme un disque de 510 Mo, car 535 000 000 / 1 048 576 = 510. Un disque de “535 Mo” est exclu d'une plage_taille de 530–550. |
Cette rubrique décrit les mots-clés et les valeurs utilisables dans un profil. Pour de plus amples informations sur la création d'un profil, reportez-vous à la rubrique Création d'un profil
Le Tableau 28–2 vous permet de déterminer rapidement les mots-clés que vous pouvez utiliser en fonction de votre scénario d'installation. Les mot-clés s'appliquent uniquement à une installation initiale, sauf si cela est indiqué.
Tableau 28-2 Présentation des mots-clés de profil
Configurations d'installation |
|||||
---|---|---|---|---|---|
Mots-clés de profil |
Système autonome (hors réseau) |
Système autonome (en réseau) ou serveur |
Serveur OS |
Mise à niveau |
Mise à niveau avec réaffectation d'espace disque |
archive_location |
√ |
√ | |||
backup_media |
√ |
||||
boot_device |
√ |
√ |
√ | ||
client_arch |
√ | ||||
client_root |
√ | ||||
client_swap |
√ | ||||
cluster (ajout de groupes de logiciels) |
√ |
√ |
√ | ||
cluster (ajout ou suppression de clusters) |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
dontuse |
√ |
√ |
√ | ||
fdisk (IA uniquement) ; |
√ |
√ |
√ | ||
filesys (montage de systèmes de fichiers distants) |
√ |
√ | |||
filesys (création de systèmes de fichiers locaux) |
√ |
√ |
√ | ||
geo |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
install_type |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
isa_bits |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
layout_constraint |
√ |
||||
locale |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
num_clients |
√ | ||||
package |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
partitioning |
√ |
√ |
√ |
|
|
root_device |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
system_type |
√ |
√ |
√ |
|
|
usedisk |
√ |
√ |
√ |
archive_location type_récupération emplacement |
Les valeurs de type_récupération et emplacement dépendent de l'emplacement de l'archive Solaris Flash. Les rubriques suivantes répertorient les valeurs utilisables pour type_récupération et emplacement, ainsi que des exemples d'utilisation du mot-clé archive_location.
Si votre archive est stockée sur un serveur NFS, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location nfs nom_serveur:/chemin/nom_fichier retry n |
nom_serveur |
Nom du serveur où vous avez stocké l'archive. |
chemin |
Endroit de l'archive à récupérer à partir du serveur indiqué. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez. |
nom_fichier |
Nom du fichier d'archive Solaris Flash. |
retry n |
Mot-clé facultatif. La lettre n indique le nombre maximal de tentatives de montage de l'archive par les utilitaires Solaris Flash. |
Exemples :
archive_location nfs golden:/archives/usrarchive archive_location nfs://golden/archives/usrarchive
Si votre archive est stockée sur un serveur HTTP, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location http://nom_serveur:chemin_port/nom_fichier mots-clés_facultatifs |
nom_serveur |
Nom du serveur où vous avez stocké l'archive. nom_serveur peut être un numéro de port ou le nom d'un service TCP dont le numéro du port est déterminé au cours de l'exécution ("runtime"). |
port |
Port facultatif. Si vous ne spécifiez pas de port, les utilitaires d'installation Solaris Flash utilisent le numéro de port HTTP par défaut, soit 80. |
chemin |
Emplacement de l'archive à récupérer à partir du serveur indiqué. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez. |
nom_fichier |
Nom du fichier d'archive Solaris Flash. |
mots-clés_facultatifs |
Mots-clés facultatifs que vous pouvez spécifier lorsque vous récupérez une archive Solaris Flash à partir d'un serveur HTTP. |
Tableau 28-3 Mots-clés facultatifs utilisables avec archive_location http
Mots-clés |
Définition des valeurs |
---|---|
auth basic nom_utilisateur mot_de_passe |
Si votre archive se trouve sur un serveur HTTP protégé par un mot de passe, vous devez indiquer dans le fichier des profils le nom d'utilisateur et le mot de passe requis pour pouvoir accéder au serveur HTTP. Remarque : il est risqué d'utiliser cette méthode d'authentification dans un profil prévu pour être utilisé avec la méthode JumpStart personnalisée. En effet, des utilisateurs non autorisés pourraient accéder au fichier des profils où figure le mot de passe. |
timeout min |
Le mot-clé timeout permet de spécifier la durée maximale, en minutes, d'attente de réception de données du serveur HTTP avant la fin de la connexion, sa réouverture et sa reprise à partir de l'état où la temporisation a expiré. Si vous spécifiez une valeur de timeout nulle (0), la connexion n'est pas rétablie pour cause d'inactivité. En cas de reconnexion temporisée, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de reprendre les opérations à partir de la dernière position connue au sein de l'archive. S'ils ne peuvent pas reprendre l'installation là où elle s'est arrêtée, la récupération reprend au début de l'archive. Les données récupérées avant l'expiration de la temporisation sont perdues. |
proxy hôte:port |
Le mot-clé proxy permet de spécifier un hôte et un port proxy. Vous pouvez utiliser un hôte de proxy pour récupérer une archive Solaris Flash de l'autre côté d'un pare-feu. Vous devez indiquer un port proxy quand vous spécifiez le mot-clé proxy. |
Exemple :
archive_location http://silver/archives/usrarchive.flar timeout 5
Exemple du mot-clé auth basic mot_de_passe nom_utilisateur :
archive_location http://silver/archives/usrarchive.flar timeout 5 user1 secret
Si votre archive est stockée sur un serveur FTP, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location ftp://nom_utilisateur:mot_de_passe@nom_serveur:chemin_port/nom_fichier mots_clés_facultatifs |
nom_utilisateur:mot_passe |
Nom d'utilisateur et mot de passe nécessaires pour accéder au serveur FTP dans le fichier profil. |
nom_serveur |
Nom du serveur où vous avez stocké l'archive. nom_serveur peut être un numéro de port ou le nom d'un service TCP dont le numéro du port est déterminé au cours de l'exécution ("runtime"). |
port |
Port facultatif. Si vous ne spécifiez pas de port, les utilitaires d'installation Solaris Flash utilisent le numéro de port FTP par défaut, soit 21. |
chemin |
Endroit de l'archive à récupérer à partir du serveur indiqué. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez. |
nom_fichier |
Nom du fichier d'archive Solaris Flash. |
mots_clés_facultatifs |
Mots-clés facultatifs que vous pouvez spécifier lorsque vous récupérez une archive Solaris Flash à partir d'un serveur FTP. |
Tableau 28-4 Mots-clés facultatifs à utiliser avec archive_location ftp
Mots-clés |
Définition des valeurs |
---|---|
timeout min |
Le mot-clé timeout vous permet de spécifier la durée maximale d'attente, en minutes, pour la réception de données du serveur FTP avant la fin de la connexion, sa réouverture et sa reprise là où la temporisation a expiré. Si vous spécifiez une valeur de timeout nulle (0), la connexion n'est pas rétablie pour cause d'inactivité. En cas de reconnexion temporisée, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de reprendre les opérations à partir de la dernière position connue au sein de l'archive. S'ils ne peuvent pas reprendre l'installation là où elle s'est arrêtée, la récupération reprend au début de l'archive. Les données récupérées avant l'expiration de la temporisation sont perdues. |
proxy hôte:port |
Le mot-clé proxy permet de spécifier un hôte et un port proxy. Vous pouvez utiliser un hôte de proxy pour récupérer une archive Solaris Flash de l'autre côté d'un pare-feu. Vous devez indiquer un port proxy quand vous spécifiez le mot-clé proxy. |
Exemple :
archive_location ftp://user1:secret@silver/archives/usrarchive.flar timeout 5
Si l'archive est stockée sur une bande, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location local_tape périphérique position |
périphérique |
Nom du lecteur de bandes où vous avez stocké l'archive Solaris Flash. Si le nom du périphérique est un chemin d'accès canonique, les utilitaires d'installation Solaris Flash récupèrent l'archive à partir du chemin d'accès au noeud du périphérique. Si le nom de périphérique fourni n'est pas un chemin d'accès canonique, les utilitaires d'installation Solaris Flash ajoutent /dev/rmt/ au chemin d'accès. |
position |
Désigne l'endroit du lecteur de bande où vous avez enregistré l'archive. Si vous ne précisez pas de position, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de récupérer l'archive à partir de la position actuelle sur le lecteur de bande. En spécifiant une position, vous pouvez placer un script de début ou un fichier sysidcfg avant l'archive sur le lecteur de bande. |
Exemples :
archive_location local_tape /dev/rmt/0n 5 archive_location local_tape 0n 5
Vous pouvez récupérer une archive Solaris Flash sur un périphérique local si vous l'avez stockée sur un périphérique à accès aléatoire, orienté système de fichiers, par exemple une disquette ou un CD. Utilisez la syntaxe ci-après pour le mot-clé archive_location.
