4 Gestion des fichiers et des répertoires

Ce chapitre traite les sujets suivants :

Définition d'attributs de fichiers Oracle HSM

La possibilité d'interagir avec les utilisateurs via une interface familière (le système de fichiers UNIX standard) est l'un des principaux avantages d'Oracle Hierarchical Storage Manager et StorageTek QFS Software. La plupart des utilisateurs n'ont même pas besoin de connaître les différences. Cependant, les systèmes de fichiers Oracle HSM peuvent offrir aux utilisateurs avancés un plus grand nombre de possibilités, si nécessaire. Les attributs de fichiers Oracle HSM permettent aux utilisateurs d'optimiser le comportement du système de fichiers afin de travailler avec des fichiers et répertoires individuels. Les utilisateurs ayant une bonne compréhension de leurs charges de travail et des caractéristiques de leurs données peuvent fortement améliorer les performances fichier par fichier. Les utilisateurs peuvent par exemple indiquer des E/S directes ou mises en cache en fonction des caractéristiques des données d'un fichier ou d'un répertoire donné. Ils peuvent préallouer de l'espace de système de fichiers pour que les fichiers de grande taille puissent être écrits de façon plus séquentielle et indiquer la largeur de bande utilisée lors de l'écriture de certains fichiers ou répertoires.

La commande setfa définit ces attributs de fichiers pour les fichiers et répertoires nouveaux et existants. Cette commande crée des fichiers et répertoires indiqués qui n'existent pas. Lorsqu'elle s'applique à un répertoire, elle définit les attributs indiqués pour tous les fichiers et sous-répertoires du répertoire. Les fichiers et répertoires créés par la suite recevront alors ces attributs.

Les tâches de base sont présentées ci-dessous (pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel setfa).

Restauration des valeurs d'attributs de fichiers par défaut

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Pour rétablir les valeurs d'attributs par défaut d'un fichier, utilisez la commande setfa -d file, où file est le chemin et le nom du fichier.

    Dans cet exemple, nous réinitialisons les paramètres par défaut dans le fichier /samfs1/data/2014/03/series3.15 :

    user@solaris:~# setfa -d /samfs1/data/2014/03/series3.15
    
  3. Pour rétablir de façon récursive les valeurs d'attributs par défaut d'un répertoire et de tout son contenu, utilisez la commande setfa -r directory, où directory est le chemin et le nom du répertoire.

    Dans l'exemple, nous rétablissons les valeurs par défaut du sous-répertoire /samfs1/data/2014/02 :

    user@solaris:~# setfa -r /samfs1/data/2014/02/
    
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Préallocation d'espace de système de fichiers

La préallocation d'espace pour un fichier permet de garantir qu'il existe suffisamment d'espace pour écrire l'intégralité du fichier de façon séquentielle lors de son écriture. L'écriture et la lecture de fichiers de grande taille dans des blocs séquentiels permet d'améliorer l'efficacité et les performances générales en réduisant le temps système lié à la recherche et à la mise en tampon de blocs de données réduits et plus dispersés. La préallocation est ainsi recommandée pour l'écriture d'un nombre prévisible de grands blocs de données. L'espace préalloué mais inutilisé est conservé dans le fichier lorsque le fichier est fermé et ne peut pas être libéré pour une autre utilisation jusqu'à ce que l'intégralité du fichier soit supprimée.

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Si vous devez préallouer de l'espace pour l'écriture dans un fichier existant qui contient déjà des données, utilisez la commande setfa -L number-bytes file, où number-bytes est un nombre entier ou un nombre entier suivi de k pour kilo-octets, m pour méga-octets ou g pour giga-octets et où file est le nom du fichier.

    La commande setfa -L utilise une allocation standard. Elle prend en charge l'entrelacement. Les fichiers préalloués peuvent dépasser leur taille préallouée. Dans l'exemple, nous préallouons 121 méga-octets pour le fichier existant tests/series119b :

    user@solaris:~# setfa -L 121m tests/series119b
    
  3. Si vous devez préallouer de l'espace pour l'écriture d'un nouveau fichier ne disposant d'aucun bloc de stockage affecté, exécutez la commande setfa -l number-bytes file, où :

    • l est la lettre minuscule "L".

    • number-bytes est un nombre entier ou un nombre entier plus kpour kilo-octets, m pour méga-octets ou g pour giga-octets.

    • file est le nom du fichier.

    La commande setfa -l préalloue le nombre indiqué d'octets. Les fichiers créés sont alors fixés à leur taille préallouée et ne peuvent évoluer ni au dessus ni en dessous de cette taille. Dans l'exemple, nous créons le fichier data/2014/a3168445 et préallouons deux giga-octets d'espace pour son contenu :

    user@solaris:~# setfa -l 2g data/2014/a3168445
    
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Définition d'une allocation circulaire ou par entrelacement pour un fichier

Par défaut, les systèmes de fichiers Oracle HSM utilisent la méthode d'allocation indiquée pour le système de fichiers au moment du montage. Cependant, les utilisateurs peuvent indiquer la méthode d'allocation à privilégier, circulaire ou par entrelacement avec une largeur de bande indiquée, pour les répertoires et fichiers indiqués.

