6 Configuration du système de fichiers de base

Les systèmes de fichiers QFS constituent les éléments de base pour créer toutes les solutions Oracle HSM. Utilisés seuls, ils offrent des performances optimales, une capacité illimitée et la prise en charge des fichiers extrêmement volumineux. Utilisés avec Oracle Hierarchical Storage Manager et un stockage d'archive configuré correctement, ils deviennent des systèmes de fichiers d'archivage Oracle HSM. Les systèmes de fichiers QFS d'archivage et les systèmes de fichiers sans archivage peuvent ensuite former la base de configurations plus complexes, à plusieurs hôtes et à haute disponibilité. Ce chapitre présente les tâches élémentaires impliquées lors de leur création et de leur configuration :

Configuration des systèmes de fichiers QFS

Créer et configurer un système de fichiers QFS de base est relativement simple. Dans chaque cas, vous exécutez les tâches suivantes :

  • Préparer des périphériques de disque qui prendront en charge le système de fichiers.

  • Créer un fichier de configuration principal (mcf).

  • Créer le fichier système à l'aide de la commande /opt/SUNWsamfs/sbin/sammkfs.

  • Ajouter le nouveau système de fichiers à la configuration du système de fichiers virtuel de l'hôte en modifiant le fichier /etc/vfstab.

  • Monter le nouveau système de fichiers.

Le processus peut être exécuté à l'aide de l'interface graphique de Oracle HSM Manager ou d'un éditeur de texte ou d'un terminal de ligne de commande. Toutefois, dans ces exemples, nous utilisons la méthode éditeur et ligne de commande pour que les phases du processus soient explicitent et plus simples à comprendre.

A des fins de simplicité et de commodité lors de la configuration initiale de Oracle HSM, les procédures décrites dans cette section vous permettent de définir les options de montage des systèmes de fichiers dans le fichier de configuration pour le système de fichiers virtuel Solaris, /etc/vfstab. La plupart des options peuvent également être définies dans un fichier /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd facultatif ou de ligne de commande. Consultez les pages de manuel samfs.cmd et mount_samfs pour plus d'informations.

Préparation du stockage sur disque pour un système de fichiers QFS

Avant de démarrer le processus de configuration, sélectionnez les ressources de disque requises pour votre configuration planifiée. Vous pouvez utiliser des tranches de périphérique brutes, des volumes zvol ZFS ou des volumes Solaris Volume Manager.

Configuration d'un système de fichiers ms à usage généraliste

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root. Connectez-vous à la zone globale si l'hôte est configuré avec des zones.

    root@solaris:~# 
    
  2. Créez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Le fichier de configuration principal (mcf) est un tableau à six colonnes séparées par des espaces, représentant chacune l'un des paramètres qui définit un système de fichiers QFS : Equipment Identifier, Equipment Ordinal, Equipment Type. Family Set, Device State et Additional Parameters. Les lignes du tableau représentent l'équipement du système de fichiers, qui inclut à la fois les périphériques de stockage et les groupes de périphériques (family sets).

    Vous pouvez créer le fichier mcf en sélectionnant les options dans l'interface utilisateur graphique de Oracle HSM Manager ou à l'aide d'un éditeur de texte. Dans l'exemple ci-dessous, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    ~                                                                               
    ~                                                                               
    "/etc/opt/SUNWsamfs/mcf"  [New File]
    
  3. A des fins de clarté, saisissez les en-têtes de colonne en tant que commentaires.

    Les lignes de commentaire commencent par un signe dièse (#) :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    
  4. Dans le champ Equipment Identifier (première colonne) de la première ligne, saisissez le nom du nouveau système de fichiers.

    Dans cet exemple, le système de fichiers est nommé qfsms :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms
    
  5. Dans le champ Equipment Ordinal (deuxième colonne), saisissez un chiffre qui identifiera le système de fichiers de façon unique.

    Le nombre ordinal d'équipement identifie de façon unique tous les équipements contrôlés par Oracle HSM. Dans cet exemple, nous utilisons 100 pour le système de fichiers qfsms :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100
    
  6. Dans le champ Equipment Type (troisième colonne), entrez le type d'équipement d'un système de fichiers QFS à usage généraliste, ms :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100        ms
    
  7. Dans le champ Family Set (quatrième colonne), entrez le nom du système de fichiers.

    Le paramètre Family Set définit un groupe d'équipements qui sont configurés ensemble afin de former une unité, telle qu'une bibliothèque de bandes automatisée et ses lecteurs de bande résidents ou un système de fichiers et ses périphériques de disque.

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100        ms         qfsms
    
  8. Saisissez on dans la colonne Device State et laissez la colonne Additional Parameters vide.

    Cette ligne est terminée :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100        ms         qfsms      on
    
  9. Commencez une nouvelle ligne. Saisissez l'identifiant pour l'un des périphériques de disque que vous avez sélectionné dans le champ Equipment Identifier (première colonne) et entrez un chiffre unique dans le champ Equipment Ordinal (deuxième colonne).

    Dans cet exemple, nous effectuons un retrait sur la ligne du périphérique pour mettre en évidence le fait que le périphérique fait partie de la famille du système de fichiers qfsms et effectuons l'incrément du numéro d'équipement de la famille pour créer un numéro de périphérique, dans ce cas, le numéro 101 :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100        ms         qfsms      on
      /dev/dsk/c1t3d0s3   101
    
  10. Dans le champ Equipment Type de la ligne du périphérique de disque (troisième colonne), saisissez le type d'équipement pour un périphérique de disque, md :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100        ms         qfsms      on
      /dev/dsk/c1t3d0s3   101        md
    
  11. Entrez le nom de famille du système de fichiers dans le champ Family Set de la ligne de périphérique de disque (quatrième colonne), entrez on dans le champDevice State (cinquième colonne), et laissez le champ Additional Parameters (sixième colonne) vide.

    Le nom de famille qfsms identifie l'équipement de disque comme composant matériel du système de fichiers.

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100        ms         qfsms      on
      /dev/dsk/c1t3d0s3   101        md         qfsms      on
    
  12. Ajoutez maintenant des entrées pour les périphériques de disque restants, enregistrez le fichier et quittez l'éditeur.

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------------
    qfsms                100        ms         qfsms      on
      /dev/dsk/c1t3d0s3   101        md         qfsms      on
      /dev/dsk/c1t4d0s5   102        md         qfsms      on
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  13. Vérifiez que le fichier mcf ne contient pas d'erreurs en exécutant la commande sam-fsd.

    La commande sam-fsd lit les fichiers de configuration Oracle HSM et initialise les systèmes de fichiers. Elle s'arrête en cas d'erreur :

    root@solaris:~# sam-fsd
    
  14. Si la commande sam-fsd détecte une erreur dans le fichier mcf, modifiez le fichier pour corriger l'erreur et vérifiez à nouveau, comme décrit à l'étape précédente.

    Dans l'exemple ci-dessous, sam-fsd signale un problème non spécifié avec un périphérique :

    root@solaris:~# sam-fsd
    Problem in mcf file /etc/opt/SUNWsamfs/mcf for filesystem qfsms
    sam-fsd: Problem with file system devices.
    

    Généralement, les erreurs de ce type découlent de fautes de frappe involontaires. Lorsque nous ouvrons le fichier mcf dans un éditeur, nous constatons que nous avons saisi la lettre o au lieu du chiffre 0 dans la partie du numéro de tranche du nom de l'équipement pour le périphérique 102, le deuxième périphérique md :

    qfsms                100        ms         qfsms      on       
      /dev/dsk/c0t0d0s0   101        md         qfsms      on
      /dev/dsk/c0t3d0so   102        md         qfsms      on
    
  15. Si la commande sam-fsd s'exécute sans erreur, le fichier mcf est correct. Passez à l'étape suivante.

    Cet exemple énumère partiellement la sortie exempte d'erreurs :

    root@solaris:~# sam-fsd
    Trace file controls:
    sam-amld      /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-amld
                  cust err fatal ipc misc proc date
                  size    10M  age 0
    sam-archiverd /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-archiverd
                  cust err fatal ipc misc proc date module
                  size    10M  age 0
    sam-catserverd /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-catserverd
                  cust err fatal ipc misc proc date module
                  size    10M  age 0
    ...
    Would start sam-archiverd()
    Would start sam-stagealld()
    Would start sam-stagerd()
    Would start sam-amld()
    
  16. Créez un répertoire de point de montage pour le nouveau système de fichiers et définissez les autorisations d'accès pour le point de montage.

    Les utilisateurs doivent disposer de l'autorisation d'exécution (x) pour modifier le répertoire de point de montage et accéder aux fichiers dans le système de fichiers monté. Dans cet exemple, nous créons le répertoire de points de montage /qfsms et définissons les autorisations sur 755 (-rwxr-xr-x) :

    root@solaris:~# mkdir /qfsms
    root@solaris:~# chmod 755 /qfsms
    
  17. Indiquez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence. Exécutez la commande samd config.

    root@solaris:~# samd config
    Configuring SAM-FS
    root@solaris:~# 
    
  18. Si la commande samd config échoue et que le message You need to run /opt/SUNWsamfs/util/sam-qfs-post-install s'affiche, cela signifie que vous avez oublié d'exécuter le script de post-installation lorsque vous avez installé le logiciel. Exécutez-le maintenant.

    root@solaris:~# /opt/SUNWsamfs/util/SAM-QFS-post-install
    - The administrator commands will be executable by root only (group bin).
    If this is the desired value, enter "y".  If you want to change
    the specified value enter "c".
    ...
    root@solaris:~# 
    
  19. Créez le système de fichiers à l'aide de la commande /opt/SUNWsamfs/sbin/sammkfs et du nom de famille du système de fichiers.

    Le logiciel Oracle HSM utilise la double allocation et les tailles d'unité d'allocation de disque (DAU) par défaut pour les périphériques md. C'est un choix cohérent pour un système de fichiers à usage généraliste car il convient à la fois aux petits et gros fichiers et aux demandes d'E/S. Dans l'exemple, nous acceptons les valeurs par défaut :

    root@solaris:~# sammkfs qfsms
    Building 'qfsms' will destroy the contents of devices:
      /dev/dsk/c1t3d0s3
      /dev/dsk/c1t4d0s5
    Do you wish to continue? [y/N]yes
    total data kilobytes       = ...
    

    Si nous utilisions les périphériques mr nécessaires pour spécifier une taille DAU autre que la taille par défaut qui respectent davantage nos exigences d'E/S, nous pourrions le faire à l'aide de la commande sammkfs avec l'option -a :

    root@solaris:~# sammkfs -a 16 qfs2ma 
    

    Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel sammkfs.

  20. Sauvegardez le fichier /etc/vfstab du système d'exploitation.

    root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    
  21. Ajoutez le nouveau système de fichiers à la configuration du système de fichiers virtuel du système d'exploitation. Ouvrez le fichier dans un éditeur de texte et commencez une ligne pour le périphérique de famille qfsms :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    qfsms      -        /qfsms    samfs   -    
    
  22. Dans la sixième colonne du fichier /etc/vfstab, Mount at Boot, entrez no dans la plupart des cas.

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    # File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    qfsms      -        /qfsms    samfs   -     no
    
  23. Pour spécifier une allocation circulaire, ajoutez l'option de montage stripe=0 :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    qfsms      -        /qfsms    samfs   -     no       stripe=0
    
  24. Pour indiquer l'allocation par entrelacement, ajoutez l'option de montage stripe=stripe-width, où stripe-width correspond au nombre d'unités d'allocation de disque (DAU) à écrire sur chaque disque de la bande.

    Dans notre exemple, nous définissons la largeur de bande sur une unité d'allocation de disque :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    qfsms      -        /qfsms    samfs   -     no       stripe=1
    

    Ici, l'option stripe=1 spécifie une largeur de bande d'un DAU et une taille d'écriture de deux DAU. Ainsi, lorsque le système de fichiers écrit simultanément deux DAU, il en écrit un sur chacun des deux périphériques de disque md dans la famille qfsms.

  25. Effectuez les autres modifications souhaitées dans le fichier /etc/vfstab.

    Par exemple, si vous souhaitez monter le système de fichiers en arrière-plan si le serveur de métadonnées ne répond pas, vous devez ajouter l'option de montage bg dans le champ Mount Options :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    qfsms      -        /qfsms    samfs   -     no       stripe=1,bg
    
  26. Enregistrez le fichier vfstab et fermez l'éditeur.

    ...
    qfsms      -        /qfsms    samfs   -     no       stripe=1
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  27. Montez le nouveau système de fichiers :

    root@solaris:~# mount /qfsms 
    
  28. Le système de fichiers est maintenant terminé et prêt à l'emploi.

    Etape suivante :

Configuration d'un système de fichiers ma haute performance

Une fois le logiciel Oracle HSM installé sur l'hôte du système de fichiers, vous devez configurer un système de fichiers ma comme décrit ci-dessous.

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root. Connectez-vous à la zone globale si l'hôte est configuré avec des zones.

    root@solaris:~# 
    
  2. Sélectionnez les périphériques de disque qui contiendront les métadonnées.

  3. Sélectionnez les périphériques de disque qui contiendront les données.

  4. Créez le fichier mcf.

    Vous pouvez créer le fichier mcf en sélectionnant les options dans l'interface utilisateur graphique de Oracle HSM Manager ou à l'aide d'un éditeur de texte. Dans l'exemple ci-dessous, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    ~                                                                               
    "/etc/opt/SUNWsamfs/mcf"  [New File]
    
  5. A des fins de clarté, saisissez les en-têtes de colonne en tant que commentaires.

    Les lignes de commentaire commencent par un signe dièse (#) :

    # Equipment           Equipment  Equipment  Family  Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set     State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ------  ------   -----------------
    
  6. Créez une entrée pour la famille du système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous identifions le système de fichiers en tant que qfsma, incrémentons le nombre ordinal d'équipement à 200, et définissons le type d'équipement sur ma, le nom de famille sur qfsma et l'état du périphérique sur on :

    # Equipment           Equipment  Equipment  Family  Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set     State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ------  ------   -----------------
    qfsma          200        ma         qfsma   on
    
  7. Ajoutez une entrée pour chaque périphérique de métadonnées. Entrez l'identificateur du périphérique de disque que vous avez sélectionné dans la colonne d'identificateur d'équipement, définissez le nombre ordinal d'équipement et le type d'équipement sur mm.

    Ajoutez suffisamment de périphériques de métadonnées pour contenir les métadonnées requises pour la taille du système de fichiers. Dans cet exemple, nous ajoutons un périphérique de métadonnées unique :

    # Equipment           Equipment  Equipment  Family  Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set     State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ------  ------   -----------------
    qfsma                 200        ma         qfsma   on
      /dev/dsk/c0t0d0s0    201        mm         qfsma   on
    
  8. Ajoutez maintenant des entrées pour les périphériques de données, enregistrez le fichier et quittez l'éditeur.

    Il peut s'agir des périphériques md, mr ou de groupe entrelacé (gXXX). Pour cet exemple, nous allons spécifier les périphériques md :

    # Equipment          Equipment  Equipment  Family  Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set     State    Parameters
    #------------------  ---------  ---------  ------  ------   -----------------
    qfsma                200        ma         qfsma   on
      /dev/dsk/c0t0d0s0   201        mm         qfsma   on
      /dev/dsk/c0t3d0s0   202        md         qfsma   on
      /dev/dsk/c0t3d0s1   203        md         qfsma   on
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  9. Vérifiez que le fichier mcf ne contient pas d'erreurs en exécutant la commande sam-fsd.

    La commande sam-fsd lit les fichiers de configuration Oracle HSM et initialise les systèmes de fichiers. Elle s'arrête en cas d'erreur :

    root@solaris:~# sam-fsd
    
  10. Si la commande sam-fsd détecte une erreur dans le fichier mcf, modifiez le fichier pour corriger l'erreur et vérifiez à nouveau, comme décrit à l'étape précédente.

    Dans l'exemple ci-dessous, sam-fsd signale un problème non spécifié avec un périphérique :

    root@solaris:~# sam-fsd
    Problem in mcf file /etc/opt/SUNWsamfs/mcf for filesystem qfsma
    sam-fsd: Problem with file system devices.
    

    Généralement, les erreurs de ce type découlent de fautes de frappe involontaires. Lorsque nous ouvrons le fichier mcf dans un éditeur, nous constatons que nous avons saisi un point d'exclamation (!) au lieu du chiffre 1 dans la partie du numéro de tranche du nom de l'équipement pour le périphérique 202, le premier périphérique md :

    sharefs1              200         ma         qfsma   on       
      /dev/dsk/c0t0d0s0    201         mm         qfsma   on
      /dev/dsk/c0t0d0s!    202         md         qfsma   on
      /dev/dsk/c0t3d0s0    203         md         qfsma   on
    
  11. Si la commande sam-fsd s'exécute sans erreur, le fichier mcf est correct. Passez à l'étape suivante.

    Cet exemple énumère partiellement la sortie exempte d'erreurs :

    root@solaris:~# sam-fsd
    Trace file controls:
    sam-amld      /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-amld
                  cust err fatal ipc misc proc date
                  size    10M  age 0
    sam-archiverd /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-archiverd
                  cust err fatal ipc misc proc date module
                  size    10M  age 0
    sam-catserverd /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-catserverd
                  cust err fatal ipc misc proc date module
                  size    10M  age 0
    ...
    Would start sam-archiverd()
    Would start sam-stagealld()
    Would start sam-stagerd()
    Would start sam-amld()
    
  12. Créez le système de fichiers à l'aide de la commande /opt/SUNWsamfs/sbin/sammkfs et du nom de famille du système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous créons le système de fichiers à l'aide de la taille d'unité d'allocation de disque par défaut pour les systèmes de fichiers ma avec les périphériques md, 64 kilo-octets :

    root@solaris:~# sammkfs qfsma
    Building 'qfsma' will destroy the contents of devices:
      /dev/dsk/c0t0d0s0
      /dev/dsk/c0t3d0s0
      /dev/dsk/c0t3d0s1
    Do you wish to continue? [y/N]yes
    total data kilobytes       = ...
    

    La valeur par défaut est un bon choix en règle générale. Toutefois, si le système de fichiers était au départ utilisé pour la prise en charge de fichiers ou applications de tailles inférieures qui écrivent et lisent des quantités inférieures de données, il est aussi possible de spécifier une taille de DAU de 16 ou 32 kilo-octets. Pour spécifier une DAU de 16 kilo-octets, nous utilisons la commande sammkfs avec l'option -a :

    root@solaris:~# sammkfs -a 16 qfsma 
    

    L'unité d'allocation de disque des périphériques mr et groupes entrelacés gXXX est entièrement réglable dans l'intervalle 8-65528 kilo-octets, par incréments de 8 kilo-octets. La valeur par défaut est 64 kilo-octets pour les périphériques mr et 256 kilo-octets pour les groupes entrelacés gXXX. Reportez-vous à la page de manuel sammkfs pour plus d'informations.

  13. Sauvegardez le fichier /etc/vfstab du système d'exploitation.

    root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    
  14. Ajoutez le nouveau système de fichiers à la configuration du système de fichiers virtuel du système d'exploitation. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et commencez une ligne pour la famille qfsma.