vous pouvez récupérer une archive sur un périphérique orienté flux, une bande par exemple, en utilisant la même syntaxe que pour une bande locale.
archive_location local_device périphérique chemin/nom_fichier type_système_fichiers |
périphérique |
Nom du lecteur où vous avez stocké l'archive Solaris Flash. Si le nom du périphérique est un chemin canonique, le périphérique est monté directement. Si le nom de périphérique fourni n'est pas un chemin d'accès canonique, les utilitaires d'installation Solaris Flash ajoutent /dev/dsk/ au chemin d'accès. |
chemin |
Chemin d'accès à l'archive Solaris Flash, en partant de la racine du système de fichiers sur le périphérique spécifié. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez. |
nom_fichier |
Nom du fichier d'archive Solaris Flash. |
type_système_fichiers |
Spécifie le type de système de fichiers sur le périphérique. Si vous n'indiquez pas de type de système de fichiers, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de monter un système de fichiers UFS. Si le montage du système de fichiers UFS échoue, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de monter un système de fichiers HSFS. |
Exemples :
Pour récupérer une archive depuis un disque dur local formaté en système de fichiers UFS, utilisez la commande suivante :
archive_location local_device c0t0d0s0 /archives/$HOST
Pour récupérer une archive depuis un CD local avec système de fichiers HSFS, utilisez la commande suivante :
archive_location local_device c0t0d0s0 /archives/usrarchive
Vous pouvez récupérer une archive stockée dans la miniracine à partir de laquelle vous avez initialisé le système clone, comme vous le feriez pour un fichier local. Quand vous effectuez une installation JumpStart personnalisée, vous initialisez votre système à partir d'un CD ou d'une miniracine NFS. Le logiciel d'installation est chargé et exécuté à partir de cette miniracine. Par conséquent, une archive Solaris Flash stockée sur CD ou dans la miniracine NFS est accessible en tant que fichier local. Utilisez la syntaxe ci-après pour le mot-clé archive_location.
archive_location local_file chemin/nom_fichier |
chemin |
Emplacement de l'archive. Le système doit pouvoir accéder au chemin indiqué, en tant que fichier local, lors de l'initialisation du système à partir du CD d'installation Solaris 9 ou du DVD Solaris 9. Le système n'a pas accès à /net lorsqu'il est initialisé à partir du CD d'installation Solaris 9 ou du DVD Solaris 9. |
nom_fichier |
Nom du fichier d'archive Solaris Flash. |
Exemples :
archive_location local_file /archives/usrarchive archive_location local_file /archives/usrarchive
backup_media type_ chemin |
le mot-clé backup_media s'applique uniquement à une mise à niveau avec réaffectation d'espace disque.
Le mot-clé backup_media identifie le support sur lequel les systèmes de fichiers seront sauvegardés dès lors qu'une réaffectation de l'espace disque s'impose au cours d'une mise à niveau, en raison d'un espace disponible insuffisant. Si vous avez besoin de plusieurs bandes ou de plusieurs disquettes, le système vous invite à les insérer au cours de la mise à niveau.
Valeurs valides de type |
Valeurs valides de chemin |
Spécification |
---|---|---|
local_tape |
/dev/rmt/n |
Lecteur de bande local du système que vous mettez à niveau. chemin doit être le chemin du périphérique du lecteur de bandes, exprimé par un caractère. La lettre n indique le numéro du lecteur de bandes. |
local_diskette |
/dev/rdisketten |
Unité de disquette locale du système que vous mettez à niveau. chemin doit être le chemin du périphérique de l'unité de disquette, exprimé par un caractère. La lettre n indique le numéro de l'unité de disquette. Les disquettes que vous utilisez pour effectuer des sauvegardes doivent impérativement être formatées. |
local_filesystem |
/dev/dsk/cwtxdysz /système_fichiers |
Système de fichiers local du système que vous mettez à niveau. Vous ne pouvez pas spécifier ici un système de fichiers local sur lequel la mise à niveau aura une incidence. chemin peut être le chemin d'accès du périphérique en mode caractère. t x dans /dev/dsk/cwtxdys z n'est pas forcément utile, par exemple. Ou chemin peut être le chemin d'accès absolu à un système de fichiers monté par le fichier /etc/vfstab. |
remote_filesystem |
hôte :/système_fichiers |
Système de fichiers NFS d'un système distant. chemin doit comporter le nom ou l'adresse IP du système distant, hôte, ainsi que le chemin d'accès absolu au système de fichiers NFS, système_fichiers. Le système de fichiers NFS doit comporter un accès en lecture et en écriture (read/write). |
remote_system | utilisateur@hôte:/répertoire |
Répertoire d'un système distant accessible par un shell distant, rsh. Le système que vous mettez à niveau doit pouvoir accéder au système distant par le biais du fichier .rhosts du système distant. chemin doit comporter le nom de l'hôte du système distant, ainsi que le chemin d'accès absolu au répertoire répertoire. Si vous n'avez pas défini de nom d'utilisateur utilisateur, root est utilisé par défaut. |
Exemples :
backup_media local_tape /dev/rmt/0 backup_media local_diskette /dev/rdiskette1 backup_media local_filesystem /dev/dsk/c0t3d0s4 backup_media local_filesystem /export backup_media remote_filesystem system1:/export/temp backup_media remote_system user1@system1:/export/temp
boot_device périphérique eeprom |
boot_device désigne le périphérique sur lequel le programme JumpStart program va installer le système de fichiers racine (/) et le périphérique d'initialisation du système.
