3 Gestion des systèmes de fichiers Oracle HSM

Ce chapitre traite des tâches de reconfiguration et de maintenance des systèmes de fichiers. La première section, Gestion des systèmes de fichiers Oracle HSM, aborde la maintenance de tous les systèmes de fichiers Oracle HSM, qu'ils soient d'archivage ou sans archivage, partagés ou non partagés (autonomes). La seconde section, Gestion des systèmes de fichiers partagés Oracle HSM, aborde des considérations particulières concernant les systèmes de fichiers partagés.

Gestion des systèmes de fichiers Oracle HSM

Cette section décrit les tâches suivantes :

Gestion des quotas de système de fichiers

Définissez des quotas de système de fichiers afin de contrôler l'espace de stockage en ligne et total qu'un utilisateur ou groupe d'utilisateurs donné peut utiliser dans le système de fichiers. Vous pouvez définir des quotas par ID utilisateur, ID de groupe ou ID de groupe d'administrateurs défini par l'administrateur, qui regroupe des utilisateurs en fonction de caractéristiques communes telles que la participation à un projet particulier. L'ID de groupes d'administrateurs est particulièrement utile lorsqu'un projet inclut des utilisateurs issus de plusieurs groupes et s'étendant sur plusieurs répertoires et fichiers.

Pour activer et désactiver les quotas, montez un système de fichiers à l'aide de l'option de montage quota (définie par défaut) et noquota, respectivement. Pour définir les quotas, placez un ou plusieurs fichiers de quotas dans le répertoire root du système de fichiers : .quota_u, .quota_g et .quota_a, qui permettent de définir des quotas pour les utilisateurs, les groupes et les groupes d'administrateurs, respectivement. Le premier enregistrement de chaque fichier, 0, définit les valeurs par défaut. Les enregistrements suivants définissent des valeurs spécifiques pour des utilisateurs, groupes et groupes d'administrateurs donnés.

Les quotas allouent de l'espace utilisable sur les systèmes de fichiers, pas simplement de l'espace de stockage. Par conséquent, ils établissent les limites supérieures à la fois sur le nombre de blocs de 512 octets alloués sur le média et le nombre d'inodes alloués dans le système de fichiers. Le nombre total de blocs mesure l'espace de stockage en soi. Le nombre total d'inodes mesure les ressources disponibles pour accéder à cet espace de stockage. Ainsi, un fichier unique utilisant un grand nombre de blocs d'espace de stockage mais un seul inode emploie la même quantité d'espace de système de fichiers qu'un grand nombre de fichiers vides de longueur nulle utilisant de nombreux inodes et aucun bloc.

Chaque quota peut inclure des limites souples et strictes. Une limite stricte définit le nombre maximal de ressources du système de fichiers que tous les fichiers d'un propriétaire donné peuvent utiliser temporairement. Une limite souple définit le nombre maximal de ressources du système de fichiers que les fichiers du propriétaire peuvent utiliser indéfiniment. L'utilisation des ressources peut atteindre des quantités comprises entre les limites strictes et souples pendant des intervalles brefs uniquement, comme défini par la période de grâce du quota.

Cette section décrit les tâches administratives suivantes :

Caractérisation des besoins de stockage des utilisateurs, groupes et unités d'organisation

Pour définir des quotas durables, vous devez établir des limites qui s'adaptent aux besoins des utilisateurs, de manière gérable et évolutive. Par conséquent, avant de définir des quotas, évaluez les besoins de stockage de vos utilisateurs. Pour faciliter la gestion du processus, commencez par classer les besoins des utilisateurs de manière aussi large que possible de sorte à répondre à un maximum de besoins avec un minimum d'effort administratif. Vous pouvez ensuite évaluer spécialement un nombre réduit de besoins qu'il n'est pas possible d'intégrer dans les catégories plus larges. Les résultats obtenus indiquent les limites générales des quotas et les types de limites à définir.

La première étape de la démarche décrite ci-dessous consiste à identifier les besoins relatifs au système de fichiers des groupes de contrôle d'accès, puisque la plupart des organisations définissent déjà ces groupes. Dans un deuxième temps, la démarche prévoit la définition des groupes d'utilisateurs dont les besoins ne correspondent pas parfaitement aux groupes standard. Ce n'est qu'alors que les besoins propres à des utilisateurs particuliers sont traités. Procédez comme suit :

  1. Dans la mesure où vos groupes de contrôle d'accès rassemblent déjà les utilisateurs ayant des besoins en ressources similaires, définissez d'abord les besoins de stockage moyens des groupes qui utiliseront le système de fichiers. Evaluez la quantité moyenne d'espace de stockage utilisée (en blocs de 512 ko) et le nombre de fichiers moyen stocké, qui équivaut au nombre moyen d'inodes utilisés.

    Les membres d'un groupe ayant en général des rôles et responsabilités similaires au sein de l'organisation, ils doivent souvent accéder aux mêmes répertoires et fichiers, et ont généralement des besoins similaires en termes de stockage. Dans cet exemple, nous identifions trois groupes qui utiliseront le système de fichiers /hsm/hsmfs1 : dev (développement de produit), cit (technologies de l'information d'entreprise) et pgmt (direction de programme). Dans une feuille de calcul, nous répertorions les groupes, le nombre de membres dans chacun d'eux et les besoins moyens de chaque groupe et membre de groupe :

    Groupe Utilisat. Nombre moyen de blocs par utilisateur Nombre moyen de fichiers par utilisateur Nombre moyen de blocs par groupe Nombre moyen de fichiers par groupe
    dev
    
    30
    
     67108864
    
     500
    
    2013265920
    
    15000
    
    cit
    
    15
    
     10485760
    
      50
    
     157286400
    
      750
    
    pmgt
    
     6
    
     20971520
    
     200
    
     125829120
    
     1200
    
    Nombre total de blocs/fichiers (moyenne)          

  2. Ensuite, effectuez les mêmes calculs pour la quantité maximale d'espace de stockage et le nombre maximal de fichiers que les membres de groupe stockeront à un moment donné. Enregistrez les résultats.

    Dans cet exemple, nous enregistrons les résultats dans une autre feuille de calcul :

    Groupe Utilisat. Nombre maximal de blocs par utilisateur Nombre maximal de fichiers par utilisateur Nombre maximal de blocs par groupe Nombre maximal de fichiers par groupe
    dev
    
    30
    
    100663296
    
    1000
    
    3019898880
    
    30000
    
    cit
    
    15
    
     15728640
    
     100
    
     235929600
    
     1500
    
    pmgt
    
     6
    
     31457280
    
     400
    
     188743680
    
     2400
    
    Nombre total de blocs/fichiers (maximum)          

  3. A présent, identifiez les ensembles d'utilisateurs appartenant à des groupes différents mais partageant des besoins de stockage distincts qui ne peuvent pas être satisfaits en fonction de l'appartenance au groupe. Réalisez ces évaluations et calculs pour chaque organisation identifiée, de la même manière que pour les groupes de contrôle d'accès.

    Dans cet exemple, nous identifions deux projets de l'entreprise qui auront besoin d'allocations de stockage, dont le nom de code est portal et lockbox. Les membres des groupes ingénierie, marketing, conformité, test et documentation travailleront ensemble pour ces projets et utiliseront les mêmes répertoires et de nombreux fichiers identiques. Par conséquent, nous les ajoutons aux feuilles de calcul des besoins :

    Groupe Utilisat. Nombre moyen de blocs par utilisateur Nombre moyen de fichiers par utilisateur Nombre moyen de blocs par groupe Nombre moyen de fichiers par groupe
    dev
    
    30
    
     67108864
    
     500
    
    2013265920
    
    15000
    
    cit
    
    15
    
     10485760
    
      50
    
     157286400
    
      750
    
    pmgt
    
     6
    
     20971520
    
     200
    
     125829120
    
     1200
    
    portal
    
    10
    
     31457280
    
     400
    
     314572800
    
     4000
    
    lockbox
    
    12
    
     31457280
    
     500
    
     377487360
    
     6000
    
    Nombre total de blocs/fichiers (moyenne)          

    Groupe Utilisat. Nombre maximal de blocs par utilisateur Nombre maximal de fichiers par utilisateur Nombre maximal de blocs par groupe Nombre maximal de fichiers par groupe
    dev
    
    30
    
    100663296
    
    1000
    
    3019898880
    
    30000
    
    cit
    
    15
    
     15728640
    
     100
    
     235929600
    
     1500
    
    pmgt
    
     6
    
     31457280
    
     400
    
     188743680
    
     2400
    
    portal
    
    10
    
     37748736
    
     700
    
     377487360
    
     7000
    
    lockbox
    
    12
    
     45613056
    
     600
    
     547356672
    
     7200
    
    Nombre total de blocs/fichiers (maximum)          

  4. A présent, identifiez les utilisateurs dont les besoins n'ont pas encore été traités. Pour chaque utilisateur, réalisez les évaluations et calculs que vous avez effectués pour chaque groupe de contrôle d'accès et organisation autre qu'un groupe.

