Ce chapitre présente le logiciel StorageTek Virtual Library Extension (VLE) d'Oracle et décrit les composants typiquement inclus dans une configuration VLE. VLE est un stockage sur disque backend pour VTSS. La solution VLE est composée des éléments suivants :
Matériel et microcode du VTSS (Virtual Tape Storage Subsystem)
Logiciel VTCS (Virtual Tape Control Subsystem) et composant SMC (Storage Management Component)
Matériel et logiciel VLE
Capacité à la demande, en pétaoctets
Plusieurs copies redondantes des données à des fins de très haute disponibilité
Toutes les données peuvent être chiffrées au repos pour assurer leur sécurité
Vérifications automatiques d'intégrité des données pour assurer la durabilité
API REST conformes aux normes de l'industrie
Prise en charge de la migration et du rappel de volumes de bande virtuels (VTV) vers et depuis Oracle Archive Cloud
Du côté du VTCS, une VLE ressemble à une bibliothèque de bandes, à l'exception que les volumes VTV sont stockés dans des cartouches multivolumes virtuelles (VMVC) sur disque. Avec VLE, vous pouvez configurer une VLE et des bandes ou encore une solution de stockage VTV backend avec VLE seule (par exemple, avec des configurations VSM sans bande). Un VTSS peut migrer des volumes VTV vers et les rappeler d'une VLE, comme le ferait une bibliothèque de bandes réelle.
Prudence :
Si vous possédez un système VLE, HSC/VTCS utilise les services de communications SMC pour communiquer avec la VLE. Pour garantir la disponibilité de ces services au démarrage du VTCS, Oracle recommande de commencer par envoyer la commande de démarrage au HSC, puis d'envoyer immédiatement la commande de démarrage au SMC tant que le HSC est en cours d'initialisation.
L'arrêt du SMC empêche le VTCS d'envoyer des messages à la VLE, ce qui stoppe le transfert de données. Par conséquent, vous devez vous assurer que l'activité du VTCS est mise en veille ou que le VTCS est arrêté avant d'arrêter le SMC.
Vous ne pouvez pas utiliser le protocole AT-TLS avec le serveur HTTP du SMC si vous utilisez la VLE.
Dans les configurations VSM sans bande, si vous n'avez qu'une VLE mononoeud connectée à un VTSS spécifique et que cette VLE passe hors ligne, vous perdez l'accès à tous les volumes VTV migrés vers la VLE (qui ne résident pas dans le VTSS) et ce jusqu'à ce que la VLE revienne en ligne.
Pour plus d'informations, reportez-vous aux sections suivantes :
VLE 1.5.3 fournit les fonctionnalités suivantes :
Une prise en charge de VTV de 400 Mo, 800 Mo, 2 Go, 4 Go et 32 Go
Un niveau de stockage supplémentaire dans la solution VSM. Les volumes VTV peuvent désormais migrer depuis le VTSS vers la VLE pour assurer un accès rapide aux données récentes. De plus, les volumes VTV peuvent transiter du stockage VLE vers les médias de bande (cartouches MVC) pour l'archivage à long terme. Vous pouvez contrôler la manière dont les volumes VTV sont migrés et archivés à l'aide des classes de gestion et de stockage HSC existantes et profiter ainsi d'une rétrocompatibilité complète avec les configurations précédentes
Un stockage sur disque backend partagé entre plusieurs systèmes VTSS assurant un accès haute disponibilité aux données
Le chiffrement Oracle Cloud
Remarque :
Pour VLE 1.1 et les versions supérieures, une "VLE" est un ensemble de noeuds interconnectés avec un réseau privé.Consultez la documentation http://docs.oracle.com/cloud/latest/storagecs_common/index.html
pour plus d'informations sur la configuration d'un compte Oracle Cloud ou reportez-vous à la section "Besoins réseau pour le stockage étendu Oracle Cloud".
VLE 1.5.3 a été testé avec une configuration très spécifique. L'utilisation d'une configuration différente de celle approuvée n'est pas prise en charge.
Remarque :
Le logiciel VLE 1.5.3 fonctionne sur les versions anciennes et nouvelles de la pile matérielle. Le mélange de composants n'est pas possible dans une même armoire VLE.Les piles peuvent être combinées, par exemple une VLE avec des JBOD J4410, puis une VLE avec des JBOD DE2-24C, formant ainsi une VLE multinoeud.
