Cette rubrique décrit les mots-clés et les valeurs utilisables dans un profil. Pour de plus amples informations sur la création d'un profil, reportez-vous à la rubrique Création d'un profil
Le Tableau 31–2 vous permet de déterminer rapidement les mots-clés que vous pouvez utiliser en fonction de votre scénario d'installation. Les mot-clés s'appliquent uniquement à une installation initiale, sauf si cela est indiqué.
Tableau 31–2 Présentation des mots-clés de profil
Configurations d'installation |
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Mots-clés de profil |
Système autonome (hors réseau) |
Système autonome (en réseau) ou serveur |
Serveur OS |
Mise à niveau |
Mise à niveau avec réaffectation d'espace disque |
archive_location (installation d'archives Solaris Flash) |
√ |
√ | |||
backup_media |
√ |
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boot_device |
√ |
√ |
√ | ||
bootenv createbe |
√ |
√ |
√ | ||
client_arch |
√ | ||||
client_root |
√ | ||||
client_swap |
√ | ||||
cluster (ajout de groupes de logiciels) |
√ |
√ |
√ | ||
cluster (ajout ou suppression de clusters) |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
dontuse |
√ |
√ |
√ | ||
fdisk (x86 uniquement) |
√ |
√ |
√ | ||
filesys (montage de systèmes de fichiers distants) |
√ |
√ | |||
filesys (création de systèmes de fichiers locaux) |
√ |
√ |
√ | ||
filesys (création de systèmes de fichiers mis en miroir) |
√ |
√ |
√ |
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forced_deployment (archives différentielles d'installation Solaris Flash) |
√ |
√ |
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geo |
√ |
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√ |
√ |
√ |
install_type |
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√ |
√ |
√ |
√ |
isa_bits |
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√ |
√ |
√ |
√ |
layout_constraint |
√ |
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local_customization (archives d'installation Solaris Flash) |
√ |
√ |
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locale |
√ |
√ |
√ |
√ |
√ |
metadb (création de répliques de bases de données d'état) |
√ |
√ |
√ |
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no_master_check (installation d'archives différentielles Solaris Flash) |
√ |
√ |
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no_content_check (installation d'archives différentielles Solaris Flash) |
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√ |
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num_clients |
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package |
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√ |
√ |
√ |
√ |
partitioning |
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√ |
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root_device |
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√ |
√ |
√ |
√ |
system_type |
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√ |
√ |
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usedisk |
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√ |
√ |
archive_location type_récupération emplacement |
Les valeurs de type_récupération et emplacement dépendent de l'emplacement de l'archive Solaris Flash. Les rubriques suivantes répertorient les valeurs utilisables pour type_récupération et emplacement, ainsi que des exemples d'utilisation du mot-clé archive_location.
Si votre archive est stockée sur un serveur NFS, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location nfs nom_serveur:/chemin/nom_fichier retry n |
Nom du serveur sur lequel vous avez stocké l'archive.
Endroit de l'archive à récupérer à partir du serveur indiqué. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez.
Nom du fichier d'archive Solaris Flash.
Mot-clé facultatif. La lettre n indique le nombre maximal de tentatives de montage de l'archive par les utilitaires Solaris Flash.
Exemples :
archive_location nfs golden:/archives/usrarchive archive_location nfs://golden/archives/usrarchive
Si votre archive est stockée sur un serveur HTTP, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location http://nom_serveur:chemin_port/nom_fichiermots-clés_facultatifs |
Si votre archive est stockée sur un serveur HTTPS, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location.
archive_location https://nom_serveur:port chemin/nom_fichier mots_clés_facultatifs |
Nom du serveur sur lequel vous avez stocké l'archive. nom_serveur peut être un numéro de port ou le nom d'un service TCP dont le numéro du port est déterminé au cours de l'exécution (« runtime »).
Port facultatif. Si vous ne spécifiez pas de port, les utilitaires d'installation Solaris Flash utilisent le numéro de port HTTP par défaut, soit 80.
Endroit de l'archive à récupérer à partir du serveur indiqué. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez.
Nom du fichier d'archive Solaris Flash.
Mots-clés facultatifs que vous pouvez spécifier lorsque vous récupérez une archive Solaris Flash à partir d'un serveur HTTP.
Mots-clés |
Définition des valeurs |
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auth basic nom_utilisateur mot_de_passe |
Si votre archive se trouve sur un serveur HTTP protégé par un mot de passe, vous devez indiquer dans le fichier des profils le nom d'utilisateur et le mot de passe requis pour pouvoir accéder au serveur HTTP. Remarque : il est risqué d'utiliser cette méthode d'authentification dans un profil prévu pour être utilisé avec la méthode JumpStart personnalisée. En effet, des utilisateurs non autorisés pourraient accéder au fichier des profils où figure le mot de passe. |
timeout min |
Le mot-clé timeout permet de spécifier la durée maximale, en minutes, d'attente de réception de données du serveur HTTP avant la fin de la connexion, sa réouverture et sa reprise à partir de l'état où la temporisation a expiré. Si vous spécifiez une valeur de timeout nulle (0), la connexion n'est pas rétablie pour cause d'inactivité. En cas de reconnexion temporisée, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de reprendre les opérations à partir de la dernière position connue au sein de l'archive. S'ils ne peuvent pas reprendre l'installation là où elle s'est arrêtée, la récupération reprend au début de l'archive. Les données récupérées avant l'expiration de la temporisation sont perdues. |
proxy hôte:port |
Le mot-clé proxy permet de spécifier un hôte et un port proxy. Vous pouvez utiliser un hôte de proxy pour récupérer une archive Solaris Flash de l'autre côté d'un pare-feu. Vous devez indiquer un port proxy quand vous spécifiez le mot-clé proxy. |
Exemple :
archive_location http://silver/archives/usrarchive.flar timeout 5
Exemple du mot-clé auth basic mot_de_passe nom_utilisateur :
archive_location http://silver/archives/usrarchive.flar timeout 5 user1 secret
Si votre archive est stockée sur un serveur FTP, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location ftp://nom_utilisateur:mot_de_passe@nom_serveur:chemin_port/nom_fichier mots_clés_facultatifs |
Nom d'utilisateur et mot de passe nécessaires pour accéder au serveur FTP dans le fichier profil.
Nom du serveur sur lequel vous avez stocké l'archive. nom_serveur peut être un numéro de port ou le nom d'un service TCP dont le numéro du port est déterminé au cours de l'exécution (« runtime »).
Port facultatif. Si vous ne spécifiez pas de port, les utilitaires d'installation Solaris Flash utilisent le numéro de port FTP par défaut, soit 21.
Endroit de l'archive à récupérer à partir du serveur indiqué. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez.
Nom du fichier d'archive Solaris Flash.
Mots-clés facultatifs que vous pouvez spécifier lorsque vous récupérez une archive Solaris Flash à partir d'un serveur FTP.