Si vous n'indiquez pas le mot-clé boot_device dans un profil, le mot-clé boot_device spécifié par défaut au cours de l'installation est : boot_device any update.
périphérique : utilisez l'une des valeurs suivantes :
SPARC : cwtxdysz ou cxdysz : tranche de disque où le programme JumpStart place le système de fichiers racine (/), par exemple, c0t0d0s0.
IA :cwtxdy ou cxdy : il s'agit du disque sur lequel le programme JumpStart place le système de fichiers racine (/), par exemple, c0d0.
existing : le programme JumpStart place le système de fichiers racine (/) sur le périphérique d'initialisation existant du système.
any : le programme JumpStart choisit où placer le système de fichiers racine (/). Le programme JumpStart tente d'utiliser le périphérique d'initialisation existant du système. Le programme JumpStart peut choisir un autre périphérique d'initialisation, au besoin.
eeprom : Choisissez de préserver la mémoire EEPROM du système ou de la mettre à jour.
SPARC :Choisissez si vous souhaitez préserver la mémoire EEPROM du système ou la mettre à jour sur le périphérique d'initialisation spécifié.
IA : vous devez spécifier la valeur preserve.
update : le programme JumpStart met à jour la mémoire EEPROM du système sur le périphérique d'initialisation indiqué, de sorte que le système installé s'initialise automatiquement à partir de ce périphérique.
preserve : la valeur affectée au périphérique d'initialisation est maintenue comme telle dans la mémoire EEPROM du système. Si vous spécifiez un nouveau périphérique d'initialisation sans changer la mémoire EEPROM de votre système, vous devez changer manuellement la mémoire EEPROM de votre système pour qu'il puisse s'initialiser automatiquement à partir du nouveau périphérique d'initialisation.
SPARC - Sur les systèmes SPARC, la valeur eeprom vous permet également de mettre à jour la mémoire EEPROM de votre système si vous changez de périphérique d'initialisation du système. Une fois la mémoire EEPROM du système mise à jour, le système peut s'initialiser automatiquement à partir du nouveau périphérique d'initialisation.
Exemple :
boot_device c0t0d0s2 update
la commande boot_device doit détecter tous les mots-clés filesys qui spécifient le système de fichiers racine (/) ainsi que le mot-clé root_device, le cas échéant.
client_arch valeur_karch ... |
client_arch indique que le serveur du système d'exploitation doit prendre en charge un groupe de plates-formes différent de celui utilisé par le serveur. Si vous ne spécifiez pas client_arch dans votre profil, tout poste client sans disque qui utilise le serveur OS doit comporter le même groupe de plates-formes que celui utilisé par le serveur. Vous devez spécifier chaque groupe de plates-formes que vous souhaitez voir pris en charge par le serveur de système d'exploitation.
Les valeurs valides pour valeur_karch sont sun4m, sun4uet i86pc. Une liste détaillée des noms de plates-formes et des divers systèmes figure dans le Solaris 9 Sun Hardware Guide.
vous ne pouvez utiliser client_arch que lorsque system_type est défini comme server.
client_root taille_racine |
client_root définit l'espace disque racine, taille_racine en Mo, à affecter à chaque poste client. Si vous ne précisez pas client_root dans le profil d'un serveur, le logiciel d'installation affecte automatiquement 15 Mo d'espace racine par client. Le programme d'installation associe la taille de l'espace racine du poste client au mot-clé num_clients pour déterminer l'espace à réserver au système de fichiers /export/root.
vous ne pouvez utiliser client_root que lorsque system_type est défini comme server.
client_swap taille_swap |
Le mot-clé client_swap définit l'espace swap, taille_swap en Mo, à affecter à chaque poste client sans disque. Si vous ne précisez pas client_swap dans votre profil, 32 Mo d'espace swap sont affectés par défaut.
Exemple :
client_swap 64
Dans cet exemple, un espace swap de 64 Mo est affecté à chaque poste client sans disque.
vous ne pouvez utiliser client_swap que lorsque system_type est défini comme server.
Si vous n'avez pas défini la taille de swap dans votre profil, le programme JumpStart se charge de la définir d'après la mémoire physique de votre système. Le Tableau 28–5 indique les correspondances de swap appliquées dans le cas d'une installation JumpStart personnalisée.
Tableau 28-5 Détermination de la taille de swap
Mémoire physique (en Mo) |
Espace swap (en Mo) |
---|---|
16–64 |
32 |
64–128 |
64 |
128–512 |
128 |
Supérieure à 512 |
256 |
Le programme JumpStart limite la taille de swap à 20 pour cent de la taille du disque où se trouve le swap, à moins que l'organisation des autres systèmes de fichiers n'ait permis de libérer davantage d'espace disque. Dans ce cas, le programme JumpStart affecte l'espace disponible au swap, à hauteur de la taille indiquée dans le Tableau 28–5, si possible.
les tailles cumulées de la mémoire physique et du swap doivent impérativement atteindre 32 Mo au minimum.
cluster nom_groupe |
Le mot-clé cluster désigne le groupe de logiciels que vous souhaitez installer sur le système. Le tableau ci-dessous répertorie le nom_groupe de chaque groupe de logiciels .
Groupe de logiciels | nom_groupe |
---|---|
Core | SUNWCreq |
End User Solaris Software Group | SUNWCuser |
Developer Solaris Software Group | SUNWCprog |
Entire Solaris Software Group | SUNWCall |
Entire Solaris Software Group Plus OEM Support | SUNWCXall |
Vous ne pouvez spécifier qu'un seul groupe de logiciels par profil. Le groupe de logiciels doit être défini avant les autres entrées cluster et package. Si vous ne précisez aucun groupe de logiciels dans le profil à l'aide du mot-clé cluster, le groupe de logiciels pour utilisateur final, SUNWCuser, sera installé sur votre système.
cluster nom_cluster choix_ajout_suppression |
le mot-clé cluster (ajout ou suppression de clusters) s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé cluster indique si vous souhaitez ajouter un cluster au groupe de logiciels que vous souhaitez installer sur votre système, ou si vous souhaitez en supprimer.
nom_cluster doit adopter la forme SUNWCnom. Pour de plus amples informations sur les clusters et leur nom, démarrez Admintool sur un système installé et sélectionnez Logiciels dans le menu Consulter.
choix_ajout_suppression désigne l'option add ou delete. Utilisez choix_ajout_suppression pour indiquer si vous souhaitez ajouter le cluster spécifié ou le supprimer. Si vous ne précisez pas choix_ajout_suppression, add est utilisé par défaut.
Lorsque vous utilisez cluster (ajout ou suppression de clusters) au cours d'une mise à niveau, les conséquences sont les suivantes :
Tous les clusters présents sur votre système sont mis à niveau automatiquement.
Si vous avez spécifié nom_cluster add, le cluster indiqué est installé sur votre système, si nom_cluster ne s'y trouve pas déjà.