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    # File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    qfsma      -        /qfsma    samfs   -
    
  15. Dans la sixième colonne du fichier /etc/vfstab, Mount at Boot, entrez no.

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    # File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    qfsma      -        /qfsma    samfs   -     no
      
    
  16. Pour spécifier une allocation circulaire, ajoutez l'option de montage stripe=0 :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    qfsma      -        /qfsma    samfs   -     no       stripe=0
    
  17. Pour indiquer l'allocation par entrelacement, ajoutez l'option de montage stripe=stripe-width, où stripe-width est un nombre entier dans l'intervalle [1-255] qui représente le nombre d'unités d'allocation de disque (DAU) à écrire sur chaque disque de la bande.

    Lorsque l'allocation par entrelacement est spécifiée, les données sont écrites sur les périphériques en parallèle. Par conséquent, pour des performances optimales, choisissez une valeur de largeur de bande qui utilise toute la largeur de bande disponible avec votre matériel de stockage. Notez que le volume des données transféré pour une largeur de bande donnée dépend de la manière dont le matériel est configuré. Pour les périphériques md implémentés sur des volumes de disque uniques, une largeur de bande de 1 écrit une unité d'allocation de disque de 64 Ko pour chacun des deux disques pour un total de 128 Ko. Pour les périphériques md implémentés sur 3+1 groupes de volumes RAID 5, la même largeur de bande transfère une unité d'allocation de disque de 64 kilo-octets sur chacun des trois disques de données (sur les deux périphériques) pour un total de 6 unités d'allocation de disque ou 384 kilo-octets par transfert. Dans notre exemple, nous définissons la largeur de bande sur une unité d'allocation de disque :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    qfsma      -        /qfsma    samfs   -     no       stripe=1
    
  18. Vous pouvez essayer de régler la largeur de bande pour profiter au mieux du matériel disponible. Dans le champ Mount Options du système de fichiers, définissez l'option de montage stripe=n, où n est un multiple de la taille d'unité d'allocation de disque spécifiée pour le système de fichiers. Testez les performances d'E/S du système de fichiers et réajustez le paramètre selon vos besoins.

    Lorsque vous définissez stripe=0, Oracle HSM écrit les fichiers sur les périphériques à l'aide de l'allocation circulaire. Chaque fichier est alloué dans son intégralité à un périphérique jusqu'à sa saturation. L'allocation circulaire est préférable pour les systèmes de fichiers partagés et les environnements à plusieurs flux.

    Dans l'exemple, nous avons déterminé que la largeur de bande de nos groupes de volumes RAID-5 est sous-utilisée avec une largeur de bande définie sur 1, alors nous essayons avec la valeur stripe=2 :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    qfsma      -        /qfsma    samfs   -     no       ...,stripe=2
    
  19. Dans le cas contraire, enregistrez le fichier vfstab.

    ...
    qfsma      -        /qfsma    samfs   -     no       stripe=1
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  20. Montez le nouveau système de fichiers :

    root@solaris:~# mount /qfsms 
    

    Le système de fichiers de base est maintenant terminé et prêt à l'emploi.

  21. Si vous utilisez Oracle Hierarchical Storage Manager pour configurer un système de fichiers d'archivage, reportez-vous à la Configuration des systèmes de fichiers d'archivage Oracle HSM

  22. Si vous devez activer la fonctionnalité WORM (Write Once Read Many) sur le système de fichiers, reportez-vous à la Activation de la prise en charge des fichiers WORM (Write Once Read Many).

  23. Si vous avez besoin d'interagir avec des systèmes qui utilisent LTFS ou si vous devez transférer de grandes quantités de données entre deux sites distants, reportez-vous à la Activation de la prise en charge du système LTFS (Linear Tape File System).

  24. Si vous avez d'autres besoins, comme par exemple d'accéder à des systèmes de fichiers à plusieurs hôtes ou de réaliser des configurations haute disponibilité, reportez-vous à la Perfectionnement.

  25. Sinon, passez à la Configuration des notifications et de la journalisation.

Configuration des systèmes de fichiers d'archivage Oracle HSM

Les systèmes de fichiers d'archivage associent un ou plusieurs systèmes de fichiers de type ma ou ms QFS à du stockage d'archive et au logiciel Oracle HSM. Le logiciel Oracle HSM intègre le stockage sur disque secondaire et/ou les médias amovibles dans les opérations de système de fichiers de base afin que les fichiers soient maintenus dans plusieurs copies sur différents médias. Cette redondance offre une protection des données continue, prend en charge la conservation des données pilotée par des stratégies et assure un stockage efficace des fichiers extrêmement volumineux.

Ajout de systèmes de fichiers archive de disque aux configurations des hôtes Oracle HSM

Créez tous les systèmes de fichiers archive de disque requis sur les hôtes Oracle HSM et ajoutez-les à la configuration de ces hôtes en tant que système local ou à distance. Utilisez les procédures présentées ci-dessous :

Création de systèmes de fichiers locaux à utiliser comme archives de disque

Si vous envisagez d'utiliser des systèmes de fichiers sur des serveurs Oracle HSM en tant qu'archives de disque, procédez comme suit.

  1. Créez un système de fichiers QFS, ZFS ou UFS pour chaque volume d'archive de disque monté localement su le serveur Oracle HSM.

    N'utilisez pas les systèmes de fichiers à usage généraliste existants qui doivent être partagés avec d'autres applications.

  2. Si vous configurez un ou plusieurs systèmes de fichiers QFS en tant que volumes d'archivage sur disque, attribuez-leur un nom de famille et un intervalle de nombres ordinaux d'équipement qui les identifient clairement comme volume de stockage d'archivage.

    Il est important de distinguer clairement le système de fichiers de stockage d'archive QFS des autres systèmes de fichiers principaux Oracle HSM pour faciliter la compréhension et la conservation de la configuration. Dans cet exemple, le nom du nouveau système de fichiers DISKVOL1 indique sa fonction. Dans le fichier mcf, ce nom et le nombre ordinal d'équipement 800 permettront de distinguer l'archive de disque du nom de famille samms et du nombre ordinal 100 que nous utiliserons pour créer un système de fichiers Oracle HSM d'archivage dans les exemples qui suivent :

    # Archiving file systems:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family    Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set       State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- --------- ------ -----------------
    
    # Archival storage for copies:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family    Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set       State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- --------- ------ -----------------
    DISKVOL1                  800       ms       DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c6t0d1s7         801       md       DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c4t0d2s7         802       md       DISKVOL1  on
    
  3. Ajoutez ensuite les archives de disque à la configuration des systèmes hôtes Oracle HSM.

Ajout d'archives de disque aux configurations des hôtes Oracle HSM

  1. Sur l'hôte Oracle HSM, créez un seul répertoire parent pour conserver les points de montage des volumes d'archivage sur disque, de la même façon qu'une bibliothèque de bandes physique contient des volumes de bande d'archivage.

    Dans l'exemple, nous créons le répertoire /diskvols.

    root@solaris:~# mkdir /diskvols
    
  2. Dans le répertoire parent, créez un répertoire de point de montage pour chaque système de fichiers d'archivage.

    Dans l'exemple, nous créons les répertoires de point de montage DISKVOL1 et DISKVOL2 à DISKVOL15 :

    root@solaris:~# mkdir /diskvols/DISKVOL1
    root@solaris:~# mkdir /diskvols/DISKVOL2
    ...
    root@solaris:~# mkdir /diskvols/DISKVOL15
    
  3. Sur l'hôte Oracle HSM, sauvegardez le fichier /etc/vfstab.

    root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    
  4. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte.

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    
  5. Ajoutez une entrée pour chaque système de fichiers QFS local utilisé comme archive de disque. Identifiez chaque entrée par le type de système de fichiers samfs et ajoutez l'option de montage nosam (sauf si vous souhaitez confier l'archivage à Oracle HSM).

    L'option de montage nosam permet de s'assurer que les copies d'archive stockées sur le système de fichiers QFS ne sont pas elles-mêmes archivées.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur vi pour ajouter des entrées pour le système de fichiers QFS local DISKVOL1.

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device           Device   Mount               System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount         to fsck  Point               Type    Pass  at Boot  Options
    #--------         -------  ------------------  ------  ----  -------  ---------
    /devices          -        /devices            devfs   -     no       -
    ...
    DISKVOL1          -        /diskvols/DISKVOL1  samfs   -     no       nosam
    
  6. Ajoutez des entrées pour chaque système de fichiers NFS utilisé comme archive de disque. Identifiez chaque entrée avec le type de système de fichiers nfs.

    Par exemple, nous utilisons l'éditeur vi pour ajouter les entrées DISKVOL2 à DISKVOL15, où nfs1 est le nom du serveur NFS qui héberge les archives de disque DISKVOL2 à DISKVOL13 et oscsa1 est le nom d'un hôte Oracle Storage Cloud Software Appliance qui héberge les archives de disque restantes :

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device           Device   Mount               System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount         to fsck  Point               Type    Pass  at Boot  Options
    #--------         -------  ------------------  ------  ----  -------  ---------
    /devices          -        /devices            devfs   -     no       -
    ...
    DISKVOL1          -        /diskvols/DISKVOL1  samfs   -     no       nosam
    nfs1:/DISKVOL2    -        /diskvols/DISKVOL2  nfs     -     yes      -
    nfs1:/DISKVOL3    -        /diskvols/DISKVOL3  nfs     -     yes      -
    ...
    oscsa1:/DISKVOL14 -        /diskvols/DISKVOL3  nfs     -     yes      -
    oscsa1:/DISKVOL15 -        /diskvols/DISKVOL15 nfs     -     yes      -
    
    
  7. Enregistrez le fichier /etc/vfstab et fermez l'éditeur.

    ...
    oscsa1:/DISKVOL14 -        /diskvols/DISKVOL3  nfs     -     yes      -
    oscsa1:/DISKVOL15 -        /diskvols/DISKVOL15 nfs     -     yes      -
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  8. Sur l'hôte Oracle HSM, montez le(s) système(s) de fichiers archive de disque.

    Dans cet exemple, nous montons les volumes DISKVOL1 et DISKVOL2 à DISKVOL15 :

    root@solaris:~# mount /diskvols/DISKVOL1
    root@solaris:~# mount /diskvols/DISKVOL2
    ...
    root@solaris:~# mount /diskvols/DISKVOL14
    root@solaris:~# mount /diskvols/DISKVOL15
    
  9. Procédez maintenant à la préparation des bibliothèques et des lecteurs de médias amovibles.

Préparation des bibliothèques et lecteurs de médias amovibles

Cette section présente les tâches suivantes :

Configuration d'une bibliothèque automatisée associée à un réseau ACSLS Oracle StorageTek

Si vous disposez d'une bibliothèque connectée au réseau ACSLS Oracle StorageTek, vous pouvez la configurer comme suit ou utiliser l'interface utilisateur graphique de Oracle HSM Manager pour détecter et configurer automatiquement la bibliothèque (pour des instructions sur l'utilisation de Oracle HSM Manager, consultez l'aide en ligne).

Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte de serveur Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Placez-vous dans le répertoire /etc/opt/SUNWsamfs.

    root@solaris:~# cd /etc/opt/SUNWsamfs
    
  3. Dans un éditeur de texte, ouvrez un nouveau fichier avec un nom qui correspond au type de bibliothèque connectée au réseau que vous configurez.

    Dans cet exemple, nous commençons un fichier de paramètres pour une bibliothèque connectée au réseau ACSLS Oracle StorageTek :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/acsls1params
    # Configuration File for an ACSLS Network-Attached Tape Library 1
    
  4. Entrez les valeurs et les paramètres que le logiciel Oracle HSM utilisera lors de la communication avec la bibliothèque connectée via ACSLS.

    Le logiciel Oracle HSM utilise les paramètres ACSAPI (Automated Cartridge System Application Programming Interface) d'Oracle StorageTek pour contrôler les bibliothèques gérées par ACSLS (pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel stk) :

    • access=user-id indique une valeur d'identification utilisateur facultative pour le contrôle d'accès. Par défaut, il n'existe pas de contrôle d'accès basé sur l'identification utilisateur.

    • hostname=hostname indique le nom d'hôte du serveur qui exécute l'interface StorageTek ACSLS.

    • portnum=portname indique le numéro de port utilisé pour les communications entre ACSLS et le logiciel Oracle HSM.

    • ssihost=hostname indique le nom d'hôte qui identifie un serveur Oracle HSM multiréseau sur le réseau qui permet la connexion à l'hôte ACSLS. La valeur par défaut est le nom de l'hôte local.

    • ssi_inet_port=ssi-inet-port indique le port de pare-feu fixe que l'interface système du serveur ACSLS doit utiliser pour les réponses ACSLS entrantes. Spécifiez la valeur 0 ou une autre valeur comprise dans l'intervalle [1024-65535]. La valeur par défaut 0 permet l'allocation de port dynamique.

    • csi_hostport=csi-port indique le numéro de port de l'interface système client sur le serveur ACSLS sur lequel les requêtes ACSLS sont envoyées par Oracle HSM. Spécifiez la valeur 0 ou une autre valeur comprise dans l'intervalle [1024-65535]. Lorsque la valeur par défaut 0 est utilisée, le système envoie une requête pour un port au mappeur de ports sur le serveur ACSLS.

    • capid=(acs=acsnum, lsm=lsmnum, cap=capnum) indique l'adresse ACSLS d'un port d'accès à la cartouche (CAP), où acsnum est le numéro ACS (Automated Cartridge System) de la bibliothèque, lsmnum est le numéro LSM (Library Storage Module) du module qui contient le CAP et capnum est le numéro d'identification du CAP souhaité. L'adresse complète est entre parenthèses.

    • capacity=(index-value-list) indique les capacités des cartouches de média amovible, où index-value-list est une liste de paires index=value séparées par des virgules. Chaque index de la liste est l'index du type de média défini par ACSLS et chaque value est la capacité du volume correspondante en unités de 1 024 octets.

      Le fichier ACSLS /export/home/ACSSS/data/internal/mixed_media/media_types.dat définit les indices de type de média. En général, vous devez uniquement fournir une entrée de capacité pour les nouveaux types de cartouches ou lorsque vous avez besoin de remplacer la capacité prise en charge.

    • device-path-name=(acs=ACSnumber, lsm=LSMnumber, panel=Panelnumber, drive=Drivenumber)[shared] indique l'adresse ACSLS d'un lecteur connecté au client, où device-path-name identifie le périphérique sur le serveur Oracle HSM, acsnum est le numéro ACS (Automated Cartridge System) de la bibliothèque, lsmnum est le numéro LSM (Library Storage Module) du module qui contrôle le lecteur, Panelnumber est le numéro d'identification du panneau sur lequel le lecteur est installé et Drivenumber est le numéro d'identification du lecteur. L'adresse complète est entre parenthèses.

      L'ajout du mot-clé shared facultatif après l'adresse ACSLS permet à deux serveurs Oracle HSM ou plus de partager le lecteur à condition que chaque lecteur conserve le contrôle exclusif sur son propre média. Par défaut, une cartouche dans un lecteur partagé peut être inactive pendant 60 secondes avant d'être déchargée.

    Dans cet exemple, nous identifions acslserver1 comme hôte ACSLS, limitons l'accès à sam_user, spécifions l'allocation de port dynamique et mappons un port d'accès de cartouche et deux lecteurs :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/acsls1params
    # Configuration File for an ACSLS Network-Attached Tape Library 1
    hostname = acslserver1
    portnum = 50014
    access = sam_user
    ssi_inet_port = 0
    csi_hostport = 0
    capid = (acs=0, lsm=1, cap=0)
    /dev/rmt/0cbn = (acs=0, lsm=1, panel=0, drive=1)
    /dev/rmt/1cbn = (acs=0, lsm=1, panel=0, drive=2) 
    
  5. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/acsls1params
    # /etc/opt/SUNWsamfs/acslibrary1
    # Configuration File for an ACSLS Network-Attached Tape Library
    ...
    /dev/rmt/0cbn = (acs=0, lsm=1, panel=0, drive=1)
    /dev/rmt/1cbn = (acs=0, lsm=1, panel=0, drive=2) 
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  6. Si la bibliothèque ou le logiciel d'application utilise des étiquettes non standard pour les médias amovibles à codes-barres, configurez le comportement d'étiquetage.

  7. Si les lecteurs ou logiciels d'application sont réputés incompatibles avec les valeurs par défaut d'Oracle HSM, définissez les valeurs de temps du lecteur dès maintenant.

  8. Sinon, passez à la Configuration d'un système de fichiers d'archivage.

Configuration du comportement d'étiquetage pour les médias amovibles à codes-barres

Par défaut, si une bibliothèque contient un lecteur de codes-barres et un média à code-barres, le logiciel Oracle HSM étiquette automatiquement les volumes avec les six premiers caractères du code-barres. Vous pouvez néanmoins configurer Oracle HSM pour baser les étiquettes de volume sur d'autres lectures des codes-barres. Pour cela, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Si vous avez besoin d'un comportement autre que le comportement par défaut ou si vous avez remplacé les valeurs par défaut au préalable et que vous devez les rétablir, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf dans un éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur vi :

    root@solaris:~# vi /opt/SUNWsamfs/examples/defaults.conf
    ...
    
  3. Localisez la ligne labels = si elle est présente, sinon ajoutez-la.

    Dans cet exemple, nous ajoutons la directive :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    # These are the defaults.
    ...
    labels = 
    
  4. Pour réactiver la valeur par défaut (étiquetage automatique basé sur les six premiers caractères du code-barres), définissez la valeur de la directive labels sur barcodes. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Désormais, le logiciel Oracle HSM étiquette à nouveau une bande non étiquetée à l'aide des six premiers caractères du code-barres de la bande comme étiquette :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    ...
    labels = barcodes
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  5. Pour activer l'étiquetage automatique en fonction des six derniers caractères du code-barres sur une bande, définissez la valeur de la directive labels sur barcodes_low. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Lorsque la directive labels est définie sur barcodes_low, le logiciel Oracle HSM étiquette à nouveau une bande non étiquetée à l'aide des six derniers caractères du code-barres de la bande comme étiquette :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    ...
    labels = barcodes_low
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  6. Pour désactiver l'étiquetage automatique et configurer Oracle HSM pour lire les étiquettes à partir des bandes, définissez la valeur de la directive labels sur read. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Lorsque la directive labels est définie sur la valeur read, le logiciel Oracle HSM ne peut pas étiqueter à nouveau automatiquement les bandes :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    ...
    labels = read
    idle_unload = 0
    ...
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  7. Si les lecteurs ou logiciels d'application sont réputés incompatibles avec les valeurs par défaut d'Oracle HSM, définissez les valeurs de temps du lecteur dès maintenant.

  8. Sinon, passez à la Configuration d'un système de fichiers d'archivage.

Définition des valeurs de temps du lecteur

Par défaut, le logiciel Oracle HSM définit les paramètres de temps du lecteur comme suit :

  • La durée minimum qui doit s'écouler avant qu'un type de périphérique spécifié puisse démonter le média est de 60 secondes.

  • La durée pendant laquelle le logiciel Oracle HSM attend avant de lancer de nouvelles commandes à une bibliothèque qui répond à une commande SCSI unload est de 15 secondes.

  • Le délai attendu par le logiciel Oracle HSM avant de décharger un lecteur inactif est de 600 secondes (10 minutes).

  • Le délai attendu par le logiciel Oracle HSM avant de décharger un lecteur inactif partagé par deux serveurs Oracle HSM (ou plus) est de 600 secondes (10 minutes).