Mots-clés |
Définition des valeurs |
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timeout min |
Le mot-clé timeout vous permet de spécifier la durée maximale d'attente, en minutes, pour la réception de données du serveur FTP avant la fin de la connexion, sa réouverture et sa reprise là où la temporisation a expiré. Si vous spécifiez une valeur de timeout nulle (0), la connexion n'est pas rétablie pour cause d'inactivité. En cas de reconnexion temporisée, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de reprendre les opérations à partir de la dernière position connue au sein de l'archive. S'ils ne peuvent pas reprendre l'installation là où elle s'est arrêtée, la récupération reprend au début de l'archive. Les données récupérées avant l'expiration de la temporisation sont perdues. |
proxy hôte:port |
Le mot-clé proxy permet de spécifier un hôte et un port proxy. Vous pouvez utiliser un hôte de proxy pour récupérer une archive Solaris Flash de l'autre côté d'un pare-feu. Vous devez indiquer un port proxy quand vous spécifiez le mot-clé proxy. |
Exemple :
archive_location ftp://user1:secret@silver/archives/usrarchive.flar timeout 5
Si l'archive est stockée sur une bande, utilisez la syntaxe suivante pour le mot-clé archive_location :
archive_location local_tape périphérique position |
Nom du lecteur de bandes où vous avez stocké l'archive Solaris Flash. Si le nom du périphérique est un chemin d'accès canonique, les utilitaires d'installation Solaris Flash récupèrent l'archive à partir du chemin d'accès au noeud du périphérique. Si le nom de périphérique fourni n'est pas un chemin d'accès canonique, les utilitaires d'installation Solaris Flash ajoutent /dev/rmt/ au chemin d'accès.
Désigne l'endroit du lecteur de bande où vous avez enregistré l'archive. Si vous ne précisez pas de position, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de récupérer l'archive à partir de la position actuelle sur le lecteur de bande. En spécifiant une position, vous pouvez placer un script de début ou un fichier sysidcfg avant l'archive sur le lecteur de bande.
Exemples :
archive_location local_tape /dev/rmt/0n 5 archive_location local_tape 0n 5
Vous pouvez récupérer une archive Solaris Flash sur un périphérique local si vous l'avez stockée sur un périphérique à accès aléatoire, orienté système de fichiers, par exemple une disquette ou un CD-ROM. Utilisez la syntaxe ci-après pour le mot-clé archive_location.
vous pouvez récupérer une archive sur un périphérique orienté flux, une bande par exemple, en utilisant la même syntaxe que pour une bande locale.
archive_location local_device périphérique chemin/nom_fichier type_système_fichiers |
Nom du lecteur où vous avez stocké l'archive Solaris Flash. Si le nom du périphérique est un chemin canonique, le périphérique est monté directement. Si le nom de périphérique fourni n'est pas un chemin d'accès canonique, les utilitaires d'installation Solaris Flash ajoutent /dev/dsk/ au chemin d'accès.
Chemin d'accès à l'archive Solaris Flash, en partant de la racine du système de fichiers sur le périphérique spécifié. Si le chemin d'accès comporte $HOST, les utilitaires d'installation Solaris Flash remplacent $HOST par le nom du système clone que vous installez.
Nom du fichier d'archive Solaris Flash.
Spécifie le type de système de fichiers sur le périphérique. Si vous n'indiquez pas de type de système de fichiers, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de monter un système de fichiers UFS. Si le montage du système de fichiers UFS échoue, les utilitaires d'installation Solaris Flash tentent de monter un système de fichiers HSFS.
Exemples :
Pour récupérer une archive depuis un disque dur local formaté en système de fichiers UFS, utilisez la commande suivante :
archive_location local_device c0t0d0s0 /archives/$HOST
Pour récupérer une archive depuis un CD-ROM local avec système de fichiers HSFS, utilisez la commande suivante :
archive_location local_device c0t0d0s0 /archives/usrarchive
Vous pouvez récupérer une archive stockée dans la miniracine à partir de laquelle vous avez initialisé le système clone, comme vous le feriez pour un fichier local. Quand vous effectuez une installation JumpStart personnalisée, vous initialisez votre système à partir d'un CD-ROM ou d'une miniracine NFS. Le logiciel d'installation est chargé et exécuté à partir de cette miniracine. Par conséquent, une archive Solaris Flash stockée sur CD-ROM ou dans la miniracine NFS est accessible en tant que fichier local. Utilisez la syntaxe ci-après pour le mot-clé archive_location.
archive_location local_file chemin/nom_fichier |
Emplacement de l'archive. Le système doit pouvoir accéder au chemin indiqué, en tant que fichier local, lors de l'initialisation du système à partir du Installation Solaris CD ou du Solaris DVD. Le système n'a pas accès à /net lorsqu'il est initialisé à partir du Installation Solaris CD ou du Solaris DVD.
Nom du fichier d'archive Solaris Flash.
Exemple :
archive_location local_file /archives/usrarchive
backup_media type chemin |
le mot-clé backup_media s'applique uniquement à une mise à niveau avec réaffectation d'espace disque.
Le mot-clé backup_media identifie le média sur lequel les systèmes de fichiers seront sauvegardés dès lors qu'une réaffectation de l'espace disque s'impose au cours d'une mise à niveau, en raison d'un espace disponible insuffisant. Si vous avez besoin de plusieurs bandes ou de plusieurs disquettes, le système vous invite à les insérer au cours de la mise à niveau.
Valeurs valides de type |
Valeurs valides de chemin |
Spécification |
---|---|---|
local_tape |
/dev/rmt/n |
Lecteur de bande local du système que vous mettez à niveau. chemin doit être le chemin du périphérique du lecteur de bandes, exprimé par un caractère. La lettre n indique le numéro du lecteur de bande. |
local_diskette |
/dev/rdisketten |
Unité de disquette locale du système que vous mettez à niveau. chemin doit être le chemin du périphérique de l'unité de disquette, exprimé par un caractère. La lettre n indique le numéro de l'unité de disquette. Les disquettes que vous utilisez pour effectuer des sauvegardes doivent impérativement être formatées. |
local_filesystem |
/dev/dsk/cwtxdysz /système_fichiers |
Système de fichiers local du système que vous mettez à niveau. Vous ne pouvez pas spécifier ici un système de fichiers local sur lequel la mise à niveau aura une incidence. chemin peut être le chemin d'accès du périphérique en mode caractère. t x dans /dev/dsk/cwtxdys z n'est pas forcément utile, par exemple. Ou chemin peut être le chemin d'accès absolu à un système de fichiers monté par le fichier /etc/vfstab. |
remote_filesystem |
hôte :/système_fichiers |
Système de fichiers NFS d'un système distant. chemin doit comporter le nom ou l'adresse IP du système distant, hôte, ainsi que le chemin d'accès absolu au système de fichiers NFS, système_fichiers. Le système de fichiers NFS doit comporter un accès en lecture et en écriture (read/write). |
remote_system | utilisateur@hôte:/répertoire |
Répertoire d'un système distant accessible par un shell distant, rsh. Le système que vous mettez à niveau doit pouvoir accéder au système distant par le biais du fichier .rhosts du système distant. chemin doit comporter le nom de l'hôte du système distant, ainsi que le chemin d'accès absolu au répertoire répertoire. Si vous n'avez pas défini de nom d'utilisateur utilisateur, root est utilisé par défaut. |
Exemples :
backup_media local_tape /dev/rmt/0 backup_media local_diskette /dev/rdiskette1 backup_media local_filesystem /dev/dsk/c0t3d0s4 backup_media local_filesystem /export backup_media remote_filesystem system1:/export/temp backup_media remote_system user1@system1:/export/temp
boot_device périphérique eeprom |
boot_device désigne le périphérique sur lequel le programme JumpStart va installer le système de fichiers racine (/) et le périphérique d'initialisation du système.