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Pour choisir l'allocation circulaire, indiquez une largeur de bande de 0 (zéro). Utilisez la commande setfa -s 0 directory-or-file, où directory-or-file est le nom du répertoire ou du fichier qui seront écrits à l'aide de la méthode d'allocation indiquée.

    Une largeur de bande de 0 (zéro) définit une allocation circulaire sans entrelacement. Le système de fichiers démarre l'écriture d'un fichier sur le périphérique disponible suivant. Il écrit des unités d'allocation de disque (DAU) successives dans le fichier sur le même périphérique jusqu'à ce que le fichier soit terminé ou que le périphérique manque d'espace. Si le périphérique vient à manquer d'espace, le système de fichiers passe au périphérique disponible suivant et continue à écrire des unités d'allocation de disque. Ce processus est répété jusqu'à ce que le fichier soit terminé. Dans l'exemple, nous choisissons l'allocation circulaire pour tous les fichiers écrits dans le répertoire data/field-reports :

    user@solaris:~# setfa -s 0 data/field-reports
    
  3. Pour définir l'allocation par entrelacement, indiquez une largeur de bande. Exécutez la commande setfa -s stripe-width directory-or-file, où stripe-width est un nombre entier dans la plage [1–255] et directory-or-file est le nom du répertoire ou du fichier qui sera écrit à l'aide de la méthode d'allocation indiquée.

    Une largeur de bande dans la plage [1–255] indique une allocation par entrelacement. Le système de fichiers écrit le nombre d'unités d'allocation de disque (DAU) indiqué dans la largeur de bande sur plusieurs périphériques en parallèle jusqu'à ce que le fichier soit terminé. Dans l'exemple, nous sélectionnons l'allocation par entrelacement avec une largeur de bande de 1 pour tous les fichiers écrits dans le répertoire. Cette allocation de fichiers est valable pour tous les fichiers écrits dans le répertoire data/field-reports data/2014/ : le système de fichiers écrira une unité d'allocation de disque sur chaque périphérique disponible jusqu'à ce que le fichier soit terminé :

    user@solaris:~# setfa -s 1 data/2014/
    
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Allocation de capacité de fichier sur un périphérique de groupe entrelacé indiqué

Un utilisateur peut indiquer le périphérique de stripe group sur lequel l'allocation circulaire ou par entrelacement doit démarrer. Un groupe entrelacé Oracle HSM est un volume logique qui entrelace des données sur plusieurs volumes physiques. Lorsque vous utilisez la méthode d'allocation de fichiers circulaire, l'ensemble du fichier est écrit sur le groupe entrelacé indiqué. Lorsque vous utilisez la méthode d'allocation par entrelacement, la première allocation est effectuée sur le groupe entrelacé indiqué.

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Pour écrire un fichier complet dans un groupe entrelacé donné, utilisez la méthode d'allocation circulaire. Exécutez la commande setfa -s 0 -gstripe-group-number, où stripe-group-number est un nombre entier dans la plage [0-127] qui identifie le groupe entrelacé indiqué.

    Dans l'exemple, nous indiquons que le fichier reports/site51 sera écrit à l'aide de la méthode d'allocation circulaire en commençant par le groupe entrelacé 0 :

    user@solaris:~# setfa -s 0 -g0 reports/site51
    
  3. Pour entrelacer un fichier sur plusieurs groupes entrelacés en commençant par un groupe entrelacé donné, utilisez la méthode d'allocation par entrelacement. Utilisez la commande setfa -s stripe-width -gstripe-group-number, où stripe-width est un nombre entier dans la plage [1–255] qui indique un nombre d'unités d'allocation de disque et stripe-group-number est le nombre entier dans la plage [0-127] qui identifie le groupe entrelacé indiqué.

    Dans l'exemple, nous spécifions une allocation par entrelacement pour le fichier assessments/site52. Nous spécifions trois unités d'allocation de disque par groupe, en commençant par le groupe entrelacé 21 :

    user@solaris:~# setfa -s 3 -g21 assessments/site52
    
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Utilisation des attributs de fichiers étendus

A l'instar des autres systèmes de fichiers Solaris et Linux, les systèmes de fichiers Oracle HSM prennent en charge les attributs de fichiers étendus. Les attributs étendus contiennent des métadonnées arbitraires associées à un fichier par un utilisateur ou une application, plutôt que par le système de fichiers lui-même. Ils sont utilisés pour contenir des synthèses de fichiers, les noms des auteurs et les applications source, ainsi que le codage de caractères utilisé par les fichiers texte.

