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Initialisation et arrêt des systèmes Oracle Solaris 11.1 Oracle Solaris 11.1 Information Library (Français) |
1. Initialisation et arrêt d'un système (Présentation)
Nouveautés concernant l'initialisation et l'arrêt d'un système
x86 : GRUB 2 est le programme d'amorçage par défaut
x86 : Prise en charge des microprogrammes UEFI 64 bits
Prise en charge de l'initialisation à partir de disques portant l'étiquette GPT
Prise en charge de l'installation des disques de grande taille
SPARC : Fin de la prise en charge de la plupart des plates-formes sun4u
Recommandations pour initialiser un système
Raisons de l'initialisation d'un système
Description du processus d'initialisation
x86 : Différences entre les méthodes d'initialisation UEFI et BIOS
SMF (utilitaire de gestion des services) et initialisation
Changements du comportement de l'initialisation lors de l'utilisation de SMF
2. x86 : Administration de GRand Unified Bootloader (tâches)
3. Arrêt d'un système (tâches)
4. Initialisation d'un système (tâches)
5. Initialisation d'un système à partir du réseau (tâches)
L'architecture d'initialisation Solaris Oracle inclut les caractéristiques fondamentales suivantes :
Utilisation d'une archive d'initialisation
L'archive d'initialisation contient une image du système de fichiers monté à l'aide d'un disque en mémoire. L'image est auto-descriptive et contient plus particulièrement un lecteur de système de fichiers dans le bloc d'initialisation (programme d'amorçage GRUB dans le cas des plates-formes x86). Sur les plates-formes SPARC, le lecteur de système de fichiers monte et ouvre l'image du disque RAM, puis lit et exécute le noyau inclus dedans. Par défaut, ce noyau se trouve sous /platform/`uname -m'/kernel/unix. Sur les plates-formes x86, le programme d'amorçage GRUB charge le fichier de noyau et l'archive d'initialisation dans la mémoire, puis transfère le contrôle au noyau. Sur les plates-formes x86, le noyau par défaut est /platform/i86pc/kernel/amd64/unix.
Remarque - Lors de l'initialisation d'un système SPARC à partir du disque, le microprogramme OBP lit les blocs d'initialisation sur la partition définie en tant que périphérique d'initialisation. Ce programme d'amorçage autonome contient généralement un lecteur de fichier capable de lire l'archive d'initialisation Oracle Solaris. Voir la page de manuel boot(1M).
Si vous procédez à l'initialisation à partir d'un système de fichiers root ZFS, le chemin d'accès à l'archive et le nom du fichier de noyau sont résolus dans le système de fichiers root (jeu de données) sélectionné pour l'initialisation.
Utilisation d'une interface d'administration d'initialisation pour gérer les archives d'amorçage Oracle Solaris, ainsi que la configuration et le menu GRUB sur les plates-formes x86
La commande bootadm gère les détails de la mise à jour et de la vérification de l'archive d'initialisation. Lors d'une installation ou d'une mise à niveau, la commande bootadm crée une archive d'initialisation initiale. Au cours d'un arrêt normal du système, le processus d'arrêt compare le contenu de l'archive d'initialisation avec le système de fichiers root. Si le système a été mis à jour (pilotes ou fichiers de configuration), l'archive d'initialisation est reconstruite afin d'inclure ces modifications, de manière à synchroniser l'archive d'initialisation et le système de fichiers root lors de la réinitialisation. Vous pouvez exécuter la commande bootadm pour mettre à jour l'archive d'initialisation manuellement.
Sur les systèmes x86, le fichier grub.cfg et le programme d'amorçage x86 sont administrés par le biais de la commande bootadm. Dans cette version, les commandes bootadm ont été modifiées et de nouvelles sous-commandes ajoutées pour vous permettre de réaliser la plupart des tâches d'administration précédemment effectuées en éditant le fichier menu.lst. Parmi ces tâches, il faut citer la gestion du menu GRUB, la définition d'arguments de noyau pour une entrée d'initialisation spécifique et l'administration du programme d'amorçage. Pour obtenir des instructions, reportez-vous à la section x86 : Administration de la configuration de GRUB par le biais de la commande bootadm.
Remarque - Certaines options de commande bootadm ne s'appliquent pas aux plates-formes SPARC.
Pour plus d'informations, reportez-vous aux pages de manuel bootadm(1M) et boot(1M).
Utilisation d'une image du disque RAM en tant que système de fichiers root lors de l'installation
Ce processus est le même sur les plates-formes SPARC et x86. L'image du disque RAM est dérivée de l'archive d'initialisation, puis transférée vers le système à partir du périphérique d'initialisation.