Si vous n'indiquez pas le mot-clé boot_device dans un profil, le mot-clé boot_device spécifié par défaut au cours de l'installation est : boot_device any update.
périphérique : utilisez l'une des valeurs indiquées ci-dessous.
SPARC : cwtxdysz ou cxdysz : tranche de disque où le programme JumpStart place le système de fichiers racine (/), par exemple, c0t0d0s0.
x86 : cwtxdy ou cxdy : il s'agit du disque sur lequel le programme JumpStart place le système de fichiers racine (/), par exemple, c0d0.
existing : le programme JumpStart place le système de fichiers racine (/) sur le périphérique d'initialisation existant du système.
any : le programme JumpStart choisit où placer le système de fichiers racine (/). Il tente d'utiliser le périphérique d'initialisation existant du système. Il peut choisir un autre périphérique d'initialisation, au besoin.
eeprom : décidez de l'opportunité de préserver la mémoire EEPROM du système ou de la mettre à jour.
SPARC : choisissez entre préserver la mémoire EEPROM du système ou la mettre à jour sur le périphérique d'initialisation spécifié.
x86 : vous devez spécifier la valeur preserve.
update : le programme JumpStart met à jour la mémoire EEPROM du système sur le périphérique d'initialisation indiqué, de sorte que le système installé s'initialise automatiquement à partir de ce périphérique.
preserve : la valeur affectée au périphérique d'initialisation est maintenue comme telle dans la mémoire EEPROM du système. Si vous spécifiez un nouveau périphérique d'initialisation sans changer la mémoire EEPROM de votre système, vous devez changer manuellement la mémoire EEPROM de votre système pour qu'il puisse s'initialiser automatiquement à partir du nouveau périphérique d'initialisation.
SPARC : sur les systèmes SPARC, la valeur eeprom vous permet également de mettre à jour la mémoire EEPROM de votre système si vous changez de périphérique d'initialisation du système. Une fois la mémoire EEPROM du système mise à jour, le système peut s'initialiser automatiquement à partir du nouveau périphérique d'initialisation.
Exemple :
boot_device c0t0d0s2 update
la commande boot_device doit détecter tous les mots-clés filesys qui spécifient le système de fichiers racine (/) ainsi que le mot-clé root_device, le cas échéant.
bootenv createbe bename nouveau_nom_BE système de fichiers point_montage:périphérique:options_fs [système_fichiers...] |
bootenv createbe permet de créer un environnement d'initialisation vide et inactif au moment de l'installation de l'environnement d'exploitation. Vous devez au minimum créer le système de fichiers racine (/). Les tranches sont réservées aux systèmes de fichiers spécifiés, mais aucun de ces derniers n'est copié. Un nom est attribué à l'environnement d'initialisation, mais celui-ci ne sera véritablement créé qu'après l'installation d'une archive Flash Solaris. Une fois l'archive installée, les systèmes de fichiers sont installés sur les tranches réservées. Voici la liste des valeurs de nom_BE et système_fichiers :.
bename spécifie le nom du nouvel environnement d'initialisation à créer. nouveau_nom_BE ne peut pas dépasser 30 caractères, ne peut contenir que des caractères alphanumériques et ne peut pas contenir de caractères multioctets. Le nom doit être unique sur le système.
filesystem détermine le type et le nombre de systèmes de fichiers créés dans le nouvel environnement d'initialisation. Au moins une tranche qui contient le système de fichiers racine (/) doit être définie. Les systèmes de fichiers peuvent être sur le même disque ou répartis entre plusieurs disques.
point_montage peut désigner n'importe quel point de montage valide ou – (un trait d'union), qui désigne une tranche de swap.
périphérique doit être disponible lorsque l'environnement d'exploitation en cours d'installation est initialisé pour la première fois. Le périphérique n'a aucune relation avec les périphériques de stockage spéciaux de JumpStart tels que free . Le périphérique ne peut pas être un volume Solaris Volume Manager ou Veritas Volume Manager. périphérique est le nom d'un périphérique de disque de type /dev/dsk/cwt xdysz.
options_fs peut correspondre à l'un des éléments suivants :
ufs, désignant un système de fichiers UFS.
swap, désignant un système de fichiers swap. Le point de montage du swap doit être – (trait d'union).
Vous pouvez consulter un exemple de profil et d'utilisation de ce mot-clé aux références suivantes :
Pour un exemple de profil, reportez-vous à l' Exemple 26–9.
Pour un exemple d'utilisation de Solaris Live Upgrade pour la création, la mise à niveau et l'activation d'environnements d'initialisation inactifs, reportez-vous au Chapitre 32.
Pour un exemple d'utilisation de l'archive Solaris Flash, reportez-vous au Chapitre 19.
client_arch valeur_karch ... |
client_arch indique que le serveur du système d'exploitation doit prendre en charge un groupe de plates-formes différent de celui que le serveur utilise. Si vous ne spécifiez pas client_arch dans le profil, tout client sans disque utilisant le serveur du système d'exploitation doit contenir le même groupe de plates-formes que le serveur. Vous devez spécifier chaque groupe de plates-formes que vous souhaitez voir pris en charge par le serveur de système d'exploitation.
Les valeurs valides pour karch_value sont sun4m, sun4u, et i86pc. Une liste détaillée des noms de plates-formes et des divers systèmes figure dans le Solaris 9 Sun Hardware Guide.
vous ne pouvez utiliser client_arch que lorsque system_type est défini comme server.
client_root taille_racine |
client_root définit l'espace disque racine, taille_racine en Mo, à affecter à chaque poste client. Si vous ne précisez pas client_root dans le profil d'un serveur, le logiciel d'installation affecte automatiquement 15 Mo d'espace racine par client. Le programme d'installation associe la taille de l'espace racine du poste client au mot-clé num_clients pour déterminer l'espace à réserver au système de fichiers /export/root.
vous ne pouvez utiliser client_root que lorsque system_type est défini comme server.
client_swap taille_swap |
Le mot-clé client_swap définit l'espace swap, taille_swap en Mo, à affecter à chaque poste client sans disque. Si vous ne précisez pas client_swap dans votre profil, 32 Mo d'espace swap sont affectés par défaut.
Exemple :
client_swap 64
Dans cet exemple, un espace swap de 64 Mo est affecté à chaque poste client sans disque.
vous ne pouvez utiliser client_swap que lorsque system_type est défini comme server.
Si vous n'avez pas défini la taille de swap dans votre profil, le programme JumpStart se charge de la définir d'après la mémoire physique de votre système. Le Tableau 31–5 indique les correspondances de swap appliquées dans le cas d'une installation JumpStart personnalisée.