Démarrant à la version Version 6.1, Oracle HSM stocke de petits fichiers d'attributs étendus contenant au plus 464 caractères dans des inodes d'extension au sein de la partition de métadonnées, plutôt que d'utiliser un bloc dans la partition de données. La nouvelle approche améliore considérablement les performances du système de fichiers lors de l'utilisation d'attributs étendus et du stockage des métadonnées du système de fichiers sur des périphériques plus rapides tels que les unités de stockage flash.

Les attributs de fichiers étendus sont activés automatiquement à chaque fois que vous créez un système de fichiers ou que vous en restaurez un ancien à partir d'un fichier de point de récupération (samfsdump). Pour plus d'informations sur l'utilisation des attributs étendus, reportez-vous aux pages de manuel fsattr(5) Solaris et xattr(7) Linux.

Prise en charge de fichiers volumineux

Les systèmes de fichiers Oracle HSM sont particulièrement adaptés au travail avec des fichiers inhabituellement volumineux. Cette section traite des sujets suivants :

Gestion du cache disque avec des fichiers très volumineux

Lorsque vous travaillez avec des fichiers très volumineux, soyez particulièrement attentif à la taille du cache disque disponible. Si vous tentez d'écrire un fichier plus volumineux que votre cache disque, les systèmes de fichiers sans archivage renvoient une erreur ENOSPC, alors qu'un système de fichiers avec archivage se contente d'attendre une libération d'espace qui peut ne jamais se produire, provoquant ainsi le blocage de l'application.

Oracle HSM offre deux solutions possibles pour augmenter la taille du cache disque :

Segmentation de fichiers

Lorsque vous définissez l'attribut de segmentation Oracle HSM sur un fichier, le système de fichiers divise le fichier en deux segments d'une taille donnée et gère les demandes d'accès de façon à ce que seul le segment nécessaire soit toujours situé sur le disque. Le reste du fichier se trouve sur un média amovible.

La segmentation de fichiers volumineux offre de nombreux avantages :

  • Les utilisateurs peuvent créer et accéder à des fichiers dont la taille dépasse celle du cache disque disponible.

    Puisque le cache ne contient en permanence que des segments, il vous suffit de sélectionner une taille de segment adaptée au cache disque. La taille de l'ensemble du fichier peut augmenter jusqu'à la limite prise en charge par le média.

  • Les utilisateurs peuvent accéder plus rapidement à des fichiers volumineux publiés depuis le cache disque. Il est bien plus rapide de transférer une partie d'un fichier volumineux sur le disque que d'attendre le transfert de l'ensemble du fichier.

  • La vitesse et l'efficacité de l'archivage peuvent être augmentées si les fichiers sont segmentés, car seules les parties modifiées de chaque fichier sont réarchivées.

  • Les fichiers peuvent être entrelacés sur des volumes de média amovible montés sur plusieurs lecteurs. Les opérations d'archivage et de transfert peuvent ensuite être effectuées en parallèle, ce qui permet d'améliorer les performances.

Il existe deux restrictions :

  • Il est impossible de segmenter des fichiers dans un système de fichiers partagé.

  • Il est impossible de segmenter des fichiers exécutables binaires, car la fonction de mappage de mémoire Solaris, mmap(), ne peut pas mapper les octets d'un fichier segmenté sur l'espace d'adressage d'un processus.

Pour créer des fichiers segmentés, procédez comme suit :

Segmentation d'un fichier

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Sélectionnez (ou si nécessaire, créez) le ou les fichiers que vous devez segmenter.

  3. Pour segmenter un fichier, utilisez la commande segment [-s stage_ahead] -l segment_size file-path-name, où :

    • stage_ahead (facultatif) est un nombre entier indiquant le nombre de segments consécutifs supplémentaires à lire lors de l'accès à un segment donné. La définition de valeurs appropriées peut permettre d'améliorer l'utilisation du cache de pages système et donc les performances d'E/S. La valeur par défaut est 0 (désactivé).

    • segment_size est un nombre entier et une unité qui, ensemble, définissent la taille de chaque segment. Les unités prises en charge sont k (kilo-octets), m (méga-octets) et g (giga-octets). La taille minimale est d'un mégaoctet (1m ou 1024k).

    • file-path-name est le chemin et le nom du fichier.

    Pour plus d'informations, voir la page de manuel segment. Dans l'exemple, nous segmentons le fichier 201401.dat à l'aide d'une taille de segment d'1,5 méga-octet (1536k) :

    user@solaris:~# segment -l 1536k 201401.dat 
    
  4. Pour segmenter de façon récursive les fichiers d'un répertoire et de ses sous-répertoires, utilisez la commande segment [-s stage_ahead] -l segment_size -r directory-path-name, où directory-path-name est le chemin et le nom du répertoire de début.