    Dans la mesure du possible, traitez les besoins des utilisateurs de manière collective de façon à harmoniser les stratégies et à réduire les frais de gestion au minimum. Toutefois, lorsque les besoins sont uniques, vous devez les traiter de manière individuelle. Dans cet exemple, nous identifions jr23547 dans le groupe pgmt en tant qu'utilisateur dont les responsabilités particulières nécessitent des allocations de stockage spéciales. Par conséquent, nous l'ajoutons aux feuilles de calcul des besoins :

    Groupe Utilisat. par groupe Nombre moyen de blocs par utilisateur Nombre moyen de fichiers par utilisateur Nombre moyen de blocs Nombre moyen de fichiers
    dev
    
    30
    
     67108864
    
     500
    
    2013265920
    
    15000
    
    cit
    
    15
    
     10485760
    
      50
    
     157286400
    
      750
    
    pmgt
    
     6
    
     20971520
    
     200
    
     125829120
    
     1200
    
    portal
    
    10
    
     31457280
    
     400
    
     314572800
    
     4000
    
    lockbox
    
    12
    
     31457280
    
     500
    
     377487360
    
     6000
    
    jr23547
    
     1
    
     10485760
    
     600
    
     10485760
    
     600
    
    Nombre total de blocs/fichiers (moyenne)          

    Groupe Utilisat. Nombre maximal de blocs par utilisateur Nombre maximal de fichiers par utilisateur Nombre maximal de blocs par groupe Nombre maximal de fichiers par groupe
    dev
    
    30
    
    100663296
    
    1000
    
    3019898880
    
    30000
    
    cit
    
    15
    
     15728640
    
     100
    
     235929600
    
     1500
    
    pmgt
    
     6
    
     31457280
    
     400
    
     188743680
    
     2400
    
    portal
    
    10
    
     37748736
    
     700
    
     377487360
    
     7000
    
    lockbox
    
    12
    
     45613056
    
     600
    
     547356672
    
     7200
    
    jr23547
    
     1
    
    100663296
    
    2000
    
     100663296
    
     2000
    
    Nombre total de blocs/fichiers (maximum)          

  5. Enfin, calculez le nombre de blocs et de fichiers moyen et maximal dont tous les utilisateurs ont besoin.

    Groupe Utilisat. Nombre moyen de blocs par utilisateur Nombre moyen de fichiers par utilisateur Nombre moyen de blocs par groupe Nombre moyen de fichiers par groupe
    dev
    
    30
    
     67108864
    
     500
    
     2013265920
    
    15000
    
    cit
    
    15
    
     10485760
    
      50
    
      157286400
    
      750
    
    pmgt
    
     6
    
     20971520
    
     200
    
      125829120
    
     1200
    
    portal
    
    10
    
     31457280
    
     400
    
      314572800
    
     4000
    
    lockbox
    
    12
    
     31457280
    
     500
    
      377487360
    
     6000
    
    jr23547
    
     1
    
     10485760
    
     600
    
       10485760
    
      600
    
    Nombre total de blocs/fichiers (moyenne)      
     2998927360
    
    27550
    

    Groupe Utilisat. Nombre maximal de blocs par utilisateur Nombre maximal de fichiers par utilisateur Nombre maximal de blocs par groupe Nombre maximal de fichiers par groupe
    dev
    
    30
    
    100663296
    
    1000
    
      3019898880
    
    30000
    
    cit
    
    15
    
     15728640
    
     100
    
       235929600
    
     1500
    
    pmgt
    
     6
    
     31457280
    
     400
    
       188743680
    
     2400
    
    portal
    
    10
    
     37748736
    
     700
    
       377487360
    
     7000
    
    lockbox
    
    12
    
     45613056
    
     600
    
       547356672
    
     7200
    
    jr23547
    
     1
    
    100663296
    
    2000
    
       100663296
    
     2000
    
    Nombre total de blocs/fichiers (moyenne)      
      4470079488
    
    50100
    

  6. Si vous devez gérer des quotas de projet et autres quotas qui ne peuvent pas être définis par les ID d'utilisateur et de groupe de contrôle d'accès, créez des groupes d'administrateurs pour les projets et répertoires utilisés par plusieurs groupes.

  7. Si vous définissez des quotas dans un nouveau système de fichiers vide, reportez-vous à la section Configuration d'un nouveau système de fichiers pour utiliser des quotas.

  8. Si vous définissez des quotas dans un système de fichiers contenant déjà des fichiers, reportez-vous à la section Configuration d'un système de fichiers existant pour utiliser des quotas.

Création de groupes d'administrateurs pour les projets et répertoires utilisés par plusieurs groupes

Un groupe d'administrateurs est une hiérarchie de répertoires ou un répertoire ou fichier unique, identifié à des fins de quota par un ID de groupe d'administrateurs. Tous les fichiers créés avec un ID de groupe d'administrateurs donné ou stockés dans un répertoire avec un ID de groupe d'administrateurs donné ont les mêmes quotas, quels que soient les ID d'utilisateur ou de groupe possédant les fichiers. Procédez comme suit pour définir les groupes d'administrateurs :

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Si vous utilisez un groupe d'administrateurs pour configurer les quotas de stockage pour un nouveau projet ou une nouvelle équipe, créez un répertoire dans le système de fichiers pour ce projet ou cette équipe.

    Dans cet exemple, nous créons le répertoire dans le système de fichiers /hsm/hsmfs1 et le nommons portalproject/ pour le projet du même nom.

    [server1]root@solaris:~# mkdir /hsm/hsmfs1/portalproject 
    
  3. Affectez un ID de groupe d'administrateurs au répertoire ou fichier sur lequel vous devez définir un quota. Exécutez la commande samchaid [-fhR] admin-set-id directory-or-file-name, où :

    • -f force l'affectation et ne signale pas d'erreurs.

    • -h affecte l'ID de groupe d'administrateurs à des liens symboliques. Sans cette option, le groupe du fichier référencé par le lien symbolique est modifié.

    • -R affecte l'ID de groupe d'administrateurs de manière récursive à des sous-répertoires et fichiers.

    • admin-set-id est un entier unique.

    • directory-or-file-name est le nom du répertoire ou fichier auquel vous affectez l'ID de groupe d'administrateurs.

    Dans cet exemple, nous affectons l'ID d'administrateur 1 au répertoire /hsm/hsmfs1/portalproject/ et à tous les sous-répertoires et fichiers qu'il contient.

    [server1]root@solaris:~# samchaid -R 1 /hsm/hsmfs1/portalproject/
    
  4. Au besoin, vous pouvez vérifier l'affectation. Exécutez la commande sls -D directory-path, où -D spécifie un répertoire Oracle HSM détaillé contenant les fichiers et répertoires sous directory-path :

    [server1]root@solaris:~# sls -D /hsm/hsmfs1/
    /portalproject:
      mode: drwxr-xr-x    links:   2  owner: root        group: root      
      length:      4096  admin id:    1  inode:     1047.1
      project: user.root(1)
      access:      Feb 24 12:49  modification: Feb 24 12:44
      changed:     Feb 24 12:49  attributes:   Feb 24 12:44
      creation:    Feb 24 12:44  residence:    Feb 24 12:44
    
  5. Si vous définissez des quotas dans un nouveau système de fichiers vide, reportez-vous à la section Configuration d'un nouveau système de fichiers pour utiliser des quotas.

  6. Si vous définissez des quotas dans un système de fichiers contenant déjà des fichiers, reportez-vous à la section Configuration d'un système de fichiers existant pour utiliser des quotas.

Configuration d'un nouveau système de fichiers pour utiliser des quotas

Suivez cette procédure si vous créez un système de fichiers qui ne contient actuellement aucun fichier.

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur est nommé server2 :

    [server2]root@solaris:~# 
    
  2. Avant de commencer la procédure, montez le nouveau système de fichiers, si ce n'est déjà fait.

  3. Si vous devez configurer des quotas pour des groupes, créez un fichier de quotas de groupe, .quota_g, dans le répertoire root du système de fichiers. Exécutez la commande Solaris dd if=/dev/zero of=mountpoint/.quota_g bs=4096 count=number-blocks où :

    • if=/dev/zero spécifie des caractères nuls du fichier spécial UNIX /dev/zero comme entrée.

    • of=mountpoint/.quota_g spécifie le fichier de sortie, où mountpoint est le répertoire de points de montage du système de fichiers.

    • bs=4096 définit la taille du bloc pour l'écriture sur 4096 octets.

    • count=number-blocks spécifie le nombre de blocs à écrire. Cette valeur varie en fonction du nombre d'enregistrements que le fichier contiendra. Etant donné que chaque quota spécifié comporte un enregistrement de 128 octets, un bloc peut contenir 32 enregistrements.