Si vous avez spécifié nom_cluster add et que nom_cluster existe déjà sur votre système, le module est supprimé avant que la mise à niveau ne commence.
dontuse nom_disque ... |
Par défaut, le programme JumpStart utilise tous les disques opérationnels de votre système, si vous spécifiez partitioning default. dontuse désigne le ou les disque(s) que vous ne souhaitez pas que le programme JumpStart utilise. nom_disque doit être formulé sous la forme cxtydzou cydz, par exemple c0t0d0.
vous ne pouvez pas spécifier le mot-clé dontuse et le mot-clé usedisk dans le même profil.
fdisk nom_disque type taille |
fdisk définit la configuration des partitions fdisk sur un système IA. Vous pouvez spécifier fdisk autant de fois que nécessaire. Lorsque fdisk partitionne un système IA les conséquences sont les suivantes :
Toutes les partitions fdisk du disque sont préservées, à moins que vous en supprimiez, en affectant la valeur delete ou 0 à taille. Toutes les partitions fdisk existantes sont supprimées si vous affectez la valeur all à taille.
Une partition fdisk Solaris, comportant un système de fichiers racine (/), est toujours désignée comme étant la partition active du disque.
par défaut, le système s'initialise à partir de la partition active.
Si vous ne spécifiez pas le mot-clé fdisk dans votre profil, le mot-clé fdisk utilisé par défaut par l'installation est :
fdisk all solaris maxfree
Les entrées fdisk sont traitées dans l'ordre de leur apparition dans le profil.
nom_disque : utilisez les valeurs suivantes pour spécifier où vous souhaitez créer une partition fdisk ou celle que vous souhaitez supprimer :
cxtydz ou cydz – un disque spécifique, c0t3d0, par exemple.
rootdisk : la variable qui comporte la valeur du disque racine du système, telle que déterminée par le programme JumpStart, comme décrit dans la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système.
all : tous les disques sélectionnés.
type : utilisez les valeurs suivantes pour spécifier le type de partition fdisk que vous souhaitez créer sur le disque spécifié, ou que vous souhaitez supprimer :
solaris : une partition fdisk Solaris (de type SUNIXOS fdisk).
dosprimary : un alias pour les partitions prinicipales DOS fdisk, et non pour les partitions fdisk qui sont étendues ou réservées au DOS données. Lorsque vous supprimez des partitions fdisk en affectant la valeur delete à taille, dosprimary sert de pseudo aux types fdisk DOSHUGE, DOSOS12 et DOSOS16. Lorsque vous créez une partition fdisk, dosprimary sert de pseudo à la partition fdisk DOSHUGE.
DDD : une partition fdisk "entière" exprimée sous forme de nombre entier compris entre 1 et 255 (compris).
vous ne pouvez spécifier cette valeur que si la taille est réglée sur delete.
0xHH : une partition fdisk hexadécimale exprimée sous forme de nombre hexadécimal compris entre 01 et FF.
vous ne pouvez spécifier cette valeur que si la taille est réglée sur delete.
Le tableau ci-dessous présente les correspondances entières et hexadécimales des divers types de partitions fdisk.
Type fdisk |
DDD |
HH |
---|---|---|
DOSOS12 |
1 |
01 |
PCIXOS |
2 |
02 |
DOSOS16 |
4 |
04 |
EXTDOS |
5 |
05 |
DOSHUGE |
6 |
06 |
DOSDATA |
86 |
56 |
Autre système d'exploitation |
98 |
62 |
UNIXOS |
99 |
63 |
taille : utilisez l'une des valeurs suivantes :
DDD : une partition fdisk, d'une taille de DDD Mo, est créée sur le disque spécifié. DDD doit être un entier. Le programme JumpStart arrondit automatiquement la valeur au cylindre supérieur. La valeur 0 a les mêmes effets que la valeur delete.
all : une partition fdisk est créée sur l'ensemble du disque. Toutes les partitions fdisk existantes sont supprimées.
vous ne pouvez spécifier la valeur all qu'en présence d'un type solaris.
maxfree : une partition fdisk est créée dans le plus grand espace disponible contigu du disque spécifié. Si le disque comporte déjà une partition fdisk du type indiqué, elle sera utilisée d'office. Auquel cas, le programme ne crée pas de nouvelle partition fdisk sur le disque.
le disque doit comporter au moins une partition fdisk non utilisée. Il faut également suffisamment d'espace disponible sur le disque, sans quoi l'installation échoue. La valeur maxfree ne peut être spécifiée qu'en présence d'un type solaris ou dosprimary.
delete : toutes les partitions fdisk du type spécifié sont supprimées du disque spécifié.
filesys serveur:chemin_adresse_serveur nom_point_montage [[options_montage]] |
Dès lors qu'il utilise filesys avec les valeurs répertoriées, le programme JumpStart configure le système installé de manière à ce qu'il monte automatiquement les systèmes de fichiers distants, à l'initialisation. Vous pouvez spécifier filesys autant de fois que nécessaire.
Exemple :
filesys sherlock:/export/home/user2 - /home
serveur : nom du serveur sur lequel réside le système de fichiers distant, suivi de deux-points.
chemin : nom du point de montage du système de fichiers distants. Par exemple, /usr ou /export/home.
adresse_serveur : adresse IP du serveur identifié par serveur:chemin. Si votre réseau exploite un service de noms, vous pouvez utiliser la valeur adresse_serveur pour enregistrer le nom d'hôte du serveur et son adresse IP dans le fichier /etc/hosts. Si vous choisissez de ne pas indiquer l'adresse IP du serveur, entrez le signe moins (-). Par exemple, si votre réseau exploite un service de noms, vous n'êtes pas tenu de préciser l'adresse IP du serveur.
nom_point_montage : le nom du point de montage effectif du système de fichiers distants.
options_montage : une ou plusieurs option(s) identique(s) à l'option -o de la commande mount(1M). Les options de montage sont ajoutées à l'entrée /etc/vfstab correspondant au nom_point_montage spécifié.
pour indiquer plusieurs options de montage, séparez-les par une virgule, sans jamais laisser d'espace (ro,quota, par exemple).
filesys tranche taille [[système_fichiers paramètres_facultatifs]] |
Le programme Jumpstart utilise filesys avec les valeurs répertoriées pour créer des systèmes de fichiers locaux, au cours de l'installation. Vous pouvez spécifier filesys autant de fois que nécessaire.
tranche : utilisez l'une des valeurs suivantes :
any : le programme JumpStart place le système de fichiers sur n'importe quel disque.
vous ne pouvez pas spécifier any si size est réglée sur existing, all, free, début:taille ou ignore.
cwtxdysz ou cxdysz : tranche de disque sur laquelle le programme JumpStart place le système de fichiers, c0t0d0s0 ou c0d0s0, par exemple.
rootdiskn : variable qui comporte la valeur du disque racine du système qui est déterminée par le programme JumpStart, comme décrit dans la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système. Le suffixe sn désigne une tranche spécifique du disque.
taille : utilisez l'une des valeurs suivantes :
num : taille du système de fichiers définie par num en Mo.
existing : taille actuelle du système de fichiers existant.
lorsque vous utilisez la valeur existing, vous pouvez changer le nom d'une tranche existante en spécifiant système_fichiers avec un autre nom_point_montage.
auto : selon le logiciel sélectionné, la taille du système de fichiers peut être déterminée automatiquement.