    Dans l'exemple, nous segmentons tous les fichiers du répertoire /hsm/hsmfs1/data et de ses sous-répertoires à l'aide d'une taille de segment de 1 méga-octet (1m) :

    user@solaris:~# segment -l 1m -r /hsm/hsmfs1/data 
    
  5. Arrêtez la procédure à cette étape.

Entrelacement d'un fichier segmenté sur plusieurs volumes

Vous pouvez configurer des fichiers segmentés pour les E/S entrelacées en les affectant à un ensemble d'archives qui indique plusieurs lecteurs. Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte en tant qu'utilisateur root.

    root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd dans un éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur vi pour ouvrir le fichier :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    # Configuration file for Oracle HSM archiving file systems ...
    
  3. Pour entrelacer des fichiers segmentés sur des lecteurs, indiquez l'utilisation d'au moins deux lecteurs pour chaque copie de chaque ensemble d'archives contenant des fichiers segmentés. Dans le fichier archiver.cmd, recherchez la section params. Puis vérifiez que les paramètres de chaque copie comprennent le paramètre -drives number, où la valeur de number est supérieure ou égale à deux (2). Apportez les modifications nécessaires, enregistrez le fichier, puis fermez l'éditeur.

    Dans l'exemple, le fichier archiver.cmd indique deux lecteurs pour les trois copies de tous les ensembles d'archives configurés :

    root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    # Configuration file for Oracle HSM archiving file systems ...
    ...
    #-----------------------------------------------------------------------
    # Copy Parameters
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead -reserve set
    allsets.1 -startage 10m -drives 2
    allsets.2 -startage 24h -drives 2
    allsets.3 -startage 48h -drives 2
    endparams 
    ...
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  4. Recherchez des erreurs dans le fichier archiver.cmd. Exécutez la commande archiver -lv.

    La commande archiver -lv imprime le fichier archiver.cmd sur l'écran et génère un rapport de configuration si aucune erreur n'est détectée. Sinon, elle détecte les erreurs et s'arrête.

    root@solaris:~# archiver -lv
    Reading '/etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd'.
    ...
     Total space available:  300T
    root@solaris:~# 
    
  5. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier archiver.cmd et de se reconfigurer en conséquence. Exécutez la commande /opt/SUNWsamfs/sbin/samd config.

    root@solaris:~# samd config
    
  6. Arrêtez la procédure à cette étape.

Utilisation de fichiers de média amovible pour les ensembles de données volumineux

Les fichiers de média amovible Oracle HSM se trouvent entièrement sur des médias amovibles et n'occupent donc jamais l'espace du cache disque du système de fichiers. Le système de fichiers lit des fichiers de média amovible directement dans la mémoire. Le support de stockage ne limite donc pas du tout la taille du fichier. Les fichiers amovibles dépassant la capacité d'une cartouche de média peuvent devenir des fichiers multicartouches à dépassement de volume. Le système de fichiers lit et écrit des données sur le média de façon séquentielle.

De manière générale, les fichiers de média amovible ressemblent à des fichiers UNIX ordinaires. Ils disposent d'autorisations, d'un nom d'utilisateur, d'un nom de groupe et d'une taille de fichier. Lorsqu'un utilisateur ou une application demandent un fichier de média amovible, le système monte automatiquement les volumes correspondants et l'utilisateur accède aux données depuis la mémoire, comme si les données se trouvaient sur le disque. Cependant, les fichiers de média amovible diffèrent des autres fichiers Oracle HSM sur deux points principaux : ils ne sont jamais archivés par le logiciel Oracle Hierarchical Storage Manager et ne sont pas pris en charge sur NFS.

Le logiciel Oracle Hierarchical Storage Manager ne gère pas les fichiers de média amovible. Les fichiers ne sont jamais archivés ni publiés et le média qui les contient n'est jamais recyclé. Cela rend les fichiers de média amovible utiles lorsque vous devez utiliser un média amovible pour d'autres tâches que l'archivage. Ces fichiers sont parfaitement adaptés à la création de volumes amovibles de récupération après sinistre qui sauvegardent vos fichiers de configuration Oracle HSM et vos fichiers de vidage des métadonnées. Vous pouvez également lire des données depuis des volumes étrangers (créés par d'autres applications) en chargeant le volume en lecture seule et en lisant les fichiers dans la mémoire en tant que fichiers de média amovible.

Les fichiers de média amovible ne pouvant pas être publiés et les volumes associés ne pouvant pas être recyclés, vous devez généralement placer les fichiers de média amovible sur des volumes dédiés, plutôt que de les mélanger avec des copies d'archive.

Création d'un média amovible ou d'un fichier de dépassement de volume

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Sélectionnez le système de fichiers Oracle HSM, le chemin et le nom du fichier de média amovible.

    Après la création du fichier de média amovible, le système de fichiers enverra des demandes pour ce chemin et ce nom de fichier à l'aide des données du média amovible.