    Dans cet exemple, nous créons le fichier de quotas de groupe pour le système de fichiers newsamfs monté sur /newsamfs. Lors de la phase de collecte des besoins, nous avons identifié trois groupes nécessitant des quotas sur le système de fichiers, dev, cit et pgmt. Nous ne prévoyons pas d'ajouter des quotas de groupe. Par conséquent, nous définissons la taille du fichier sur un bloc :

    [server2]root@solaris:~# dd if=/dev/zero of=/newsamfs/.quota_g bs=4096 count=1
    
  4. Si vous devez configurer des quotas pour des groupes d'administrateurs, créez un fichier de quotas de groupe d'administrateurs, .quota_a, dans le répertoire racine du système de fichiers. Exécutez la commande Solaris dd if=/dev/zero of=mountpoint/.quota_a bs=4096, où :

    • mountpoint est le répertoire de points de montage du système de fichiers.

    • .quota_a est le nom du fichier de sortie.

    • 4096 est la taille du bloc pour l'écriture en octets.

    • number-blocks est le nombre de blocs à écrire.

    Dans cet exemple, nous créons le fichier de quotas de groupe d'administrateurs pour le système de fichiers newsamfs monté sur /newsamfs. Lors de la phase de collecte des besoins, nous avons identifié deux projets nécessitant des quotas sur le système de fichiers portal (ID de groupe d'administrateurs 1) et lockbox (ID de groupe d'administrateurs 2). Nous ne prévoyons pas d'ajouter des quotas de groupe d'administrateurs. Par conséquent, nous définissons la taille du fichier sur un bloc :

    [server2]root@solaris:~# dd if=/dev/zero of=/newsamfs/.quota_a bs=4096 count=1
    
  5. Si vous devez configurer des quotas pour des utilisateurs, créez un fichier de quota d'utilisateurs, .quota_u, dans le répertoire root du système de fichiers. Exécutez la commande Solaris dd if=/dev/zero of=mountpoint/.quota_u bs=4096 count=number-blocks, où :

    • mountpoint est le répertoire de points de montage du système de fichiers.

    • . quota_u est le nom du fichier de sortie.

    • 4096 est la taille du bloc pour l'écriture en octets.

    • number-blocks est le nombre de blocs à écrire.

    Dans cet exemple, nous créons le fichier de quotas d'utilisateur pour le système de fichiers newsamfs monté sur /newsamfs. Lors de la phase de collecte des besoins, nous avons identifié un utilisateur nécessitant des quotas spécifiques sur le système de fichiers, jr23547. Nous ne prévoyons pas d'ajouter des quotas d'utilisateur individuel. Par conséquent, nous définissons la taille du fichier sur un bloc :

    [server2]root@solaris:~# dd if=/dev/zero of=/newsamfs/.quota_u bs=4096 count=1
    
  6. Démontez le système de fichiers.

    Vous devez démonter le système de fichiers avant de le remonter et d'activer les fichiers de quotas.

    [server2]root@solaris:~# umount /newsamfs
    
  7. Procédez à une vérification du système de fichiers.

    [server2]root@solaris:~# samfsck -F newsamfs
    
  8. Remontez le système de fichiers.

    Le système active les quotas lorsqu'il détecte un ou plusieurs fichiers de quotas dans le répertoire racine du système de fichiers.

    Il n'est pas nécessaire d'inclure l'option de montage quota dans le fichier /etc/vfstab ou samfs.cmd puisque les quotas sont activés par défaut dans les systèmes de fichiers montés.

    [server2]root@solaris:~# mount /newsamfs
    
  9. Ensuite, définissez ou mettez à jour les quotas selon vos besoins. Reportez-vous à la section Configuration de quotas pour les groupes, projets, répertoires et utilisateurs.

Configuration d'un système de fichiers existant pour utiliser des quotas

Procédez comme suit si vous créez des quotas dans un système de fichiers contenant déjà des fichiers.

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et vérifiez que l'option de montage noquota n'a pas été définie.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi. L'option de montage noquota a été définie :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device        Device   Mount             System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount      to fsck  Point             Type    Pass  at Boot  Options
    #------------  -------  ---------------   ------  ----  -------  ------------
    /devices       -        /devices          devfs   -     no       -
    /proc          -        /proc             proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1        -        /hsm/hsmfs1          samfs   -     no       noquota
    
  3. Si l'option de montage noquota a été définie dans le fichier /etc/vfstab, supprimez-la et enregistrez le fichier.

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device        Device   Mount             System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount      to fsck  Point             Type    Pass  at Boot  Options
    #------------  -------  ---------------   ------  ----  -------  ------------
    /devices       -        /devices          devfs   -     no       -
    /proc          -        /proc             proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1        -        /hsm/hsmfs1          samfs   -     no       -
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd dans un éditeur de texte et vérifiez que l'option de montage noquota n'a pas été définie.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi. L'option de montage noquota n'a pas été définie :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    #
    #inodes = 0
    #fs = hsmfs1
    #  forcedirectio (default no forcedirectio)
    #  high = 80
    #  low = 70
    #  weight_size = 1.
    #  weight_age = 1.
    #  readahead = 128
    ...
    #  dio_wr_ill_min = 0
    #  dio_wr_consec = 3
    #  qwrite        (ma filesystem, default no qwrite)
    #  shared_writer (ma filesystem, default no shared_writer)
    #  shared_reader (ma filesystem, default no shared_reader)
    
  5. Si l'option de montage noquota a été définie dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd, supprimez-la et enregistrez le fichier.

  6. Si vous avez supprimé l'option de montage noquota du fichier /etc/vfstab et/ou du fichier /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd, démontez le système de fichiers.

    Lorsque vous supprimez une option de montage noquota, vous devez démonter le système de fichiers pour pouvoir le remonter avec les quotas activés.

    [server1]root@solaris:~# umount /hsm/hsmfs1
    
  7. Montez le système de fichiers maintenant si ce n'est déjà fait.

    Vous devez monter le système de fichiers avant d'activer les quotas.

    [server1]root@solaris:~# mount /hsm/hsmfs1
    
  8. Accédez au répertoire racine du système de fichiers et recherchez les fichiers de quotas. Exécutez la commande Solaris ls -a et recherchez les fichiers .quota_g, .quota_a et/ou .quota_u.

    Dans cet exemple, il n'existe pas de fichiers de quotas.

    [server1]root@solaris:~# cd /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# ls -a /hsm/hsmfs1
    .              .archive       .fuid          .stage         portalproject
    ..             .domain        .inodes        lost+found
    
  9. S'il existe des fichiers de quotas, ne les modifiez pas.

  10. Si vous devez configurer des quotas pour des groupes et si le répertoire racine du système de fichiers ne contient pas déjà le fichier de quotas de groupe, .quota_g, créez ce dernier maintenant. Exécutez la commande Solaris dd if=/dev/zero of=mountpoint/.quota_g bs=4096 count=number-blocks, où :

    • if=/dev/zero spécifie des caractères nuls du fichier spécial UNIX /dev/zero comme entrée.

    • of=mountpoint/.quota_g spécifie le fichier de sortie, où mountpoint est le répertoire de points de montage du système de fichiers.

    • bs=4096 définit la taille du bloc pour l'écriture sur 4096 octets.

    • count=number-blocks spécifie le nombre de blocs à écrire. Cette valeur varie en fonction du nombre d'enregistrements que le fichier contiendra. Etant donné que chaque quota spécifié comporte un enregistrement de 128 octets, un bloc peut contenir 32 enregistrements.

    Dans cet exemple, nous créons le fichier de quotas de groupe pour le système de fichiers /hsm/hsmfs1 monté sur /hsm/hsmfs1. Lors de la phase de collecte des besoins, nous avons identifié trois groupes nécessitant des quotas sur le système de fichiers, dev, cit et pgmt. Nous ne prévoyons pas d'ajouter des quotas de groupe. Par conséquent, nous définissons la taille du fichier sur un bloc :

    [server1]root@solaris:~# dd if=/dev/zero of=/hsm/hsmfs1/.quota_g bs=4096 count=1
    
  11. Si vous devez configurer des quotas pour des groupes d'administrateurs et si le répertoire racine du système de fichiers ne contient pas déjà le fichier de quotas de groupes d'administrateurs, .quota_a, créez ce dernier maintenant. Exécutez la commande Solaris dd if=/dev/zero of=mountpoint/.quota_a bs=4096 count=number-blocks, où :

    • mountpoint est le répertoire de points de montage du système de fichiers.

    • .quota_a est le nom du fichier de sortie.

    • 4096 est la taille du bloc pour l'écriture en octets.

    • number-blocks est le nombre de blocs à écrire.

    Dans cet exemple, nous créons le fichier de quotas de groupe d'administrateurs pour le système de fichiers /hsm/hsmfs1 monté sur /hsm/hsmfs1. Lors de la phase de collecte des besoins, nous avons identifié deux projets nécessitant des quotas sur le système de fichiers portal (ID de groupe d'administrateurs 1) et lockbox (ID de groupe d'administrateurs 2). Nous ne prévoyons pas d'ajouter des quotas de groupe d'administrateurs. Par conséquent, nous définissons la taille du fichier sur un bloc :

    [server1]root@solaris:~# dd if=/dev/zero of=/hsm/hsmfs1/.quota_a bs=4096 count=1
    
  12. Si vous devez configurer des quotas pour des utilisateurs et si le répertoire racine du système de fichiers ne contient pas déjà le fichier de quotas d'utilisateur, .quota_u, créez ce dernier maintenant. Exécutez la commande Solaris dd if=/dev/zero of=mountpoint/.quota_u bs=4096 count=number-blocks, où :

    • mountpoint est le répertoire de points de montage du système de fichiers.