Pour modifier les valeurs de temps par défaut, procédez comme suit :

  1. Si vous n'êtes pas connecté, connectez-vous à l'hôte Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf dans un éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character and change the value.
    ...
    
  3. Si nécessaire, spécifiez le délai minimum qui doit s'écouler avant qu'un type de périphérique spécifié puisse démonter le média. Dans le fichier defaults.conf, ajoutez une directive sous la forme equipment-type_delay = number-of-seconds, où equipment-type est le code Oracle HSM à deux caractères qui identifie le type de lecteur que vous configurez et number-of-seconds est un nombre entier représentant le nombre par défaut de secondes pour ce type de périphérique.

    Reportez-vous à l'Annexe A, Glossaire des types d'équipement pour obtenir les listes de codes de type d'équipement et l'équipement correspondant. Dans l'exemple, nous modifions le délai de déchargement des lecteurs LTO (type d'équipement li) en remplaçant la valeur par défaut (de 60 secondes à 90 secondes) :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character and change the value.
    ...
    li_delay = 90
    
  4. Si nécessaire, spécifiez le délai que le logiciel Oracle HSM doit laisser s'écouler avant de lancer de nouvelles commandes à une bibliothèque qui répond à une commande SCSI unload. Dans le fichier defaults.conf, ajoutez une directive sous la forme equipment-type_unload = number-of-seconds, où equipment-type est le code Oracle HSM à deux caractères qui identifie le type de lecteur que vous configurez et number-of-seconds est un nombre entier qui représente le nombre de secondes de ce type de périphérique.

    Reportez-vous à l'Annexe A, Glossaire des types d'équipement pour obtenir les listes de codes de type d'équipement et l'équipement correspondant. Définissez la durée maximum nécessaire pour la bibliothèque lors de la réponse à la commande unload dans le pire des cas. Dans cet exemple, nous modifions le délai de déchargement de deux lecteurs LTO (type d'équipement li) de la valeur par défaut (15 secondes) à 35 secondes :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character and change the value.
    ...
    li_delay = 90
    li_unload = 35
    
  5. Si nécessaire, spécifiez le délai que le logiciel Oracle HSM doit laisser s'écouler avant de décharger un lecteur inactif. Dans le fichier defaults.conf, ajoutez une directive sous la forme idle_unload = number-of-seconds, où number-of-seconds est un nombre entier représentant le nombre de secondes spécifié.

    Indiquez 0 pour désactiver cette fonction. Dans cet exemple, nous désactivons cette fonction en remplaçant la valeur par défaut (600 secondes) par 0 :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character and change the value.
    ...
    li_delay = 90
    li_unload = 35
    idle_unload = 0
    
  6. Si nécessaire, spécifiez le délai que le logiciel Oracle HSM doit laisser s'écouler avant de décharger un lecteur inactif partagé. Dans le fichier defaults.conf, ajoutez une directive sous la forme shared_unload = number-of-seconds, où number-of-seconds est un nombre entier représentant le nombre de secondes spécifié.

    Vous pouvez configurer les serveurs Oracle HSM pour partager les lecteurs de média amovible. Cette directive libère les lecteurs pour que d'autres serveurs les utilisent lorsque le serveur propriétaire du média chargé n'utilise pas le lecteur. Indiquez 0 pour désactiver cette fonction. Dans cet exemple, nous désactivons cette fonction en modifiant la valeur par défaut (600 secondes) en la définissant sur 0 :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character and change the value.
    ...
    idle_unload = 600
    li_delay = 90
    li_unload = 35
    idle_unload = 0
    shared_unload = 0
    
  7. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character and change the value.
    ...
    idle_unload = 600
    li_delay = 90
    li_unload = 35
    idle_unload = 0
    shared_unload = 0
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  8. Procédez maintenant à la configuration du système de fichiers d'archivage.

Configuration d'un système de fichiers d'archivage

La procédure de création d'un système de fichiers d'archivage est la même que celle permettant de créer un système de fichiers sans archivage, sauf qu'il faut ajouter les périphériques pour stocker les copies supplémentaires des fichiers de données :

  1. Commencez par configurer un système de fichiers QFS. Vous pouvez configurer un système de fichiers à usage généraliste ms ou haute performance ma.

    Bien que vous puissiez utiliser l'interface graphique de Oracle HSM Manager pour créer des systèmes de fichiers, nous utilisons l'éditeur vi pour les exemples de cette section. Ici, nous créons un système de fichiers ms à usage générique avec le nom de famille samms et le nombre ordinal d'équipement 100 :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf 
    # Archiving file systems:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family  Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set     State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- ------  ------ -------------------
    samms                    100       ms        samms   on
     /dev/dsk/c1t3d0s3        101       md        samms   on
     /dev/dsk/c1t3d0s4        102       md        samms   on 
    
  2. Pour ajouter un système de stockage sur bandes d'archivage, commencez par ajouter une entrée pour la bibliothèque. Dans le champ de l'identificateur d'équipement, saisissez l'ID de périphérique de la bibliothèque et affectez-lui un numéro ordinal d'équipement :

    Dans cet exemple, l'identificateur d'équipement de la bibliothèque est /dev/scsi/changer/c1t0d5. Nous définissons le nombre ordinal d'équipement sur 900, qui correspond à l'intervalle suivant celui choisi pour notre archive sur disque :

    # Archival storage for copies:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family    Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set       State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- --------- ------ -----------------
    DISKVOL1                 800       ms        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c6t0d1s7        801       md        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c4t0d2s7        802       md        DISKVOL1  on
    /dev/scsi/changer/c1t0d5 900
    
  3. Définissez le type d'équipement sur rb, une bibliothèque de bandes générique associée par SCSI, nommez la famille de bibliothèque de bandes et définissez l'état du périphérique sur on.

    Dans cet exemple, nous utilisons la bibliothèque library1 :

    # Archival storage for copies:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family    Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set       State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- --------- ------ -----------------
    DISKVOL1                 800       ms        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c6t0d1s7        801       md        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c4t0d2s7        802       md        DISKVOL1  on
    /dev/scsi/changer/c1t0d5 900       rb        library1  on
    
  4. Dans la colonne Additional Parameters, saisissez le chemin vers le dossier de stockage du catalogue de la bibliothèque.

    Si vous n'indiquez pas de chemin de catalogue, le logiciel définit un chemin par défaut.

    Notez qu'en raison des limitations de la présentation du document, l'exemple abrège le chemin d'accès au catalogue de bibliothèque var/opt/SUNWsamfs/catalog/library1cat :

    # Archival storage for copies:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family    Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set       State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- --------- ------ -----------------
    DISKVOL1                 800       ms        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c6t0d1s7        801       md        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c4t0d2s7        802       md        DISKVOL1  on
    /dev/scsi/changer/c1t0d5 900       rb        library1  on     ...catalog/library1cat
    
  5. Ensuite, ajoutez une entrée pour chaque lecteur de bande qui fait partie de la famille de bibliothèque. Ajoutez chaque lecteur en respectant l'ordre dans lequel ils sont installés physiquement dans la bibliothèque.

    Suivez l'ordre des lecteurs dans le fichier de mappage de lecteur que vous avez créé à la Définition de l'ordre d'installation des lecteurs dans la bibliothèque. Dans l'exemple, les lecteurs connectés à Solaris à /dev/rmt/1, /dev/rmt/0, /dev/rmt/2 et /dev/rmt/3 sont respectivement les lecteurs 1, 2, 3 et 4 dans la bibliothèque. /dev/rmt/1 est donc répertorié en premier dans le fichier mcf, en tant que périphérique 901. Le type d'équipement tp indique un lecteur de bande générique connecté par SCSI :

    # Archival storage for copies:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family    Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set       State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- --------  ------ -----------------
    DISKVOL1                  800       ms        DISKVOL1 on
     /dev/dsk/c6t0d1s7         801       md        DISKVOL1 on
     /dev/dsk/c4t0d2s7         802       md        DISKVOL1 on
    /dev/scsi/changer/c1t0d5  900       rb        library1  on     ...catalog/library1cat
     /dev/rmt/1cbn             901       tp        library1  on
     /dev/rmt/0cbn             902       tp        library1  on
     /dev/rmt/2cbn             903       tp        library1  on
     /dev/rmt/3cbn             904       tp        library1  on
    
  6. Enfin, si vous souhaitez configurer vous-même un historique Oracle HSM, ajoutez une entrée à l'aide du type d'équipement hy. Entrez un trait d'union dans les colonnes "family-set" et "device-state", puis saisissez le chemin du catalogue d'historiques dans la colonne "additional-parameters".

    L'historique est une bibliothèque virtuelle qui répertorie les volumes exportés depuis l'archive. Si vous ne configurez pas d'historique, le logiciel en crée un automatiquement à l'aide du nombre ordinal le plus élevé plus un (+1).

    Notez que dans cet exemple, le chemin d'accès au catalogue d'historiques est abrégé pour des raisons de limitation de mise en page. Le chemin d'accès complet est /var/opt/SUNWsamfs/catalog/historian_cat :

    # Archival storage for copies:
    #
    # Equipment              Equipment Equipment Family    Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set       State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- --------- ------ -----------------
    DISKVOL1                 800       ms        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c6t0d1s7        801       md        DISKVOL1  on
     /dev/dsk/c4t0d2s7        802       md        DISKVOL1  on
    /dev/scsi/changer/c1t0d5 900       rb        library1  on     ...catalog/SL150cat
     /dev/rmt/0cbn            901       tp        library1  on
     /dev/rmt/1cbn            902       tp        library1  on
     /dev/rmt/2cbn            903       tp        library1  on
     /dev/rmt/3cbn            904       tp        library1  on
    historian                999       hy        -         -      ...catalog/historian_cat
    
  7. Enregistrez le fichier mcf et quittez l'éditeur.

    ...
     /dev/rmt/3cbn            904       tp        library1  on
    historian                999       hy         -      -      ...catalog/historian_cat
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  8. Vérifiez que le fichier mcf ne contient pas d'erreurs en exécutant la commande sam-fsd. Corrigez les erreurs trouvées.

    La commande sam-fsd lit les fichiers de configuration Oracle HSM et initialise les systèmes de fichiers. Elle s'arrête en cas d'erreur :

    root@solaris:~# sam-fsd
    Trace file controls:
    ...
    Would start sam-archiverd()
    Would start sam-stagealld()
    Would start sam-stagerd()
    Would start sam-amld()
    root@solaris:~# 
    
  9. Si vous utilisez un ou plusieurs systèmes de fichiers en tant que volumes de stockage d'archivage, créez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/diskvols.conf dans un éditeur de texte et assignez un numéro de série du volume (VSN) à chaque système de fichiers. Pour chaque système de fichiers, démarrez une nouvelle ligne composée du numéro de série du volume souhaité, d'un espace et du chemin d'accès au point de montage du système de fichiers. Ensuite, enregistrez le fichier.

    Dans cet exemple, nous avons trois volumes d'archivage basés sur un disque : DISKVOL1 est le système de fichiers QFS que nous avons créé en local pour cet exemple. Les volumes DISKVOL2 à DISKVOL15 sont les systèmes de fichiers UFS. Tous sont montés dans le répertoire /diskvols/ :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/diskvols.conf
    # Volume 
    # Serial     Resource
    # Number     Path       
    # ------     ---------------------
    DISKVOL1     /diskvols/DISKVOL1
    DISKVOL2     /diskvols/DISKVOL2
    ...
    DISKVOL15     /diskvols/DISKVOL3
    
  10. Créez un répertoire de point de montage pour le nouveau système de fichiers et définissez les autorisations d'accès pour le point de montage.

    Les utilisateurs doivent disposer de l'autorisation d'exécution (x) pour modifier le répertoire de point de montage et accéder aux fichiers dans le système de fichiers monté. Dans l'exemple, nous créons le répertoire de point de montage /samms et définissons les autorisations sur 755 (-rwxr-xr-x) :

    root@solaris:~# mkdir /samms
    root@solaris:~# chmod 755 /samms
    
  11. Indiquez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence. Corrigez les erreurs signalées et si nécessaire, répétez cette procédure

    root@solaris:~# /opt/SUNWsamfs/sbin/samd config
    Configuring SAM-FS
    root@solaris:~# 
    
  12. Procédez maintenant au montage du système de fichiers d'archivage.

Montage du système de fichiers d'archivage

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root. Connectez-vous à la zone globale si l'hôte est configuré avec des zones.

  2. Sauvegardez le fichier Solaris /etc/vfstab et ouvrez-le dans un éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi.

    root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    samms      -        /samms    samfs   -     yes      -
    
  3. Définissez la limite supérieure du contrôle du débit (high-water mark), le pourcentage d'utilisation du cache de disque qui est la raison pour laquelle Oracle HSM libère les fichiers archivés du disque en avance. Dans la dernière colonne de l'entrée du système de fichiers Oracle HSM, entrez l'option de montage high=percentage, où percentage est un nombre compris dans l'intervalle [0-100].

    Définissez cette valeur en fonction de la capacité de stockage sur disque, de la taille de fichier moyenne et d'une estimation du nombre de fichiers ouverts à tout moment. Vous souhaitez vous assurer que la quantité d'espace cache disponible est toujours suffisante pour les nouveaux fichiers que les utilisateurs créent et les fichiers archivés auxquels les utilisateurs doivent avoir accès. Vous souhaitez également effectuer le moins de transfert possible afin d'éviter la surcharge associée au montage des volumes de média amovible.

    Si le cache principal est implémenté à l'aide du dernier disque haut débit ou de l'un des disques durs électroniques, définissez la limite supérieure du contrôle du débit sur 95 %. Sinon, définissez-la sur 80/85 %. Dans l'exemple, nous définissons la limite supérieure sur 85 % :

    root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    samms      -        /samms    samfs   -     yes      high=85
    
  4. Définissez la limite inférieure du contrôle du débit (low-water mark), le pourcentage d'utilisation du cache de disque qui est la raison pour laquelle Oracle HSM interrompt la libération des fichiers archivés du disque en avance. Dans la dernière colonne de l'entrée du système de fichiers Oracle HSM, entrez l'option de montage low=percentage, où percentage est un nombre compris dans l'intervalle [0-100].

    Définissez cette valeur en fonction de la capacité de stockage sur disque, de la taille de fichier moyenne et d'une estimation du nombre de fichiers ouverts à tout moment. Pour des raisons de performances, vous souhaitez conserver autant de fichiers actifs récents que possible dans le cache, plus particulièrement lorsqu'ils sont fréquemment demandés et modifiés. Cela permet de minimiser la surcharge causée par les transferts. Vous ne voulez pas que les fichiers mis en cache précédemment utilisent l'espace nécessaire pour les nouveaux fichiers et les derniers fichiers accédés qui doivent être transférés sur le disque à partir des copies d'archive.

    Si le cache principal est implémenté à l'aide du dernier disque haut débit ou de l'un des disques durs électroniques, définissez la limite inférieure du contrôle du débit sur 90 %. Sinon, définissez-la sur 70/75 %. Dans cet exemple, en fonction des exigences locales, nous définissons la limite supérieure sur 75 %.

    root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    samms      -        /samms    samfs   -     yes      high=85,low=75
    
  5. Si vos utilisateurs ont besoin de conserver certaines données de fichier dans le cache de disque lorsque les fichiers archivés précédemment sont libérés du disque, entrez les options de montage de libération partielle dans la dernière colonne de l'entrée de système de fichiers Oracle HSM.

    La libération partielle permet à Oracle HSM de laisser la première partie d'un fichier désigné dans le cache de disque lorsqu'il libère les fichiers archivés pour récupérer l'espace disque. Cette approche donne aux applications l'accès immédiat aux données du début du fichier pendant que le reste est transféré depuis le média d'archivage, comme la bande par exemple. Les options de montage suivantes contrôlent la libération partielle :

    • maxpartial=value définit la quantité maximale de données de fichier pouvant rester dans le cache de disque lorsqu'un fichier est libéré partiellement sur value, où value est un nombre en kilo-octets compris dans l'intervalle 0-2097152 (la valeur 0 désactive la libération partielle). La valeur par défaut est 16.

    • partial=value définit la quantité par défaut de données de fichier pouvant rester dans le cache de disque après qu'un fichier ait été libéré partiellement sur value, où value est un nombre en kilo-octets compris dans l'intervalle [0-maxpartial]. La valeur par défaut est 16. Notez cependant que la partie conservée d'un fichier utilise toujours une quantité de kilo-octets égale à au moins une unité d'allocation de disque (DAU).

    • partial_stage=value définit la quantité minimum de données du fichier qui doivent être lues avant que la totalité du fichier partiellement libéré soit transférée à value, où value est un nombre en kilo-octets compris dans l'intervalle [0-maxpartial]. La valeur par défaut est la valeur spécifiée par -o partial, si elle est définie, ou 16.

    • stage_n_window=value définit la quantité maximum de données lues simultanément à partir d'un fichier qui lit directement depuis un média de bande, sans transfert automatique. La valeur (value) spécifiée est un nombre de kilo-octets compris dans l'intervalle [64-2048000]. La valeur par défaut est 256.

      Pour plus d'informations sur les fichiers lus directement à partir d'un média de bande, reportez-vous à la section OPTIONS de la page de manuel stage sous -n.

    Dans cet exemple, nous définissons maxpartial sur 128 et partial sur 64, en fonction des caractéristiques de notre application, et acceptons sinon les valeurs par défaut suivantes :

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    ...
    samms      -        /samms    samfs   -     yes      ... maxpartial=128,partial=64
    
  6. Si vous avez besoin d'exclure des systèmes de fichiers QFS de l'archivage, ajoutez l'option de montage nosam à l'entrée /etc/vfstab pour chaque système de fichiers.

    Dans cet exemple, l'option nosamest définie pour le système de fichiers DISKVOL1 qui est une archive de disque. Ici, l'option de montage nosam permet de s'assurer que les copies d'archive ne sont pas elles aussi archivées :

    #File
    #Device           Device   Mount               System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount         to fsck  Point               Type    Pass  at Boot  Options
    #--------         -------  ------------------  ------  ----  -------  ---------
    /devices          -        /devices            devfs   -     no       -
    ...
    samms             -        /samms              samfs   -     yes      ... ,partial=64
    DISKVOL1          -        /diskvols/DISKVOL1  samfs   -     yes      nosam
    server:/DISKVOL2  -        /diskvols/DISKVOL2  nfs     -     yes    
    ...  
    server:/DISKVOL15 -        /diskvols/DISKVOL15 nfs     -     yes
    
  7. Enregistrez le fichier /etc/vfstab et fermez l'éditeur.

    ...
    server:/DISKVOL15 -        /diskvols/DISKVOL15 nfs     -     yes
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  8. Montez le système de fichiers d'archivage Oracle HSM.

    root@solaris:~# mount /samms
    
  9. Procédez maintenant à la configuration du processus d'archivage.

Configuration du processus d'archivage

Une fois les systèmes de fichiers d'archivage créés et montés, presque toutes les exigences d'archivage sont remplies avec peu de configuration supplémentaire nécessaire. Dans la plupart des cas, vous devez simplement créer un fichier texte (archiver.cmd) qui identifie le système de fichiers, spécifie le nombre de copies d'archive et assigne les volumes de média à chaque copie.