La VLE, qui est une unité assemblée en usine dans un Sun Rack II modèle 1242, est composée du matériel suivant :
Un serveur intégré à une plate-forme serveur Sun X4-4
Quatre ports 10 Gb sur la carte mère, dont deux pouvant être utilisés pour le transfert de données ou à d'autres fins. Deux de ces ports sont dédiés à la gestion, à la maintenance et au support
Un port de service (ILOM)
Quatre cartes réseau fibre optique à deux ports 10 Gb (six ports disponibles) plus deux ports cuivre 10 Gb
Un ou plusieurs boîtiers Oracle Storage Drive Enclosure DE2-24C (DE2-24C) qui contiennent des disques (HDD) dans une baie RAID ZFS, évolutive dans les capacités effectives commençant à 200 To pour une VLE JBOD unique (pour un taux de compression de 4 à 1 lorsque les données sont migrées vers la VLE)
Un lecteur de DVD
Le logiciel VLE est composé des éléments suivants :
Système d'exploitation Oracle Solaris 11
Système de fichiers ZFS et base de données MySQL
Logiciel applicatif VLE
La Figure 1-1 illustre l'architecture du sous-système VLE
Comme le montre la Figure 1-1, le logiciel applicatif VLE est composé des éléments suivants :
Le protocole HTTP/XML est le protocole de données prévu pour les communications hôte vers VLE.
Le gestionnaire de demandes de l'interface UUI (Universal User Interface), qui traite les demandes UUI provenant du composant SMC (Storage Management Component) et du logiciel VTCS (Virtual Tape Control Software) et qui leur envoie des réponses. Le gestionnaire de demandes de l'interface UUI détermine quels composants de la VLE sont utilisés pour répondre à une demande.
Le gestionnaire de demandes de l'interface UUI appelle :
Le gestionnaire de groupes de chemins pour planifier les migrations et les rappels de volumes VTV. Le gestionnaire de groupes de chemins gère tous les groupes de chemins, où chaque groupe gère un transfert de données de VTV simple entre le VTSS et la VLE.
Le gestionnaire de stockage pour planifier la génération de tous les rapports.
Le composant de gestionnaire de stockage VLE gère les données et les métadonnées VMVC/VTV sur la VLE. Le gestionnaire de stockage VLE stocke les données VTV dans le ZFS de la baie JBOD et les y récupère.
Le protocole TCP/IP/IFF est le protocole de données prévu pour les communications hôte à VLE, où le composant IP/IFF/ECAM gère les communications entre le VTSS et la VLE.
La Figure 1-2 illustre une configuration VLE mononoeud.
Comme le montre la Figure 1-2 (où 1 désigne l'hôte MVS et 2 la bibliothèque) :
Plusieurs connexions TCP/IP (entre les ports IP du VTSS et les ports IP de la VLE) sont prises en charge, comme suit :
Une VLE simple peut connecter jusqu'à huit VTSS ; plusieurs VTSS peuvent donc partager des VLE.
Un seul VTSS peut se connecter à quatre VLE afin d'augmenter l'espace de tampon pour les charges de travail importantes.
Un VTSS simple peut être connecté à :
Des lecteurs RTD uniquement
Des VTSS (mis en cluster) uniquement
Des VLE uniquement
Une combinaison des options ci-dessus
Le protocole TCP/IP est le seul protocole pris en charge pour les connexions entre la VLE et le VTSS et pour les connexions entre la VLE et les hôtes exécutant SMC et VTCS.
Les systèmes VLE multinoeuds permettent une évolutivité extrêmement importante du système de stockage VLE. Vous pouvez construire des systèmes multinoeuds composés de 1 à 64 noeuds, avec plusieurs noeuds interconnectés par un réseau privé. Une VLE multinoeuds apparaît comme une VLE unique pour les systèmes SMC/VTCS. Du fait que la VLE est livrée avec des JBOD 4 To, une VLE unique peut évoluer entre 200 To (pour un système avec un seul JBOD) et 100 Po (dans le cas d'une VLE à 64 noeuds entièrement remplie).