    • . quota_u est le nom du fichier de sortie.

    • 4096 est la taille du bloc pour l'écriture en octets.

    • number-blocks est le nombre de blocs à écrire.

    Dans cet exemple, nous créons le fichier de quotas d'utilisateur pour le système de fichiers /hsm/hsmfs1 monté sur /hsm/hsmfs1. Lors de la phase de collecte des besoins, nous avons identifié un utilisateur nécessitant des quotas spécifiques sur le système de fichiers, jr23547. Nous ne prévoyons pas d'ajouter des quotas d'utilisateur individuel. Par conséquent, nous définissons la taille du fichier sur un bloc :

    [server1]root@solaris:~# dd if=/dev/zero of=/hsm/hsmfs1/.quota_u bs=4096 count=1
    
  13. Démontez le système de fichiers.

    Vous devez démonter le système de fichiers avant de le remonter et d'activer les fichiers de quotas.

    [server1]root@solaris:~# umount /hsm/hsmfs1
    
  14. Procédez à une vérification du système de fichiers.

    [server1]root@solaris:~# samfsck -F /hsm/hsmfs1
    
  15. Remontez le système de fichiers.

    Le système active les quotas lorsqu'il détecte un ou plusieurs fichiers de quotas dans le répertoire racine du système de fichiers.

    Il n'est pas nécessaire d'inclure l'option de montage quota dans le fichier /etc/vfstab ou samfs.cmd puisque les quotas sont activés par défaut dans les systèmes de fichiers montés.

    [server1]root@solaris:~# mount /hsm/hsmfs1
    
  16. Ensuite, définissez des quotas pour les groupes, projets, répertoires et utilisateurs.

Configuration de quotas pour les groupes, projets, répertoires et utilisateurs

Pour configurer de nouveaux quotas et ajuster des quotas existants, exécutez la commande samquota. Procédez comme suit :

  1. Après avoir caractérisé les besoins de stockage, configurez les quotas appropriés pour chaque groupe, utilisateur et organisation autre qu'un groupe. Tenez compte des facteurs suivants et procédez à des ajustements si nécessaire :

    • taille du système de fichiers comparée au nombre de blocs moyen et maximal dont tous les utilisateurs ont besoin

    • nombre d'inodes dans le système de fichiers comparé au nombre d'inodes moyen et maximal dont tous les utilisateurs ont besoin

    • nombre et type d'utilisateurs qui risquent de s'approcher de leurs besoins maximaux à un moment donné.

  2. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Définissez les limites pour chaque groupe qui en a besoin. Exécutez la commande samquota -b number-blocks:type[:scope] -f number-files:type[:scope] -t interval[:scope] -G groupID [directory-or-file] où :

    • -b number-blocks définit le nombre maximal de blocs de 512 ko pouvant être stockés dans le système de fichiers sur le nombre entier number-blocks (la page de manuel samquota décrit d'autres méthodes pour spécifier la taille). La valeur 0 (zéro) indique un nombre illimité de blocs.

    • : est un séparateur de champ.

    • type indique le type de la limite, qui peut être stricte h (pour "hard") ou souple s (pour "soft").

    • scope (facultatif) identifie le type de stockage soumis à la limite. Le stockage peut être de type o en ligne (cache disque) uniquement ou t pour le stockage total, qui inclut à la fois le cache disque et le stockage d'archivage (le stockage par défaut).

    • -f number-files définit le nombre maximal de fichiers pouvant être stockés dans le système de fichiers sur le nombre entier number-files. La valeur 0 (zéro) indique un nombre illimité de fichiers.

    • -t number-seconds définit la période de grâce, c'est-à-dire l'intervalle pendant lequel les limites souples peuvent être dépassées, sur number-seconds, un entier représentant un nombre de secondes (la page de manuel samquota décrit d'autres méthodes pour spécifier l'intervalle).

    • -G groupID spécifie le nom ou l'entier identificateur du groupe. La valeur 0 (zéro) définit les limites par défaut pour tous les groupes.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de points de montage d'un système de fichiers spécifique ou un répertoire ou fichier sur lequel vous devez définir un quota.

    Dans cet exemple, les estimations de la phase de collecte des besoins servent à définir les limites strictes et souples pour la quantité d'espace de stockage dans le système de fichiers /hsm/hsmfs1 que le groupe dev peut utiliser ainsi que le nombre de fichiers qu'il peut stocker. La période de grâce est définie sur 43200 secondes (douze heures) pour le stockage en ligne uniquement (notez que les commandes ci-dessous sont saisies sous forme de lignes seules, les sauts de ligne sont échappés à l'aide de la barre oblique inverse) :

    [server1]root@solaris:~# samquota -b 3019898880:h:t -f 30000:h:t \
    -G dev /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# samquota -b 2013265920:s:t -f 15000:s:t -t 43200:o \
    -G dev /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Définissez les limites pour chaque groupe d'administrateurs qui en a besoin. Exécutez la commande samquota -b number-blocks:type[:scope] -f number-files:type[:scope] -t interval[:scope] -A adminsetID [directory-or-file]-A adminsetID est l'entier qui identifie le groupe d'administrateurs de manière unique.

    Lorsque vous définissez adminsetID sur 0 (zéro), vous définissez les limites par défaut pour tous les groupes d'administrateurs.

    Dans cet exemple, les estimations de la phase de collecte des besoins servent à définir les limites strictes et souples pour la quantité d'espace de stockage dans le système de fichiers /hsm/hsmfs1 que le projet portal (ID de groupe d'administrateurs 1) peut utiliser et le nombre de fichiers qu'il peut stocker. La période de grâce est définie sur 43200 secondes (douze heures) pour le stockage total utilisé, qui est l'étendue par défaut (notez que la commande ci-dessous est saisie sous forme de ligne simple, le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse) :

    [server1]root@solaris:~# samquota -b 377487360:h:t -f 7000:h:t -A 1 /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# samquota -b 314572800:s:t -f 4000:s:t -t 43200 \ 
    -A 1 /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Définissez les limites pour chaque utilisateur qui en a besoin. Exécutez la commande samquota -b number-blocks:type[:scope] -f number-files:type[:scope] -t interval[:scope] -U userID [directory-or-file]-U userID est le nom ou entier identificateur de l'utilisateur.

    Lorsque vous définissez userID sur 0 (zéro), vous définissez les limites par défaut pour tous les utilisateurs.

    Dans cet exemple, les estimations de la phase de collecte des besoins servent à définir les limites strictes et souples pour la quantité d'espace de stockage dans le système de fichiers /hsm/hsmfs1 que l'utilisateur jr23547 peut utiliser et le nombre de fichiers que jr23547 peut stocker. La période de grâce est définie sur 1209600 secondes (deux semaines) pour le stockage total utilisé, qui est l'étendue par défaut (notez que les commandes ci-dessous sont saisies sous forme de ligne simple, le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse) :

    [server1]root@solaris:~# samquota -b 100663296:h:t -f 600:h:t \
    -U jr23547 /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# samquota -b 10485760:s:t -f 2000:s:t -t 1209600 \
    -U jr23547 /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  6. Arrêtez la procédure à cette étape.

Réparation de quotas incohérents

Si vous montez un système de fichiers Oracle HSM à l'aide de l'option de montage noquota en présence de fichiers dans le répertoire root, les enregistrements de quotas sont incohérents à mesure de l'allocation ou de la libération des blocs ou des fichiers. Dans un tel cas, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Démontez le système de fichiers concerné.

    Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers samfs2 :

    [server1]root@solaris:~# umount samfs2
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et vérifiez que l'option de montage noquota n'a pas été définie.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi. L'option de montage noquota a été définie :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device        Device   Mount             System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount      to fsck  Point             Type    Pass  at Boot  Options
    #------------  -------  ---------------   ------  ----  -------  ------------
    /devices       -        /devices          devfs   -     no       -
    /proc          -        /proc             proc    -     no       -
    ...
    samfs2         -        /samfs2           samfs   -     no       noquota
    
  4. Si l'option de montage noquota a été définie dans le fichier /etc/vfstab, supprimez-la et enregistrez le fichier.

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device        Device   Mount             System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount      to fsck  Point             Type    Pass  at Boot  Options
    #------------  -------  ---------------   ------  ----  -------  ------------
    /devices       -        /devices          devfs   -     no       -
    /proc          -        /proc             proc    -     no       -
    ...
    samfs2         -        /samfs2           samfs   -     no       -
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd dans un éditeur de texte et vérifiez que l'option de montage noquota n'a pas été définie.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi. L'option de montage noquota n'a pas été définie :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    #
    #inodes = 0
    #fs = hsmfs1
    #  forcedirectio (default no forcedirectio)
    #  high = 80
    #  low = 70
    #  weight_size = 1.
    #  weight_age = 1.
    #  readahead = 128
    ...
    #  dio_wr_ill_min = 0
    #  dio_wr_consec = 3
    #  qwrite        (ma filesystem, default no qwrite)
    #  shared_writer (ma filesystem, default no shared_writer)
    #  shared_reader (ma filesystem, default no shared_reader)
    
  6. Si l'option de montage noquota a été définie dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/samfs.cmd, supprimez-la et enregistrez le fichier.