Bien qu'il existe un certain nombre de paramètres réglables pour le processus d'archivage Oracle HSM, vous devez généralement accepter les paramètres par défaut en l'absence de conditions requises spécifiques et bien définies. Les valeurs par défaut ont été choisies avec soin pour minimiser le nombre de montages de média, maximiser l'utilisation des médias et optimiser les performances d'archivage de bout en bout dans le maximum de cas possible. Par conséquent, si vous devez faire des réglages, soyez très prudent par rapport aux modifications qui pourraient restreindre inutilement la liberté de l'archiveur en matière de planification de tâche et de sélection de média. Si vous essayez d'effectuer une microgestion des opérations de stockage, vous pouvez réduire les performances et l'efficacité générale, et parfois de façon drastique.

Toutefois, nous vous conseillons d'activer la journalisation d'archive dans presque toutes les situations. La journalisation d'archive n'est pas activée par défaut car les fichiers journaux peuvent atteindre des tailles excessives s'ils ne sont pas gérés correctement (la gestion est traitée dans le Guide d'administration et de maintenance d'Oracle Hierarchical Storage Manager et du logiciel StorageTek QFS). Mais, si un système de fichiers est endommagé ou perdu, le fichier journal d'archive vous permet de récupérer des fichiers difficilement récupérables d'une autre façon. Lorsque vous configurez la protection d'un système de fichiers, ses métadonnées contenues dans un fichier de point de récupération vous permettent de reconstruire rapidement un système de fichiers à partir des données stockées dans des copies d'archive. Quelques fichiers sont cependant inévitablement archivés avant que le système de fichiers ne soit endommagé ou perdu mais après la génération du dernier point de récupération. Dans cette situation, le média d'archivage contient des copies valides, mais en l'absence de métadonnées de système de fichiers, les copies ne peuvent pas être localisées automatiquement. Dans la mesure où le journal d'archive du système de fichiers enregistre les numéros de série de volume du média qui contient chaque copie d'archive et l'emplacement des fichiers tar correspondants dans chaque volume, vous pouvez utiliser les utilitaires tar pour récupérer ces fichiers et restaurer complètement le système de fichiers.

Pour créer le fichier archiver.cmd et configurer le processus d'archivage, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez un nouveau fichier /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd dans un éditeur de texte.

    Chaque ligne d'un fichier archiver.cmd est composé d'un ou plusieurs champs séparés par des espaces (le premier espace est ignoré).

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur vi pour ouvrir le fichier et entrer un commentaire :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    # Configuration file for archiving file systems
    
  3. Au début du fichier archiver.cmd, entrez les directives d'archivage générales dont vous avez besoin.

    Les directives générales contiennent le caractère égal (=) dans le deuxième champ ou n'ont pas de champ supplémentaire. Dans la plupart des cas, utilisez les valeurs par défaut au lieu de définir des directives générales (reportez-vous à la section GENERAL DIRECTIVES SECTION de la page de manuel archiver.cmd pour plus d'informations).

    Même si nous pouvons laisser cette section vide, dans cet exemple, nous avons entré les valeurs par défaut de deux directives générales pour illustrer le format à utiliser :

    • La directive archivemeta = off indique que le processus d'archivage ne doit pas archiver les métadonnées.

    • La directive examine = noscan indique que le processus d'archivage doit rechercher les fichiers à archiver à chaque fois que le système de fichiers indique un changement de fichiers (option par défaut).

      Dans les versions précédentes de Oracle HSM, la totalité du système de fichiers était analysée à intervalles réguliers. En général, vous ne devez pas modifier cette directive, sauf par souci de compatibilité avec les configurations Oracle HSM héritées.

    # Configuration file for archiving file systems
    #-----------------------------------------------------------------------
    # General Directives
    archivemeta = off                                              # default
    examine = noscan                                               # default
    
  4. Une fois que vous avez saisi toutes les directives d'archivage générales, commencez l'assignation des fichiers aux groupes d'archives. Sur une nouvelle ligne, saisissez la directive d'assignation fs = filesystem-name, où filesystem-name est le nom de famille d'un système de fichiers défini dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    La directive d'assignation mappe un groupe de fichiers du système de fichiers spécifié vers un groupe de copies sur le média d'archivage. La taille de ce groupe de fichiers peut aller de celle de l'ensemble des systèmes de fichiers à celle de quelques fichiers seulement. Toutefois, pour des raisons de performances et d'efficacité, nous vous déconseillons de spécifier un trop grand nombre de fichiers. Ne créez pas plus de groupes d'archives que nécessaire, car cela peut générer un trop grand nombre de montages de média, des repositionnements de média inutiles et une mauvaise utilisation générale des médias. Dans la plupart des cas, affectez un groupe d'archives par système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous démarrons la directive d'affectation des groupes de médias pour le système de fichiers d'archivage samms :

    # Configuration file for archiving file systems
    #-----------------------------------------------------------------------
    # General Directives
    archivemeta = off                                              # default
    examine = noscan                                               # default
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Archive Set Assignments 
    fs = samms                                       # Archiving File System
    
  5. Sur la ligne suivante, activez la journalisation d'archive. Entrez la directive logfile = path/filename, où path/filename indique l'emplacement et le nom du fichier.

    Comme mentionné précédemment, les données de journal d'archive sont indispensables pour une récupération complète suite à la perte d'un système de fichiers. Vous devez donc configurer Oracle HSM pour écrire le journal d'archive dans un répertoire autre que celui de Oracle HSM, tel que /var/adm/, et enregistrer des copies régulièrement. Même si vous pouvez créer un fichier archiver.log global qui enregistre l'activité de l'archiveur pour tous les systèmes de fichiers en même temps, la configuration d'un journal pour chaque système de fichiers facilite la recherche dans le journal lors d'une récupération de fichiers. Donc, dans cet exemple, nous spécifions ici /var/adm/samms.archiver.log, avec les directives d'assignation du système de fichiers :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Archive Set Assignments 
    fs = samms                                       # Archiving File System
    logfile = /var/adm/samms.archiver.log
    
  6. Sur la ligne suivante, assignez les fichiers du système de fichiers aux groupes d'archives. Pour chaque groupe d'archives que vous devez créer, saisissez la directive archiveset-name starting-directory expression, où :

    • archiveset-name est le nom que vous avez choisi pour le nouveau groupe d'archives.

    • starting-directory est le chemin d'accès au répertoire dans lequel Oracle HSM démarre la recherche des fichiers (par rapport au point de montage du système de fichiers).

    • expression est l'une des expressions booléennes définies par la commande Solaris find.

    Nous vous conseillons de garder les définitions des groupes d'archives exhaustives et simples dans la majorité des cas. Mais notez que, lorsque les circonstances l'imposent, vous pouvez limiter l'appartenance des fichiers au groupe d'archives en spécifiant des qualificatifs supplémentaires plus restrictifs tels que l'utilisateur propriétaire ou le groupe, la taille de fichier, l'horodatage et les noms de fichiers (à l'aide d'expressions régulières). Consultez la page de manuel archiver.cmd pour obtenir des informations détaillées.

    Dans cet exemple, nous plaçons tous les fichiers trouvés dans le système de fichiers samms dans un seul groupe d'archives appelé allsamms. Nous spécifions le chemin à l'aide du signe point (.) pour démarrer la recherche dans le répertoire de point de montage lui même (/samms).

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Archive Set Assignments 
    fs = samms                                       # Archiving File System
    logfile = /var/adm/samms.archiver.log
    allsamms .
    
  7. Ensuite, ajoutez des directives de copie au groupe d'archives allsamms du système de fichiers samms. Pour chaque copie, commencez la ligne par un ou plusieurs espaces et saisissez la directive copy-number -release -norelease archive-age unarchive-age, où :

    • copy-number est un nombre entier.

    • -release et -norelease sont des paramètres facultatifs qui contrôlent la façon dont l'espace de cache du disque est géré une fois les copies effectuées. Si le paramètre -release est utilisé seul, l'espace disque est automatiquement libéré dès que la copie correspondante est effectuée. Si le paramètre -norelease est utilisé seul, l'espace disque n'est pas libéré tant que toutes les copies (all) définies avec -norelease ne sont pas terminées et que le processus de libération n'a pas été exécuté. Utilisés ensemble, les paramètres -release et -norelease libèrent automatiquement l'espace de cache du disque dès que toutes les copies définies avec -norelease sont terminées.

    • archive-age est le temps qui doit s'écouler entre le moment où le fichier a été modifié pour la dernière fois et l'archivage du fichier. Exprimez le temps sous la forme d'une combinaison de nombres entiers et d'identificateurs de type s (secondes), m (minutes), h (heures), d (jours), w (semaines) et y (années). La valeur par défaut est 4m.

    • unarchive-age est le temps qui doit s'écouler entre le moment où le fichier a été modifié pour la dernière fois et l'annulation de l'archivage du fichier. Par défaut, l'annulation de l'archivage des copies n'est pas activée.

    Pour une redondance complète, spécifiez toujours au moins deux copies de chaque groupe d'archives (le maximum est de quatre copies). Dans l'exemple, nous spécifions trois copies, chacune avec le paramètre -norelease jusqu'à ce que la copie atteigne un âge d'archivage de 15 minutes. La copie 1 sera effectuée à l'aide des volumes d'archivage sur disque, tandis que les copies 2 et 3 seront effectuées sur le média de bande :

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Archive Set Assignments 
    fs = samms                                       # Archiving File System
    logfile = /var/adm/samms.archiver.log
    allsamms .
        1 -norelease 15m
        2 -norelease 15m
        3 -norelease 15m
    
  8. Définissez des groupes d'archives pour les systèmes de fichiers restants.

    Dans cet exemple, nous avons configuré un système de fichiers QFS, DISKVOL1 en tant que média d'archivage pour le processus de copie. Nous commençons donc une entrée pour fs = DISKVOL1. Nous ne souhaitons cependant pas effectuer de copies d'archive des copies d'archive. Nous ne spécifions donc pas de fichier journal et nous utilisons un groupe d'archives spécifique appelé no_archive qui empêche l'archivage des fichiers dans ce système de fichiers :

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Archive Set Assignments 
    fs = samms                                       # Archiving File System
    logfile = /var/adm/samms.archiver.log
    allsamms .
        1 -norelease 15m
        2 -norelease 15m
        3 -norelease 15m
    fs = DISKVOL1                          # QFS File System (Archival Media)
    no_archive .
    
  9. Nous entrons ensuite les directives qui déterminent la façon dont les copies sont créées. Sur une nouvelle ligne, commencez la section des paramètres de copie en saisissant le mot-clé params.

    ...
    fs = DISKVOL1                          # QFS File System (Archival Media)
    no_archive .
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params 
    
  10. Si vous devez définir un paramètre de copie commun qui s'applique à toutes les copies de tous les groupes d'archives, entrez une ligne de la forme allsets -param value ...allsets est le groupe d'archives spécifique qui représente tous les groupes d'archives configurés et -param value ... représente une ou plusieurs paires paramètre/valeur séparées par des espaces.

    Pour une description complète des paramètres et de leurs valeurs, consultez la section ARCHIVE SET COPY PARAMETERS SECTION de la page de manuel archiver.cmd.

    La directive de l'exemple est optimale pour la plupart des systèmes de fichiers. Le groupe d'archives spécial allsets garantit que tous les groupes d'archives sont traités de la même manière, de façon à optimiser les performances et à faciliter la gestion. Le paramètre -sort path assure que les fichiers sur archive de bande (tar) de toutes les copies de tous les groupes d'archives sont triés par chemin, de manière à ce que les fichiers d'une même répertoire restent regroupés sur le média d'archivage. Le paramètre -offline_copy stageahead peut permettre d'améliorer les performances lors de l'archivage hors ligne des fichiers :

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    
  11. Si vous devez définir des paramètres de copie pour des copies particulières dans tous les groupes d'archives, entrez une ligne de la forme allfiles.copy-number -param value ...allsets est le groupe d'archives spécifique qui représente tous les groupes d'archives configurés, copy-number est le nombre de copies auquel s'applique la directive et -param value ... représente une ou plusieurs paires paramètre/valeur séparées par des espaces.

    Pour des descriptions complètes des paramètres et de leurs valeurs, consultez la section ARCHIVE SET COPY PARAMETERS SECTION de la page de manuel archiver.cmd.

    Dans cet exemple, la directive allfiles.1 -startage 10m -startsize 500M -drives 10 -archmax 1G optimise la copie 1 des volumes de disque. Elle commence l'archivage lorsque le premier fichier sélectionné pour archivage a été en attente pendant 10 minutes ou que la taille totale des fichiers en attente atteint au moins 500 méga-octets. Le nombre maximum de lecteurs qui peuvent être utilisés pour effectuer la copie est de 10 et chaque fichier tar présent dans la copie ne peut pas avoir une taille supérieure à 1 Go.

    Les autres directives (allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set et allfiles.3 -startage 48h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set) optimisent les copies 2 et 3 pour le média de bande. Elles commencent l'archivage lorsque le premier fichier sélectionné pour archivage a été en attente pendant 24 ou 48 heures respectivement ou lorsque la taille totale de tous les fichiers en attente atteint au moins 20 Go. Le nombre maximum de lecteurs qui peuvent être utilisés pour effectuer ces copies est de 2 et chaque fichier tar présent dans la copie ne peut pas avoir une taille supérieure à 24 Go. Le -reserve set permet de garantir que les copies 2 et 3 de chaque groupe d'archives sont effectuées à l'aide d'un média de bande qui contient uniquement des copies du même groupe d'archives :

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allfiles.1 -startage 10m -startsize 500M -drives 10 -archmax 1G
    allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    allfiles.3 -startage 48h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    

    Notez que les exemples de cette section supposent que l'archivage est réalisé avec des volumes de disque. Si vous utilisez uniquement des volumes de bande, spécifiez deux copies et effectuez plus fréquemment des archivages sur bande. Une fois que vous avez réglé le nombre de lecteurs spécifié pour répondre aux besoins de votre infrastructure, la configuration suivante est optimale pour la plupart des systèmes de fichiers :

    allsets -sort path -offline_copy stageahead -reserve set
    allfiles.1 -startage 8h -startsize 8G -drives 2 -archmax 10G
    allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G
    
  12. Si vous avez besoin de définir une directive pour un groupe d'archives et une copie particuliers, entrez une ligne de la forme archive-set-name.copy-number -param value ..., où archive-set-name est le nom que vous avez utilisé pour le groupe d'archives, copy-number est le nombre de copies auxquelles la directive s'applique et -param value ... représente une ou plusieurs paires paramètre/valeur séparées par des espaces.

    Pour des descriptions complètes des paramètres et de leurs valeurs, consultez la section ARCHIVE SET COPY PARAMETERS SECTION de la page de manuel archiver.cmd.

    Dans l'exemple ci-dessous, deux groupes d'archives sont définis pour le système de fichiers corpfs : hq et branches. Notez que les directives de copie pour hq.1 et hq.2 s'appliquent uniquement au groupe d'archives hq. Le groupe d'archives branches n'est pas affecté :

    #-----------------------------------------------------------------------
    # Archive Set Assignments 
    fs = corpfs
    logfile = /var/adm/corporatefs.archive.log
    hq /corpfs/hq/
        1 -norelease 15m
        2 -norelease 15m
    branches /corpfs/branches/
        1 -norelease 15m
        2 -norelease 15m
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    hq.1 -drives 4 
    hq.2 -drives 2 
    
  13. Lorsque vous avez défini tous les paramètres de copie requis, fermez la liste des paramètres de copie en saisissant le mot-clé endparams sur la nouvelle ligne :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allfiles.1 -startage 10m -startsize 500M -drives 10 -archmax 1G
    allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    allfiles.3 -startage 48h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    endparams
    
  14. Vous pouvez également définir des pools de médias en entrant le mot-clé vsnpools, une ou plusieurs directives sous la forme pool-name media-type volumes, où pool-name est le nom que vous avez assigné au pool, media-type est l'un des codes de type de média définis dans l'Annexe A, Glossaire des types d'équipement et volumes est une expression régulière qui correspond à un ou plusieurs numéros de série de volume (VSN). Fermez la liste des directives à l'aide du mot-clé endvsnpools.

    Les pools de médias sont facultatifs et, d'une manière générale, il n'est pas souhaitable de restreindre le nombre de médias disponibles pour le processus d'archivage. C'est pourquoi nous ne définissons pas de pools de médias dans ces exemples. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section VSN POOL DEFINITIONS SECTION de la page de manuel archiver.cmd.

  15. Ensuite, commencez l'identification du média d'archivage que vos copies de groupes d'archives doivent utiliser. Sur une nouvelle ligne, entrez le mot-clé vsns :

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allfiles.1 -startage 10m -startsize 500M -drives 10 -archmax 1G
    allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    allfiles.3 -startage 48h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    endparams
    #-----------------------------------------------------------------------
    # VSN Directives
    vsns
    
  16. Spécifiez un média pour chaque copie de groupe d'archives en entrant une ligne de la forme archive-set-name.copy-number media-type volumes, où archive-set-name.copy-number spécifie le groupe d'archives et la copie auxquels la directive s'applique, media-type est l'un des codes de type de média définis dans l'Annexe A, Glossaire des types d'équipement et volumes est une expression régulière qui correspond à un ou plusieurs numéros de série de volume (VSN).

    Pour une redondance totale, assignez toujours chaque copie de groupe d'archives à un ensemble de médias différent, afin que les copies ne résident jamais dans le même volume physique. Si possible, assignez toujours au moins une copie à un média amovible, par exemple à une bande.

    Dans cet exemple, nous envoyons la première copie de chaque groupe d'archives vers un média de disque d'archivage (de type dk) dont le numéro de série de volume est compris dans l'intervalle DISKVOL1 à DISKVOL15. Nous envoyons la deuxième copie de chaque groupe d'archives vers un média de bande (de type tp) dont le numéro de série de volume est compris dans l'intervalle VOL000 à VOL199 et la troisième copie vers un média de bande (type tp) dont le numéro de série de volume est compris dans l'intervalle VOL200 à VOL399 :

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allfiles.1 -startage 10m -startsize 500M -drives 10 -archmax 1G
    allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    allfiles.3 -startage 48h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    endparams
    #-----------------------------------------------------------------------
    # VSN Directives
    vsns
    allfiles.1 dk DISKVOL[1-15] 
    allfiles.2 tp VOL[0-1][0-9][0-9]
    allfiles.2 tp VOL[2-3][0-9][0-9]
    
  17. Lorsque vous avez spécifié un média pour toutes les copies des groupes d'archives, fermez la liste des directives vsns en saisissant le mot-clé endvsns sur une nouvelle ligne. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allfiles.1 -startage 10m -startsize 500M -drives 10 -archmax 1G
    allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    allfiles.3 -startage 48h -startsize 20G -drives 2 -archmax 24G -reserve set
    endparams
    #-----------------------------------------------------------------------
    # VSN Directives
    vsns
    allfiles.1 dk DISKVOL[1-15] 
    allfiles.2 tp VOL[0-1][0-9][0-9]
    allfiles.2 tp VOL[2-3][0-9][0-9]
    endvsns
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  18. Recherchez des erreurs dans le fichier archiver.cmd. Utilisez la commande archiver -lv.