Tableau 31–5 Détermination de la taille de swap
Mémoire physique (en Mo) |
Espace swap (en Mo) |
---|---|
16–64 |
32 |
64–128 |
64 |
128–512 |
128 |
Supérieure à 512 |
256 |
Le programme JumpStart limite la taille de swap à 20 pour cent de la taille du disque où se trouve le swap, à moins que l'organisation des autres systèmes de fichiers n'ait permis de libérer davantage d'espace disque. Dans ce cas, le programme JumpStart affecte l'espace disponible au swap, à hauteur de la taille indiquée dans le Tableau 31–5, si possible.
les tailles cumulées de la mémoire physique et du swap doivent impérativement atteindre 32 Mo au minimum.
cluster nom_groupe |
Le mot-clé cluster désigne le groupe de logiciels que vous souhaitez installer sur le système. Le tableau ci-dessous répertorie le nom_groupe de chaque groupe de logiciels .
Groupe de logiciels | nom_groupe |
---|---|
Core System Support Software Group | SUNWCreq |
End User Solaris Software Group | SUNWCuser |
Developer Solaris Software Group | SUNWCprog |
Entire Solaris Software Group | SUNWCall |
Entire Solaris Software Group Plus OEM Support | SUNWCXall |
Vous ne pouvez spécifier qu'un seul groupe de logiciels par profil. Le groupe de logiciels doit être défini avant les autres entrées cluster et package. Si vous ne précisez aucun groupe de logiciels dans le profil à l'aide du mot-clé cluster, le groupe de logiciels pour utilisateur final, SUNWCuser, sera installé sur votre système.
cluster nom_cluster choix_ajout_suppression |
le mot-clé cluster (ajout ou suppression de clusters) s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé cluster indique si vous souhaitez ajouter un cluster au groupe de logiciels que vous souhaitez installer sur votre système, ou si vous souhaitez en supprimer.
nom_cluster doit adopter la forme SUNWCnom. Pour de plus amples informations sur les clusters et leur nom, démarrez Admintool sur un système installé et sélectionnez Logiciels dans le menu Consulter.
choix_ajout_suppression désigne l'option add ou delete. Utilisez choix_ajout_suppression pour indiquer si vous souhaitez ajouter le cluster spécifié ou le supprimer. Si vous ne précisez pas choix_ajout_suppression, add est utilisé par défaut.
Lorsque vous utilisez cluster (ajout ou suppression de clusters) au cours d'une mise à niveau, les conséquences sont les suivantes :
Tous les clusters présents sur votre système sont mis à niveau automatiquement.
Si vous avez spécifié nom_cluster add, le cluster indiqué est installé sur votre système, si nom_cluster ne s'y trouve pas déjà.
Si vous avez spécifié nom_cluster add et que nom_cluster existe déjà sur votre système, le package est supprimé avant que la mise à niveau ne commence.
dontuse nom_disque ... |
Par défaut, le programme JumpStart utilise tous les disques opérationnels de votre système, si vous spécifiez partitioning default. dontuse désigne le ou les disque(s) que vous ne souhaitez pas que le programme JumpStart utilise. nom_disque doit être formulé sous la forme cxtydzou cydz, c0t0d0 par exemple.
vous ne pouvez pas spécifier le mot-clé dontuse et le mot-clé usedisk dans le même profil.
fdisk taille_type_nom_disque |
fdisk définit la configuration des partitions fdisk sur un système x86. Vous pouvez spécifier fdisk autant de fois que nécessaire. Lorsque fdisk partitionne un système x86, les conséquences sont les suivantes :
Toutes les partitions fdisk du disque sont préservées, à moins que vous en supprimiez, en affectant la valeur delete ou 0 à taille. Toutes les partitions fdisk existantes sont supprimées si vous affectez la valeur all à taille.
Une partition fdisk Solaris comportant un système de fichiers racine (/) est toujours désignée comme étant la partition active du disque.
par défaut, le système s'initialise à partir de la partition active.
Si vous ne spécifiez pas le mot-clé fdisk dans votre profil, le mot-clé fdisk utilisé par défaut par l'installation est :
fdisk all solaris maxfree
Les entrées fdisk sont traitées dans l'ordre de leur apparition dans le profil.
nom_disque : utilisez les valeurs suivantes pour spécifier où vous souhaitez créer une partition fdisk ou celle que vous souhaitez supprimer :
cxtydz ou cydz – un disque spécifique, c0t3d0, par exemple.
rootdisk : la variable qui comporte la valeur du disque racine du système, telle que déterminée par le programme JumpStart, comme décrit dans la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système.
all : tous les disques sélectionnés.
type : utilisez les valeurs suivantes pour spécifier le type de partition fdisk que vous souhaitez créer sur le disque spécifié, ou que vous souhaitez supprimer :
solaris : une partition fdisk Solaris (de type SUNIXOS fdisk).
dosprimary : un alias pour les partitions principales DOS fdisk, et non pour les partitions fdisk qui sont étendues ou réservées au DOS données. Lorsque vous supprimez des partitions fdisk en affectant la valeur delete à taille, dosprimary sert de pseudo aux types fdisk DOSHUGE, DOSOS12 et DOSOS16. Lorsque vous créez une partition fdisk, dosprimary sert de pseudo à la partition fdisk DOSHUGE.
DDD : une partition fdisk « entière » DDD est un nombre entier compris entre 1 et 255 (compris).
vous ne pouvez spécifier cette valeur que si la taille est réglée sur delete.
0xHH : une partition fdisk hexadécimale HH est un nombre hexadécimal compris entre 01 et FF.
vous ne pouvez spécifier cette valeur que si la taille est réglée sur delete.
Le tableau ci-dessous présente les correspondances entières et hexadécimales des divers types de partitions fdisk.
Type fdisk |
DDD |
HH |
---|---|---|
DOSOS12 |
1 |
01 |
PCIXOS |
2 |
02 |
DOSOS16 |
4 |
04 |
EXTDOS |
5 |
05 |
DOSHUGE |
6 |
06 |
DOSDATA |
86 |
56 |
Autre système d'exploitation |
98 |
62 |
UNIXOS |
99 |
63 |
taille : utilisez l'une des valeurs indiquées ci-dessous.
DDD : une partition fdisk, d'une taille de DDD Mo, est créée sur le disque spécifié. DDD doit être un entier. Le programme JumpStart arrondit automatiquement la valeur au cylindre supérieur. La valeur 0 a les mêmes effets que la valeur delete.
all : une partition fdisk est créée sur l'ensemble du disque. Toutes les partitions fdisk existantes sont supprimées.
vous ne pouvez spécifier la valeur all qu'en présence d'un type solaris.
maxfree : une partition fdisk est créée dans le plus grand espace disponible contigu du disque spécifié. Si le disque comporte déjà une partition fdisk du type indiqué, elle sera utilisée d'office. Dans ce cas, le programme ne crée pas de nouvelle partition fdisk sur le disque.
le disque doit comporter au moins une partition fdisk non utilisée. Il faut également suffisamment d'espace disponible sur le disque, sans quoi l'installation échoue. La valeur maxfree ne peut être spécifiée qu'en présence d'un type solaris ou dosprimary.
delete : toutes les partitions fdisk du type spécifié sont supprimées du disque spécifié.
filesys serveur:chemin nom_point_montage adresse_serveur [[options_montage]] |
Dès lors qu'il utilise filesys avec les valeurs répertoriées, le programme JumpStart configure le système installé de manière à ce qu'il monte automatiquement les systèmes de fichiers distants, à l'initialisation. Vous pouvez spécifier filesys autant de fois que nécessaire.
