Administration système

Cette section décrit les bogues d'administration du système dans le SE Oracle Solaris 10.

La base de données de package contient des noms de chemins d'accès qui n'existent pas (7054481)

Lorsque vous exécutez la commande pkgchk -n après une mise à niveau ou après une mise à niveau automatique, il se peut que plusieurs packages contiennent des noms de chemins qui n'existent pas. En raison de problèmes d'historique de package, le fichier /var/sadm/install/contents peut ne pas correctement refléter l'état de certains des packages mis à niveau pour lesquels les fichiers ont été supprimés.

Vous pouvez voir les messages d'erreur similaires aux exemples suivants :

 ERROR: /usr/jdk/instances/jdk1.6.0/bin/jhsearch
 pathname does not exist

Solution de contournement : supprimez les chemins d'accès du contenu de la base de données.

1. Assurez-vous que vous êtes en mode mono-utilisateur avec le rôle root.

2. Supprimez les chemins d'accès pour tous les fichiers du package qui provoquent des erreurs.

   # removef package path

3. Validez les modifications apportées.

   # removef -f package

Par exemple :

# removef SUNWjhdev /usr/jdk/instances/jdk1.6.0/bin/jhsearch
# removef SUNWjhdev /usr/jdk/instances/jdk1.6.0/bin/jhindexer
# removef -f SUNWjhdev

SPARC : La version 64 bits de la bibliothèque libsoftcrypto est lente (7048794)

La version 64 bits de la bibliothèque libsoftcrypto s'exécute lentement car elle n'utilise pas les instructions de chiffrement T4. Par conséquent, les applications qui utilisent la version 64 bits de la bibliothèque libsoftcrypto peuvent subir une baisse de performances.

Modification du comportement par défaut lorsqu'un utilisateur root réinitialise le mot de passe (6968855)

À partir d'Oracle Solaris 10 , par défaut, un utilisateur root (ID utilisateur 0) doit se conformer à la stratégie de mot de passe configurée présente dans le fichier /etc/default/passwd. Dans les précédentes mises à jour du SE Oracle Solaris 10, un utilisateur root n'était pas soumis aux contraintes de stratégie de mot de passe configurée.

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel passwd(1).

La commande patchrm n'est pas prise en charge après l'application du patch 144500/144501 (7033240)

Si vous installez le patch de noyau 144500 sur un système SPARC ou 144501 sur un système x86, les pools de stockage ZFS existants sur le système sont mis à niveau. Toutefois, si vous utilisez la commande patchrm pour supprimer le patch après la mise à niveau du pool racine, le système ne s'initialise pas car la version du pool mis à niveau ne correspond pas au SE en cours d'exécution. Par conséquent, si le pool racine est mis à niveau et le patch est supprimé, le système ne s'initialise pas.

Si un pool non racine existant est mis à niveau et le patch est supprimé, le service de système de fichiers local SMF passe en mode de maintenance car les montages ZFS locaux vont échouer. Par conséquent, si un pool non racine est mis à niveau et le patch est supprimé, les montages ZFS locaux échouent.

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Attention - Ne supprimez pas ce patch pour la mise à jour du noyau (KU) avec la commande patchrm.

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lucreate ajoute de la latence sur les systèmes UFS lents (7051757)

L'exécution d'une mise à niveau automatique sur un système UFS plus lent à l'aide de la commande lucreate prend plus de temps.

Échec du chargement du module de la suite de disponibilité sdbc lors de l'initialisation (6952222)

Dans cette version Oracle Solaris 10, le module sdbc ne parvient pas à se charger lors de l'initialisation et affiche le message d'erreur suivant :

[ID 819705 kern.notice]/usr/kernel/drv/sparcv9/sdbc: undefined symbol
WARNING: mod_load: cannot load module 'sdbc'

Solution de contournement : installez le patch 123246-07 pour les systèmes SPARC et le patch 123247-07 pour les systèmes x86.

Arrêt de l'horloge Oracle Solaris 10 9/10 sur Oracle VM 2.2 (6952499)

Les machines virtuelles (VM) exécutant les invités d'Oracle Solaris 10 9/10 peuvent rencontrer les problèmes suivants :

• L'heure de l'horloge peut s'arrêter.

• La mise en veille peut se bloquer.

• La machine virtuelle invitée peut se bloquer complètement.

Solution de contournement : les invités Oracle Solaris doivent être rattachés aux CPU physiques. Rattachez les CPU virtuelles du domaine aux CPU physiques de l'hôte comme suit :

# xm vcpu-pin domain vcpu cpus

Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel xm(1).

SPARC : Fonctionnement impossible des logiciels de gestion de volume tiers avec le patch FKU 137137-xx

Le patch FKU 137137-xx ne prend pas en charge le logiciel tiers de gestionnaire de volume à quelques exceptions près. Ce défaut de prise en charge est lié à l'implémentation pré-patch, post-patch et de postbackout. Si vous utilisez un logiciel de gestion de volume tiers, vous ne pouvez pas appliquer le patch FKU. Le message d'erreur suivant s'affiche au cours de l'installation du patch :

unsupported root slice type xxxxx

Notez cependant que les logiciels Fujitsu et Veritas Volume Manager sont pris en charge.

Solution de contournement : aucune.

Gestion impossible des commutateurs de mode entre les modes hérité et AHCI pour le contrôleur SATA par le SE Oracle Solaris (6520224)

Dans les systèmes dotés d'un contrôleur SATA compatible AHCI, la configuration du BIOS permet habituellement au contrôleur d'être défini en mode RAID, hérité ou AHCI. Le SE Oracle Solaris prend en charge les modes hérité et AHCI.