  3. Créez le fichier de média amovible. Exécutez la commande request -m media-type -v volume-specifier data-file, où :mediatype est un des codes de type de média à deux caractères répertoriés dans l'Annexe A, data-file est le chemin et le nom sélectionnés pour le fichier de média amovible et volume-specifier est l'un des éléments suivants :

    • un numéro de série de volume ou une liste de numéros de série de volumes séparés par des barres obliques

      Dans le premier exemple, nous créons file1 sur le volume LTO (li) VOL080 :

      user@solaris:~# request -m li -v VOL080 /hsm/hsmfs1/data/file1
      

      Dans le second exemple, nous créons file2 sur les volumes LTO (li) VOL080, VOL082 et VOL098 :

      user@solaris:~# request -m li -v VOL081/VOL082/VOL098 /hsm/hsmfs1/data/file2
      
    • -l volume-list-file, où volume-list-file est le chemin et le nom d'un fichier qui répertorie sur chaque ligne un numéro de série de volume et éventuellement un espace et un nombre décimal ou hexadécimal indiquant une position de début sur le volume sélectionné (nombres hexadécimaux préfixes avec 0x).

      Dans cet exemple, à l'aide de l'éditeur vi, nous créons file3 sur les volumes LTO (li) répertoriés dans le fichier vsnsfile3 :

      user@solaris:~# vi vsnsfile3
      VOL180
      VOL181
      VOL182
      :wq
      user@solaris:~# request -m li -v -l vsnsfile3 /hsm/hsmfs1/data/file3
      
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Lecture d'un volume de bande étranger en tant que fichier de média amovible

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Assurez-vous que la bande étrangère possède un code-barres, est protégée en écriture, ouverte en lecture seule et positionnée sur 0.

  3. Sélectionnez le système de fichiers Oracle HSM, le chemin et le nom du fichier de média amovible.

    Après la création du fichier de média amovible, le système de fichiers enverra des requêtes pour ce chemin et nom de fichier à l'aide des données de la bande étrangère.

  4. Créez le fichier de média amovible à l'aide de l'option -N (média étranger). Exécutez la commande request -m media-type -N -v volume-serial-number data-file, où :

    • mediatype est l'un des codes de type de média à deux caractères répertoriés dans l'Annexe A.

    • volume-serial-number est le numéro de série de volume de la bande étrangère.

    • data-file est le chemin et le nom du fichier de média amovible.

    Dans cet exemple, nous créons un fichier de média amovible pour le volume LTO étranger (li) FOR991 :

    user@solaris:~# request -m li -N -v FOR991 /hsm/hsmfs1/foreignfile
    
  5. Arrêtez la procédure à cette étape.

Utilisation des volumes Linear Tape File System (LTFS)

Le format Linear Tape File System est un format de bande explicite qui organise les données d'un média de bande à accès séquentiel dans un système de fichiers afin que les fichiers soient accessibles comme si ces derniers résidaient sur un disque à accès aléatoire. Oracle HSM offre une prise en charge étendue de LTFS. Le logiciel vous permet d'utiliser des fichiers LTFS dans les systèmes de fichiers Oracle HSM et fournit des outils permettant de créer, d'accéder et de gérer des médias LTFS.

Cette section présente les tâches suivantes :

Importation de médias LTFS dans la bibliothèque

Le logiciel Oracle HSM reconnaît automatiquement les médias LTFS. Par conséquent, vous pouvez importer des volumes LTFS avec la commande samimport, tout comme pour les autres médias. Pour obtenir plus d'informations, reportez-vous à la Importation et exportation de médias amovibles et à la page de manuel samimport.

Association de fichiers et répertoires LTFS à un système de fichiers Oracle HSM

Le logiciel Oracle HSM peut associer des répertoires et des fichiers Linear Tape File System (LTFS) à un système de fichiers Oracle HSM de façon à ce qu'ils soient accessibles et gérables comme s'il s'agissait de fichiers Oracle HSM. Le logiciel copie les métadonnées LTFS du volume LTFS vers un répertoire vide dans un système de fichiers Oracle HSM. A l'aide de ces métadonnées, Oracle HSM gère les médias et les fichiers LTFS de la même façon qu'un fichier Oracle HSM archivé. Les fichiers LTFS sont transférés depuis un média LTFS vers le cache disque Oracle HSM pour être utilisés lorsque l'utilisateur y accède ou accède à tous à la fois, dès que les métadonnées LTFS sont en place. Les stratégies d'archivage et de gestion de l'espace du système de fichiers Oracle HSM s'appliquent de la même façon que pour un fichier Oracle HSM.