Exemple :
filesys sherlock:/export/home/user2 - /home
serveur : nom du serveur sur lequel réside le système de fichiers distant, suivi de deux-points.
chemin : nom du point de montage du système de fichiers distants. Par exemple, /usr ou /export/home.
adresse_serveur : adresse IP du serveur identifié par serveur:chemin. Si votre réseau exploite un service de noms, vous pouvez utiliser la valeur adresse_serveur pour enregistrer le nom d'hôte du serveur et son adresse IP dans le fichier /etc/hosts. Si vous decidez de ne pas indiquer l'adresse IP du serveur, entrez le signe moins (-). Par exemple, si votre réseau exploite un service de noms, vous n'êtes pas tenu de préciser l'adresse IP du serveur.
nom_point_montage : le nom du point de montage effectif du système de fichiers distants.
options_montage : une ou plusieurs option(s) identique(s) à l'option -o de la commande mount(1M). Les options de montage sont ajoutées à l'entrée /etc/vfstab correspondant au nom_point_montage spécifié.
si vous devez indiquer plusieurs options de montage, séparez-les par une virgule, sans jamais laisser d'espace (ro,quota, par exemple).
filesys taille_tranche [[système_fichiers paramètres_facultatifs]] |
Le programme Jumpstart utilise filesys avec les valeurs répertoriées pour créer des systèmes de fichiers locaux, au cours de l'installation. Vous pouvez spécifier filesys autant de fois que nécessaire.
tranche : utilisez l'une des valeurs indiquées ci-dessous.
any : le programme JumpStart place le système de fichiers sur n'importe quel disque.
vous ne pouvez pas spécifier any si size est réglée sur existing, all, free, début:taille ou ignore.
cwtxdysz or cxdysz : la tranche de disque sur laquelle le programme JumpStart place le système de fichiers, par exemple, c0t0d0s0 ou c0d0s0.
rootdisk.s n : variable contenant la valeur du disque racine du système, déterminée par le programme JumpStart, tel que décrit à la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système. Le suffixe sn désigne une tranche spécifique du disque.
taille : utilisez l'une des valeurs indiquées ci-dessous.
num : taille du système de fichiers définie par num en Mo.
existing : taille actuelle du système de fichiers existant.
lorsque vous utilisez la valeur existing, vous pouvez changer le nom d'une tranche existante en spécifiant système_fichiers avec un autre nom_point_montage.
auto : selon le logiciel sélectionné, la taille du système de fichiers peut être déterminée automatiquement.
all : la tranche spécifiée utilise l'ensemble du disque pour le système de fichiers. Si vous indiquez la valeur all, aucun autre système de fichiers ne peut être placé sur le disque spécifié.
free : le système de fichiers occupe la totalité de l'espace non utilisé du disque.
si vous avez défini filesys par free, l'entrée filesys doit être la dernière entrée de votre profil.
début:taille : le système de fichiers est partitionné de manière explicite. début indique le cylindre où débute la tranche, et taille le nombre de cylindres occupés par la tranche.
système_fichiers : la valeur de système_fichiers est facultative. Elle est utile lorsque la tranche est définie comme any ou cwtxdysz. Si vous ne spécifiez pas système_fichiers, unnamed est défini par défaut. Le choix de unnamed est incompatible avec la définition de la valeur de paramètres_facultatifs. Utilisez l'une des valeurs indiquées ci-dessous.
nom_point_montage : nom du point de montage du système de fichiers, /var, par exemple.
swap : la tranche spécifiée est utilisée comme swap.
overlap : la tranche spécifiée est définie comme une représentation d'une région d'un disque. La valeur de VTOC est V_BACKUP. Par défaut, la tranche 2 est une tranche de recouvrement représentant l'intégralité du disque.
vous ne pouvez spécifier overlap que si taille est définie par existing, all ou début:taille.
unnamed : la tranche spécifiée est définie comme une tranche brute, aucun nom de point de montage ne correspond donc à cette tranche. Si vous ne spécifiez pas système_fichiers, unnamed est configuré par défaut.
ignore : la tranche spécifiée n'est ni utilisée, ni reconnue par le programme JumpStart. Vous pouvez utiliser cette option pour indiquer que vous souhaitez que le système de fichiers d'un disque soit ignoré pendant l'installation. Le programme JumpStart crée un nouveau système de fichiers sur le même disque, qui porte le même nom. Vous ne pouvez utiliser ignore que lorsque partitioning existing est spécifié.
paramètres_facultatif : utilisez l'une des valeurs indiquées ci-dessous.
preserve : le système de fichiers de la tranche spécifiée est préservé.
preserve ne peut être spécifié que si la valeur de taille correspond à existing et si la valeur de tranche est cwtxdysz.
options_montage : une ou plusieurs option(s) identique(s) à l'option -o de la commande mount(1M). Les options de montage sont ajoutées à l'entrée /etc/vfstab correspondant au nom_point_montage spécifié.
si vous devez indiquer plusieurs options de montage, séparez-les par une virgule, sans jamais laisser d'espace (ro,quota, par exemple).
miroir filesys[[[:nom]]]tranche [[[tranche]]] taille système_fichiers paramètres_facultatifs |
Le programme JumpStart crée les volumes RAID-1et RAID-0 nécessaires à la création d'un système de fichiers miroir à l'aide des mots-clés filesys mirror avec les valeurs répertoriées. Ces mots-clés peuvent être définis plusieurs fois, afin de créer des volumes RAID-1 (miroirs) pour différents systèmes de fichiers.
filesys mirror n'est pris en charge que dans le cadre d'une installation initiale.
nom : mot clé facultatif permettant de nommer le volume RAID-1 (miroir). Les noms de miroir doivent débuter par la lettre« d », suivie d'un nombre compris entre 0 et 127, par exemple, d100. Si vous n'attribuez pas de nom au miroir, le programme JumpStart personnalisé le fait pour vous. Pour obtenir des directives sur l'attribution de noms aux miroirs, reportez-vous à la rubrique Contraintes et directives liées à l'attribution de noms aux volumes RAID dans le cadre des méthodes JumpStart personnalisée et Solaris Live Upgrade.
tranche : cette valeur spécifie la tranche de disque sur laquelle le programme JumpStart personnalisé place le système de fichiers à mettre en miroir. La valeur de la tranche doit correspondre au format cwtxdysz, par exemple c0t0d0s0 ou c0t0d0s5. Le programme JumpStart personnalisé crée un volume RAID-0 (concaténation à une tranche) sur la tranche, et un volume RAID-1 pour mettre la concaténation en miroir. Vous pouvez définir jusqu'à deux tranches par miroir.
taille : cette valeur spécifie la taille du système de fichiers en mégaoctets.
système_fichiers : cette valeur spécifie le système de fichiers à mettre en miroir. Le programme JumpStart personnalisé crée le miroir à partir des tranches spécifiées et le monte sur le système de fichiers spécifié. Outre les systèmes de fichiers vitaux, tels que racine (/), /usr et /var, il est aussi possible de définir swap comme système de fichiers.
paramètres_facultatifs : une ou plusieurs options de montage identiques à l'option -o de la commande mount(1M). Les options de montage sont ajoutées à l'entrée /etc/vfstab du système_fichiers spécifié. Si vous devez indiquer plusieurs options de montage, séparez-les par une virgule, sans jamais laisser d'espace (ro,quota, par exemple).