  7. Réparez les enregistrements de quotas incohérents. Exécutez la commande samfsck -F family-set-name, où family-set-name est le nom de famille pour le système de fichiers dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    [server1]root@solaris:~# samfsck -F samfs2
    
  8. Remontez le système de fichiers.

    Le système active les quotas lorsqu'il détecte un ou plusieurs fichiers de quotas dans le répertoire racine du système de fichiers.

    Il n'est pas nécessaire d'inclure l'option de montage quota dans le fichier /etc/vfstab ou samfs.cmd puisque les quotas sont activés par défaut dans les systèmes de fichiers montés.

    [server1]root@solaris:~# mount /samfs2
    [server1]root@solaris:~# 
    
  9. Arrêtez la procédure à cette étape.

Vérification des quotas

Les administrateurs comme les utilisateurs peuvent contrôler l'utilisation des quotas et des ressources. L'utilisateur root peut générer des rapports de quotas sur les utilisateurs, groupes ou groupes d'administrateurs à l'aide de la commande samquota. Les utilisateurs de système de fichiers peuvent vérifier leurs propres quotas à l'aide de la commande squota.

Reportez-vous aux procédures ci-dessous :

Contrôle des quotas en tant qu'administrateur de système de fichiers
  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le serveur est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Pour afficher les statistiques de quota pour tous les groupes, exécutez la commande samquota -g [directory-or-file], où le paramètre directory-or-file facultatif limite l'étendue du rapport au système de fichiers monté dans le répertoire spécifié, au répertoire spécifié lui-même ou au fichier spécifié.

    Dans l'exemple, nous demandons un rapport pour le système de fichiers hsmfs1 qui est monté sur /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samquota -g /hsm/hsmfs1
    
  3. Pour afficher les statistiques de quota pour tous les groupes d'administrateurs, exécutez la commande samquota -a [directory-or-file], où le paramètre directory-or-file facultatif limite l'étendue du rapport au système de fichiers monté dans le répertoire spécifié, au répertoire spécifié lui-même ou au fichier spécifié.

    Dans l'exemple, nous demandons un rapport pour le système de fichiers hsmfs1 qui est monté sur /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samquota -a /hsm/hsmfs1
    
  4. Pour afficher les statistiques de quota pour tous les utilisateurs, exécutez la commande use the command samquota -u [directory-or-file], où le paramètre facultatif directory-or-file limite l'étendue du rapport au système de fichiers monté dans le répertoire spécifié, au répertoire spécifié lui-même ou au fichier spécifié

    Dans l'exemple, nous demandons un rapport pour le système de fichiers hsmfs1 qui est monté sur /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samquota -u /hsm/hsmfs1
    
  5. Pour afficher les statistiques de quota pour un groupe spécifique, exécutez la commande samquota -G groupID [directory-or-file], où groupID indique le nom ou l'entier identificateur du groupe et où le paramètre directory-or-file facultatif limite l'étendue du rapport au système de fichiers monté sur le répertoire spécifié, au répertoire spécifié lui-même ou au fichier spécifié.

    Dans l'exemple, nous demandons un rapport sur les quotas pour le groupe dev du système de fichiers hsmfs1 qui est monté sur /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G dev /hsm/hsmfs1
    
  6. Pour afficher les statistiques de quota pour un groupe d'administrateurs spécifique, exécutez la commande samquota -A adminsetID [directory-or-file], où adminsetID indique l'entier identificateur du groupe d'administrateurs et où le paramètre directory-or-file (facultatif) limite l'étendue du rapport au système de fichiers monté dans le répertoire spécifié, au répertoire spécifié lui-même ou au fichier spécifié.

    Dans cet exemple, nous demandons un rapport sur les quotas pour le groupe d'administrateurs 1 du système de fichiers hsmfs1 qui est monté sur /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samquota -A 1 /hsm/hsmfs1
    
  7. Pour afficher les statistiques de quota pour un utilisateur spécifique, exécutez la commande samquota -U userID [directory-or-file], où userID indique le nom ou l'entier identificateur de l'utilisateur et où le paramètre directory-or-file facultatif limite l'étendue du rapport au système de fichiers monté sur le répertoire spécifié, au répertoire spécifié lui-même ou au fichier spécifié.

    Dans cet exemple, nous demandons un rapport sur les quotas pour l'utilisateur jr23547 du système de fichiers hsmfs1 qui est monté sur /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samquota -U jr23547 /hsm/hsmfs1
    
  8. Arrêtez la procédure à cette étape.

Contrôle de votre quota utilisateur personnel
  1. Connectez-vous à un hôte de système de fichiers à l'aide de votre ID utilisateur.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 en tant qu'utilisateur od447 :

    [server1]od447@solaris:~# 
    
  2. Pour afficher les statistiques de quota pour tous les groupes, exécutez la commande squota [directory-or-file], où le paramètre directory-or-file facultatif limite l'étendue du rapport au système de fichiers monté dans le répertoire spécifié, au répertoire spécifié lui-même ou au fichier spécifié.

    Dans cet exemple, nous demandons un rapport pour tous les systèmes de fichiers :

    [server1]od447@solaris:~# squota
                                             Limits
                 Type    ID    In Use     Soft     Hard
         /hsm/hsmfs1
         Files  group   101         1     1000     1200
         Blocks group   101         8    20000    30000
         Grace period                    25920
         No user quota entry.
    [server1]od447@solaris:~# 
    
  3. Arrêtez la procédure à cette étape.

Prolongation temporaire ou annulation des périodes de grâce

Au besoin, vous pouvez prolonger temporairement ou écourter une période de grâce :

Prolongation d'une période de grâce d'une durée spécifique

Si un groupe, utilisateur ou groupe d'administrateurs ayant dépassé la limite souple spécifiée pour son quota doit rester temporairement au-dessus de la limite souple mais pendant une période plus longue que la période de grâce autorisée, vous pouvez accorder la prolongation comme suit :

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Vérifiez le quota nécessitant la prolongation. Exécutez la commande samquota -quota-type ID [directory-or-file] où :

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de points de montage d'un système de fichiers spécifique ou le répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    Dans cet exemple, le groupe dev dépasse sensiblement la limite souple et sa période de grâce prendra fin dans quelques heures.

    [server1]root@solaris:~# samquota -G dev /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type   ID    In Use       Soft      Hard       In Use     Soft  Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group  101       323      15000      30000         323    15000  30000
    Blocks group  101 3109330961 2013265920 3019898880 3109330961 2013265920 3019898880
    Grace period                 4320                             4320
    ---> Warning:  soft limits to be enforced in 2h21m16s
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Prolongez la période de grâce, si justifié. Exécutez la commande samquota -quota-type ID -x number-seconds [directory-or-file], où :

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de points de montage d'un système de fichiers spécifique ou le répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    • number-seconds est un nombre entier représentant le nombre de secondes de la prolongation (la page de manuel samquota décrit d'autres méthodes pour spécifier l'heure).

    Tapez y (oui) lorsque vous êtes invité à poursuivre.

    Dans cet exemple, nous prolongeons la période de grâce pour le groupe dev à 2678400 secondes (31 jours) pour les fichiers du système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G dev -x 2678400 /hsm/hsmfs1 
    Setting Grace Timer:  continue? y
    

    Lorsque nous vérifions à nouveau le quota du groupe dev, nous constatons que la période de grâce a été prolongée :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G dev /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type    ID    In Use       Soft      Hard   In Use       Soft   Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group   101       323      15000      30000     323      15000   30000
    Blocks group   101     43208 2013265920 3019898880   43208 2013265920 3019898880
    Grace period                 2678400                      2678400
    ---> Warning:  soft limits to be enforced in 31d
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Lorsqu'un groupe, groupe d'administrateurs ou utilisateur a régulièrement besoin de prolongations, réévaluez les besoins de stockage et/ou envisagez de prolonger la période de grâce de manière permanente. Suivez la procédure décrite à la section Configuration de quotas pour les groupes, projets, répertoires et utilisateurs

  5. Arrêtez la procédure à cette étape.

Redémarrage de la période de grâce

Si un groupe, utilisateur ou groupe d'administrateurs ayant dépassé la limite souple spécifiée pour son quota ne peut pas libérer de l'espace assez vite pour passer sous la limite souple avant l'expiration de la période de grâce, vous pouvez redémarrer la période de grâce. Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Vérifiez le quota nécessitant la prolongation. Exécutez la commande samquota -quota-type ID [directory-or-file] où :

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de point de montage d'un système de fichiers spécifique ou un répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    Dans cet exemple, le groupe cit dépasse la limite souple pour le système de fichiers hsmfs1 et sa période de grâce prendra fin dans un peu plus d'une heure :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type   ID    In Use        Soft       Hard     In Use     Soft  Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group  119       762         750       1500        762      750  1500
    Blocks group  119 3109330961 2013265920 3019898880  120096782  157286400  235929600
    Grace period                 4320                              4320
    ---> Warning:  soft limits to be enforced in 1h11m23s
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Pour rétablir la taille totale initiale de la période de grâce à la prochaine allocation d'un fichier ou d'un bloc, effacez le compteur de période de grâce. Exécutez la commande samquota -quota-type ID -x clear [directory-or-file], où :

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de points de montage d'un système de fichiers spécifique ou le répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    Tapez y (oui) lorsque vous êtes invité à poursuivre.