Remarque :
Il s'agit de capacités effectives qui supposent un taux de compression 4:1. VLE est conçu pour accepter jusqu'à 64 noeuds, mais n'a été validé que jusqu'à 16 noeuds.La Figure 1-3 illustre un complexe VLE multinoeud où les noeuds sont interconnectés via un commutateur 10 GE dédié de telle sorte que chaque noeud peut accéder à n'importe quel autre noeud du complexe.
Remarque :
Une VLE multinoeud peut être une combinaison quelconque des niveaux de code d'application 1.5.0, 1.5.1, 1.5.1.A1, 1.5.2, 1.5.2.A1 et 1.5.3, mais tous les noeuds doivent être mis à niveau vers 1.5.3 dès que possible.Prudence :
Il est recommandé que tous les noeuds s'exécutent au niveau VLE 1.5.3 et non dans un mélange des niveaux 1.5.0, 1.5.1, 1.5.1.A1, 1.5.2 et 1.5.2.A1 avec 1.5.3, à part pendant le temps nécessaire à la réalisation des mises à niveau.Le système de stockage VLE peut gérer les transferts de données indépendamment du VTSS, ce qui permet de libérer des ressources VTSS pour la charge de travail frontale (hôtes) et d'améliorer ainsi la capacité de traitement globale du VTSS.
Exemple :
Si vos stratégies de migration précisent qu'il doit exister deux copies VLE d'un volume VTV (dans la même VLE ou dans des VLE distinctes), la première migration vers une VLE va entraîner le transfert de données depuis le VTSS. Toutes les migrations VLE suivantes du VTV peuvent être réalisées via une copie de VLE à VLE. Cela réduit le temps requis par les cycles VTSS pour migrer toutes les copies d'un VTV.
Si votre environnement exécute :
VLE 1.2 ou une version supérieure
VTCS 7.1 (avec les PTF de support) ou VTCS 7.2 et les versions supérieures
Vous pouvez utiliser le VTCS pour définir un nombre de périphériques VLE supérieur au nombre de chemins VTSS vers VLE, à l'aide du paramètre CONFIG STORMNGR VLEDEV
. Si vous utilisez ce schéma d'adressage, les ressources VTSS utilisées pour migrer toutes les copies de VTV vers VLE sont réduites davantage encore. En effet, le chemin du VTSS vers la VLE cible est réservé uniquement lorsque le transfert des données est direct depuis le VTSS vers la VLE. Pour toutes les actions VRTD de la VLE, un chemin partant du VTSS est réservé seulement lorsqu'un transfert de données VTSS est requis. Cette fonctionnalité est nommée ADS (Autonomous Device Support).
La fonction de chiffrement permet le chiffrement des cartouches VMVC écrites sur le système VLE. Le chiffrement est activé noeud par noeud, à l'aide d'une clé de chiffrement stockée sur le noeud et sauvegardée sur un périphérique USB. Toute la gestion de chiffrement se fait via l'interface graphique de la VLE. Le logiciel de l'hôte n'a aucune connaissance du chiffrement, car la VLE déchiffre les volumes VTV qui sont rappelés vers le VTSS.
Remarque :
Le chiffrement ne peut être activé que sur une VLE vide, sans aucune cartouche VMVC définie. Il est impossible d'activer le chiffrement sur une VLE qui contient déjà des données client. Par conséquent, le choix de chiffrer les données doit être effectué pendant la phase de planification de l'installation VLE.Lorsque vous définissez pour la première fois des cartouches VMVC chiffrées, une clé USB doit être présente. Les clés de chiffrement sont sauvegardées sur cette clé USB. Avant d'ajouter d'autres cartouches VMVC, assurez-vous que la clé USB originale a été insérée, de manière à ce que les anciennes et nouvelles clés de chiffrement soient synchronisées et sauvegardées. Il est de la responsabilité du client de gérer la clé USB en tant que sauvegarde lors de la création de cartouches VMVC. Bien qu'il soit possible de créer des cartouches VMVC chiffrées sans que la clé USB soit présente, vous ne pourrez monter ou lire ces cartouches VMVC qu'avec la clé de chiffrement appropriée.
Remarque :
La clé USB doit être formatée en FAT ou FAT32 sur une station de travail ou un serveur Windows avant d'être introduite dans une prise USB d'une VLE afin que la VLE la reconnaisse. Les clés USB aux formats NTFS et exFAT ne sont pas prises en charge par VLE.La suppression des doublons élimine les données redondantes dans un complexe VLE. La suppression des doublons (ou déduplication), contrôlée par le paramètre DEDUP
de l'instruction STORCLAS
, augmente la capacité effective de la VLE ; elle est exécutée par la VLE avant que le volume VTV ne soit écrit sur une cartouche VMVC.