Pour obtenir de plus amples informations sur la création de systèmes de fichiers miroirs au cours de l'installation, reportez-vous au Chapitre 10.
forced_deployment |
forced_deployment force l'installation d'une archive différentielle Solaris Flash sur un système clone autre que celui que l'application attend.
si vous utilisez forced_deployment, tous les nouveaux fichiers sont supprimés afin d'amener le système clone à l'état attendu. Si vous n'êtes pas sûr de vouloir supprimer ces fichiers, utilisez l'option par défaut qui protège ces nouveaux fichiers en stoppant l'installation.
geo environnement_linguistique |
Le mot-clé geo désigne le ou les environnements linguistiques que vous souhaitez installer sur un système ou y ajouter dans le cadre d'une mise à niveau. Les valeurs valables de environnement_linguistique sont répertoriées dans le tableau ci-dessous.
Valeur |
Description |
---|---|
N_Africa |
Afrique du Nord, y compris l'Égypte |
C_America |
Amérique Centrale, y compris le Costa Rica, le Salvador, le Guatemala, le Mexique, le Nicaragua et Panama |
N_America |
Amérique du Nord, y compris le Canada et les États-Unis |
S_America |
Amérique du Sud, y compris l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Équateur, le Paraguay, le Pérou, l'Uruguay et le Venezuela |
Asia |
Asie, y compris le Japon, la République de Corée, la République Populaire de Chine, Taïwan et la Thaïlande |
Ausi |
Asie australe, y compris l'Australie et la Nouvelle-Zélande |
C_Europe |
Europe Centrale, y compris l'Autriche, la République Tchèque, l'Allemagne, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Suisse |
E_Europe |
Europe de l'Est, y compris l'Albanie, la Bosnie, la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Macédoine, la Roumanie, la Russie, la Serbie, la Slovénie et la Turquie |
N_Europe |
Europe du Nord, y compris le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède |
S_Europe |
Europe du Sud, y compris la Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Espagne |
W_Europe |
Europe de l'Ouest, y compris la Belgique, la France, la Grande-Bretagne, l'Irlande et les Pays Bas |
M_East |
Moyen-Orient, y compris l'Israël |
Une liste complète des valeurs des composants des environnements linguistiques est fournie à l'Annexe D.
vous pouvez spécifier un mot-clé geo pour chaque environnement linguistique que vous souhaitez ajouter sur un système.
install_typeinitial_upgrade_flash_switch |
Le mot-clé install_type détermine s'il faut effacer et installer un nouvel environnement Solaris sur le système, mettre à niveau l'environnement Solaris existant ou installer une archive Solaris Flash sur le système.
vous devez impérativement spécifier install_type comme premier mot-clé de profil dans chaque profil.
Vous devez utiliser une des options suivantes pour initial_upgrade_flash_switch :
initial_install : indique qu'une installation initiale de l'environnement d'exploitation Solaris doit être effectuée.
upgrade : indique qu'une mise à niveau de l'environnement d'exploitation Solaris doit être effectuée.
flash_install : indique que l'installation d'une archive Solaris Flash écrasant tous les fichiers doit être effectuée.
flash_update : indique que l'installation d'une archive différentielle Solaris Flash écrasant uniquement les fichiers spécifiés doit être effectuée.
certains mots-clés de profil ne peuvent être utilisés qu'avec l'option initial_install. Certains mots-clés de profil ne peuvent être utilisés qu'avec l'option upgrade. Certains mots-clés de profils ne peuvent être utilisés qu'avec l'option flash_install.
isa_bits choix_bit |
isa_bits permet d'indiquer si vous souhaitez installer des packages de Solaris 9 à 64 ou 32 bits.
choix_bit représente l'option 64 ou 32, servant à indiquer si vous souhaitez installer des packages de Solaris 9 à 64 ou 32 bits. Si vous ne spécifiez pas ce mot-clé dans votre profil, le programme JumpStart installe les systèmes en procédant comme suit :
packages 64 bits sur des systèmes UltraSPARCTM ;
packages 32 bits sur tous les autres systèmes.
si vous utilisez le mot-clé isa_bits, vous devez aussi employer le dernier script check figurant dans le répertoire Solaris_9/Misc/jumpstart_sample du Solaris Software 1 of 2 CD ou du Solaris DVD.
layout_constraint tranche contrainte [[taille_minimale]] |
vous ne pouvez utiliser layout_constraint que dans le cas d'une mise à niveau avec réaffectation d'espace disque.
layout_constraint désigne la contrainte de configuration automatique d'un système de fichiers dès lors que la fonction de configuration automatique doit réaffecter de l'espace au cours d'une mise à niveau, en raison d'un espace disque insuffisant.
Si vous ne spécifiez pas le mot-clé layout_constraint, le programme JumpStart organise le disque comme suit :
Les systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau sont repérés comme étant modifiables (changeable).
Les systèmes de fichiers qui figurent sur le même disque que le système de fichiers requérant davantage d'espace et qui sont montés par le fichier /etc/vfstab sont repérés comme étant modifiables (changeable).
Les autres systèmes de fichiers sont repérés comme étant fixes (fixed) car la configuration automatique ne peut pas les modifier.
Si vous spécifiez un ou plusieurs mots-clés layout_constraint, le programme JumpStart organise le disque comme suit :
Les systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau sont repérés comme étant modifiables (changeable).
Les systèmes de fichiers pour lesquels vous avez spécifié un mot-clé layout_constraint sont repérés avec la contrainte spécifiée.
Les autres systèmes de fichiers sont repérés comme étant fixes (fixed).
Vous ne pouvez pas modifier la contrainte des systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau, ces systèmes de fichiers devant être repérés comme étant modifiables (changeable). Vous pouvez utiliser le mot-clé layout_constraint pour changer les valeurs de taille_minimale des systèmes de fichiers qui nécessitent davantage d'espace pour être mis à niveau.
pour permettre à la configuration automatique de réaffecter de l'espace, sélectionnez davantage de systèmes de fichiers modifiables ou déplaçables, en particulier les systèmes de fichiers qui figurent sur les mêmes disques que les systèmes de fichiers nécessitant davantage d'espace pour être mis à niveau.
tranche : indique la tranche de disque du système de fichiers sur laquelle vous souhaitez spécifier la contrainte. Vous devez spécifier la tranche de disque du système sous la forme cwtxdyszou cxdysz.
contrainte : utilisez l'une des contraintes suivantes pour le système de fichiers spécifié :
changeable : la configuration automatique peut déplacer le système de fichiers et en changer la taille. La contrainte changeable ne peut être spécifiée que sur des systèmes de fichiers montés par le fichier /etc/vfstab. Vous pouvez changer la taille d'un système de fichiers en définissant la valeur taille_minimale correspondante.