La configuration BIOS du mode SATA ne doit pas être modifiée après une installation Oracle Solaris initiale. De même, vous ne pouvez pas la modifier avant ou après une mise à niveau Oracle Solaris. Si vous modifiez la configuration BIOS du mode SATA après l'installation Oracle Solaris 10, la réinitialisation qui s'en suit échoue sans fournir d'explications sur les raisons de la panne.

Solution de contournement : si l'échec de l'initialisation est dû à la modification de la configuration BIOS, rétablissez le paramétrage d'origine pour réinitialiser le SE Oracle Solaris.

32 bits : Erreur possible avec les applications lors de l'obtention de l'état du système de fichiers sur des systèmes de fichiers volumineux (6468905)

Exécutées sur des systèmes de fichiers volumineux, ZFS par exemple, les applications recherchant des informations sur l'état des systèmes à l'aide de statvfs(2) ou statfs(2) affichent une erreur. Le message d'erreur suivant s'affiche :

Value too large for defined data type

Solution de contournement : les applications doivent plutôt utiliser la fonction statvfs64().

Utilisation restreinte de la commande patchadd avec l'option -R pour spécifier un chemin racine de remplacement à partir des systèmes ne tenant pas compte des zones (6464969)

Sur les systèmes exécutant une version du SE Oracle Solaris incompatible avec les zones, la commande patchadd -R ou toute autre commande acceptant l'option -R ne permet pas de spécifier un chemin racine de remplacement pour une zone globale dans laquelle des zones non globales sont installées.

Contrairement à la commande luupgrade [- t, -T, -p, -p], aucun message d'erreur relatif aux restrictions d'utilisation de ces commandes ne s'affiche.

Rien n'indique que l'option -R n'a pas fonctionné. En raison de l'échec de la commande, les packages ou patchs Oracle Solaris 10 ne sont ajoutés à aucune zone non globale installée.

Ce problème se produit lors de l'installation et de la désinstallation des packages ou patchs.

Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel suivantes :

• patchadd(1M)

• patchrm(1M)

• pkgadd(1M)

• pkgrm(1M)

Choisissez l'une des solutions de contournement suivantes :

Solution 1 : mettez le système d'exploitation à niveau vers Solaris 10 1/06 ou une version supérieure.

Si vous exécutez la version Solaris 10 3/05, installez les patchs suivants pour permettre l'exécution des commandes acceptant l'option -R pour créer un chemin racine de remplacement :

• SPARC : ID de patch 119254-19

• x86 : ID de patch 119255-19

Solution 2 : évitez d'utiliser la commande patchadd -R ou toute commande acceptant l'option -R pour créer un chemin racine de remplacement.

Au lieu de cela, initialisez le chemin racine de remplacement, de la version Oracle Solaris 10 en tant que SE actif, par exemple. Ensuite, installez et désinstallez les packages et les patchs Oracle Solaris 10 sans utiliser l'option -R.

Incompatibilité de l'outil Sun Patch Manager Tool 2.0 avec les versions précédentes du même outil

Un système qui exécute Sun Patch Manager 2.0 peut gérer des systèmes distants exécutant Patch Manager, notamment Sun Patch Manager 1.0.

Cependant, un système avec une version antérieure de Patch Manager ne peut pas gérer des systèmes distants qui exécutent Patch Manager 2.0. Les versions précédentes de ce programme comprennent notamment :

• Sun Patch Manager Base Software 1.x

• Sun Patch Manager 1.0

Impossible de supprimer les clients sans disque existants du système (6205746)

Si vous utilisez la commande smdiskless pour supprimer un client sans disque, cette commande échoue. Le client sans disque n'est pas supprimé des bases de données du système. Le message d'erreur suivant s'affiche :

Failing with error EXM_BMS.

Solution : annulez le partage de la partition /export avant d'ajouter un nouveau client sans disque.

SPARC : Impossible de supprimer tous les répertoires de service avec la commande smosservice delete (6192105)

Si vous utilisez la commande smosservice delete pour supprimer un service de client sans disque, cette commande ne supprime pas tous les répertoires de service.

Solution de contournement : procédez comme indiqué ci-dessous :

1. Vérifiez qu'aucun client existant n'utilise le service.

   # unshare /export/exec/Solaris_10_sparc.all
   # rm -rf /export/exec/Solaris_10_sparc.all
   # rm -rf /export/exec/.copyofSolaris_10_sparc.all
   # rm -rf /export/.copyofSolaris_10
   # rm -rf /export/Solaris_10
   # rm -rf /export/share
   # rm -rf /export/root/templates/Solaris_10
   # rm -rf /export/root/clone/Solaris_10
   # rm -rf /tftpboot/inetboot.sun4u.Solaris_10

2. Si ce serveur de fichiers ne fournit aucune fonction ou ressource pour d'autres services, supprimez l'entrée suivante dans le fichier /etc/bootparams.

   fs1-24 boottype=:os

3. Supprimez l'entrée suivante du fichier /etc/dfs/dfstab.

   # share -F nfs -o ro /export/exec/Solaris_8_sparc.all/usr

4. Modifiez le fichier /var/sadm/system/admin/services/Solaris_10.

   • Si le serveur de fichiers n'exécute pas la version Oracle Solaris 10, supprimez-le.

   • Si le serveur de fichiers exécute la version Oracle Solaris 10, supprimez toutes les entrées après les trois premières lignes. Les lignes supprimées indiquent les packages USR_PATH et SPOOLED ROOT du service dans /export/root/templates/Solaris_10 et les plates-formes prises en charge.