Cette section présente les tâches suivantes :

Mise à disposition de fichiers LTFS sur demande

Lorsque vous associez des fichiers LTFS à un système de fichiers Oracle HSM, le logiciel Oracle HSM copie les métadonnées du système de fichiers depuis le volume LTFS vers un répertoire indiqué dans le système de fichiers Oracle HSM. Les fichiers sont ensuite transférés vers le cache disque lorsque les utilisateurs y accèdent. Pour associer des fichiers LTFS, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Dans le système de fichiers Oracle HSM qui hébergera les fichiers LTFS, créez le répertoire qui contiendra les métadonnées LTFS.

    Dans cet exemple, nous créons le répertoire ltfs1/ sous le point de montage de système de fichiers /hsm/hsmfs1 :

    user@solaris:~# mkdir /hsm/hsmfs1/ltfs1
    user@solaris:~# 
    
  3. Associez les fichiers LTFS au système de fichiers Oracle HSM. Utilisez la commande samltfs attach LTFS-media-type.LTFS-volume-serial-number SAMQFS-directory, où :

    • LTFS-media-type est le code de type de média à deux caractères pour le type de média qui contient les données LTFS (voir l'Annexe A).

    • LTFS-volume-serial-number est le numéro de série de volume alphanumérique à six caractères du volume LTFS.

    • Le type de média et le numéro de série de volume indiqués identifient un volume que le catalogue répertorie comme un volume LTFS.

      Dans le catalogue Oracle HSM, les médias LTFS ne sont pas étiquetés et sont indiqués comme étant non-SAM et tfs.

    • SAMQFS-directory est le chemin et le nom du répertoire qui contiendra les métadonnées LTFS.

    Dans cet exemple, nous associons le volume LTO (li) TFS233 :

    user@solaris:~# samltfs attach li.TFS233 /hsm/hsmfs1/ltfs1
    user@solaris:~# 
    
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Mise à disposition immédiate des fichiers LTFS dans le cache disque

Lorsque vous intégrez des fichiers LTFS à un système de fichiers Oracle HSM, le logiciel Oracle HSM copie les métadonnées du système de fichiers du volume LTFS vers un répertoire indiqué dans le système de fichiers Oracle HSM et transfère immédiatement tous les fichiers vers le cache disque. Pour intégrer des fichiers LTFS, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Dans le système de fichiers Oracle HSM qui hébergera les fichiers LTFS, créez le répertoire qui contiendra les métadonnées LTFS.

    Dans cet exemple, nous créons le répertoire ltfs2/ sous le point de montage de système de fichiers /hsm/hsmfs1 :

    user@solaris:~# mkdir /hsm/hsmfs1/ltfs2
    user@solaris:~# 
    
  3. Intégrez les fichiers LTFS au système de fichiers Oracle HSM. Utilisez la commande samltfs ingest LTFS-media-type.LTFS-volume-serial-number SAMQFS-directory, où :

    • LTFS-media-type est le code de type de média à deux caractères pour le type de média qui contient les données LTFS (voir l'Annexe A).

    • LTFS-volume-serial-number est le numéro de série de volume alphanumérique à six caractères du volume LTFS.

    • Le type de média et le numéro de série de volume indiqués identifient un volume que le catalogue répertorie comme un volume LTFS.

      Dans le catalogue Oracle HSM, les médias LTFS ne sont pas étiquetés et sont indiqués comme étant non-SAM et tfs.

    • SAMQFS-directory est le chemin et le nom du répertoire contenant les métadonnées LTFS.

    Dans cet exemple, nous intégrons le volume LTO (li) TFS234 :

    user@solaris:~# samltfs ingest li.TFS234 /hsm/hsmfs1/ltfs2
    user@solaris:~# 
    
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Accès aux médias LTFS à l'aide du logiciel Oracle HSM

Le logiciel Oracle HSM peut également charger et décharger des médias LTFS et monter ou démonter des systèmes de fichiers LTFS sur l'hôte à l'aide du point de montage LTFS indiqué dans le fichier Oracle HSM defaults.conf.

Chargement d'un volume LTFS dans un lecteur de bande et montage du système de fichiers LTFS

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Chargez le volume LTFS dans un lecteur de bande et montez le système de fichiers sur le point de montage indiqué dans le fichier defaults.conf. Utilisez la commande samltfs load LTFS-media-type.LTFS-volume-serial-number, où :

    • LTFS-media-type est le code de type de média à deux caractères pour le type de média qui contient les données LTFS (voir l'Annexe A).

    • LTFS-volume-serial-number est le numéro de série de volume alphanumérique à six caractères du volume LTFS.

    • Le type de média et le numéro de série de volume indiqués identifient un volume que le catalogue répertorie comme un volume LTFS.

      Dans le catalogue Oracle HSM, les médias LTFS ne sont pas étiquetés et sont indiqués comme étant non-SAM et tfs.