    La commande archiver -lv imprime le fichier archiver.cmd sur l'écran et génère un rapport de configuration si aucune erreur n'est détectée. Sinon, elle détecte les erreurs et s'arrête. L'exemple comporte une erreur :

    root@solaris:~# archiver -lv
    Reading '/etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd'.
    ...
    13: #   File System Directives
    14: #
    15: fs = samms
    16: logfile = /var/adm/samms.archiver.log
    17: all .
    18:     1 -norelease 15m
    19:     2 -norelease 15m
    20: fs=DISKVOL1                           # QFS File System (Archival Media)
    21: 
    ...
    42: endvsns
    DISKVOL1.1 has no volumes defined
    1 archive set has no volumes defined
    root@solaris:~# 
    
  19. Si des erreurs sont détectées dans le fichier archiver.cmd, corrigez-les et vérifiez à nouveau le fichier.

    Dans l'exemple ci-dessus, nous avons oublié de saisir la directive no_archive dans les directives du système de fichiers DISKVOL1, à savoir le système de fichiers QFS que nous avions configuré en tant qu'archive de disque. Lorsque nous corrigeons cet oubli, archiver -lv s'exécute sans erreur :

    root@solaris:~# archiver -lv
    Reading '/etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd'.
    ...
    20: fs=DISKVOL1                           # QFS File System (Archival Media)
    21: no_archive .
    ...
    42: endvsns
    Notify file: /etc/opt/SUNWsamfs/scripts/archiver.sh
    ...
    allfiles.1
        startage: 10m startsize: 500M drives 10: archmax: 1G
     Volumes:  
      DISKVOL1 (/diskvols/DISKVOL15)
      ...
      DISKVOL15 (/diskvols/DISKVOL3)
     Total space available:   150T
    allfiles.2
        startage: 24h startsize: 20G drives: 2 archmax: 24G reserve: set
     Volumes:
       VOL000
    ...
       VOL199
     Total space available:  300T
    allfiles.3
        startage: 48h startsize: 20G drives: 2 archmax: 24G reserve: set
     Volumes:
       VOL200
    ...
       VOL399
     Total space available:  300T
    root@solaris:~# 
    
  20. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier archiver.cmd et de se reconfigurer en conséquence. Exécutez la commande samd config.

    root@solaris:~# /opt/SUNWsamfs/sbin/samd config
    Configuring SAM-FS
    root@solaris:~# 
    
  21. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/releaser.cmd dans un éditeur de texte, ajoutez la ligne list_size = 300000, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur.

    La directive list_size définit sur un nombre entier compris dans l'intervalle [10-2147483648] le nombre de fichiers pouvant être libérés d'un système de fichiers à un instant donné. S'il y a suffisamment d'espace dans le fichier .inodes pour un million d'inodes (à raison de 512 octets par inode), la valeur par défaut est 100000. Sinon, la valeur par défaut est 30000. Une valeur augmentée à 300000 convient mieux pour les systèmes de fichiers classiques contenant un nombre important de petits fichiers.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/releaser.cmd
    #       releaser.cmd
    logfile = /var/opt/SUNWsamfs/releaser.log
    list_size = 300000
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  22. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/stager.cmd dans un éditeur de texte et ajoutez la ligne maxactive = stage-requests, où la valeur de stage-requests est égale à 500000 sur les hôtes qui disposent de 8 giga-octets de RAM ou plus et à 100000 sur les hôtes qui disposent de moins de 8 giga-octets. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    La directive maxactive définit le nombre maximum de requêtes de transfert pouvant être actives à un moment donné sur un nombre entier compris dans l'intervalle [1-50 0000]. La valeur par défaut est d'autoriser 5 000 requêtes de transfert par giga-octet de mémoire de l'hôte.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/stager.cmd
    #       stager.cmd
    logfile = /var/opt/SUNWsamfs/stager.log
    maxactive = 300000
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  23. Le recyclage n'est pas activé par défaut. Donc, si vous avez besoin de recycler des volumes de média amovible, passez à la Configuration du processus de recyclage.

  24. Si le fichier mcf du système de fichiers Oracle HSM d'archivage inclut une bibliothèque de bandes connectée au réseau dans la section d'équipement d'archivage, passez à la Catalogage des médias d'archivage stockés dans une bibliothèque de bandes connectée au réseau.

  25. Si vous devez pouvoir vérifier l'intégrité des données se trouvant sur les volumes des bandes d'archivage, passez à la Configuration de la validation de média d'archivage.

  26. Sinon, procédez à la tâche suivante : Configuration de la protection du système de fichiers.

Configuration du processus de recyclage

Lorsque des volumes de média amovible contiennent moins de groupes d'archives valides que le nombre spécifié par l'utilisateur, l'outil de recyclage rassemble les données valides sur d'autres volumes afin que les volumes d'origine puissent être exportés pour un stockage à long terme ou ré-étiquetés en vue de leur réutilisation. Vous pouvez configurer le recyclage de l'une des deux façons suivantes :

  • Configuration du recyclage par groupe d'archives

    Lorsque vous recyclez des médias par groupe d'archives, vous ajoutez des directives de recyclage au fichier archiver.cmd. Vous pouvez spécifier exactement la façon dont les médias de chaque copie de groupe d'archives sont recyclés. Les critères de recyclage sont appliqués de façon plus précise, car seuls les membres du groupe d'archives sont pris en compte.

    Dans la mesure du possible, recyclez les médias par groupe d'archives plutôt que par bibliothèque. Dans un système de fichiers d'archivage Oracle HSM, le recyclage relève plutôt du fonctionnement du système de fichiers que de la gestion de la bibliothèque. Le recyclage vient compléter l'archivage, la libération et le transfert. Il est donc logique de le configurer dans le cadre du processus d'archivage. Notez que vous devez configurer le recyclage par groupe d'archives si votre configuration inclut des volumes d'archivage sur disque et/ou SAM-Remote.

  • Configuration du recyclage par bibliothèque

    Lorsque vous recyclez des médias par bibliothèque, vous ajoutez des directives de recyclage à un fichier recycler.cmd. Vous pouvez ainsi définir des paramètres de recyclage communs à tous les médias contenus dans une bibliothèque spécifiée. Les directives s'appliquent à tous les volumes de la bibliothèque. Ainsi, elles sont par nature moins détaillées que les directives propres à un groupe d'archives. Vous pouvez explicitement exclure des numéros de série de volumes (VSN) spécifiés de la vérification. Sinon, le processus de recyclage recherche simplement les volumes hébergeant du contenu qu'il ne reconnaît pas comme des fichiers d'archive actuellement valides.

    Par conséquent, le recyclage par bibliothèque peut détruire des fichiers qui ne font pas partie du système de fichiers en cours de recyclage. Si une directive de recyclage n'exclut pas explicitement ces fichiers, elle peut constituer un risque pour des données utiles telles que des copies de sauvegarde de journaux d'archive ou de catalogues de bibliothèque, ou encore des médias d'archivage d'autres systèmes de fichiers. C'est la raison pour laquelle vous ne pouvez pas configurer le recyclage par bibliothèque si vous utilisez SAM-Remote. Les volumes d'une bibliothèque contrôlée par un serveur SAM-Remote contiennent des fichiers d'archive tiers appartenant à des clients et non au serveur.

Configuration du recyclage par groupe d'archives

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd dans un éditeur de texte et faites défiler la page jusqu'à la section params de copie.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi.

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameter Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allfiles.1 -startage 6h  -startsize 6G  -startcount 500000
    allfiles.2 -startage 24h -startsize 20G -startcount 500000 -drives 5
    
  3. Dans la section params du fichier archiver.cmd, entrez vos directives pour l'outil de recyclage par groupe d'archives, sous la forme archive-set directive-list, où archive-set représente l'un des groupes d'archives et directive-list est une liste délimitée par des espaces de paires nom/valeur de directive (pour obtenir une liste des directives de recyclage, reportez-vous à la page de manuel archiver.cmd). Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous ajoutons des directives de recyclage pour les groupes d'archives allfiles.1 et allfiles.2. Les directives -recycle_mingain 30 et -recycle_mingain 90 ne recyclent pas les volumes, sauf si, respectivement, au moins 30 % et 90 % de la capacité des volumes peut être récupérée. La directive -recycle_hwm 60 démarre le recyclage lorsque la capacité du média amovible concerné a été utilisée à hauteur 60 %.

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameters Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allfiles.1 -startage 6h  -startsize 6G -startcount 500000
    allfiles.1 -recycle_mingain 30 -recycle_hwm 60
    allfiles.2 -startage 6h -startsize 6G -startcount 500000 
    allfiles.2 -recycle_mingain 90 -recycle_hwm 60
    endparams
    #-----------------------------------------------------------------------
    # VSN Directives
    vsns
    allfiles.1 dk DISKVOL1
    allfiles.2 tp VOL0[0-1][0-9] 
    endvsns
    :wq
    [root@solaris:~# 
    
  4. Recherchez des erreurs dans le fichier archiver.cmd. Utilisez la commande archiver -lv.

    La commande archiver -lv lit le fichier archiver.cmd et génère un rapport de configuration si aucune erreur n'est détectée. Sinon, elle détecte les erreurs et s'arrête. Dans cet exemple, le fichier ne contient aucune erreur :

    root@solaris:~# archiver -lv
    Reading '/etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd'.
    ...
       VOL399
     Total space available:  300T
    root@solaris:~# 
    
  5. Si des erreurs sont détectées dans le fichier archiver.cmd, corrigez-les et vérifiez à nouveau le fichier.

  6. Créez le fichier recycler.cmd dans un éditeur de texte. Entrez le chemin d'accès et le nom de fichier du journal de l'outil de recyclage. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Configurez Oracle HSM pour écrire les journaux dans un répertoire autre que celui de Oracle HSM, tel que /var/adm/. Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur vi et spécifions /var/adm/recycler.log :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd
    logfile = /var/adm/recycler.log
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  7. Ouvrez le script /etc/opt/SUNWsamfs/scripts/recycler.sh dans un éditeur de texte et entrez des commandes shell de gestion des volumes de média amovible recyclés.

    Lorsque le processus de recyclage identifie un volume de média amovible qui a été vidé de ses copies d'archive valides, il appelle le fichier recycler.sh, un script C-shell conçu pour gérer le traitement des médias recyclés.

    Modifiez le fichier de manière à ce qu'il effectue les tâches dont vous avez besoin : signaler aux administrateurs que les volumes sont prêts à être recyclés, ré-étiqueter les volumes pour les réutiliser, ou encore exporter les volumes de la bibliothèque pour un archivage à long terme.

    Par défaut, le script rappelle à l'utilisateur root de configurer le script.

  8. Si le fichier mcf du système de fichiers Oracle HSM d'archivage inclut une bibliothèque de bandes connectée au réseau dans la section d'équipement d'archivage, passez à la Catalogage des médias d'archivage stockés dans une bibliothèque de bandes connectée au réseau.

  9. Sinon, passez à la Configuration de la protection du système de fichiers.

Configuration du recyclage par bibliothèque

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Créez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd dans un éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi.

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd
    # Configuration file for archiving file systems
    #-----------------------------------------------------------------------
    
  3. Entrez le chemin d'accès et le nom de fichier du journal de l'outil de recyclage à l'aide de la directive logfile.

    Configurez Oracle HSM pour écrire les journaux dans un répertoire autre que celui de Oracle HSM, tel que /var/adm/. Dans l'exemple, nous spécifions /var/adm/recycler.log :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd
    # Configuration file for archiving file systems
    #-----------------------------------------------------------------------
    logfile = /var/adm/recycler.log
    
  4. Si certains volumes de la bibliothèque de médias d'archivage ne doivent pas être recyclés, entrez la directive no_recycle media-type volumes, où media-type est l'un des codes de type de média définis dans l'Annexe A, Glossaire des types d'équipement et volumes est une expression régulière qui correspond à un ou plusieurs numéros de série de volume (VSN).

    Dans l'exemple, nous désactivons le recyclage des volumes compris dans l'intervalle [VOL020-VOL999] :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd
    # Configuration file for archiving file systems
    #-----------------------------------------------------------------------
    logfile = /var/adm/recycler.log
    no_recycle tp VOL[0-9][2-9][0-9]
    
  5. Sur une nouvelle ligne, entrez la directive library parameters, où library est le nom de famille que le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf assigne à une bibliothèque de médias amovibles et où parameters est une liste délimitée par des espaces de paires paramètre/valeur issues de la liste suivante :

    • -dataquantity size définit la quantité de données maximum dont le réarchivage peut être programmé à un instant donné sur size, où size correspond à un nombre d'octets. La valeur par défaut est 1 Go.

    • -hwm percent définit la limite supérieure du contrôle du débit de la bibliothèque, à savoir la valeur du pourcentage d'utilisation de la capacité totale du média qui déclenche le recyclage. La limite supérieure du contrôle du débit est indiquée sous la forme d'un pourcentage (percent) et sa valeur est comprise dans l'intervalle [0-100]. La valeur par défaut est 95.

    • -ignore empêche le recyclage de cette bibliothèque, afin que vous puissiez tester le fichier recycler.cmd sans rien endommager.

    • -mail address envoie des messages de recyclage à address, où address est une adresse e-mail valide. Par défaut, aucun message n'est envoyé.

    • -mingain percent limite le recyclage aux volumes qui peuvent augmenter leur espace disponible d'une quantité minimale donnée au moins, exprimée sous la forme d'un pourcentage de la capacité totale. Ce gain minimum est spécifié sous la forme d'un pourcentage (percent) compris dans l'intervalle [0-100]. Les valeurs par défaut sont 60 pour les volumes dont la capacité totale est inférieure à 200 giga-octets et 90 pour les volumes dont la capacité est supérieure ou égale à 200 giga-octets.

    • -vsncount count définit sur count le nombre maximum de volumes dont le réarchivage peut être programmé à un instant donné. La valeur par défaut est 1.

    Dans cet exemple, nous définissons la limite supérieure du contrôle du débit de la bibliothèque library1 à 95 % et demandons un gain de capacité minimum par cartouche de 60 % :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd
    # Configuration file for archiving file systems
    #-----------------------------------------------------------------------
    logfile = /var/adm/recycler.log
    no_recycle tp VOL[0-9][2-9][0-9]
    library1 -hwm 95 -mingain 60
    
  6. Répétez l'étape précédente pour toutes les autres bibliothèques qui font partie de la configuration Oracle HSM. Ensuite, enregistrez le fichier recycler.cmd et fermez l'éditeur.

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd
    # Configuration file for archiving file systems
    #-----------------------------------------------------------------------
    logfile = /var/adm/recycler.log
    no_recycle tp VOL[0-9][2-9][0-9]
    library1 -hwm 95 -mingain 60
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  7. Si le fichier mcf du système de fichiers Oracle HSM d'archivage inclut une bibliothèque de bandes connectée au réseau dans la section d'équipement d'archivage, passez à la Catalogage des médias d'archivage stockés dans une bibliothèque de bandes connectée au réseau.

  8. Sinon, passez à la Configuration de la protection du système de fichiers.

Catalogage des médias d'archivage stockés dans une bibliothèque de bandes connectée au réseau

Après avoir monté un système de fichiers, le logiciel Oracle HSM crée des catalogues pour chacune des bibliothèques automatisées configurées dans le fichier mcf. Cependant, si vous disposez d'une bibliothèque connectée au réseau, vous devez entreprendre des démarches supplémentaires pour remplir son catalogue.

Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Si le système d'archivage utilise une bibliothèque de bandes connectée à Oracle StorageTek ACSLS, récupérez le média d'archivage Oracle HSM requis depuis le pool de volumes vacants de la bibliothèque et générez le catalogue automatiquement. Exécutez la commande samimport -c volumes -s pool, où volumes est le nombre de volumes nécessaires et pool est le nom du pool de médias vacants défini pour la bibliothèque. Arrêtez la procédure à cette étape.

    Dans l'exemple, nous demandons 20 volumes de bande du pool appelé scratch :

    root@solaris:~# samimport -c 20 -s scratch
    
  3. Si le système de fichiers d'archivage utilise une bibliothèque connectée au réseau IBM 3494 configurée en tant que bibliothèque logique non partagée unique, placez les volumes de bande requis dans la fente de la bibliothèque et laissez la bibliothèque les cataloguer automatiquement. Arrêtez la procédure à cette étape.

    La bibliothèque IBM 3494 est configurée en tant que bibliothèque logique unique lorsque le champ Additional Parameters du fichier mcf indique access=private. Si access=shared, la bibliothèque IBM 3494 est divisée en plusieurs bibliothèques logiques et vous devez utiliser la méthode spécifiée ci-dessous.

  4. Sinon, si le système de fichiers utilise une bibliothèque partagée connectée au réseau IBM 3494 ou une autre bibliothèque connectée au réseau, créez un fichier d'entrée de catalogue à l'aide d'un éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur vi pour créer le fichier inputsl3494cat :

    root@solaris:~# vi input3494cat
    ~
    "~/input3494cat" [New File]
    
  5. Commencez un enregistrement en entrant l'index de l'enregistrement. Saisissez toujours 0 (zéro) pour le premier enregistrement, puis incrémentez l'index pour chaque enregistrement suivant. Entrez un espace pour indiquer la fin du champ.

    Les lignes définissent les enregistrements et les espaces délimitent les champs dans les fichiers d'entrée build_cat. La valeur du premier champ (index) est simplement un nombre entier croissant, à commencer par 0, qui identifie l'enregistrement dans le catalogue Oracle HSM. Dans cet exemple, il s'agit du premier enregistrement, nous entrons donc 0 :

    0 
    ~
    "~/input3494cat" [New File]
    
  6. Dans le deuxième champ de l'enregistrement, entrez le numéro de série de volume (VSN) du volume de bande ou, s'il n'y a pas de numéro de série, un point d'interrogation (?). Entrez ensuite un espace pour indiquer la fin du champ.

    Entourez les valeurs qui contiennent des espaces (le cas échéant) de guillemets : "VOL 01". Dans cet exemple, le VSN du premier volume ne contient pas d'espace :

    0 VOL001 
    ~
    "~/input3494" [New File]
    
  7. Dans le troisième champ, entrez le code-barres du volume (s'il est différent du numéro de série), le numéro de série du volume ou, s'il n'y pas de numéro de série, la chaîne NO_BAR_CODE. Entrez ensuite un espace pour indiquer la fin du champ.

    Dans l'exemple, la valeur du code-barres du premier volume est identique à celle du numéro de série du volume :

    0 VOL001 VOL001 
    ~
    "~/input3494cat" [New File]
    
  8. Enfin, dans le quatrième champ, entrez le type de média du volume. Entrez ensuite un espace pour indiquer la fin du champ.

    Le type de média est un code à deux lettres, par exemple li pour un média LTO (pour une liste détaillée des types d'équipement de média, se reporter à Annexe A, Glossaire des types d'équipement). Dans cet exemple, nous utilisons une bandothèque IBM 3494 connectée en réseau avec des lecteurs de bande LTO. Nous entrons donc li (avec l'espace final) :

    0 VOL001 VOL001 li 
    ~
    "~/input3494cat" [New File]
    
  9. Répétez les étapes 3 à 6 pour créer des enregistrements supplémentaires pour chacun des volumes que vous envisagez d'utiliser avec Oracle HSM. Ensuite, enregistrez le fichier.

    0 VOL001 VOL001 li 
    1 VOL002 VOL002 li 
    ...
    13 VOL014 VOL014 li 
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  10. Créez le catalogue avec la commande build_cat input-file catalog-file, où input-file est le nom de votre fichier d'entrée et catalog-file est le chemin d'accès complet au catalogue de la bibliothèque.