    Dans cet exemple, nous effaçons le compteur de période de grâce pour le quota du groupe cit dans le système de fichiers hsmfs1.

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit -x clear /hsm/hsmfs1
    Setting Grace Timer:  continue? y
    [server1]root@solaris:~# 
    

    Lorsque nous vérifions à nouveau le quota du groupe cit, nous constatons qu'un fichier a été alloué et que la période de grâce a été réinitialisée sur 12h, 12 heures (4320 secondes) :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type   ID    In Use        Soft       Hard     In Use     Soft  Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group  119       763         750       1500        763      750  1500
    Blocks group  119 3109330961 2013265920 3019898880  120096782  157286400  235929600
    Grace period                 4320                              4320
    ---> Warning:  soft limits to be enforced in 12h
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Sinon, pour rétablir sans délais la taille totale initiale de la période de grâce, réinitialisez le compteur de période de grâce. Exécutez la commande samquota -quota-type ID -x reset [directory-or-file].

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de points de montage d'un système de fichiers spécifique ou le répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    Tapez y (oui) lorsque vous êtes invité à poursuivre.

    Dans cet exemple, nous effaçons le compteur de période de grâce pour le quota du groupe cit dans le système de fichiers hsmfs1.

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit -x reset /hsm/hsmfs1
    Setting Grace Timer:  continue? y
    [server1]root@solaris:~# 
    

    Lorsque nous vérifions à nouveau le quota du groupe cit, nous constatons que la période de grâce a été réinitialisée sur 12h, 12 heures (4320 secondes) :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type   ID    In Use        Soft       Hard     In Use     Soft  Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group  119       762         750       1500        762      750  1500
    Blocks group  119 3109330961 2013265920 3019898880  120096782  157286400  235929600
    Grace period                 4320                              4320
    ---> Warning:  soft limits to be enforced in 12h
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Arrêtez la procédure à cette étape.

Fin anticipée de la période de grâce
  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Vérifiez la période de grâce que vous devez écourter. Exécutez la commande samquota -quota-type ID [directory-or-file] où :

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de point de montage d'un système de fichiers spécifique ou un répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    Dans cet exemple, le groupe cit dépasse la limite souple et sa période de grâce prendra fin dans 11 heures, mais nous devons l'interrompre avant terme :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type   ID    In Use        Soft       Hard     In Use       Soft       Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group  119       822         750       1500        822        750       1500
    Blocks group  119 3109330961 2013265920 3019898880  120096782  157286400  235929600
    Grace period                 4320                              4320
    ---> Warning:  soft limits to be enforced in 11h
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Mettez fin à la période de grâce. Exécutez la commande samquota -quota-type ID -x expire [directory-or-file], où :

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de point de montage d'un système de fichiers spécifique ou un répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    Dans cet exemple, nous mettons fin à la période de grâce du groupe cit :

    root@solaris:~# samquota -G cit -x expire /hsm/hsmfs1
    Setting Grace Timer:  continue? y
    

    Lorsque nous vérifions à nouveau les quotas, les limites souples du groupe cit sont considérées comme limites strictes :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type   ID    In Use        Soft       Hard     In Use     Soft  Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group  119       762         750       1500        762      750  1500
    Blocks group  119 3109330961 2013265920 3019898880  120096782  157286400  235929600
    Grace period                 4320                              4320
    ---> Online soft limits under enforcement (since 6s ago)
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Arrêtez la procédure à cette étape.

Arrêt des allocations de ressources

Vous pouvez bloquer l'allocation de ressources du système de fichiers en créant des valeurs de quotas contradictoires. Lorsqu'un système de fichiers détecte que des valeurs de quota ne sont pas homogènes, il empêche l'utilisateur, le groupe ou le groupe d'administrateurs concerné d'allouer d'autres ressources système. Ainsi, lorsque vous définissez la limite stricte pour un quota en dessous de la limite souple correspondante, vous empêchez la poursuite des allocations. Pour utiliser cette technique, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Sauvegardez le quota pour pouvoir le restaurer ultérieurement. Exportez la configuration actuelle et redirigez les informations vers un fichier. Exécutez la commande samquota -quota-type ID [directory-or-file] > file où :

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de point de montage d'un système de fichiers spécifique ou un répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    • file est le nom du fichier de sortie.

    Dans cet exemple, nous exportons le quota du groupe cit vers le fichier restore.hsmfs1.quota_g.cit dans le répertoire de base de l'utilisateur root (notez que la commande ci-dessous est entrée sur une seule ligne ; le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse) :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit -e /hsm/hsmfs1 > \
    /root/restore.hsmfs1.quota_g.cit
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Contrôlez la sortie. Exécutez la commande Solaris more < file, où file est le nom du fichier de sortie.

    [server1]root@solaris:~# more < /root/restore.hsmfs1.quota_g.cit
    # Type  ID
    #                  Online Limits                          Total   Limits
    #              soft            hard                    soft       hard
    # Files
    # Blocks
    # Grace Periods
    samquota -G 119 \
        -f       750:s:o  -f      1500:h:o        -f       750:s:t -f      1500:h:t \
        -b 157286400:s:o  -b 235929600:h:o        -b 157286400:s:t -b 235929600:h:t \
                -t 4320:o                               -t 4320:t 
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Définissez les limites strictes pour le quota sur 0 (zéro) et les limites souples sur 1 (ou une valeur autre que zéro). Exécutez la commande samquota -quota-type ID -f 1:s -f 0:h -b 1:s -b 0:h [directory-or-file].

    • quota-type ID est G plus un nom ou numéro d'ID de groupe, A plus un numéro d'ID de groupe d'administrateurs ou U plus un nom ou numéro d'ID utilisateur.

    • directory-or-file (facultatif) est le répertoire de point de montage d'un système de fichiers spécifique ou un répertoire ou fichier spécifique pour lequel vous devez prolonger la période de grâce.

    Dans cet exemple, nous rendons incohérents les paramètres de quota pour le groupe cit dans le système de fichiers /hsm/hsmfs1 et interrompons par là même de nouvelles allocations de ressources.

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit -f 1:s -f 0:h -b 1:s -b 0:h /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    

    Lorsque nous vérifions le quota du groupe cit, nous constatons qu'aucun quota n'est en vigueur. Les points d'exclamation ! indiquent un dépassement des quotas, ce qui empêche toute nouvelle allocation :

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit /hsm/hsmfs1
    Online Limits                Total Limits
    Type   ID              In Use    Soft     Hard         In Use     Soft     Hard
    /sam6
    Files  group 119        822!       1        0         822!       1        0
    Blocks group 119 3109330961!       1        0  3109330961!       1        0
    Grace period                      4320                            4320
    ---> Quota values inconsistent; zero quotas in effect.
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Lorsque vous êtes prêt, reprenez les allocations normales en rétablissant l'état initial du quota modifié. Exécutez le fichier de sauvegarde que vous avez créé sous forme de script shell. Exécutez la commande Solaris sh file, où file est le nom du fichier de sauvegarde.

    Dans cet exemple, nous restaurons le quota pour le groupe cit en exécutant le fichier /root/restore.hsmfs1.quota_g.cit.

    [server1]root@solaris:~# sh /root/restore.hsmfs1.quota_g.cit
    Setting Grace Timer:  continue? y
    Setting Grace Timer:  continue? y
    [server1]root@solaris:~# 
    

    Lorsque nous vérifions le quota, les limites normales ont été rétablies et les allocations ne sont plus bloquées.

    [server1]root@solaris:~# samquota -G cit /hsm/hsmfs1
                                     Online Limits                    Total Limits
            Type   ID    In Use        Soft       Hard     In Use     Soft  Hard
    /hsm/hsmfs1
    Files  group  119       822         750       1500        822     750   1500
    Blocks group  119 3109330961 2013265920 3019898880  120096782  157286400  235929600
    Grace period                       4320                             4320
    ---> Warning:  soft limits to be enforced in 11h
    [server1]root@solaris:~# 
    
  6. Arrêtez la procédure à cette étape.

Suppression des quotas pour un système de fichiers

Pour supprimer ou invalider les quotas d'un système de fichiers, désactivez les quotas au cours du processus de montage.