all : la tranche spécifiée utilise l'ensemble du disque pour le système de fichiers. si vous indiquez la valeur all, aucun autre système de fichiers ne peut être placé sur le disque spécifié.
free : le système de fichiers occupe la totalité de l'espace non utilisé du disque.
si vous avez défini filesys par free, l'entrée filesys doit être la dernière entrée de votre profil.
début:taille : le système de fichiers est partitionné de manière explicite. début indique le cylindre où débute la tranche, et taille indique le nombre de cylindres occupés par la tranche.
système_fichiers : la valeur de système_fichiers est facultative. Elle est utile lorsque la tranche est définie comme any ou cwtxdysz. Si vous ne spécifiez pas système_fichiers, unnamed est défini par défaut. Le choix de unnamed est incompatible avec la définition de la valeur de paramètres_facultatifs. Utilisez l'une des valeurs suivantes :
nom_point_montage : nom du point de montage du système de fichiers, /var, par exemple.
swap : la tranche spécifiée est utilisée comme swap.
overlap : la tranche spécifiée est définie comme une représentation d'une région d'un disque. La valeur de VTOC est V_BACKUP. Par défaut, la tranche 2 est une tranche de recouvrement représentant l'intégralité du disque.
vous ne pouvez spécifier overlap que si taille est définie par existing, all ou début:taille.
unnamed : la tranche spécifiée est définie comme une tranche brute, aucun nom de point de montage ne correspond donc à cette tranche. Si vous ne spécifiez pas système_fichiers, unnamed est configuré par défaut.
ignore : la tranche spécifiée n'est ni utilisée, ni reconnue par le programme JumpStart. Vous pouvez utiliser cette option pour indiquer que vous souhaitez que le système de fichiers d'un disque soit ignoré pendant l'installation. Le programme JumpStart crée un nouveau système de fichiers sur le même disque, qui porte le même nom. Vous ne pouvez utiliser ignore que lorsque partitioning existing est spécifié.
paramètres_facultatif : utilisez l'une des valeurs suivantes :
preserve : le système de fichiers de la tranche spécifiée est préservé.
preserve ne peut être spécifié que si la valeur de taille correspond à existing et si la valeur de tranche est cwtxdysz.
options_montage : une ou plusieurs option(s) identique(s) à l'option -o de la commande mount(1M). Les options de montage sont ajoutées à l'entrée /etc/vfstab correspondant au nom_point_montage spécifié.
si vous devez indiquer plusieurs options de montage, séparez-les par une virgule, sans jamais laisser d'espace (ro,quota, par exemple).
geo version localisée |
le mot-clé geo s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé geo désigne la ou les versions localisées que vous souhaitez installer sur un système ou y ajouter dans le cadre d'une mise à niveau. Les valeurs valides de version localisée sont répertoriées dans le tableau ci-dessous :
Valeur |
Description |
---|---|
N_Africa |
Afrique du Nord, y compris l'Egypte |
C_America |
Amérique Centrale, y compris le Costa Rica, le Salvador, le Guatemala, le Mexique, le Nicaragua et Panama |
N_America |
Amérique du Nord, y compris le Canada et les Etats-Unis |
S_America |
Amérique du Sud, y compris l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Equateur, le Paraguay, le Pérou, l'Uruguay et le Venezuela |
Asia |
Asie, y compris le Japon, la République de Corée, la République Populaire de Chine, laTaiwan et la Thailande |
Ausi |
Asie australe, y compris l'Australie et la Nouvelle Zélande |
C_Europe |
Europe Centrale, y compris l'Autriche, la République Tchèque, l'Allemagne, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Suisse |
E_Europe |
Europe de l'Est, y compris l'Albanie, la Bosnie, la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, la Lettonie, la Lithuanie, la Macédoine, la Roumanie, la Russie, la Serbie, la Slovénie et la Turquie |
N_Europe |
Europe du Nord, y compris le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède |
S_Europe |
Europe du Sud, y compris la Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Espagne |
W_Europe |
Europe de l'Ouest, y compris la Belgique, la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande et les Pays Bas |
M_East |
Moyen-Orient, y compris l'Israël |
Une liste complète des valeurs des composants des versions localisées est fournie au Chapitre 40.
vous pouvez spécifier un mot-clé geo pour chaque version localisée que vous souhaitez ajouter sur un système.
install_typeinitial_upgrade_flash_swith |
Le mot-clé install_type détermine s'il faut effacer et installer un nouvel environnement Solaris sur le système, mettre à niveau l'environnement Solaris existant ou installer une archive Solaris Flash sur le système.
Vous devez impérativement spécifier install_type comme premier mot-clé de profil dans chaque profil.
vous devez utiliser une des options suivantes pour initial_upgrade_flash_switch :
initial_install : indique qu'une installation initiale de l'environnement d'exploitation Solaris doit être effectuée.
upgrade : indique qu'une mise à niveau de l'environnement d'exploitation Solaris doit être effectuée.
flash_install – Indique qu'une archive Solaris Flash doit être installée.
certains mots-clés de profil ne peuvent être utilisés qu'avec l'option initial_install. Certains mots-clés de profil ne peuvent être utilisés qu'avec l'option upgrade. Certains mots-clés de profils ne peuvent être utilisés qu'avec l'option flash_install.
isa_bits choix_bit |
isa_bits indique si vous souhaitez installer des modules de Solaris 9 à 64 ou 32 bits.
choix_bit représente l'option 64 ou 32, servant à indiquer si vous souhaitez installer des modules de Solaris 9 à 64 ou 32 bits. Si vous ne spécifiez pas ce mot-clé dans votre profil, le programme JumpStart installe les systèmes en procédant comme suit :
Modules 64 bits sur des systèmes UltraSPARCTM
Modules 32 bits sur tous les autres systèmes
si vous utilisez le mot-clé isa_bits, vous devez employer le dernier script check qui figure dans le répertoire solaris_9/Misc/jumpstart_sample du CD Solaris 9 1 sur 2 ou du DVD Solaris 9.
layout_constrainttranche contrainte [[taille_minimale]] |
vous ne pouvez utiliser layout_constraint que dans le cas d'une mise à niveau avec réaffectation d'espace disque.
layout_constraint désigne la contrainte de configuration automatique d'un système de fichiers dès lors que la fonction de configuration automatique doit réaffecter de l'espace au cours d'une mise à niveau, en raison d'un espace disque insuffisant.
Si vous ne spécifiez pas le mot-clé layout_constraint, le programme JumpStart organise le disque comme suit :
Les systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau sont repérés comme étant modifiables (changeable).
Les systèmes de fichiers qui figurent sur le même disque que le système de fichiers requérant davantage d'espace et qui sont montés par le fichier /etc/vfstab sont repérés comme étant modifiables (changeable).
Les autres systèmes de fichiers sont repérés comme étant fixes (fixed) car la configuration automatique ne risque pas de les modifier.
Si vous spécifiez un ou plusieurs mots-clés layout_constraint, le programme JumpStart organise le disque comme suit :
Les systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau sont repérés comme étant modifiables (changeable).
Les systèmes de fichiers pour lesquels vous avez spécifié un mot-clé layout_constraint sont repérés avec la contrainte spécifiée.
Les autres systèmes de fichiers sont repérés comme étant fixes (fixed).