Pour évaluer les résultats de la suppression des doublons, activez-la, contrôlez les résultats du rapport SCRPT
et ajustez les paramètres si nécessaire. Le rapport SCRPT
fournit le ”taux de réduction” approximatif des données dédupliquées, correspondant à la division du nombre de Go non compressés par le nombre de Go utilisés. Ainsi, le taux de réduction comprend à la fois la compression VTSS et la déduplication VLE. Un taux de réduction élevé indique une compression et une déduplication efficaces.
Par exemple, le VTSS reçoit 16 Mo de données, les compresse à 4 Mo et écrit les données compressées sur un volume VTV. Ensuite, la VLE déduplique le volume VTV pour atteindre 2 Mo et l'écrit sur une cartouche VMVC. Par conséquent, le taux de réduction est égal à 16 Mo divisés par 2 Mo, soit 8,0:1.
Le contrôle de la taille de trame spécifie l'utilisation de trames géantes sur chaque liaison de copie :
Remarque :
L'infrastructure entre VSM et VLE ou entre plusieurs VLE doit prendre en charge les trames géantes pour que cela fonctionne. Si une partie quelconque de l'infrastructure entre ces connexions ne prend pas en charge les trames géantes, cela ne fonctionnera pas.Si votre réseau TCP/IP prend en charge les trames géantes, l'activation de cette option peut améliorer les performances réseau.
Pour activer les trames géantes, cochez la case Jumbo Frames
dans l'onglet Port Card Configuration
. La sélection de cette case définit la valeur MTU (Maximum Transmission Unit) sur 9000 pour le port.
Il est recommandé que les trames géantes soient activées sur les liaisons qui sont définies pour le transfert VLE vers VLE.
VLE 1.5.2 et les versions supérieures prennent en charge la connexion au cloud Oracle depuis la VLE. VLE peut être configuré pour éventuellement migrer et rappeler les données client directement vers et depuis le cloud Oracle. Les options de configuration de VLE prennent en charge toute combinaison de stockage de données dans le pool de disques VLE local et/ou dans le cloud Oracle. VLE prend en charge trois options Oracle Cloud : Oracle Cloud, Oracle Cloud (Archive) et le chiffrement dans Oracle Cloud. Vous trouverez ci-après des informations plus détaillées sur les options Oracle Cloud prises en charge.
L'option de stockage étendu Oracle Cloud permet au client de bénéficier d'une capacité de stockage supplémentaire. Consultez la documentation http://docs.oracle.com/cloud/latest/storagecs_common/index.html
pour plus d'informations sur la configuration d'un compte Oracle Cloud ou reportez-vous à la section "Besoins réseau pour le stockage étendu Oracle Cloud".
Pour plus d'informations sur les comptes facturés et non facturés à l'usage, consultez :
http://docs.oracle.com/cloud/latest/trial_paid_subscriptions/CSGSG/toc.htm
Pour obtenir des informations à jour sur Oracle Cloud, consultez :
Pour obtenir plus de détails, consultez :
http://docs.oracle.com/cloud/latest/storagecs_common/index.html
Pris en charge à partir de la version VLE 1.5.2, le service Oracle Storage Cloud - Object Storage est très semblable au stockage de données dans le pool de disques local de la VLE. Cette section présente les prérequis pour configurer une VLE en vue de stocker des volumes VTV dans le cloud de stockage.
Les informations nécessaires sont les suivantes :
Remarque :
Le CSE Oracle devra récupérer les informations de compte Oracle Cloud du client pour créer la connexion initiale entre la VLE et le service Oracle Storage Cloud - Object Storage.Nom de compte
Nom d'utilisateur
Mot de passe d'utilisateur
URL d'autorisation
Remarque :
Les plages de cartouches MVC sont déterminées par le client. Elles sont utilisées pour configurer le logiciel hôte VTCS et remises à l'équipe de support technique Oracle pour la configuration de la VLE.Si la VLE est censée stocker des données de volumes VTV à la fois dans son pool de disques local et dans le cloud de stockage, deux plages de pool VMVC seront définies et configurées dans la VLE :
Une plage de VMVC pour le stockage dans le pool de disques local de la VLE
Une plage de VMVC pour le stockage des données VLE via Oracle Cloud
Une fois que les définitions de cartouches VMVC sont configurées dans la VLE, les opérations VLE de migration, de rappel et de copie de VTV devraient se comporter quasiment de la même manière que celles qui utilisent le pool de stockage local.