Remarque - Sur les plates-formes SPARC, la PROM OpenBoot permet toujours d'accéder au périphérique d'initialisation du système et de transférer l'archive d'initialisation vers la mémoire du système.
Dans le cas d'une installation logicielle, l'image du disque RAM est le système de fichiers root utilisé pour l'ensemble de l'installation. En utilisant l'image du disque RAM dans ce but, il n'est plus nécessaire d'accéder aux composants d'installation souvent sollicités à partir d'un média amovible. Le système de fichiers du disque RAM peut être de type HSFS (High Sierra File System) ou UFS.
Prise en charge de l'initialisation à partir de disques portant l'étiquette GPT
Oracle Solaris inclut la prise en charge de l'initialisation à partir des disques portant l'étiquette GPT. L'initialisation à partir d'un disque portant l'étiquette GPT est légèrement différente de l'initialisation à partir d'un disque qui applique le schéma de partitionnement MS-DOS. L'installation d'Oracle Solaris 11.1 sur un système x86 ou SPARC avec microprogramme compatible GPT applique une étiquette de disque GPT sur le disque du pool root qui utilise généralement la totalité du disque. Reportez-vous à la section x86 : certains systèmes dotés du microprogramme BIOS ne s’initialisent pas si l’entrée EFI_PMBR n’est pas active dans l’environnement d’initialisation maître (7174841) du manuel Notes de version Oracle Solaris 11.1 pour plus d'informations sur l'application de microprogrammes compatibles GPT à des systèmes SPARC pris en charge. Sinon, l'installation d'Oracle Solaris 11.1 sur un système SPARC applique une étiquette SMI (VTOC) au disque du pool root avec une seule tranche 0.
Sur les plates-formes x86, la mise en oeuvre de GRUB 2 assure cette prise en charge. Sur les systèmes équipés d'un microprogramme BIOS, l'enregistrement MBR est toujours le premier bloc de code que le microprogramme charge pour lancer le processus d'initialisation. Les disques portant l'étiquette GPT n'incluent plus de table VTOC, mais uniquement des partitions discrètes. GRUB assure désormais la prise en charge directe des opérations de lecture et d'interprétation du schéma de partitionnement GPT, ce qui permet au programme d'amorçage de localiser le noyau Oracle Solaris et l'archive d'initialisation inclus dans le pool root hébergé dans une partition ZFS GPT.
Sur les systèmes équipés d'un microprogramme UEFI, la différence essentielle a trait au fait que le microprogramme charge l'application d'initialisation à partir de la partition système EFI (FAT). Une fois chargé sur un système UEFI, GRUB exécute des tâches similaires à celles de GRUB de cible BIOS.
Une archive d'initialisation est un sous-ensemble d'un système de fichiers root. Cette archive d'initialisation contient tous les modules de noyau, les fichiers driver.conf, outre quelques fichiers de configuration. Ces fichiers se trouvent dans le répertoire /etc/. Les fichiers de l'archive d'initialisation sont lus par le noyau avant le montage du système de fichiers root. Une fois le système de fichiers root monté, le noyau retire de la mémoire l'archive d'initialisation. Ensuite, l'E/S de fichier est effectuée par rapport au périphérique root.
La commande bootadm gère l'archive d'initialisation à la fois sur les plates-formes SPARC et x86, y compris les détails de mise à jour et de vérification. Au cours d'un arrêt normal du système, le processus d'arrêt compare le contenu de l'archive d'initialisation avec le système de fichiers root. Si le système a été mis à jour (pilotes ou fichiers de configuration), l'archive d'initialisation est reconstruite afin d'inclure ces modifications, de manière à synchroniser l'archive d'initialisation et le système de fichiers root lors de la réinitialisation.
Les fichiers constituant l'archive d'initialisation x86 sont stockés dans le répertoire /platform/i86pc/amd64/archive_cache. Les fichiers inclus dans l'archive d'initialisation SPARC se trouvent dans le répertoire /platform/`uname -m`/archive_cache . Pour répertorier le contenu de l'archive d'initialisation sur une plate-forme SPARC ou x86, exécutez la commande bootadm list-archive :
$ bootadm list-archive
Si ses fichiers sont mis à jour, l'archive doit être reconstruite. La commande bootadm update-archive vous permet de reconstruire l'archive d'initialisation manuellement. Vous pouvez l'exécuter par mesure de prévention ou au cours d'un processus de récupération.
# bootadm update-archive
Pour que les modifications soient appliquées, la reconstruction de l'archive doit avoir lieu avant la réinitialisation suivante du système. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Gestion des archives d'amorçage Oracle Solaris.