    Dans l'exemple, nous chargeons le volume LTO (li) TFS434 et le montons sur le répertoire indiqué dans le fichier defaults.conf, /mnt/ltfs :

    user@solaris:~# samltfs load li.TFS234
    
  3. Arrêtez la procédure à cette étape.

Démontage d'un système de fichiers LTFS et déchargement du volume du lecteur de bande

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Démontez le système de fichiers LTFS et déchargez le volume correspondant du lecteur de bande. Utilisez la commande samltfs unload LTFS-media-type.LTFS-volume-serial-number, où :

    • LTFS-media-type est le code de type de média à deux caractères pour le type de média qui contient les données LTFS (voir l'Annexe A).

    • LTFS-volume-serial-number est le numéro de série de volume alphanumérique à six caractères du volume LTFS.

    • Le type de média et le numéro de série de volume indiqués identifient un volume LTFS que le catalogue répertorie en tant que volume LTFS.

      Dans le catalogue Oracle HSM, les médias LTFS ne sont pas étiquetés et sont indiqués comme étant non-SAM et tfs.

    Dans l'exemple, nous démontons le système de fichiers LTFS et déchargeons le volume LTO (li) TFS435 :

    user@solaris:~# samltfs unload li.TFS435
    
  3. Arrêtez la procédure à cette étape.

Gestion des médias LTFS à l'aide du logiciel Oracle HSM

Le logiciel Oracle HSM fournit des outils de base nécessaires à la création, à la suppression et à la validation de médias LTFS :

Formatage d'un volume en tant que système de fichiers LTFS

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Partitionnez et formatez un volume de média amovible pour le système de fichiers LTFS. Utilisez la commande samltfs mkltfs media-type.volume-serial-number, où :

    • media-type est le code de type de média à deux caractères pour un type de média compatible LTFS (voir l'Annexe A).

    • volume-serial-number est le numéro de série de volume alphanumérique à six caractères du volume.

    Dans l'exemple, nous partitionnons le volume LTO (li) VOL234 et le formatons en tant que volume LTFS :

    user@solaris:~# samltfs mkltfs li.VOL234
    
  3. Arrêtez la procédure à cette étape.

Effacement de données LTFS et suppression du formatage et des partitions LTFS d'un volume

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Effacez le volume LTFS et restaurez-le pour une utilisation générale. Utilisez la commande samltfs unltfs media-type.volume-serial-number, où :

    • media-type est le code de type de média à deux caractères pour un type de média compatible LTFS (voir l'Annexe A).

    • volume-serial-number est le numéro de série de volume alphanumérique à six caractères du volume.

    Dans l'exemple, nous effaçons les données et les métadonnées du système de fichiers LTFS et supprimons les partitions du volume LTO (li) VOL234 :

    user@solaris:~# samltfs unltfs li.VOL234
    
  3. Arrêtez la procédure à cette étape.

Vérification de l'intégrité d'un système de fichiers LTFS

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers.

    user@solaris:~# 
    
  2. Vérifiez l'intégrité du système de fichiers LTFS. Utilisez la commande samltfs ltfsck LTFS-media-type.LTFS-volume-serial-number, où :

    • LTFS-media-type est le code de type de média à deux caractères pour le type de média qui contient les données LTFS (voir l'Annexe A).

    • LTFS-volume-serial-number est le numéro de série de volume alphanumérique à six caractères du volume LTFS.

    • Le type de média et le numéro de série de volume indiqués identifient un volume LTFS que le catalogue répertorie en tant que volume LTFS.

      Dans le catalogue Oracle HSM, les médias LTFS ne sont pas étiquetés et sont indiqués comme étant non-SAM et tfs.

    Dans cet exemple, nous vérifions le système de fichiers LTFS sur le volume LTO (li) VOL234 :

    user@solaris:~# samltfs ltfsck li.VOL234
    
  3. Arrêtez la procédure à cette étape.

Affichage des informations de configuration et de statut LTFS

Pour afficher la configuration et le statut de LTFS, utilisez la commande samltfs status.

user@solaris:~# samltfs status

Gestion des répertoires et des fichiers dans des partages SMB/CIFS

Cette section présente les tâches suivantes :

Gestion des attributs système dans les partages SMB/CIFS

Les attributs système prennent en charge le partage de fichiers SMB/CIFS en associant des fichiers Oracle HSM à des métadonnées non-UNIX qui peuvent être interprétées par les systèmes de fichiers Microsoft Windows. Cette section commence par une courte présentation des attributs système pris en charge par Oracle HSM. Elle fournit ensuite des instructions de base concernant les tâches suivantes :

Attributs système pris en charge par Oracle HSM

Les attributs système sont des valeurs booléennes (true ou false) exprimées par un attribut name ayant la valeur true ou la négation du nom, noname, ayant la valeur false. Oracle HSM fournit les attributs système suivants pour la prise en charge du partage de fichiers SMB/CIFS :

  • appendonly indique que les utilisateurs peuvent uniquement ajouter des données au fichier. noappendonly indique que cette restriction n'est pas active.