    Si vous avez spécifié un nom de catalogue dans le champ Additional Parameters du fichier mcf, utilisez ce nom. Dans le cas contraire, si vous ne créez pas de catalogues, le logiciel Oracle HSM crée les catalogues par défaut dans le répertoire /var/opt/SUNWsamfs/catalog/ avec le nom de famille family-set-name, où family-set-name est le nom de l'équipement que vous utilisez pour la bibliothèque dans le fichier mcf. Dans cet exemple, nous utilisons la famille i3494 :

    root@solaris:~# build_cat input_vsns /var/opt/SUNWsamfs/catalog/i3494
    
  11. Si le système de fichiers d'archivage est partagé, répétez l'étape précédente sur chaque serveur de métadonnées potentiel.

    Le système de fichiers d'archivage est maintenant prêt à être utilisé.

  12. Procédez maintenant à la configuration de la protection du système de fichiers.

Configuration de la protection du système de fichiers

Pour protéger un système de fichiers, deux actions sont requises :

  • Vous devez protéger les fichiers contenant vos données.

  • Vous devez protéger le système de fichiers afin de pouvoir utiliser, organiser, localiser, accéder et gérer vos données.

Dans un système de fichiers d'archivage Oracle HSM, les données des fichiers sont automatiquement protégées par l'archiveur : les fichiers modifiés sont automatiquement copiés vers des médias de stockage amovibles tels qu'une bande par exemple. Mais si vous vous contentez uniquement de sauvegarder vos fichiers et que vous subissez une erreur irrécupérable sur un périphérique de disque ou un groupe RAID, vos données sont certes préservées, mais il vous sera très difficile de les exploiter. Vous devrez créer un système de fichiers de remplacement, identifier chaque fichier, déterminer son emplacement correct dans le nouveau système de fichiers, l'intégrer, , puis recréer les relations perdues entre ce fichier les utilisateurs, les applications et les autres fichiers. Ce type de récupération est, au mieux, un processus fastidieux, long et décourageant.

Pour une récupération rapide et efficace, vous devez activement protéger les métadonnées des systèmes de fichiers car ce sont elles qui permettent l'exploitation des fichiers et des copies d'archive. Vous devez sauvegarder les chemins d'accès, les inodes, les contrôles d'accès, les liens symboliques et les pointeurs vers les copies archivées sur des médias amovibles.

Pour protéger les métadonnées d'un système de fichiers Oracle HSM, vous devez planifier des points de récupération et enregistrer les journaux d'archive. Un point de récupération est un fichier compressé qui stocke une copie de sauvegarde ponctuelle des métadonnées d'un système de fichiers Oracle HSM. En cas de perte de données, qu'il s'agisse de la suppression accidentelle d'un fichier utilisateur ou de la perte catastrophique d'un système de fichiers entier, vous pouvez presque instantanément récupérer le dernier état correct du fichier ou du système de fichiers en localisant le dernier point de récupération dans lequel le fichier ou le système de fichiers était intact. Vous devez ensuite restaurer les métadonnées enregistrées au même moment. Après cela, vous pouvez soit transférer les fichiers indiqués dans les métadonnées vers le cache de disque à partir du média d'archivage, soit laisser le système de fichiers transférer les fichiers à la demande, lorsque les utilisateurs et les applications y accèdent, cette seconde solution étant préférable.

Comme n'importe quelle copie de sauvegarde ponctuelle, un point de récupération est rarement un enregistrement complet de l'état du système de fichiers au moment où la panne survient. Il est inévitable que quelques fichiers, au moins, soient créés et modifiés après la création d'un point de récupération et avant que le prochain ne soit créé. Vous pouvez, et devez, limiter ce problème en planifiant la création des points de récupération fréquemment et lorsque le système de fichiers n'est pas utilisé. En pratique, vous devez faire des compromis lors de la planification, car le système de fichiers existe pour être utilisé.

C'est la raison pour laquelle vous devez également enregistrer des copies ponctuelles du fichier journal de l'archiveur. A chaque fois qu'un fichier de données est archivé, le fichier journal enregistre le numéro de série du volume du média d'archivage, le groupe d'archives et le numéro de copie, l'emplacement du fichier archive (tar) sur le média et le chemin d'accès et le nom du fichier de données dans le fichier tar. Ces informations vous permettent de récupérer tous les fichiers manquants dans le point de récupération à l'aide de Solaris ou des utilitaires Oracle HSM tar. Toutefois, ces informations sont volatiles. Comme la plupart des journaux système, le journal de l'archiveur grossit rapidement et doit donc être fréquemment écrasé. Si vous n'effectuez pas de copies régulières pour compléter vos points de récupération, vous ne pourrez pas accéder aux informations du journal quand vous en aurez besoin.

Par conséquent, la protection du système de fichiers nécessite une certaine planification. D'une part, vous devez créer des points de récupération et des copies de fichier journal suffisamment souvent et les conserver suffisamment longtemps pour être en mesure de récupérer d'éventuels fichiers et systèmes de fichiers perdus ou endommagés. D'autre part, vous n'avez pas intérêt à créer des points de récupération et des copies de fichier journal alors que des fichiers de données sont en cours de modification et que vous avez besoin de connaître l'espace disque qu'ils consomment (les fichiers de point de récupération et les journaux peuvent être très volumineux). Par conséquent, cette section décrit une configuration générique pouvant être mise en oeuvre avec de nombreuses configurations de systèmes de fichiers sans requérir de modification. Lorsque des modifications sont nécessaires, la configuration recommandée met en évidence les problèmes et constitue un bon point de départ. Le reste de cette section fournit des instructions pour la création et la gestion des points de récupération. Elle inclut les sous-sections suivantes :

Création d'emplacements de stockage des fichiers de point de récupération et des copies du journal de l'archiveur

Pour chaque système de fichiers d'archivage que vous avez configuré, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Sélectionnez un emplacement de stockage pour les fichiers de point de récupération. Sélectionnez un système de fichiers indépendant qui peut être monté sur l'hôte du système de fichiers.

  3. Assurez-vous que le système de fichiers sélectionné dispose de suffisamment d'espace pour stocker à la fois les nouveaux fichiers de point de récupération et les fichiers de point de récupération que vous prévoyez de conserver à tout moment.

    Les fichiers de récupération peuvent être volumineux et vous devrez en stocker un grand nombre, selon la fréquence à laquelle vous les créez et la durée pendant laquelle vous les conservez.

  4. Assurez-vous que le système de fichiers sélectionné ne partage pas de périphérique physique avec le système de fichiers d'archivage.

    Ne stockez pas les fichiers de point de récupération dans le système de fichiers qu'ils sont censés protéger. Ne stockez pas les fichiers de point de récupération sur des périphériques logiques, tels que des partitions ou des LUN, qui se trouvent sur des périphériques physiques qui hébergent également le système de fichiers d'archivage.

  5. Dans le système de fichiers sélectionné, créez un répertoire destiné à contenir les fichiers de point de récupération. Servez-vous de la commande mkdir mount-point/path, où mount-point est le point de montage du système de fichiers indépendant sélectionné et path est le chemin et le nom du répertoire sélectionné.

    Ne stockez pas les fichiers de point de récupération de plusieurs systèmes de fichiers d'archivage dans un seul répertoire. Créez un répertoire distinct pour chaque système de fichiers afin d'organiser et de trouver facilement les fichiers de point de récupération en cas de besoin.

    Dans cet exemple, nous configurons les points de récupération du système de fichiers d'archivage /samms. Nous avons donc créé le répertoire /zfs1/samms_recovery sur le système de fichiers indépendant /zfs1 :

    root@solaris:~# mkdir /zfs1/samms_recovery
    
  6. Si un système de fichiers ne partage aucun périphérique physique avec le système de fichiers d'archivage, créez un sous-répertoire pour le stockage des copies ponctuelles des journaux d'archive de vos systèmes de fichiers.

    Dans cet exemple, nous décidons de stocker les copies des journaux dans le répertoire /var du système de fichiers racine de l'hôte. Nous configurons la protection du système de fichiers d'archivage /samms. Nous créons donc le répertoire /var/samms_archlogs :

    root@solaris:~# mkdir /var/samms_archlogs
    
  7. Procédez maintenant à la création automatique des points de récupération et l'enregistrement des journaux de l'archiveur.

Création automatique des points de récupération et enregistrement des journaux de l'archiveur

Vous pouvez créer automatiquement des fichiers de point de récupération des métadonnées en créant des entrées dans le fichier crontab ou à l'aide la fonction de planification de l'interface graphique de Oracle HSM Manager mais les données du journal de l'archiveur ne sont pas automatiquement enregistrées si vous utilisez la deuxième méthode. Cette section se concentre donc sur l'approche crontab. Si vous souhaitez utiliser l'interface graphique pour planifier les points de récupération, reportez-vous à l'aide en ligne du Manager.

La procédure ci-dessous crée deux entrées crontab qui s'exécutent quotidiennement : l'une supprime les fichiers de point de récupération obsolètes puis crée un nouveau point de récupération et l'autre enregistre le journal de l'archiveur. Pour chaque système de fichiers d'archivage que vous avez configuré, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier crontab de l'utilisateur root pour le modifier. Exécutez la commande crontab -e.

    La commande crontab ouvre une copie modifiable du fichier crontab de l'utilisateur root dans l'éditeur de texte spécifié par la variable d'environnement EDITOR (pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel crontab). Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    root@solaris:~# crontab -e
    ...
    # The root crontab should be used to perform accounting data collection.
    10 3 * * * /usr/sbin/logadm
    15 3 * * 0 [ -x /usr/lib/fs/nfs/nfsfind ] && /usr/lib/fs/nfs/nfsfind
    30 3 * * * [ -x /usr/lib/gss/gsscred_clean ] && /usr/lib/gss/gsscred_clean
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    
  3. Commencez par créer l'entrée qui supprime les fichiers de point de récupération obsolètes, puis créez un nouveau point de récupération. Sur une nouvelle ligne, indiquez l'heure à laquelle la tâche sera exécutée. Entrez minutes hour * * * , où :

    • minutes est un nombre entier compris dans l'intervalle [0-59] qui précise la minute de démarrage de la tâche.

    • hour est un nombre entier compris dans l'intervalle [0-23] qui précise l'heure de démarrage de la tâche.

    • Le caractère * (astérisque) indique les valeurs non utilisées.

      Pour une tâche exécutée tous les jours, les valeurs de jour du mois [1-31], mois [1-12] et jour de la semaine [0-6] ne sont pas utilisées.

    • Des espaces séparent les champs d'indication du temps.

    • hour etminutes indiquent une heure à laquelle aucun fichier n'est créé ou modifié.

      La création d'un fichier de point de récupération à un moment où l'activité du système de fichiers est réduite à son minimum permet de s'assurer que le fichier reflète aussi précisément que possible l'état de l'archive. Dans l'idéal, tous les fichiers nouveaux et modifiés doivent avoir été archivés avant l'heure que vous indiquez.

    Dans l'exemple, nous programmons le début de la tâche à 2 h 10 tous les jours :

    ...
    30 3 * * * [ -x /usr/lib/gss/gsscred_clean ] && /usr/lib/gss/gsscred_clean
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * *  
    
  4. Sur la même ligne, entrez les commandes shell qui suppriment les anciens fichiers de point de récupération. Entrez le texte ( find directory -type f -mtime +retention -print | xargs -l1 rm -f;, où :

    • Le caractère ( (parenthèse d'ouverture) marque le début de la séquence de commande qui sera exécutée par l'entrée crontab.

    • directory est le chemin d'accès et le nom du répertoire où les fichiers de point de récupération sont stockés et où nous souhaitons donc que la commande Solaris find débute sa recherche.

    • -type f est l'option de la commande find qui désigne les fichiers bruts (par opposition aux fichiers spéciaux en mode bloc, fichiers spéciaux en mode caractère, répertoires, canaux, etc.).

    • -mtime +retention est l'option de la commande find qui désigne les fichiers qui n'ont pas été modifiés depuis plus de la valeur retention (nombre entier correspondant au nombre d'heures de conservation des fichiers de point de récupération).

    • -print est l'option de la commande find qui répertorie tous les fichiers détectés dans la sortie standard.

    • |xargs -l1 rm -f transfère la sortie depuis -print vers la commande Solaris xargs -l1, qui envoie une ligne à la fois en tant qu'argument vers la commande Solaris rm -f, qui en retour supprime chaque fichier détecté.

    • Le caractère ; (point virgule) marque la fin de la ligne de commande.

    Dans l'exemple, l'entrée crontab recherche dans le répertoire /zfs1/samms_recovery tous les fichiers qui n'ont pas été modifiés depuis 72 heures (3 jours) ou plus et les supprime : Notez que l'entrée crontab est une entrée sur une seule ligne, le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse :

    # The root crontab should be used to perform accounting data collection.
    10 3 * * * /usr/sbin/logadm
    15 3 * * 0 [ -x /usr/lib/fs/nfs/nfsfind ] && /usr/lib/fs/nfs/nfsfind
    30 3 * * * [ -x /usr/lib/gss/gsscred_clean ] && /usr/lib/gss/gsscred_clean
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * * ( find /zfs1/samms_recovery -type f -mtime +72 -print | \ 
    xargs -l1 rm -f; 
    
  5. En continuant sur la même ligne, entrez la commande shell qui permet d'accéder au répertoire où le point de récupération doit être créé. Entrez le texte cd mount-point;, où mount-point est le répertoire racine du système de fichiers d'archivage et le point-virgule (;) marque la fin de la ligne de commande.

    La commande qui crée les fichiers de point de récupération, samfsdump, sauvegarde les métadonnées de tous les fichiers dans le répertoire actuel et tous ses sous-répertoires. Dans cet exemple, nous passons au répertoire /samms, le point de montage du système de fichiers que nous souhaitons protéger :

    # The root crontab should be used to perform accounting data collection.
    10 3 * * * /usr/sbin/logadm
    15 3 * * 0 [ -x /usr/lib/fs/nfs/nfsfind ] && /usr/lib/fs/nfs/nfsfind
    30 3 * * * [ -x /usr/lib/gss/gsscred_clean ] && /usr/lib/gss/gsscred_clean
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * * ( find /zfs1/samms_recovery -type f -mtime +72 -print | \ 
    xargs -l1 rm -f; cd /samms;
    
  6. En continuant sur la même ligne, entrez les commandes shell qui créent le nouveau point de récupération quotidien. Entrez le texte /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsdump -f directory/'date +\%y\%m\%d'), où :

    • /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsdump est la commande qui crée les points de récupération (reportez-vous à la page de manuel pour plus d'informations).

    • -f est l'option de commande samfsdump qui indique l'emplacement où le nouveau fichier du point de récupération sera enregistré.

    • directory correspond au répertoire que nous avons créé pour les points de récupération de ce système de fichiers.

    • 'date +\%y\%m\%d' est la commande Solaris date avec un modèle de formatage permettant de créer un nom pour le fichier de point de récupération : YYMMDD, où YYMMDD correspond aux deux derniers chiffres de l'année en cours, aux deux chiffres du mois en cours et aux deux chiffres du jour du mois (par exemple, 150122 pour 22 janvier 2015).

    • Le point virgule (;) marque la fin de la ligne de commande.

    • Le caractère ) (parenthèse fermante) marque la fin de la séquence de commandes que l'entrée crontab exécutera.

    Dans cet exemple, nous indiquons le répertoire de point de récupération que nous avons créé plus haut, /zfs1/samms_recovery. Notez que l'entrée crontab est une entrée sur une seule ligne, le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse :

    # The root crontab should be used to perform accounting data collection.
    10 3 * * * /usr/sbin/logadm
    15 3 * * 0 [ -x /usr/lib/fs/nfs/nfsfind ] && /usr/lib/fs/nfs/nfsfind
    30 3 * * * [ -x /usr/lib/gss/gsscred_clean ] && /usr/lib/gss/gsscred_clean
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * * ( find /zfs1/samms_recovery -type f -mtime +72 -print | \ 
    xargs -l1 rm -f; cd /samms ; /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsdump \ 
    -f /zfs1/samms_recovery/'date +\%y\%m\%d')
    
  7. Créez maintenant l'entrée qui enregistre le journal de l'archiveur. Sur une nouvelle ligne, indiquez l'heure à laquelle la tâche sera exécutée en entrant minutes hour * * * , où :

    • minutes est un nombre entier compris dans l'intervalle [0-59] qui précise la minute de démarrage de la tâche.

    • hour est un nombre entier compris dans l'intervalle [0-23] qui précise l'heure de démarrage de la tâche.

    • Le caractère * (astérisque) indique les valeurs non utilisées.

      Pour une tâche exécutée tous les jours, les valeurs de jour du mois [1-31], mois [1-12] et jour de la semaine [0-6] ne sont pas utilisées.

    • Des espaces séparent les champs d'indication du temps.

    • hour etminutes indiquent une heure à laquelle aucun fichier n'est créé ou modifié.

    Dans cet exemple, nous programmons la tâche pour qu'elle commence tous les dimanches à 3 h 15.

    ...
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * * ( find /zfs1/samms_recovery -type f -mtime +72 -print | \ 
    xargs -l1 rm -f; cd /samms ; /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsdump \ 
    -f /zfs1/samms_recovery/'date +\%y\%m\%d')
    15 3 * * 0 
    
  8. En continuant sur la même ligne, entrez la commande shell qui déplace le journal de l'archiveur actuel vers un emplacement de sauvegarde donné et lui affecte un nom unique. Entrez le texte ( mv /var/adm/samms.archive.log /var/samms_archlogs/"date +%y%m%d";.

    Cette étape permet d'enregistrer les entrées de journal qui seraient écrasées si elles n'étaient pas déplacées du fichier journal actif. Dans cet exemple, nous déplaçons le journal de l'archiveur du système de fichiers samms vers l'emplacement que nous avons choisi (/var/samms_archlogs/). Nous le renommons YYMMDD, où YYMMDD correspond aux deux derniers chiffres de l'année en cours, aux deux chiffres du mois en cours et aux deux chiffres du jour du mois (par exemple, 150122, soit le 22 janvier 2015) :

    ...
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * * ( find /samms_recovery/dumps -type f -mtime +72 -print | xargs -l1 rm -f; \ cd /samms ; /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsdump -f /zfs1/samms_recovery/'date +\%y\%m\%d') 
    15 3 * * 0 ( mv /var/adm/samms.archiver.log /var/samms_archlogs/"date +%y%m%d";
    
  9. En continuant sur la même ligne, entrez une commande shell permettant de réinitialiser le fichier journal de l'archiveur. Entrez le texte touch /var/adm/samms.archive.log ).