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte, ajoutez l'option de montage noquota dans la colonne des options de montage de la ligne du système de fichiers et enregistrez le fichier.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi et définissons l'option de montage noquota pour le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device        Device   Mount             System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount      to fsck  Point             Type    Pass  at Boot  Options
    #------------  -------  ---------------   ------  ----  -------  ------------
    /devices       -        /devices          devfs   -     no       -
    /proc          -        /proc             proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1        -        /hsm/hsmfs1          samfs   -     no       noquota
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Démontez le système de fichiers si ce n'est déjà fait.

    Vous devez démonter puis remonter un système de fichiers pour que le système d'exploitation recharge le fichier /etc/vfstab et effectue les modifications spécifiées. Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# umount hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Montez le système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous montons le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# mount hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Si vous envisagez de rétablir les quotas ultérieurement, laissez les fichiers de quotas en place.

    Si vous êtes prêt à rétablir les quotas, démontez le système de fichiers, exécutez la commande samfsck -F sur le système de fichiers, supprimez l'option de montage noquota et remontez le système de fichiers.

  6. Si vous n'envisagez pas de rétablir les quotas ou si vous devez récupérer l'espace utilisé par les fichiers de quotas, exécutez la commande Solaris rm pour supprimer les fichiers .quota_g, .quota_a et/ou .quota_u du répertoire root du système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous supprimons tous les fichiers de quotas du répertoire root du système de fichiers /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# rm /hsm/hsmfs1/.quota_g
    [server1]root@solaris:~# rm /hsm/hsmfs1/.quota_a
    [server1]root@solaris:~# rm /hsm/hsmfs1/.quota_u
    [server1]root@solaris:~# 
    
  7. Arrêtez la procédure à cette étape.

Contrôle des opérations d'archivage et de transfert

En règle générale, la gestion des systèmes de fichiers d'archivage est très similaire à celles des autres systèmes de fichiers. Vous devez toutefois arrêter l'archivage avant de réaliser la plupart des tâches de gestion du système de fichiers. Lorsqu'ils sont actifs, les processus d'archivage modifient le cache disque principal du système de fichiers. Par conséquent, vous devez les rendre inactifs avant d'entreprendre toute tâche de maintenance sur le cache disque. Cette section présente les tâches suivantes :

Mise en veille des processus d'archivage et de transfert

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Rendez inactifs tous les processus d'archivage. Exécutez la commande samcmd aridle.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer, mais empêche toute autre tâche de commencer :

    [server1]root@solaris:~# samcmd aridle
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Rendez inactifs tous les processus de transfert. Exécutez la commande samcmd stidle.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer, mais empêche toute autre tâche de commencer :

    [server1]root@solaris:~# samcmd stidle
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Attendez la fin des tâches d'archivage en cours. Vérifiez l'état des processus d'archivage à l'aide de la commande samcmd a.

    Le processus d'archivage est inactif si l'état des processus d'archivage est Waiting for :arrun :

    [server1]root@solaris:~# samcmd a
    Archiver status samcmd     5.4 10:20:34 May 20 2014
    samcmd on samfs-mds
    sam-archiverd:  Waiting for :arrun
    sam-arfind: ...
    Waiting for :arrun
    
  5. Attendez la fin des tâches de transfert en cours. Vérifiez l'état des processus de transfert à l'aide de la commande samcmd u.

    Le processus de transfert est inactif si l'état des processus de transfert est Waiting for :strun :

    [server1]root@solaris:~# samcmd u
    Staging queue samcmd      5.4  10:20:34 May 20 2014
    samcmd on solaris.demo.lan
    Staging queue by media type: all
    sam-stagerd:  Waiting for :strun
    root@solaris:~# 
    
  6. Pour mettre le système de fichiers en veille, arrêtez les processus d'archivage et de transfert également.

Arrêt des processus d'archivage et de transfert

  1. Si ce n'est pas déjà fait, mettez en veille les processus d'archivage et de transfert.

  2. Si ce n'est pas déjà fait, connectez-vous à l'hôte du système de fichiers root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Avant de continuer, rendez inactifs tous les lecteurs de média amovibles. Pour chaque lecteur, exécutez la commande samcmd equipment-number idleequipment-number est le nombre ordinal d'équipement affecté au lecteur dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Cette commande laisse l'archivage et le transfert actuels se terminer avant de désactiver les lecteurs (off), mais empêche toute autre tâche de commencer. Dans cet exemple, nous rendons inactifs 4 lecteurs dotés des nombres ordinaux 801, 802, 803 et804 :

    [server1]root@solaris:~# samcmd 801 idle
    [server1]root@solaris:~# samcmd 802 idle
    [server1]root@solaris:~# samcmd 803 idle
    [server1]root@solaris:~# samcmd 804 idle
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Attendez la fin des tâches en cours.

    Vous pouvez vérifier l'état des lecteurs à l'aide de la commande samcmd r. Nous sommes prêts à continuer lorsque les états de tous les lecteurs sont notrdy et empty.

    [server1]root@solaris:~# samcmd r
    Removable media samcmd     5.4 18:37:09 Feb 17 2014
    samcmd on hsmfs1host
    ty   eq   status      act  use  state  vsn
    li  801   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  802   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  803   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    li  804   ---------p    0   0%  notrdy
              empty
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Lorsque les processus d'archivage et de transfert sont inactifs et que l'état de tous les lecteurs de bande est notrdy, arrêtez le démon de contrôle de la bibliothèque. Exécutez la commande samd stop.

    [server1]root@solaris:~# samd stop
    [server1]root@solaris:~# 
    
  6. Poursuivez avec la maintenance du système de fichiers.

  7. Une fois la maintenance effectuée, redémarrez les processus d'archivage et de transfert.

    Lorsque vous redémarrez les opérations, les transferts en attente sont à nouveau émis et l'archivage reprend.

  8. Arrêtez la procédure à cette étape.

Redémarrage des processus d'archivage et de transfert

Lorsque vous êtes prêt à reprendre l'opération automatique normale, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Redémarrez le démon contrôleur de bibliothèque Oracle HSM. Exécutez la commande samd start.

    [server1]root@solaris:~# samd start
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Arrêtez la procédure à cette étape.

Renommage des systèmes de fichiers

Le processus de renommage d'un système de fichiers comporte deux étapes. Tout d'abord, modifiez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf pour changer le nom de famille du système de fichiers. A l'aide de la commande samfsck -R -F, lisez le nouveau nom et mettez à jour le superbloc sur les périphériques de disque correspondants. Pour renommer un système de fichiers, suivez la procédure ci-dessous :

Renommage d'un système de fichiers

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Si vous réparez un système de fichiers d'archivage, effectuez la procédure décrite à la Mise en veille des processus d'archivage et de transfert avant de continuer.

  3. Démontez le système de fichiers que vous devez renommer.

    Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# umount hsmfs1
    
  4. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et recherchez le système de fichiers à renommer.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi. Nous devons changer le nom du système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family        Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set           State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ------------  ------   ----------
    hsmfs1              100        ms         hsmfs1       on
     /dev/dsk/c1t3d0s3    101        md         hsmfs1       on
     /dev/dsk/c1t4d0s5    102        md         hsmfs1       on
    
  5. Dans la 4e colonne du fichier, remplacez le nom de famille du système de fichiers par la nouvelle valeur. Vous pouvez également modifier l'identificateur d'équipement du système de fichiers dans la 1re colonne, mais ne changez rien d'autre. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous remplaçons l'identificateur d'équipement et le nom de la famille du système de fichiers hsmfs1 par samqfs-hpcc :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family        Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set           State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ------------  ------   ----------
    samqfs-hpcc          100        ms         samqfs-hpcc   on
     /dev/dsk/c1t3d0s3    101        md         samqfs-hpcc   on
     /dev/dsk/c1t4d0s5    102        md         samqfs-hpcc   on
    :wq
    root@solaris:~# 
    
  6. Réécrivez le superbloc du système de fichiers pour tenir compte du nouveau nom de famille. Exécutez la commande samfsck -R -F family-set-name, où family-set-name est le nom du groupe de familles que vous venez de spécifier dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Lorsqu'elle est exécutée avec les options -R et -F, la commande samfsck lit le nouveau nom de famille et les identificateurs d'équipement de stockage de disque correspondants à partir du fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf. Ensuite, elle réécrit le superbloc sur les périphériques de disque spécifiés avec le nouveau nom de famille. Dans cet exemple, nous exécutons la commande avec le nouveau nom de famille samqfs-hpcc :

    [server1]root@solaris:~# samfsck -R -F samqfs-hpcc
    
  7. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et recherchez l'entrée du système de fichiers que vous renommez.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi. Nous devons changer l'entrée du système de fichiers hsmfs1 pour utiliser le nouveau nom :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device        Device   Mount             System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount      to fsck  Point             Type    Pass  at Boot  Options
    #------------  -------  ---------------   ------  ----  -------  ------------
    /devices       -        /devices          devfs   -     no       -
    /proc          -        /proc             proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1        -        /hsm/hsmfs1          samfs   -     no       -
    
  8. Dans l'entrée /etc/vfstab pour le système de fichiers que vous avez renommé, modifiez le nom du système de fichiers dans la première colonne et le nom du répertoire de points de montage dans la troisième colonne (le cas échéant) et enregistrez le fichier.