Vous ne pouvez pas modifier la contrainte des systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau, ces systèmes de fichiers devant être repérés comme étant modifiables (changeable). Vous pouvez utiliser le mot-clé layout_constraint pour changer les valeurs de taille_minimale des systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau.
pour permettre à la configuration automatique de réaffecter de l'espace, sélectionnez davantage de systèmes de fichiers modifiables ou déplaçables, en particulier les systèmes de fichiers qui figurent sur les mêmes disques que les systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau.
tranche : indique la tranche de disque du système de fichiers sur laquelle vous souhaitez spécifier la contrainte. Vous devez spécifier la tranche de disque du système sous la forme cwtxdysz ou cxdysz.
contrainte : utilisez l'une des contraintes suivantes pour le système de fichiers spécifié :
changeable : la configuration automatique peut déplacer le système de fichiers et en changer la taille. La contrainte changeable ne peut être spécifiée que sur des systèmes de fichiers montés par le fichier /etc/vfstab. Vous pouvez changer la taille d'un système de fichiers en définissant la valeur taille_minimale correspondante.
Si vous repérez un système de fichiers comme étant modifiable (changeable) sans spécifier de taille_minimale, la taille minimale du système de fichiers est réglée sur 10 pour cent de plus que la taille minimale requise. Par exemple, si la taille minimale d'un système de fichiers est de 100 Mo, sa taille modifiée sera de 110 Mo. Si vous avez spécifié une taille_minimale, tout l'espace restant, taille d'origine moins taille minimale, est affecté à d'autres systèmes de fichiers.
movable : la configuration automatique peut déplacer le système de fichiers sur une autre tranche du même disque ou sur un autre disque. La taille du système de fichiers reste la même.
available : la configuration automatique peut utiliser tout l'espace du système de fichiers pour réaffecter de l'espace. Vous perdez toutes les données du système de fichiers. La contrainte available ne peut être spécifiée que sur des systèmes de fichiers qui ne sont pas montés par le fichier /etc/vfstab.
collapse : la configuration automatique réduit le système de fichiers spécifié et le déplace dans le système de fichiers parent. Vous pouvez utiliser l'option collapse pour réduire le nombre de systèmes de fichiers d'un système, dans le cadre d'une mise à niveau. Par exemple, si les systèmes de fichiers /usr et /usr/share figurent sur un système, réduire /usr/share revient à le placer dans le système de fichiers parent /usr. La contrainte collapse ne peut être spécifiée que sur des systèmes de fichiers montés par le fichier /etc/vfstab.
taille_minimale : indique la taille d'un système de fichiers une fois que la configuration automatique a achevé la réaffectation d'espace. L'option taille_minimale vous permet de changer la taille d'un système de fichiers. La taille du système de fichiers peut être supérieure si de l'espace non affecté y est ajouté. En revanche, la taille du système de fichiers ne peut en aucun cas être inférieure à la valeur spécifiée. La valeur taille_minimale est facultative. N'utilisez cette valeur que si vous avez repéré un système de fichiers comme étant modifiable (changeable) et que sa taille minimale ne peut être inférieure aux besoins de ce système de fichiers en fonction du contenu existant.
Exemples :
layout_constraint c0t3d0s1 changeable 200 layout_constraint c0t3d0s4 movable layout_constraint c0t3d1s3 available layout_constraint c0t2d0s1 collapse
locale nom_version_localisée |
le mot-clé locale s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé locale désigne les modules des versions localisées que vous souhaitez installer ou ajouter dans le cadre d'une mise à niveau, pour le nom_version_localisée spécifié. Les valeurs de nom_version_localisée sont celles utilisées pour la variable environnementale $LANG. Le Chapitre 40 comporte une liste des valeurs localisées valides.
Les conditions ci-après s'appliquent lorsque vous utilisez le mot-clé local :
Si vous avez préconfiguré une version localisée par défaut, celle-ci est installée automatiquement. Les modules de langue anglaise sont installés par défaut.
Vous pouvez spécifier un mot-clé locale pour chaque version localisée que vous souhaitez ajouter sur un système.
num_clients nb_clients |
A l'installation d'un serveur, les systèmes de fichiers racine (/) et swap de chaque poste client sans disque se voient affecter de l'espace. num_clients définit le nombre de postes clients sans disque, nb_clients, pris en charge par un serveur. Si vous ne spécifiez pas num_clients dans votre profil, la valeur utilisée par défaut est de cinq postes clients sans disque.
vous ne pouvez utiliser num_clients que lorsque system_type est défini comme server.
package nom_module [[choix_ajout_suppression]] |
le mot-clé package s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé package indique si un module doit être ajouté au groupe de logiciels que vous souhaitez installer sur votre système, ou s'il doit en être supprimé.
Vous devez spécifier nom_module sous la forme de SUNWnom. Pour de plus amples informations sur les modules et leur nom, utilisez la commande pkginfo -l sur un système installé.
choix_ajout_suppression représente l'option add ou delete, utilisée pour ajouter ou supprimer le module spécifié. Si vous ne précisez pas choix_ajout_suppression, add est utilisé par défaut.
certains modules sont nécessaires et ne peuvent être supprimés. Vous ne pouvez pas ajouter ou supprimer individuellement des modules de localisation en utilisant le mot-clé de profil package. Pour ajouter des modules de localisation, utilisez le mot-clé de profil locale.
Si vous utilisez package pour une mise à niveau, le programme JumpStart effectue les actions suivantes :
Tous les modules déjà présents sur votre système sont mis à niveau automatiquement.
Si vous avez spécifié nom_module add et que nom_module n'existe pas sur votre système, le module est installé.
Si vous avez spécifié nom_module delete et que nom_module existe déjà sur votre système, le module est supprimé avant que la mise à niveau ne commence.
Si vous avez spécifié nom_module delete et que nom_module n'existe pas sur votre système, le module n'est pas installé s'il fait partie d'un cluster prévu pour être installé.
partitioning type |
Le mot-clé partitioning définit la manière dont les disques sont divisés en tranches de systèmes de fichiers, au cours de l'installation.
type : utilisez l'une des valeurs suivantes :
default : le programme JumpStart sélectionne des disques et y crée les systèmes de fichiers sur lesquels installer le logiciel spécifié, à l'exception des systèmes de fichiers spécifiés par les mots-clés de filesys. rootdisk est le premier disque sélectionné. Le programme JumpStart utilise d'autres disques si le logiciel spécifié est trop lourd pour être installé sur rootdisk.
existing : le programme JumpStart utilise les systèmes de fichiers existants des disques du système. Tous les systèmes de fichiers sont préservés, à l'exception de /, /usr, /usr/openwin, /opt et /var. Le programme JumpStart utilise le dernier champ de point de montage du superbloc de systèmes de fichiers afin de déterminer le point de montage de systèmes de fichiers représenté par la tranche.
si vous utilisez les deux mots-clés de profil filesys et partitioning existing, vous devez définir la taille en existing.
explicit : le programme JumpStart crée sur les disques les systèmes de fichiers spécifiés par les mots-clés filesys. Si vous ne spécifiez que le système de fichiers racine (/) avec le mot-clé filesys, l'intégralité du logiciel Solaris est installée dans le système de fichiers racine (/).
si vous utilisez la valeur de profil explicit, vous devez utiliser le mot-clé filesys pour spécifier les disques à utiliser et les systèmes de fichiers à créer.