    Dans cet exemple, notez que l'entrée crontab est une entrée sur une seule ligne, le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse :

    ...
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * * ( find /samms_recovery/dumps -type f -mtime +72 -print | xargs -l1 rm -f; \ cd /samms ; /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsdump -f /zfs1/samms_recovery/'date +\%y\%m\%d') 
    15 3 * * 0 ( mv /var/adm/samms.archive.log /var/samms_archlogs/"date +%y%m%d";\ 
    touch /var/adm/samms.archiver.log ) 
    
  10. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    # The root crontab should be used to perform accounting data collection.
    10 3 * * * /usr/sbin/logadm
    15 3 * * 0 [ -x /usr/lib/fs/nfs/nfsfind ] && /usr/lib/fs/nfs/nfsfind
    30 3 * * * [ -x /usr/lib/gss/gsscred_clean ] && /usr/lib/gss/gsscred_clean
    30 0,9,12,18,21 * * * /usr/lib/update-manager/update-refresh.sh
    10 2 * * * ( find /samms_recovery/dumps -type f -mtime +72 -print | xargs -l1 rm -f; \ cd /samms ; /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsdump -f /zfs1/samms_recovery/'date +\%y\%m\%d') 
    15 3 * * 0 ( mv /var/adm/samms.archive.log /var/samms_archlogs/"date +%y%m%d";\ touch /var/adm/samms.archive.log ) 
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  11. Si vous devez activer la fonctionnalité WORM (Write Once Read Many) sur le système de fichiers, reportez-vous à la Activation de la prise en charge des fichiers WORM (Write Once Read Many).

  12. Si vous avez besoin d'interagir avec des systèmes qui utilisent LTFS ou si vous devez transférer de grandes quantités de données entre deux sites distants, reportez-vous à la Activation de la prise en charge du système LTFS (Linear Tape File System).

  13. Si vous devez pouvoir vérifier l'intégrité des données se trouvant sur les volumes des bandes d'archivage, passez à la Configuration de la validation de média d'archivage.

  14. Si vous avez d'autres besoins, comme par exemple d'accéder à des systèmes de fichiers à plusieurs hôtes ou de réaliser des configurations haute disponibilité, reportez-vous à la Perfectionnement.

  15. Sinon, passez à la Configuration des notifications et de la journalisation.

Configuration de la validation de média d'archivage

La validation de média est une technique qui évalue l'intégrité des données d'un média de bande à l'aide des commandes SCSI verify. Le pilote SCSI de l'hôte calcule une somme de contrôle CRC pour les blocs logiques de données qu'il écrit sur le lecteur et envoie une commande verify. Le lecteur lit les blocs de données, calcule sa propre somme de contrôle et compare les résultats avec la valeur fournie par le pilote. Il renvoie une erreur en cas de divergence. Le lecteur se débarrasse des données qu'il lit dès que la somme de contrôle a été calculée afin d'éviter une surcharge d'E/S supplémentaire sur l'hôte.

Oracle HSM prend en charge la validation de média de deux façons :

Configuration de Oracle HSM pour la prise en charge de la validation de l'intégrité des données (DIV)

La validation de l'intégrité des données (DIV) est une fonction des lecteurs de bande Oracle StorageTek qui fonctionne avec le logiciel Oracle HSM pour assurer l'intégrité des données stockées. Lorsque la fonction est activée (div = on ou div = verify), l'hôte du serveur et le lecteur calculent et comparent les sommes de contrôle pendant les E/S. Au cours des opérations d'écriture, le serveur calcule une somme de contrôle de 4 octets pour chaque bloc de données et transmet la somme de contrôle et les données au lecteur. Ensuite, le lecteur de bande calcule à nouveau la somme de contrôle et compare le résultat à la valeur fournie par le serveur. Si les valeurs correspondent, le lecteur écrit le bloc de données et la somme de contrôle sur la bande. Pendant les opérations de lecture, le lecteur et l'hôte lisent un bloc de données et sa somme de contrôle associée à partir de la bande. Chaque lecteur recalcule la somme de contrôle à partir du bloc de données et compare le résultat à la somme de contrôle stockée. Si les sommes de contrôle ne correspondent pas, le lecteur indique au logiciel d'application qu'une erreur s'est produite.

L'option div = verify fournit une couche supplémentaire de protection lors de l'écriture des données. Lorsque l'opération d'écriture est terminée, l'hôte demande au lecteur de bande de vérifier à nouveau les données. Le lecteur analyse à nouveau les données, recalcule les sommes de contrôle et compare les résultats aux sommes de contrôle stockées sur la bande. Le lecteur effectue toutes les opérations en interne sans aucune E/S supplémentaire (les données sont ignorées), si bien que le système hôte ne subit aucune surcharge supplémentaire. Vous pouvez également utiliser la commande tpverify (vérification de bande) de Oracle HSM pour effectuer cette étape à la demande.

Pour configurer la validation de l'intégrité des données, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous au serveur Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur de métadonnées est nommé samfs-mds :

    [samfs-mds]root@solaris:~#  
    
  2. Assurez-vous que le serveur de métadonnées exécute Oracle Solaris 11 ou une version ultérieure.

    [samfs-mds]root@solaris:~# uname -r
    5.11
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  3. Assurez-vous que l'équipement de stockage d'archivage défini dans le fichier mcf de Oracle HSM comprend des lecteurs de bande compatibles : StorageTek T10000C (niveau de microprogramme minimum 1.53.315) ou T10000D.

  4. Rendez inactifs tous les processus d'archivage, le cas échéant. Exécutez la commande samcmd aridle.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer, mais empêche toute autre tâche de commencer :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd aridle
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  5. Rendez inactifs tous les processus de transfert, le cas échéant. Exécutez la commande samcmd stidle.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer, mais empêche toute autre tâche de commencer :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd stidle
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  6. Attendez la fin des tâches d'archivage en cours, le cas échéant. Vérifiez l'état des processus d'archivage à l'aide de la commande samcmd a.

    Le processus d'archivage est inactif si l'état des processus d'archivage est Waiting for :arrun :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd a
    Archiver status samcmd     6.0 14:20:34 Feb 22 2015
    samcmd on samfs-mds
    sam-archiverd:  Waiting for :arrun
    sam-arfind: ...
    Waiting for :arrun
    
  7. Attendez la fin des tâches de transfert en cours, le cas échéant. Vérifiez l'état des processus de transfert à l'aide de la commande samcmd u.

    Le processus de transfert est inactif si l'état des processus de transfert est Waiting for :strun :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd u
    Staging queue samcmd      6.0 14:20:34 Feb 22 2015
    samcmd on solaris.demo.lan
    Staging queue by media type: all
    sam-stagerd:  Waiting for :strun
    root@solaris:~# 
    
  8. Avant de continuer, rendez inactifs tous les lecteurs de média amovibles. Pour chaque lecteur, exécutez la commande samcmd equipment-number idleequipment-number est le nombre ordinal d'équipement affecté au lecteur dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer avant de désactiver les lecteurs (off), mais empêche toute autre tâche de commencer. Dans cet exemple, nous rendons inactifs 4 lecteurs dotés des nombres ordinaux 801, 802, 803 et804 :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 801 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 802 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 803 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 804 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  9. Attendez la fin des tâches en cours.

    Vérifiez l'état des lecteurs à l'aide de la commande samcmd r. Nous sommes prêts à continuer lorsque les états de tous les lecteurs sont notrdy et empty.

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd r
    Removable media samcmd     6.0 14:20:34 Feb 22 2015
    samcmd on samqfs1host
    ty   eq   status      act  use  state  vsn
    li  801   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  802   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  803   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  804   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  10. Lorsque les processus d'archivage et de transfert sont inactifs et que l'état de tous les lecteurs de bande est notrdy, arrêtez le démon de contrôle de la bibliothèque. Exécutez la commande samd stop.

    [samfs-mds]root@solaris:~# samd stop
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  11. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf dans un éditeur de texte. Si nécessaire, supprimez la mise en commentaire de la ligne #div = off, ou ajoutez la ligne si elle n'est pas présente.

    Par défaut, la fonction div (validation de l'intégrité des données) est définie sur off (désactivé).

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi et supprimons la mise en commentaire de la ligne :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    div = off
    
  12. Pour permettre les opérations de lecture, d'écriture et de vérification de la validation de l'intégrité des données, modifiez la ligne #div = off en la remplaçant par div = on et enregistrez le fichier.

    Les données seront vérifiées au moment de l'écriture et de la lecture de chaque bloc, mais le logiciel de l'archiveur Oracle HSM ne vérifiera pas les copies de fichier complètes une fois qu'elles auront été archivées.

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    div = on
    :wq
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  13. Pour activer l'option de vérification après écriture de la fonction de validation de l'intégrité des données, modifiez la ligne #div = off en la remplaçant par div = verify et enregistrez le fichier.

    L'hôte et le lecteur effectuent la validation de l'intégrité des données dès qu'un bloc est écrit ou lu. De plus, à chaque fois qu'une demande d'archive complète est écrite sur la bande, le lecteur relit les données et les sommes de contrôle nouvellement stockées, les recalcule et compare les résultats stockés et calculés.

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    div = verify
    :wq
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  14. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier defaults.conf et de se reconfigurer en conséquence. Exécutez la commande samd config.

    [samfs-mds]root@solaris:~# /opt/SUNWsamfs/sbin/samd config
    
  15. Si vous avez arrêté les opérations Oracle HSM à une étape antérieure, redémarrez-les maintenant à l'aide de la commande samd start.

    [samfs-mds]root@solaris:~# samd start
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    

    La validation de l'intégrité des données est maintenant configurée.

  16. Si vous avez besoin d'automatiser la validation de l'intégrité des données, passez à la Configuration de la vérification périodique des médias Oracle HSM.

  17. Si vous devez activer la fonctionnalité WORM (Write Once Read Many) sur le système de fichiers, reportez-vous à la Activation de la prise en charge des fichiers WORM (Write Once Read Many).

  18. Si vous avez besoin d'interagir avec des systèmes qui utilisent LTFS ou si vous devez transférer de grandes quantités de données entre deux sites distants, reportez-vous à la Activation de la prise en charge du système LTFS (Linear Tape File System).

  19. Si vous avez d'autres besoins, comme par exemple d'accéder à des systèmes de fichiers à plusieurs hôtes ou de réaliser des configurations haute disponibilité, reportez-vous à la Perfectionnement.

Configuration de la vérification périodique des médias Oracle HSM

Vous pouvez configurer la vérification périodique des médias (PMV) pour les systèmes de fichiers d'archivage Oracle HSM. La vérification périodique des médias vérifie automatiquement l'intégrité des données des médias amovibles d'un système de fichiers. Elle vérifie les médias StorageTek T10000 à l'aide de la validation de l'intégrité des données StorageTek et les autres lecteurs à l'aide de la commande SCSI verify(6) largement prise en charge.

La fonction Vérification périodique des médias ajoute un démon Oracle HSM, verifyd, qui applique de façon périodique la commande tpverify, consigne toutes les erreurs détectées, informe les administrateurs et effectue automatiquement les actions de récupération spécifiées. Vous configurez la vérification périodique des médias en définissant des directives de stratégie dans un fichier de configuration, verifyd.cmd. Les stratégies peuvent définir les horaires d'exécution des analyses de vérification, les types d'analyses réalisés, les bibliothèques et lecteurs qui peuvent être utilisés, les volumes de bande qui doivent être analysés et les actions entreprises par Oracle HSM lorsque des erreurs sont détectées. Oracle HSM peut, par exemple, réarchiver automatiquement les fichiers qui contiennent des erreurs et/ou recycler les volumes de bande qui contiennent des erreurs.

  1. Connectez-vous au serveur Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur de métadonnées est nommé samfs-mds :

    [samfs-mds]root@solaris:~#  
    
  2. Si vous ne l'avez pas encore fait, configurez Oracle HSM pour la prise en charge de la validation de l'intégrité des données (DIV) avant de poursuivre.

  3. Assurez-vous que le serveur de métadonnées exécute Oracle Solaris 11 ou une version ultérieure.

    [samfs-mds]root@solaris:~# uname -r
    5.11
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  4. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/recycler.cmd dans un éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur vi :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    # For additional information about the format of the verifyd.cmd file,
    # type "man verifyd.cmd".
    # Enable Oracle HSM Periodic Media Validation (PMV)
    pmv = off
    
  5. Pour activer la vérification périodique des médias, entrez la ligne pmv = on.

    Par défaut, la vérification périodique des médias est définie sur off. Dans l'exemple, nous l'avons définie sur on :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    # For additional information about the format of the verifyd.cmd file,
    # type "man verifyd.cmd".
    # Enable Oracle HSM Periodic Media Validation (PMV)
    pmv = on
    
  6. Définissez une heure d'exécution. Entrez la ligne run_time = always pour exécuter la vérification de façon continue ou run_time = HHMM hhmm DD dd, où HHMM et hhmm sont respectivement les heures de début et de fin, et où DD dd sont les jours de début et de fin (facultatifs).

    HH et hh sont les heures de la journée comprises dans l'intervalle 00-24, MM et mm sont les minutes comprises dans l'intervalle 00-60, DD et dd sont les jours de la semaine compris dans l'intervalle [0-6], où 0 correspond au dimanche et 6 au samedi. La valeur par défaut est 2200 0500 6 0.

    Mais la vérification ne rivalisera pas avec d'autres opérations de système de fichiers plus importantes dans l'immédiat. Le processus de vérification cède automatiquement les volumes de bande et/ou les lecteurs requis par l'archiveur et l'outil de transfert. Dans cet exemple, nous définissons donc l'exécution sur always :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    # For additional information about the format of the verifyd.cmd file,
    # type "man verifyd.cmd".
    # Enable Oracle HSM Periodic Media Validation (PMV)
    pmv = on
    # Run all of the time.  PMV will yield VSNs and drives when
    # resources are wanted by the SAM-QFS archiver and stager.
    run_time = always
    
  7. Spécifiez une méthode de vérification. Entrez la ligne pmv_method = specified-method, où specified-method est l'une des méthodes suivantes :

    • La méthode standard est spécifiquement utilisée avec Oracle StorageTek T10000C et les lecteurs de bande plus récents. La méthode standard est optimisée pour la vitesse et vérifie les bordures, le début, la fin et les 1 000 premiers blocs du média.

    • La méthode complete est également destinée à être utilisée avec Oracle StorageTek T10000C et les lecteurs de bande plus récents. Elle vérifie le code de correction des erreurs de média (ECC) pour chaque bloc présent sur le média.

    • La méthode complete plus est également destinée à une utilisation avec Oracle StorageTek T10000C et les lecteurs de bande plus récents. Elle vérifie le code de correction des erreurs de média (ECC) et la somme de contrôle de validation de l'intégrité des données de chaque bloc sur le média (voir la Configuration de Oracle HSM pour la prise en charge de la validation de l'intégrité des données (DIV)).

    • La méthode legacy peut être utilisée avec tous les autres lecteurs de bande et est automatiquement utilisée lorsque des médias sont signalés comme incorrects dans le catalogue et que des lecteurs ne prennent pas en charge la méthode spécifiée dans le fichier verifyd.cmd. Elle exécute une commande de vérification SCSI en mode de bloc fixe à 6 octets, en ignorant les défauts consignés précédemment. Lorsqu'une nouvelle erreur de média permanente est détectée, la méthode legacy passe au fichier suivant et consigne la nouvelle erreur détectée dans la base de données des défauts des médias.

    • La méthode mir rebuild reconstruit la zone MIR (media information region) d'une cartouche de bande Oracle StorageTek si la MIR est manquante ou endommagée. Elle fonctionne avec des médias dont l'état est signalé comme incorrect dans le catalogue de médias et elle est automatiquement spécifiée lorsque des dommages MIR sont détectés.

    Dans l'exemple, nous utilisons des lecteurs LTO. Nous spécifions donc legacy :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    # resources are wanted by the SAM-QFS archiver and stager.
    run_time = always
    pmv_method = legacy
    
  8. Pour utiliser tous les périphériques et toutes les bibliothèques disponibles pour la vérification, entrez la ligne pmv_scan = all.

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_method = legacy
    pmv_scan = all
    
  9. Pour utiliser tous les lecteurs disponibles dans une bibliothèque spécifiée pour la vérification, entrez la ligne pmv_scan = library equipment-number, où equipment-number est le numéro d'équipement assigné à la bibliothèque dans le fichier mcf du système de fichiers.

    Dans l'exemple, nous laissons le processus de vérification utiliser tous les lecteurs de la bibliothèque 800.

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_method = legacy
    pmv_scan = library 800 
    
  10. Pour limiter le nombre de lecteurs que le processus de vérification peut utiliser dans une bibliothèque donnée, entrez la ligne pmv_scan = library equipment-number max_drives number, où equipment-number est le numéro d'équipement assigné à la bibliothèque dans le fichier mcf du système de fichiers et number est le nombre maximum de lecteurs pouvant être utilisés.

    Dans cet exemple, nous laissons le processus de vérification utiliser au moins 2 lecteurs de la bibliothèque 800 :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_method = legacy
    pmv_scan = library 800 max_drives 2 
    
  11. Pour spécifier les lecteurs que le processus de vérification peut utiliser dans une bibliothèque donnée, entrez la ligne pmv_scan = library equipment-number drive drive-numbers, où equipment-number est le numéro d'équipement assigné à la bibliothèque dans le fichier mcf du système de fichiers et drive-numbers est une liste délimitée par des espaces des numéros d'équipement assignés aux lecteurs spécifiés dans le fichier mcf.

    Dans cet exemple, nous laissons le processus de vérification utiliser les lecteurs 903 et 904 de la bibliothèque 900 :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_method = legacy
    pmv_scan = library 900 drive 903 904 
    
  12. Pour spécifier les lecteurs que le processus de vérification peut utiliser dans deux bibliothèques ou plus, entrez la ligne pmv_scan = library-specification library-specification..., où equipment-number est le numéro d'équipement assigné à la bibliothèque dans le fichier mcf du système de fichiers et drive-numbers est une liste délimitée par des espaces de numéros d'équipement assignés aux lecteurs spécifiés dans le fichier mcf.

    Dans cet exemple, nous laissons le processus de vérification utiliser au plus 2 lecteurs de la bibliothèque 800 et les lecteurs 903 et 904 de la bibliothèque 900 :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_method = legacy
    pmv_scan = library 800 max_drives 2 library 900 drive 903 904 
    
  13. Pour désactiver la vérification périodique des médias et l'empêcher d'utiliser un équipement, entrez la ligne pmv_scan = off.

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_method = legacy
    pmv_scan = off
    
  14. Pour marquer automatiquement les médias à recycler une fois que la vérification périodique des médias a détecté un nombre spécifié d'erreurs permanentes, entrez la ligne action = recycle perms number-errors, où number-errors correspond au nombre d'erreurs.

    Dans cet exemple, nous configurons Oracle HSM pour marquer les médias pour recyclage une fois que 10 erreurs ont été détectées :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_scan = all
    action = recycle perms 10 
    
  15. Pour réarchiver automatiquement les fichiers qui contiennent des blocs incorrects après que des erreurs se soient accumulées pendant une période spécifiée, entrez la ligne action = rearch age  time, où time est une liste délimitée par des espaces de toute combinaison de SECONDSs, MINUTESm, HOURSh, DAYSd et/ou YEARSy, et où SECONDS, MINUTES, HOURS, DAYS et YEARS sont des nombres entiers.

    Le plus ancien défaut de média doit avoir vieilli de la durée spécifiée avant que le système de fichiers ne soit analysé pour trouver les fichiers qui nécessitent un archivage. Dans l'exemple, nous définissons l'âge de réarchivage sur 1 (une) minute :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_scan = all
    action = rearch age 1m  
    
  16. Pour marquer un média comme incorrect lorsque la vérification périodique des médias détecte une erreur de média permanente et n'effectuer aucune autre action, entrez la ligne action = none.