  • archive indique que le fichier a été modifié depuis sa dernière copie/sauvegarde. noarchive indique que le fichier n'a pas été modifié depuis sa dernière copie/sauvegarde. Oracle HSM n'utilise pas cet attribut actuellement.

  • hidden indique que le fichier n'est pas affiché dans la liste de fichiers par défaut. nohidden indique que le fichier est affiché par défaut.

  • immutable indique qu'il est impossible de modifier ou de supprimer le répertoire ou le fichier et leur contenu. noimmutable indique qu'il est possible de modifier ou de supprimer le répertoire ou le fichier.

  • nodump indique qu'il est impossible de sauvegarder le fichier. nonodump indique qu'il est possible de sauvegarder le fichier. Oracle Solaris n'utilise pas cet attribut.

  • nounlink indique qu'il est impossible de supprimer ou de renommer le fichier, le répertoire ou leur contenu. nonounlink indique qu'il est possible de supprimer ou de renommer le fichier, le répertoire ou leur contenu.

  • offline indique que le fichier a été publié depuis un système de fichiers Oracle HSM. Les systèmes Microsoft Windows n'affichent pas d'aperçu du fichier. nooffline indique que le fichier est en ligne et n'a pas été publié depuis un système de fichiers Oracle HSM.

  • readonly indique qu'il est impossible de supprimer ou de modifier le fichier. noreadonly indique qu'il est possible de supprimer ou de modifier le fichier. L'attribut est ignoré lorsqu'il s'applique à des répertoires.

  • sparse indique que le fichier stocké contient uniquement une donnée différente de zéro, les zéros étant réduits à des plages restaurées par le système de fichiers lors de l'accès au fichier ou de sa copie vers un système de fichiers qui ne prend pas en charge les fichiers fragmentés. nosparse indique que le fichier n'est pas fragmenté.

  • system indique que le fichier est essentiel pour le système d'exploitation Microsoft Windows et ne doit pas être modifié, supprimé ni affiché dans les listes par défaut. nosystem indique que le fichier n'est pas un fichier système.

Affichage des attributs système

Pour afficher les attributs système d'un fichier Oracle HSM, utilisez la commande Solaris ls -/v file, où file correspond au chemin et au nom du fichier.

Dans cet exemple, nous répertorions les attributs système du fichier /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt :

user@solaris:~# ls -/v /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt
-rw-r--r--   1 root root  40560 Mar 4 15:52 /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt
{archive,nohidden,noreadonly,nosystem,noappendonly,nonodump,noimmutable,nonounlink, nooffline,nosparse}
user@solaris:~# 

Modification des attributs système

Pour remplacer une valeur d'attribut système par une valeur spécifiée, utilisez la commande Solaris chmod S+v{attributes), où attributes est une liste séparée par des virgules d'attributs système pris en charge par Oracle HSM.

Reportez-vous à la page de manuel chmod pour obtenir une explication complète de la syntaxe et connaître les options disponibles. Dans cet exemple, nous passons l'attribut d'archivage de noarchive (faux) à archive (vrai) :

root@solaris:~# ls -/v /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt
-r-xr-xr-x 1 root root 40561 Mar 4 15:52 /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt
{noarchive,nohidden,readonly,nosystem,noappendonly,nonodump,noimmutable, nonounlink,offline,nosparse}
root@solaris:~# chmod S+v{archive} /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt
root@solaris:~# ls -/v /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt
-r-xr-xr-x 1 root root 40561 Mar 4 15:52 /hsm/hsmfs1/documents/master-plan.odt
{archive,nohidden,readonly,nosystem,noappendonly,nonodump,noimmutable, nonounlink,offline,nosparse}

Administration des listes de contrôle d'accès

Une liste de contrôle d'accès (ACL) est un tableau définissant les autorisations d'accès d'un fichier ou d'un répertoire. Chaque enregistrement ou entrée de contrôle d'accès (ACE) du tableau définit les droits d'accès d'un utilisateur, d'un groupe ou d'une classe d'utilisateurs ou de groupes donnés. Par défaut, les nouveaux systèmes de fichiers que vous créez avec Oracle HSM Version 6.1 utilisent l'implémentation de la liste de contrôle d'accès (ACL) introduite dans la version 4 du système de fichiers réseau (NFS) et dans Solaris 11.

La présentation complète de l'administration, de la syntaxe et de l'utilisation des ACL Solaris n'est pas prévue dans le cadre du présent document. Pour plus d'informations, reportez-vous au chapitre "Utilisation des ACL et des attributs pour protéger les fichiers Oracle Solaris ZFS" du volume Administration d'Oracle Solaris 11.1 : Systèmes de fichiers ZFS, disponible dans la Bibliothèque d'informations Oracle Solaris 11.1 sur le sitedocs.oracle.com Reportez-vous également aux pages de manuel Solaris ls et chmod.