Remarque :
Les performances du transfert de données depuis la VLE vers le cloud dépendent de la bande passante et du délai IP ainsi que des capacités de performance du cloud de stockage.Pris en charge à partir de la version VLE 1.5.3, le stockage de données dans le cloud Archive est très semblable au stockage de données dans le pool de disques local de la VLE, à quelques exceptions près concernant le rappel des données stockées dans le service Oracle Storage Cloud - Archive Storage.
La procédure à suivre pour configurer une VLE en vue d'utiliser le service Oracle Storage Cloud - Archive Storage est quasiment la même que pour le service Oracle Storage Cloud - Object Storage.
Les informations nécessaires sont les suivantes :
Remarque :
Le CSE Oracle devra récupérer les informations de compte Oracle Cloud du client pour créer la connexion initiale entre la VLE et Oracle Cloud Archive. Les informations de compte pour Cloud Archive sont les mêmes que pour Storage Cloud.Nom de compte
Nom d'utilisateur
Mot de passe d'utilisateur
URL d'autorisation
Les plages de cartouches MVC sont déterminées par le client. Elles sont utilisées pour configurer le logiciel hôte VTCS et remises à l'équipe de support technique Oracle pour la configuration de la VLE. Le client devra fournir jusqu'à trois plages vMVC pour utiliser Cloud Archive :
Une plage de VMVC pour le stockage dans le pool de disques local de la VLE
Une plage de VMVC pour le stockage des données VLE via Oracle Cloud
Une plage de VMVC pour le stockage des données VLE via Oracle Cloud (Archive)
Lors de la création des cartouches vMVC sur la VLE, le technicien Oracle sélectionne un indicateur "archive" pour celles qui utiliseront Cloud Archive. C'est ainsi que la fonctionnalité "archive" est déclenchée dans Oracle Cloud. Une fois que les définitions de VMVC sont configurées dans la VLE, les opérations VLE de migration, rappel et copie de VTV deviennent possibles pour les trois plages de vMVC, à quelques exceptions près concernant la plage réservée à Cloud Archive.
Remarque :
Pour une présentation plus détaillée des opérations de migration, de restauration et de rappel, reportez-vous au guide de configuration du logiciel hôte pour Virtual Library Extension (VLE) 1.5.Les opérations de migration de volumes VTV se comportent de la même façon que pour les VTV migrés vers le pool de disques local de la VLE ou vers le service Oracle Storage Cloud - Object Storage. Une fois que la migration d'un VTV vers Storage Cloud est terminée, le VTV est immédiatement transféré vers Cloud Archive.
Remarque :
Les VTV qui passent immédiatement au statut d'archive ne peuvent pas être rappelés immédiatement par les utilisateurs ni utilisés comme source pour une opération de copie de VLE à VLE.Une fois qu'un VTV a été déplacé vers Cloud Archive après une migration, il ne peut pas être rappelé tant qu'il n'a pas été restauré (déplacé de Cloud Archive vers Storage Cloud).
Les VTV qui devront être restaurés sont identifiés par le client et sont restaurés manuellement (ou par une tâche d'hôte) à l'aide d'une commande Restore via l'interface UUI de SMC.
Remarque :
Le contrat de niveau de service (SLA) Oracle pour la restauration d'un VTV est de 4 heures. Plusieurs commandes de restauration de VTV peuvent être lancées simultanément.Une opération Query Restore peut être envoyée aux VTV en cours de restauration pour connaître l'état d'avancement de l'opération (terminée ou en cours). Les opérations de restauration exécutées au sein de Cloud Archive sont censées avoir un comportement très semblable à celui des opérations VLE qui utilisent le pool de stockage local de la VLE.
Les performances du transfert de données depuis la VLE vers le cloud dépendent de la bande passante et du délai IP ainsi que des capacités de performance d'Oracle Cloud.