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_scan = all
    action = none 
    
  17. Spécifiez les volumes de bande qui doivent être vérifiés régulièrement. Entrez la ligne pmv_vsns = selection-criterionselection-criterion est all ou une liste délimitée par des espaces d'expressions régulières qui spécifient un ou plusieurs numéros de série de volume (VSN).

    La valeur par défaut est all. Dans cet exemple, nous fournissons trois expressions régulières : ˆVOL0[01][0-9] et ˆVOL23[0-9] spécifient deux ensembles de volumes dont les numéros de série des volumes sont compris dans les intervalles VOL000 à VOL019 et VOL230 à VOL239, respectivement, tandis que VOL400 spécifie le volume portant précisément ce numéro de série volume :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_scan = all
    action = none
    pmv_vsns = ˆVOL0[01][0-9] ˆVOL23[0-9] VOL400
    

    Oracle HSM n'essaiera pas de vérifier les volumes s'ils doivent être soumis à un audit, si un recyclage est prévu, s'ils ne sont pas disponibles, s'il s'agit de volumes tiers (autres que Oracle HSM) ou s'ils ne contiennent pas de données. Les cartouches de nettoyage, les volumes non étiquetés et les volumes qui ont des numéros de série dupliqués sont également exclus.

  18. Définissez la stratégie de vérification de votre choix. Entrez la ligne pmv_policy = verified age vertime [modified age modtime] [mounted age mnttime], où :

    • verified age spécifie la durée minimale qui doit s'être écoulée depuis la dernière vérification du volume.

    • modified age (en option) spécifie la durée minimale qui doit s'être écoulée depuis la dernière modification du volume.

    • mounted age (en option) spécifie la durée minimale qui doit s'être écoulée depuis le dernier montage du volume.

    • Les valeurs de paramètres vertime, modtime et mnttime sont des combinaisons comportant des nombres entiers positifs et les unités de temps suivantes : y (années), m (mois), d (jours), H (heures), M (minutes) et S (secondes).

    Oracle HSM identifie et classe les candidats à vérification en fonction du temps écoulé depuis la dernière vérification du volume et, éventuellement, sa dernière modification et/ou son dernier montage. La stratégie par défaut est un paramètre unique,verified age 6m (dernière vérification il y a 6 mois). Dans cet exemple, nous définissons l'âge de la dernière vérification sur 3 mois et l'âge de la dernière modification sur 15 mois :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_scan = all
    action = none
    pmv_vsns = ˆVOL0[01][0-9] ˆVOL23[0-9] VOL400
    pmv_policy = verified age 3m modified age 15m   
    
  19. Enregistrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd et fermez l'éditeur.

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd
    ...
    pmv_vsns = ˆVOL0[01][0-9] ˆVOL23[0-9] VOL400
    pmv_policy = verified age 3m modified age 15m
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  20. Vérifiez si le fichier verifyd.cmd comporte des erreurs en entrant la commande tpverify -x. Corrigez les erreurs trouvées.

    La commande tpverify -x lit verifyd.cmd et s'arrête si elle rencontre une erreur :

    root@solaris:~# tpverify -x
    Reading '/etc/opt/SUNWsamfs/verifyd.cmd'.
    PMV: off
         Run-time:
         Start Time: 2200
    End Time: 0500
    PMV Scan: all
    PMV Method: legacy
    STA Scan: off
    Action: none
    PMV VSNs: all
    PMV Policy:
         Last Verified Age: 6m
    root@solaris:~# 
    
  21. Redémarrez le service de vérification à l'aide du nouveau fichier verifyd.cmd. Entrez la commande tpverify -r.

    root@solaris:~# tpverify -r
    root@solaris:~# 
    

    Vous avez terminé la configuration de la vérification périodique des médias.

  22. Si vous devez activer la fonctionnalité WORM (Write Once Read Many) sur le système de fichiers, reportez-vous à la Activation de la prise en charge des fichiers WORM (Write Once Read Many).

  23. Si vous avez besoin d'interagir avec des systèmes qui utilisent LTFS ou si vous devez transférer de grandes quantités de données entre deux sites distants, reportez-vous à la Activation de la prise en charge du système LTFS (Linear Tape File System).

  24. Si vous avez d'autres besoins, comme par exemple d'accéder à des systèmes de fichiers à plusieurs hôtes ou de réaliser des configurations haute disponibilité, reportez-vous à la Perfectionnement.

  25. Sinon, passez à la Configuration des notifications et de la journalisation.

Activation de la prise en charge des fichiers WORM (Write Once Read Many)

Les fichiers WORM (Write-once read-many) sont utilisés dans de nombreuses applications pour des raisons juridiques et d'archivage. Les systèmes de fichiers WORM Oracle HSM prennent en charge les périodes de conservation des fichiers par défaut et personnalisables, l'immuabilité des données et des chemins et la transmission du paramètre WORM aux sous-répertoires. Vous pouvez utiliser l'un des deux modes WORM :

  • Mode de conformité standard (par défaut)

    Le mode WORM standard démarre la période de conservation WORM lorsqu'un utilisateur définit l'autorisation UNIX setuid pour un répertoire ou un fichier non exécutable (chmod 4000 directory|file). La définition de l'autorisation setuid (définition de l'ID utilisateur à l'exécution) pour un fichier exécutable présentant des risques de sécurité, les fichiers disposant également de l'autorisation d'exécution UNIX ne peuvent pas être conservés à l'aide de ce mode.

  • Mode d'émulation

    Le mode d'émulation WORM démarre la période de conservation WORM lorsqu'un utilisateur transforme un fichier ou répertoire inscriptible en un fichier ou répertoire en lecture seule (chmod 444 directory|file), afin de permettre la conservation des fichiers exécutables.

Les modes standard et d'émulation disposent d'une implémentation WORM stricte et d'une implémentation lite moins restrictive qui assouplit certaines restrictions pour les utilisateurs root. Les implémentations stricte et lite ne permettent pas de modifier les données ou les chemins une fois que la conservation a été déclenchée pour un fichier ou un répertoire. Les implémentations strictes ne permettent à personne de réduire la période de conservation indiquée (par défaut, 43 200 minutes, soit 30 jours) ou de supprimer des fichiers ou des répertoires avant la fin de la période de conservation. Elles ne permettent également à personne d'utiliser la commande sammkfs pour supprimer les volumes contenant des fichiers et répertoires en cours de conservation. Les implémentations strictes sont ainsi adaptées aux exigences de conformité juridiques et réglementaires. Les implémentations lite permettent aux utilisateurs root de réduire les périodes de conservation, de supprimer des fichiers et des répertoires et de supprimer des volumes à l'aide de la commande de création de système de fichiers sammkfs. Elles peuvent donc être plus indiquées lorsque l'intégrité des données et une gestion flexible sont au premier plan des préoccupations.

Soyez vigilant lorsque vous sélectionnez une implémentation WORM et lorsque vous activez la conservation pour un fichier. D'une manière générale, choisissez la solution conforme aux exigences la moins restrictive. Vous ne pouvez pas passer du mode standard au mode d'émulation et vice versa. Réfléchissez donc bien avant de choisir le mode. Si recherchez avant tout une gestion flexible ou que les exigences de conservation sont susceptibles de changer par la suite, sélectionnez une implémentation lite. Vous pouvez effectuer une mise à niveau depuis la version lite d'un mode WORM vers la version stricte, si cela s'avère nécessaire par la suite. En revanche, vous ne pouvez pas passer d'une implémentation stricte à une implémentation lite. Une fois qu'une implémentation WORM stricte est mise en place, les fichiers doivent être conservés pendant l'ensemble de la durée spécifiée. Définissez donc la période de conservation sur la valeur la plus courte possible conforme aux exigences.

Activation de la prise en charge WORM sur un système de fichiers Oracle HSM

Vous activez la prise en charge WORM sur un système de fichiers à l'aide des options de montage. Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous en tant que root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Sauvegardez le fichier /etc/vfstab du système d'exploitation.

    root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    
  3. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et repérez l'entrée correspondant au système de fichiers Oracle HSM pour lequel vous souhaitez activer la prise en charge WORM.

    Dans l'exemple, nous ouvrons le fichier /etc/vfstab dans l'éditeur vi et repérons le système de fichiers d'archivage worm1 :

    root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device   Device  Mount    System fsck Mount   Mount
    #to Mount to fsck Point    Type   Pass at Boot Options
    #-------- ------- -------- ------ ---- ------- -------------------------
    /devices  -       /devices devfs  -    no      -
    /proc     -       /proc    proc   -    no      -
    ...
    worm1     -       /worm1   samfs  -    yes     -
    
  4. Pour activer l'implémentation stricte du mode de conformité WORM standard, entrez l'option worm_capable dans la colonne Mount Options du fichier vfstab.

    #File
    #Device   Device  Mount    System fsck Mount   Mount
    #to Mount to fsck Point    Type   Pass at Boot Options
    #-------- ------- -------- ------ ---- ------- -------------------------
    /devices  -       /devices devfs  -    no      -
    /proc     -       /proc    proc   -    no      -
    ...
    worm1     -       /worm1   samfs  -    yes     worm_capable
    
  5. Pour activer l'implémentation lite du mode de conformité WORM standard, entrez l'option worm_lite dans la colonne Mount Options du fichier vfstab.

    #File
    #Device   Device  Mount    System fsck Mount   Mount
    #to Mount to fsck Point    Type   Pass at Boot Options
    #-------- ------- -------- ------ ---- ------- -------------------------
    /devices  -       /devices devfs  -    no      -
    /proc     -       /proc    proc   -    no      -
    ...
    worm1     -       /worm1   samfs  -    yes     worm_lite
    
  6. Pour activer l'implémentation stricte du mode d'émulation WORM, entrez l'option worm_emul dans la colonne Mount Options du fichier vfstab.

    #File
    #Device   Device  Mount    System fsck Mount   Mount
    #to Mount to fsck Point    Type   Pass at Boot Options
    #-------- ------- -------- ------ ---- ------- -------------------------
    /devices  -       /devices devfs  -    no      -
    /proc     -       /proc    proc   -    no      -
    ...
    worm1     -       /worm1   samfs  -    yes     worm_emul
    
  7. Pour activer l'implémentation lite du mode d'émulation WORM, entrez l'option emul_lite dans la colonne Mount Options du fichier vfstab.

    #File
    #Device   Device  Mount    System fsck Mount   Mount
    #to Mount to fsck Point    Type   Pass at Boot Options
    #-------- ------- -------- ------ ---- ------- -------------------------
    /devices  -       /devices devfs  -    no      -
    /proc     -       /proc    proc   -    no      -
    ...
    worm1     -      /worm1    samfs  -    yes     emul_lite
    
  8. Pour modifier la période de conservation par défaut des fichiers auxquels aucune période de conservation n'est explicitement assignée, ajoutez l'option def_retention=period à la colonne Mount Options du fichier vfstab, où period se présente sous l'une des formes décrites dans le paragraphe suivant.

    La valeur de period peut se présenter sous l'une des formes suivantes :

    • permanent ou 0 spécifie la conservation permanente.

    • YEARSyDAYSdHOURShMINUTESm, où YEARS, DAYS, HOURS et MINUTES sont des entiers positifs ou nuls et où des spécificateurs peuvent être omis. Ainsi, les valeurs 5y3d1h4m, 2y12h et 365d sont par exemple toutes valides.

    • MINUTESMINUTES est un nombre entier compris dans l'intervalle [1-2147483647].

    Définissez une période de conservation par défaut si vous devez définir des périodes de conservation allant au-delà de l'année 2038. Les utilitaires UNIX tels que touch utilisent des nombres entiers signés de 32 bits pour représenter le temps en secondes écoulées depuis le 1er janvier 1970. Le plus grand nombre de secondes qu'un entier 32 bits peut représenter correspond au 18 janvier 2038 à 22 h 14.

    Si aucune valeur n'est renseignée, le paramètre def_retention est défini par défaut sur 43200 minutes (30 jours). Dans cet exemple, nous définissons la période de conservation d'un système de fichiers standard supportant WORM sur 777600 minutes (540 jours) :

    #File
    #Device   Device  Mount    System fsck Mount   Mount
    #to Mount to fsck Point    Type   Pass at Boot Options
    #-------- ------- -------- ------ ---- ------- -------------------------
    /devices  -       /devices devfs  -    no      -
    /proc     -       /proc    proc   -    no      -
    ...
    worm1     -       /worm1   samfs  -    no     worm_capable,def_retention=777600
    
  9. Enregistrez le fichier vfstab et fermez l'éditeur.

    Le système de fichiers prend désormais en charge la fonctionnalité WORM. Une fois qu'un ou plusieurs fichiers WORM résident dans le système de fichiers, le logiciel Oracle HSM met à jour le superbloc du système de fichiers pour refléter la fonctionnalité WORM. Toute tentative ultérieure de reconstruire le système de fichiers avec sammkfs échouera si le système de fichiers a été monté avec l'option de montage stricte worm_capable ou worm_emul.

  10. Si vous avez besoin d'interagir avec des systèmes qui utilisent LTFS ou si vous devez transférer de grandes quantités de données entre deux sites distants, reportez-vous à la Activation de la prise en charge du système LTFS (Linear Tape File System)

  11. Si vous avez d'autres besoins, comme par exemple d'accéder à des systèmes de fichiers à plusieurs hôtes ou de réaliser des configurations haute disponibilité, reportez-vous à la Perfectionnement.

  12. Sinon, passez à la Configuration des notifications et de la journalisation.

Activation de la prise en charge du système LTFS (Linear Tape File System)

Oracle HSM peut importer et exporter des données depuis/vers des volumes LTFS (Linear Tape File System). Cette capacité facilite l'interaction entre les systèmes qui utilisent LTFS comme format de bande standard. Elle facilite également le transfert de très grands volumes de données entre des sites Oracle HSM distants, lorsque les connexions de réseau WAN classiques sont trop lentes ou trop consommatrices de ressources pour la tâche.

Notez que le logiciel Oracle HSM prend en charge mais n'inclut pas la fonctionnalité LTFS. Pour utiliser les systèmes de fichiers LTFS, le système d'exploitation Solaris de l'hôte doit inclure le package SUNWltfs. Le cas échéant, téléchargez et installez le package SUNWltfs avant de poursuivre.

Pour plus d'informations sur l'utilisation et l'administration des volumes LTFS, reportez-vous à la page de manuel samltfs et au Guide d'administration et de maintenance d'Oracle Hierarchical Storage Manager et du logiciel StorageTek QFS.

Pour activer la prise en charge du système LTFS par Oracle HSM, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous au serveur de métadonnées Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  2. Rendez inactifs tous les processus d'archivage, le cas échéant. Exécutez la commande samcmd aridle.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer, mais empêche toute autre tâche de commencer :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd aridle
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  3. Rendez inactifs tous les processus de transfert, le cas échéant. Exécutez la commande samcmd stidle.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer, mais empêche toute autre tâche de commencer :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd stidle
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  4. Attendez la fin des tâches d'archivage en cours, le cas échéant. Vérifiez l'état des processus d'archivage à l'aide de la commande samcmd a.

    Le processus d'archivage est inactif si l'état des processus d'archivage est Waiting for :arrun :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd a
    Archiver status samcmd     6.0 14:20:34 Feb 22 2015
    samcmd on samfs-mds
    sam-archiverd:  Waiting for :arrun
    sam-arfind: ...
    Waiting for :arrun
    
  5. Attendez la fin des tâches de transfert en cours, le cas échéant. Vérifiez l'état des processus de transfert à l'aide de la commande samcmd u.

    Le processus de transfert est inactif si l'état des processus de transfert est Waiting for :strun :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd u
    Staging queue samcmd      6.0 14:20:34 Feb 22 2015
    samcmd on solaris.demo.lan
    Staging queue by media type: all
    sam-stagerd:  Waiting for :strun
    root@solaris:~# 
    
  6. Avant de continuer, rendez inactifs tous les lecteurs de média amovibles. Pour chaque lecteur, exécutez la commande samcmd equipment-number idleequipment-number est le nombre ordinal d'équipement affecté au lecteur dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer avant de désactiver les lecteurs (off), mais empêche toute autre tâche de commencer. Dans cet exemple, nous rendons inactifs 4 lecteurs dotés des nombres ordinaux 801, 802, 803 et804 :

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 801 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 802 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 803 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd 804 idle
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  7. Attendez la fin des tâches en cours.

    Vérifiez l'état des lecteurs à l'aide de la commande samcmd r. Nous sommes prêts à continuer lorsque les états de tous les lecteurs sont notrdy et empty.

    [samfs-mds]root@solaris:~# samcmd r
    Removable media samcmd     6.0 14:20:34 Feb 22 2015
    samcmd on samqfs1host
    ty   eq   status      act  use  state  vsn
    li  801   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  802   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  803   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  804   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  8. Lorsque les processus d'archivage et de transfert sont inactifs et que l'état de tous les lecteurs de bande est notrdy, arrêtez le démon de contrôle de la bibliothèque. Exécutez la commande samd stop.

    [samfs-mds]root@solaris:~# samd stop
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  9. Ouvrez /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf dans un éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur vi :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    
  10. Dans le fichier defaults.conf, ajoutez la ligne ltfs = mountpoint workers volumes, où mountpoint correspond au répertoire du système de fichiers hôte sur lequel le système de fichiers LTFS doit être monté, workers est un nombre maximum facultatif de lecteurs à utiliser pour LTFS et volumes est un nombre maximum facultatif de volumes de bande par lecteur. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous spécifions le point de montage LTFS /mnt/ltfs et acceptons les valeurs par défaut des autres paramètres :

    [samfs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    ltfs = /mnt/ltfs
    :wq
    [samfs-mds]root@solaris:~# 
    
  11. Indiquez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier defaults.conf et de se reconfigurer en conséquence. Corrigez les erreurs signalées et si nécessaire, répétez cette procédure.

    [samfs-mds]root@solaris:~# /opt/SUNWsamfs/sbin/samd config
    
  12. Si vous avez arrêté les opérations Oracle HSM à une étape antérieure, redémarrez-les maintenant à l'aide de la commande samd start.

    [samfs-mds]root@solaris:~# samd start
    
  13. La prise en charge de LTFS par Oracle HSM est désormais activée. Si vous avez d'autres besoins, comme par exemple d'accéder à des systèmes de fichiers à plusieurs hôtes ou de réaliser des configurations haute disponibilité, reportez-vous à la Perfectionnement.

  14. Sinon, passez à la Configuration des notifications et de la journalisation.

Perfectionnement

L'installation et la configuration de base des systèmes de fichiers Oracle HSM sont terminées. A ce stade, vous avez configuré des systèmes de fichiers parfaitement fonctionnels qui sont configurés de manière optimale pour différentes utilisations.

Les autres chapitres de ce manuel traitent de besoins plus spécifiques. Avant de commencer à faire des réglages supplémentaires et d'effectuer les tâches d'implémentation de fonctions décrites dans ce qui suit, évaluez soigneusement vos besoins. Ensuite, si vous avez besoin de capacités supplémentaires telles que les configurations haute disponibilité ou de systèmes de fichiers partagés, vous pouvez implémenter de façon judicieuse des fonctions supplémentaires en partant des configurations de base. Mais si les configurations que vous avez effectuées jusqu'ici satisfont vos besoins, il est peu probable que de plus amples modifications constituent une amélioration. Elles pourraient simplement rendre plus complexes la maintenance et l'administration.