Si vous repérez un système de fichiers comme étant modifiable (changeable) sans spécifier de taille_minimale, la taille minimale du système de fichiers est réglée sur 10 pour cent de plus que la taille minimale requise. Par exemple, si la taille minimale d'un système de fichiers est de 100 Mo, sa taille modifiée sera de 110 Mo. Si vous avez spécifié une taille_minimale, tout l'espace restant, taille d'origine moins taille minimale, est affecté à d'autres systèmes de fichiers.
movable : la configuration automatique peut déplacer le système de fichiers sur une autre tranche du même disque ou sur un autre disque. La taille du système de fichiers reste la même.
available : la configuration automatique peut utiliser tout l'espace du système de fichiers pour réaffecter de l'espace. Vous perdez toutes les données du système de fichiers. La contrainte available ne peut être spécifiée que sur des systèmes de fichiers qui ne sont pas montés par le fichier /etc/vfstab.
collapse : la configuration automatique réduit le système de fichiers spécifié et le déplace dans le système de fichiers parent. Vous pouvez utiliser l'option collapse pour réduire le nombre de systèmes de fichiers d'un système, dans le cadre d'une mise à niveau. Par exemple, si les systèmes de fichiers /usr et /usr/share figurent sur un système, réduire /usr/share revient à le placer dans le système de fichiers parent /usr. La contrainte collapse ne peut être spécifiée que sur des systèmes de fichiers montés par le fichier /etc/vfstab.
taille_minimale : indique la taille d'un système de fichiers une fois que la configuration automatique a achevé la réaffectation d'espace. L'option taille_minimale vous permet de changer la taille d'un système de fichiers. La taille du système de fichiers peut être supérieure si de l'espace non affecté y est ajouté. En revanche, la taille du système de fichiers ne peut en aucun cas être inférieure à la valeur spécifiée. La valeur taille_minimale est facultative. N'utilisez cette valeur que si vous avez repéré un système de fichiers comme étant modifiable (changeable) et que sa taille minimale ne peut être inférieure aux besoins de ce système de fichiers en fonction du contenu existant.
Exemples :
layout_constraint c0t3d0s1 changeable 200 layout_constraint c0t3d0s4 movable layout_constraint c0t3d1s3 available layout_constraint c0t2d0s1 collapse
local_customization répertoire local |
Avant de procéder à l'installation d'une archive Solaris Flash sur un système clone, vous pouvez créer des scripts personnalisés afin de préserver les configurations locales du système clone. Le mot-clé local_customization désigne le répertoire dans lequel vous avez sauvegardé ces scripts. répertoire local s'applique au chemin d'accès au script du système clone. Pour de plus amples informations concernant les scripts de déploiement préalable et ultérieur, reportez-vous à la rubrique Création de scripts de personnalisation.
locale nom_environnement_linguistique |
le mot-clé locale s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé locale désigne les packages de langues que vous souhaitez installer ou ajouter dans le cadre d'une mise à niveau, pour le nom_environnement_linguistique spécifié. Les valeurs de nom_environnement_linguistique sont celles utilisées pour la variable d'environnement $LANG. L'Annexe D comporte une liste des valeurs d'environnement linguistique valides.
Les conditions ci-après s'appliquent lorsque vous utilisez le mot-clé local :
Si vous avez préconfiguré un environnement linguistique par défaut, il est installé automatiquement. Les packages de langue anglaise sont installés par défaut.
Vous pouvez spécifier un mot-clé locale pour chaque environnement linguistique que vous souhaitez ajouter sur un système.
metadb tranche [size taille_en_blocs] [count nombre_de_répliques]
Le mot-clé metadb vous permet de créer des répliques de bases de données d'état Solaris Volume Manager (metadbs) au cours de l'installation JumpStart personnalisée. Vous pouvez l'utiliser plusieurs fois dans votre fichier de profil pour créer des répliques de bases de données d'état sur différentes tranches de disque.
Vous devez spécifier la tranche de disque sur laquelle le programme JumpStart personnalisé doit placer la réplique de la base de données d'état. La valeur de la tranche doit correspondre au format cwtxdysz.
Le mot-clé facultatif sizepermet de spécifier la taille en blocs de la réplique de base de données d'état à créer. Si vous ne spécifiez pas de valeur, le programme JumpStart personnalisé utilise une taille par défaut de 8192 blocs.
Le nombre de répliques de bases de données d'état à créer peut être spécifié en définissant la valeur du mot-clé facultatif count dans le profil. Si vous ne spécifiez pas de valeur, le programme JumpStart personnalisé crée trois répliques de base de données d'état par défaut.
Pour obtenir de plus amples informations sur la création de répliques de bases de données d'état Solaris Volume Manager durant l'installation, reportez-vous à la rubrique Directives et exigences relatives aux répliques de bases de données d'état.
no_content_check |
Au cours de l'installation d'un système clone avec une archive différentielle Solaris Flash, vous pouvez utiliser le mot-clé no_content_check pour ignorer la validation fichier par fichier. La validation fichier par fichier vous garantit que le système clone est bien un double du système maître. Évitez d'avoir recours à ce mot -clé si vous n'êtes pas sûr que le système clone soit un double du système maître original.
si vous utilisez no_content_check, tous les nouveaux fichiers sont supprimés de manière à amener le système clone à l'état attendu. Si vous n'êtes pas sûr de vouloir supprimer ces fichiers, utilisez l'option par défaut qui protège ces nouveaux fichiers en stoppant l'installation.
no_master_check |
Au cours de l'installation d'un système clone avec une archive différentielle Solaris Flash, vous pouvez utiliser le mot-clé no_master_check pour éviter de vérifier si le système clone a bien été construit d'après le système maître original. Évitez d'avoir recours à ce mot -clé si vous n'êtes pas sûr que le système clone soit un double du système maître original. Pour de plus amples informations concernant l'installation d'archives différentielles Solaris Flash, reportez-vous à la rubrique SPARC : préparation d'un système en vue de l'installation d'une archive Solaris Flash à l'aide d'une méthode Jumpstart personnalisée.
num_clients nb_clients |
À l'installation d'un serveur, les systèmes de fichiers racine (/) et swap de chaque poste client sans disque se voient affecter de l'espace. num_clients définit le nombre de postes clients sans disque, nb_clients, pris en charge par un serveur. Si vous ne spécifiez pas num_clients dans votre profil, la valeur utilisée par défaut est de cinq postes clients sans disque.
vous ne pouvez utiliser num_clients que lorsque system_type est défini comme server.
package nom_package [[choix_ajout_suppression]] |
le mot-clé package s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé package indique si un package doit être ajouté au groupe de logiciels que vous souhaitez installer sur votre système, ou s'il doit en être supprimé.