Si vous ne précisez pas partitioning dans votre profil, le type de partitionnement par défaut (default) est utilisé.
root_device tranche |
le mot-clé root_device s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé root_device désigne le disque racine de votre système. Vous trouverez des informations complémentaires à ce sujet dans la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système.
Dans le cadre de la mise à niveau d'un système, root_device désigne le système de fichiers racine (/) ainsi que les systèmes de fichiers montés par le fichier /etc/vfstab pour être mis à niveau. Vous devez impérativement spécifier root_device si plusieurs systèmes de fichiers racine (/) d'un système peuvent être mis à niveau. Vous devez spécifier tranche sous la forme cwtxdysz ou cxdysz.
Exemple :
root_device c0t0d0s2
Lorsque vous utilisez le mot-clé root_device, tenez compte des informations suivantes :
Si vous spécifiez root_device sur un système équipé d'un seul disque, il est impératif que root_device désigne ce disque unique. De plus, tous les mots-clés filesys spécifiant le système de fichiers racine (/) doivent correspondre à root_device.
Si vous effectuez la mise à niveau d'un miroir, la valeur spécifiée pour root_device doit correspondre à une face du miroir. L'autre face du miroir fait l'objet d'une mise à niveau automatique.
On appelle disque racine d'un système, le disque sur lequel figure le système de fichiers racine (/) du système. Dans un profil, vous pouvez utiliser la variable rootdisk à la place du nom d'un disque, que le programme JumpStart considère alors comme disque racine du système. Le Tableau 28–6 décrit la procédure suivie par le programme JumpStart pour déterminer le disque racine d'un système sur lequel effectuer une installation.
le programme JumpStart ne détermine la taille du disque racine d'un système que dans le cas d'une installation initiale. Vous ne pouvez pas modifier le disque racine d'un système au cours d'une mise à niveau.
Etape |
Action |
---|---|
1 |
Si le mot-clé root_device est spécifié dans le profil, le programme JumpStart associe rootdisk au périphérique racine. |
2 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk mais que le mot-clé boot_device est spécifié dans votre profil, le programme JumpStart associe rootdisk au périphérique d'initialisation. |
3 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk, mais qu'une entrée filesys cwtxdysz size / figure dans votre profil, le programme JumpStart associe rootdisk au disque désigné par cette entrée. |
4 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk mais qu'une entrée rootdisk.sn figure dans votre profil, le programme JumpStart recherche un système de fichiers racine existant sur la tranche spécifiée des divers disques du système, dans l'ordre de sonde du noyau. Le programme JumpStart considère alors le disque qu'il trouve comme rootdisk. |
5 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk mais que partitioning existing figure dans votre profil, le programme JumpStart recherche un système de fichiers racine existant sur les disques du système, dans l'ordre de sonde du noyau. Une erreur survient s'il ne trouve aucun système de fichiers racine ou s'il en trouve plusieurs. S'il trouve un système de fichiers racine, le programme JumpStart considère le disque correspondant comme rootdisk. |
6 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk, le programme JumpStart associe rootdisk au disque sur lequel figure le système de fichiers racine (/). |
system_type choix_type |
system_type définit le type de système sur lequel vous souhaitez installer l'environnement Solaris.
choix_type représente l'option standalone ou server, qui désigne le type de système sur lequel vous souhaitez installer le logiciel Solaris. Si vous ne spécifiez pas de system_type dans votre profil, le type standalone est utilisé par défaut.
usedisk nom_disque ... |
Par défaut, le programme JumpStart utilise tous les disques opérationnels de votre système, si vous spécifiez partitioning default. Le mot-clé de profil usedisk désigne un ou plusieurs disques que vous souhaitez que le programme JumpStart utilise. Vous devez spécifier, par exemple, nom_disque sous la forme cxtydz ou cydz ou bien c0t0d0 ou c0d0s0.
Si vous spécifiez usedisk dans votre profil, le programme JumpStart utilise uniquement les disques que vous avez indiqués à la suite du mot-clé usedisk.
vous ne pouvez pas spécifier le mot-clé dontuse et le mot-clé usedisk dans le même profil.
Vous pouvez employer des variables environnementales dans vos scripts de début et de fin. Un script de début peut, par exemple, extraire la taille d'un disque, SI_DISKSIZES, pour savoir s'il est possible d'installer ou non des modules particuliers sur un système. Il procède ensuite ou non à leur installation.
Ces variables environnementales regroupent des informations relatives à un système donné. Ces variables sont définies ou non en fonction des mots-clés de règle et des valeurs utilisés dans le fichier rules.
Les informations relatives au système d'exploitation installé sur un système donné, par exemple, ne figurent dans SI_INSTALLED que si vous avez spécifié le mot-clé installed.
Le Tableau 28–7 décrit ces variables et leur valeur.
Tableau 28-7 Variables environnementales d'une installation
Variable environnementale |
Valeur |
---|---|
CHECK_INPUT |
Le chemin d'accès au fichier rules du répertoire JumpStart, monté sur /tmp/install_config/rules. |
HOME |
Le répertoire d'accueil de la racine pendant l'installation, soit /tmp/root. |
PATH |
Le chemin de recherche de shell au cours de l'installation, soit /sbin:/usr/sbin/install.d:/usr:/usr/sbin:/usr/bin. |
SI_ARCH |
L'architecture matérielle du poste client de l'installation. La variable SI_ARCH est définie si le mot-clé arch figure dans le fichier rules. |
SI_BEGIN |
Le nom du script de début, le cas échéant. |
SI_CLASS |
Le nom du profil utilisé pour installer le poste client de l'installation. |
SI_CONFIG_DIR |
Le chemin d'accès au répertoire JumpStart, monté sur /tmp/instal_config. |
SI_CONFIG_FILE |
Le chemin d'accès au fichier rules du répertoire JumpStart, monté sur /tmp/install_config/rules. |
SI_CONFIG_PROG |
Le fichier rules. |
SI_CUSTOM_PROBES_FILE |
Le fichier custom_probes.ok dans lequel vous pouvez définir vos propres mots-clés de règle et de sonde. Si vous créez un fichier custom_probes.ok, vous pouvez l'utiliser pour élargir la liste des mots-clés de règle par défaut, dont vous trouverez une description dans la rubrique Mots-clés et valeurs des règles. Vous pouvez aussi utiliser le fichier pour élargir la liste des mots-clés de sonde par défaut dont vous trouverez une description dans la rubrique Mots-clés et valeurs des sondes. |
SI_DISKLIST |
Une liste des noms des disques du poste client de l'installation, séparés par une virgule. La variable SI_DISKLIST est définie si le mot-clé disksize est employé et renseigné dans le fichier rules. Les variables SI_DISKLIST et SI_NUMDISKS servent à déterminer le disque physique à utiliser comme rootdisk. rootdisk fait l'objet de la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système. |
SI_DISKSIZES |