Les services Oracle Storage Cloud - Object Storage et Oracle Storage Cloud - Archive Storage prennent en charge le chiffrement. Le chiffrement dans ces deux services Oracle Cloud est contrôlé à l'échelle de chaque vMVC ; autrement dit, si une cartouche vMVC est créée avec l'indicateur de chiffrement activé, tous les volumes situés sur cette vMVC seront chiffrés. Les opérations de migration et de rappel de VTV chiffrés se comportent de la manière décrite précédemment pour chacun des clouds (Archive et non-archive).
La seule différence est une réduction de 10 % des performances pour les VTV chiffrés. La procédure de configuration de la VLE pour l'utilisation du chiffrement Oracle Cloud est très semblable à celle décrite dans les sections Service Oracle Storage Cloud - Object Storage et Service Oracle Storage Cloud - Archive Storage.
Remarque :
Le CSE Oracle aura besoin des informations de compte Oracle Cloud du client pour créer la connexion initiale entre la VLE et Oracle Cloud.Les informations de compte sont les mêmes pour le cloud d'archivage et pour le cloud de stockage.
Les informations nécessaires sont les suivantes :
Nom de compte
Nom d'utilisateur
Mot de passe d'utilisateur
URL d'autorisation
Les plages de cartouches MVC sont déterminées par le client. Elles sont utilisées pour configurer le logiciel hôte VTCS et remises à l'équipe de support technique Oracle pour la configuration de la VLE. Le client devra fournir jusqu'à trois plages vMVC pour utiliser Oracle Cloud avec la fonctionnalité de chiffrement :
Une plage de vMVC pour le stockage dans le pool de disques local de la VLE
Une plage de vMVC pour le stockage des données VLE via Oracle Cloud (avec ou sans chiffrement)
Une plage de vMVC pour le stockage des données VLE via Oracle Cloud Archive (avec ou sans chiffrement)
Remarque :
Lors de la création des vMVC sur une VLE, le technicien Oracle définit un indicateur de chiffrement pour toutes celles qui contiendront des volumes VTV chiffrés.Une fois que les définitions de VMVC sont configurées dans la VLE, les opérations de migration et de rappel de VTV et les opérations de copie VLE se comportent pour les vMVC chiffrées exactement comme décrit dans les sections Service Oracle Storage Cloud - Object Storage et Service Oracle Storage Cloud - Archive Storage. Vous pouvez consulter le site Web d'Oracle Cloud pour plus d'informations sur la fonctionnalité de chiffrement (Encryption) car celle-ci est gérée au sein du Cloud Oracle.
Procurez-vous les paramètres suivants au moins une semaine à l'avance afin que le technicien sur site d'Oracle soit prêt à configurer VLE 1.5 pour la connexion à Oracle Cloud Storage.
Remarque :
Si ces valeurs ne sont pas disponibles immédiatement, la configuration de la connectivité au Cloud sera retardée.Tableau 1-1 Paramètres pour la connectivité au Cloud
Valeur | Description | Commentaire |
---|---|---|
Compte Oracle Cloud Storage |
Compte Oracle Cloud Storage valide fourni par Oracle. Les clients ont normalement reçu un e-mail contenant leurs informations de compte. |
Le technicien de maintenance aura besoin des détails suivants lorsqu'il va configurer la VLE pour Oracle Cloud : URL, nom de compte, nom et mot de passe d'utilisateur. |
Port Ethernet dédié sur la VLE |
Il est vivement recommandé qu'un port Ethernet au moins de la VLE soit dédié au trafic avec Oracle Cloud. |
Les ports Ethernet dédiés doivent pouvoir se connecter à ce sous-réseau. |
Sous-réseau Cloud dédié |
Sous-réseau dédié défini par le service informatique du client pour le routage du trafic de données avec Oracle Cloud. |
Les ports Ethernet dédiés doivent pouvoir se connecter à ce sous-réseau. |
Adresse(s) IP statique(s) |
Une ou plusieurs adresses IP valides fournies par le service informatique du client. |
Ces adresses IP seront attribuées aux ports Ethernet. Si le client souhaite plusieurs ports Ethernet et une seule adresse IP, les ports seront groupés. |
Passerelle, numéro de réseau et masque de réseau |
Valeurs à utiliser lors de la définition d'adresse IP ; fournies par le service informatique. |
Ces valeurs doivent pouvoir être obtenues rapidement auprès du service informatique. |