Vous devez spécifier nom_package sous la forme de SUNWnom. Pour de plus amples informations sur les packages et leur nom, utilisez la commande pkginfo -l sur un système installé.
choix_ajout_suppression représente l'option add ou delete, utilisée pour ajouter ou supprimer le package spécifié. Si vous ne précisez pas choix_ajout_suppression, add est utilisé par défaut.
certains packages sont nécessaires et ne peuvent être supprimés. Vous ne pouvez pas ajouter ou supprimer individuellement des packages de localisation en utilisant le mot-clé de profil package. Pour ajouter des packages de localisation, utilisez le mot-clé de profil locale.
Si vous utilisez package pour une mise à niveau, le programme JumpStart effectue les actions suivantes :
Tous les packages existants sur votre système sont mis à niveau automatiquement.
Si vous avez spécifié nom_package add et que nom_package n'existe pas sur votre système, le package est installé.
Si vous avez spécifié nom_package delete et que nom_package existe déjà sur votre système, le package est supprimé avant que la mise à niveau ne commence.
Si vous avez spécifié nom_package delete et que nom_package n'existe pas sur votre système, le package n'est pas installé s'il fait partie d'un cluster prévu pour être installé.
partitioning type |
Le mot-clé partitioning définit la manière dont les disques sont divisés en tranches de systèmes de fichiers, au cours de l'installation.
type : utilisez l'une des valeurs indiquées ci-dessous.
default : le programme JumpStart sélectionne des disques et y crée les systèmes de fichiers sur lesquels installer les logiciels spécifiés, à l'exception des systèmes de fichiers spécifiés par les mots-clés de filesys. rootdisk est le premier disque sélectionné. Le programme JumpStart utilise d'autres disques si le logiciel spécifié est trop lourd pour être installé sur rootdisk.
existing : le programme JumpStart utilise les systèmes de fichiers présents sur les disques du système. Tous les systèmes de fichiers sont préservés, à l'exception de /, /usr, /usr/openwin, /opt et /var. Le programme JumpStart utilise le dernier champ de point de montage du superbloc de systèmes de fichiers afin de déterminer le point de montage de systèmes de fichiers représenté par la tranche.
si vous utilisez les deux mots-clés de profil filesys et partitioning existing, vous devez définir la taille par existing.
explicit : le programme JumpStart utilise les disques et crée les systèmes de fichiers spécifiés par les mots-clés de filesys. Si vous ne spécifiez que le système de fichiers racine (/) avec le mot-clé filesys, l'intégralité du logiciel Solaris est installée dans le système de fichiers racine (/).
si vous utilisez la valeur de profil explicit, vous devez utiliser le mot-clé filesys pour spécifier les disques à utiliser et les systèmes de fichiers à créer.
Si vous ne précisez pas partitioning dans votre profil, le type de partitionnement par défaut (default) est utilisé.
root_device tranche |
le mot-clé root_device s'applique aussi bien à la procédure d'installation qu'à la procédure de mise à niveau.
Le mot-clé root_device désigne le disque racine de votre système. Vous trouverez des informations complémentaires à ce sujet dans la rubrique Comment déterminer le disque racine d'un système.
Dans le cadre de la mise à niveau d'un système, root_device désigne le système de fichiers racine (/) ainsi que les systèmes de fichiers montés par le fichier /etc/vfstab pour être mis à niveau. Vous devez impérativement spécifier root_device si plusieurs systèmes de fichiers racine (/) d'un système peuvent être mis à niveau. Vous devez spécifier tranche sous la forme cwtxdysz or cxdysz.
Exemple :
root_device c0t0d0s2
Lorsque vous utilisez le mot-clé root_device, tenez compte des informations suivantes :
Si vous spécifiez root_device sur un système équipé d'un seul disque, il est impératif que root_device désigne ce disque unique. De plus, tous les mots-clés filesys spécifiant le système de fichiers racine (/) doivent correspondre à root_device.
Si vous effectuez la mise à niveau d'un volume RAID-1 (miroir), la valeur spécifiée pour root_device doit correspondre à une face du miroir. L'autre face du miroir fait l'objet d'une mise à niveau automatique.
On appelle disque racine d'un système, le disque sur lequel figure le système de fichiers racine (/) du système. Dans un profil, vous pouvez utiliser la variable rootdisk à la place du nom d'un disque, que le programme JumpStart considère alors comme disque racine du système. Le Tableau 31–6 décrit la procédure suivie par le programme JumpStart pour déterminer le disque racine d'un système sur lequel effectuer une installation.
le programme JumpStart ne détermine la taille du disque racine d'un système que dans le cas d'une installation initiale. Vous ne pouvez pas modifier le disque racine d'un système au cours d'une mise à niveau.
Étape |
Action |
---|---|
1 |
Si le mot-clé root_device est spécifié dans le profil, le programme JumpStart associe rootdisk au périphérique racine. |
2 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk mais que le mot-clé boot_device est spécifié dans votre profil, le programme JumpStart associe rootdisk au périphérique d'initialisation. |
3 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk, mais qu'une entrée filesys cwtxdysz size / figure dans votre profil, le programme JumpStart associe rootdisk au disque désigné par cette entrée. |
4 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk mais qu'une entrée rootdisk.sn figure dans votre profil, le programme JumpStart recherche un système de fichiers racine existant sur la tranche spécifiée des divers disques du système, dans l'ordre de sonde du noyau. Le programme JumpStart considère alors le disque qu'il trouve comme rootdisk. |
5 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk mais que partitioning existing figure dans votre profil, le programme JumpStart recherche un système de fichiers racine existant sur les disques du système, dans l'ordre de sonde du noyau. Une erreur survient s'il ne trouve aucun système de fichiers racine ou s'il en trouve plusieurs. S'il trouve un système de fichiers racine, le programme JumpStart considère le disque correspondant comme rootdisk. |
6 |
Si vous n'avez pas défini rootdisk, le programme JumpStart associe rootdisk au disque sur lequel figure le système de fichiers racine (/). |
system_type choix_type |
system_type définit le type de système sur lequel vous souhaitez installer l'environnement Solaris.
choix_type représente l'option standalone ou server, qui désigne le type de système sur lequel vous souhaitez installer le logiciel Solaris. Si vous ne spécifiez pas de system_type dans votre profil, le type standalone est utilisé par défaut.
usedisk nom_disque ... |
Par défaut, le programme JumpStart utilise tous les disques opérationnels de votre système, si vous spécifiez partitioning default. Le mot-clé de profil usedisk désigne un ou plusieurs disques que vous souhaitez que le programme JumpStart utilise. Vous devez spécifier, par exemple, nom_disque sous la forme cxtydz ou cydz ou bien c0t0d0 ou c0d0s0.
Si vous spécifiez usedisk dans votre profil, le programme JumpStart utilise uniquement les disques que vous avez indiqués à la suite du mot-clé usedisk.
vous ne pouvez pas spécifier le mot-clé dontuse et le mot-clé usedisk dans le même profil.