Une liste des tailles des disques du poste client de l'installation, séparées par une virgule. La variable SI_DISKSIZES est définie si le mot-clé disksize est employé et renseigné dans le fichier rules. |
SI_DOMAINNAME |
Le nom de domaine. La variable SI_DOMAINNAME est définie si le mot-clé domainname est employé et renseigné dans le fichier rules. |
SI_FINISH |
Le nom du script de fin, le cas échéant. |
SI_HOSTADDRESS |
L'adresse IP du poste client de l'installation. |
SI_HOSTID |
L'adresse Ethernet du poste client de l'installation. |
SI_HOSTNAME |
Le nom d'hôte du poste client de l'installation. La variable SI_HOSTNAME est définie si le mot-clé hostname est employé et renseigné dans le fichier rules. |
SI_INSTALLED |
Le nom de périphérique d'un disque sur lequel est installé un système d'exploitation spécifique, comme Solaris, SunOS ou System V. La variable SI_INSTALLED est définie si le mot-clé installed est employé et renseigné dans le fichier rules. SI_INST_OS et SI_INST_VER servent à déterminer la valeur de SI_INSTALLED. |
SI_INST_OS |
Le nom du système d'exploitation. SI_INST_OS et SI_INST_VER servent à déterminer la valeur de SI_INSTALLED. |
SI_INST_VER |
La version du système d'exploitation. SI_INST_OS et SI_INST_VER servent à déterminer la valeur de SI_INSTALLED. |
SI_KARCH |
L'architecture du noyau du poste client de l'installation. La variable SI_KARCH est définie si le mot-clé karch est employé et renseigné dans le fichier rules. |
SI_MEMSIZE |
La quantité de mémoire physique du poste client de l'installation. La variable SI_MEMSIZE est définie si le mot-clé memsize est employé et renseigné dans le fichier rules. |
SI_MODEL |
Le nom du modèle du poste client de l'installation. La variable SI_MODEL est définie si le mot-clé model est employé et indiqué dans le fichier rules. |
SI_NETWORK |
L'identifiant réseau du poste client de l'installation. La variable SI_NETWORK est définie si le mot-clé network est employé et indiqué dans le fichier rules. |
SI_NUMDISKS |
Le nombre de disques dont est équipé le poste client de l'installation. La variable SI_NUMDISKS est définie lorsque le mot-clé disksize est utilisé et concorde dans le fichier rules. Les variables SI_DISKLIST et SI_NUMDISKS servent à déterminer le disque physique à utiliser comme rootdisk. rootdisk fait l'objet de la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système. |
SI_OSNAME |
La version du système d'exploitation qui figure sur l'image du logiciel Solaris 9. Vous pouvez, par exemple, utiliser la variable SI_OSNAME dans un script, si vous installez le logiciel Solaris sur des systèmes équipés de la version du système d'exploitation de l'image du DVD Solaris 9 ou du CD Solaris 9 1 sur 2. |
SI_PROFILE |
Le chemin d'accès au profil dans le répertoire JumpStart monté. Le chemin type est /tmp/install_config/nom_profil. Si vous créez un profil dérivé, SI_PROFILE est associé au fichier /tmp/install.input. |
SI_ROOTDISK |
Le nom de périphérique du disque désigné par le nom logique rootdisk. La variable SI_ROOTDISK est définie si le mot-clé disksize ou installed est associé à rootdisk dans le fichier rules. |
SI_ROOTDISKSIZE |
La taille du disque désignée par le nom logique rootdisk. La variable SI_ROOTDISKSIZE est définie si le mot-clé disksize ou installed est associé à rootdisk dans le fichier rules. |
SI_SYS_STATE |
Le fichier /a/etc/.sysIDtool.state. Vous pouvez éditer ce fichier dans un script de fin pour éviter que le programme sysidroot ne vous demande un mot de passe superutilisateur pour réinitialiser le système. |
SI_TOTALDISK |
La quantité totale d'espace disque du client d'installation. La variable SI_TOTALDISK est définie si le mot-clé totaldisk est employé et indiqué dans le fichier rules. |
SHELL |
La shell par défaut pendant l'installation, soit /sbin/sh. |
TERM |
Le type de terminal dont est équipé le poste client de l'installation. |
TZ |
Le fuseau horaire par défaut, tel qu'il est indiqué dans le service de noms NIS ou NIS+. |
Le Tableau 28–8 décrit chaque mot-clé de règle et le mot-clé de sonde équivalent.
placez toujours les mots-clés de sonde au début du fichier rules ou tout du moins dans les premières lignes.
Mot-clé de règle |
Mot-clé de sonde équivalent |
Description du mot-clé de sonde |
---|---|---|
Aucun |
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Détermine l'architecture du noyau, i386 ou SPARC et définit SI_ARCH. |
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Indique la taille en Mo de chaque disque figurant sur un système, dans l'ordre de sonde du noyau, c0t3d0s0, c0t3d0s1, c0t4d0s0. disksize définit SI_DISKLIST, SI_DISKSIZES, SI_NUMDISKS et SI_TOTALDISK. |
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Indique le nom de domaine NIS ou NIS+ d'un système, ou renvoie une valeur nulle, et définit SI_DOMAINNAME. Le mot-clé domainname donne les résultats de domainname( 1M). |
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Indique l'adresse IP d'un système, soit la première adresse qui figure dans les résultats de ifconfig (1M) -a en dehors de lo0, et définit SI_HOSTADDRESS. |
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Indique le nom d'hôte d'un système obtenu par uname(1) -n et définit SI_HOSTNAME. |
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Indique le nom de la version du système d'exploitation Solaris, installée sur un système et définit SI_ROOTDISK et SI_INSTALLED. Si le programme JumpStart détecte une version de Solaris mais qu'il ne parvient pas à en déterminer le numéro de version, il renvoie SystemV. |
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Indique le groupe de plates-formes d'un système, soit i86pc, sun4m et sun4, par exemple, et définit SI_KARCH. Reportez-vous au Solaris 9 Sun Hardware Platform Guide pour consulter la liste des noms de plates-formes valides. |
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Indique la taille en Mo de la mémoire physique d'un système et définit SI_MEMSIZE. |
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Indique le nom de la plate-forme d'un système et définit SI_MODEL. Reportez-vous au Solaris 9 Sun Hardware Platform Guide pour consulter la liste des noms de plates-formes valides. |
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Indique l'identifiant du réseau d'un système, que le programme JumpStart détermine en associant (au moyen de l'opérateur logique AND) l'adresse IP du système et son masque de sous-réseau. L'adresse IP du système et son masque de sous-réseau sont extraits de la première adresse répertoriée dans les résultats de ifconfig(1M) -a, à l'exception de lo0. Le mot-clé network définit SI_NETWORK. |
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Indique la version et le système d'exploitation de l'environnement d'exploitation Solaris du CD et définit SI_OSNAME. Si le programme JumpStart détecte une version de Solaris mais qu'il ne parvient pas à en déterminer le numéro de version, il renvoie SystemV. |
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Indique le nom et la taille en Mo du disque racine d'un système et définit SI_ROOTDISK. |
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Renvoie l'espace disque total sur un système (exprimé en Mo) et détermine SI_TOTALDISK. L'espace disque total inclut la taille des disques opérationnels, reliés à un système donné. |