    Dans cet exemple, nous remplaçons le nom du système de fichiers hsmfs1 par samqfs-hpcc et changeons le point de montage pour qu'il corresponde :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device        Device   Mount             System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount      to fsck  Point             Type    Pass  at Boot  Options
    #------------  -------  ---------------   ------  ----  -------  ------------
    /devices       -        /devices          devfs   -     no       -
    /proc          -        /proc             proc    -     no       -
    ...
    samqfs-hpcc    -        /samqfs-hpcc      samfs   -     no       -
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  9. Créez un nouveau répertoire de points de montage pour le nouveau système de fichiers, le cas échéant, et définissez les autorisations d'accès pour le point de montage.

    Les utilisateurs doivent disposer de l'autorisation d'exécution (x) pour modifier le répertoire de point de montage et accéder aux fichiers dans le système de fichiers monté. Dans cet exemple, nous créons le répertoire de point de montage /sharefs et définissons les autorisations sur 755 (-rwxr-xr-x) :

    [server1]root@solaris:~# mkdir /samqfs-hpcc
    [server1]root@solaris:~# chmod 755 /samqfs-hpcc
    [server1]root@solaris:~# 
    
  10. Recherchez les erreurs éventuelles dans le fichier mcf en exécutant la commande sam-fsd et corrigez celles qui sont détectées.

    sam-fsd est une commande d'initialisation qui lit les fichiers de configuration Oracle HSM. Elle s'arrête en cas d'erreur :

    [server1]root@solaris:~# sam-fsd
    
  11. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence. Exécutez la commande samd config.

    [server1]root@solaris:~# samd config
    
  12. Si samd config signale des erreurs, corrigez-les et réexécutez la commande jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.

  13. Montez le système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous utilisons le nouveau répertoire de points de montage :

    [server1]root@solaris:~# mount /samqfs-hpcc
    
  14. Arrêtez la procédure à cette étape.

Réparation des systèmes de fichiers

Lorsque les systèmes de fichiers signalent des erreurs par le biais de la commande samu, du gestionnaire Oracle HSM ou du fichier /var/adm/sam-log, suivez la procédure décrite ci-dessous :

Réparation d'un système de fichiers

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Si vous réparez un système de fichiers d'archivage, effectuez la procédure décrite à la Mise en veille des processus d'archivage et de transfert avant de continuer.

  3. Démontez le système de fichiers concerné.

    Vous devrez peut-être effectuer plusieurs tentatives si vous attendez l'arrêt de l'archivage. Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# umount hsmfs1
    samfs umount: /hsm/hsmfs1: is busy
    [server1]root@solaris:~# umount hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Réparez le système de fichiers. Exécutez la commande samfsck -F -V family-set-name, où family-set-name est le nom de la famille spécifiée pour le système de fichiers dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Il est souvent recommandé d'enregistrer les résultats de réparation dans un fichier daté à des fins de consultation ultérieure et de diagnostic, si nécessaire. Par conséquent, dans cet exemple, nous enregistrons les résultats en transférant la sortie samfsck à la commande tee /var/tmp/samfsck-FV.family-set-name.`date '+%Y%m%d.%H%M%S'` (notez que la commande ci-dessous est saisie en tant que ligne seule, le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse) :

    [server1]root@solaris:~# samfsck -F -V hsmfs1 | tee \
    /var/tmp/samfsck-FV.hsmfs1. `date '+%Y%m%d.%H%M%S'`
    name:     /hsm/hsmfs1       version:     2A          
    First pass
    Second pass
    Third pass
    NOTICE: ino 2.2,  Repaired link count from 8 to 14
    Inodes processed: 123392
    total data kilobytes       = 1965952
    total data kilobytes free  = 1047680
    total meta kilobytes       = 131040
    total meta kilobytes free  = 65568
    INFO:  FS samma1 repaired:
            start:  May 19, 2014 10:57:13 AM MDT
            finish: May 19, 2014 10:57:37 AM MDT
    NOTICE: Reclaimed 70057984 bytes
    NOTICE: Reclaimed 9519104 meta bytes
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Remontez le système de fichiers.

    [server1]root@solaris:~# mount /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  6. Arrêtez la procédure à cette étape.

Ajout de périphériques aux systèmes de fichiers

Avant d'ajouter des périphériques à un système de fichiers existant, tenez compte de vos besoins et de toutes vos possibilités. Assurez-vous que l'amplification du système de fichiers existant est la solution aux besoins grandissants en capacité. Si votre espace de stockage physique actuel est insuffisant pour accueillir vos nouveaux projets ou communautés utilisateur, il convient peut-être mieux de créer un ou plusieurs systèmes de fichiers Oracle HSM. En général, plusieurs systèmes de fichiers plus petits offrent de meilleures performances qu'un seul système de fichiers plus grand. En outre, les systèmes de fichiers réduits s'avèrent plus faciles à créer et à gérer.

Lorsque vous êtes convaincu que vous devez amplifier votre système de fichiers, vous avez le choix entre deux approches :

Ajout de périphériques à un système de fichiers monté

Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous au serveur de système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et recherchez le système de fichiers à amplifier.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi : Nous devons amplifier deux systèmes de fichiers, le système de fichiers générique samqfsms et le système de fichiers haute performance samqfs2ma :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------  ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    samqfsms            100        ms         samqfsms   on
     /dev/dsk/c1t3d0s3   101        md         samqfsms   on
     /dev/dsk/c1t4d0s5   102        md         samqfsms   on
    samqfs2ma           200        ma         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s3   201        mm         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s5   202        md         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t4d0s5   203        md         samqfs2ma  on
    
  3. Si vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers générique ms, ajoutez des périphériques de données/métadonnées supplémentaires à la fin de la définition du système de fichiers dans le fichier mcf. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Vous pouvez ajouter jusqu'à 252 périphériques logiques. Dans cet exemple, nous ajoutons 2 périphériques, 103 et 104, au système de fichiers samqfsms.

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------  ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    samqfsms            100        ms         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t3d0s3   101        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t4d0s5   102        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t3d0s7   103        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t4d0s7   104        md         samqfsms    on
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Si vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers haute performance ma, ajoutez des périphériques de données et un ou plusieurs périphériques de disque mm à la fin de la définition du système de fichiers dans le fichier mcf. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Ajoutez toujours les nouveaux périphériques à la fin de la liste des périphériques existants. Vous pouvez ajouter jusqu'à 252 périphériques, dans la mesure où les périphériques de métadonnées et les périphériques de données sont proportionnels en nombre. Dans cet exemple, nous ajoutons un périphérique de métadonnées mm, 204, et 2 périphériques de données md, 205 et 206, au système de fichiers samqfs2ma :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------  ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    ...
    samqfs2ma           200        ma         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s3   201        mm         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s5   202        md         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t4d0s5   203        md         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t5d0s6   204        mm         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s7   205        md         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t4d0s7   206        md         samqfs2ma  on
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Recherchez les erreurs éventuelles dans le fichier mcf en exécutant la commande sam-fsd et corrigez celles qui sont détectées.

    sam-fsd est une commande d'initialisation qui lit les fichiers de configuration Oracle HSM. Elle s'arrête en cas d'erreur :

    [server1]root@solaris:~# sam-fsd
    
  6. Si la commande sam-fsd détecte une erreur dans le fichier mcf, modifiez le fichier pour corriger l'erreur et vérifiez à nouveau, comme décrit à l'étape précédente.

    Dans l'exemple ci-dessous, sam-fsd signale un problème non spécifié avec un périphérique :

    [server1]root@solaris:~# sam-fsd
    Problem in mcf file /etc/opt/SUNWsamfs/mcf for filesystem samqfsms
    sam-fsd: Problem with file system devices.
    

    Généralement, les erreurs de ce type découlent de fautes de frappe involontaires. Ici, à l'ouverture du fichier mcf dans un éditeur, nous découvrons que nous avons tapé la lettre o au lieu d'un 0 (zéro) dans le nom du périphérique 104, le second nouveau périphérique md :

    samqfsms                     100        ms         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t3d0s3           101        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t4d0s5           102        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t3d0s7           103        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t4dos7           104        md         samqfsms    on
                   ˆ
    
  7. Si la commande sam-fsd s'exécute sans erreur, le fichier mcf est correct. Passez à l'étape suivante.

    Cet exemple énumère partiellement la sortie exempte d'erreurs :

    [server1]root@solaris:~# sam-fsd
    Trace file controls:
    sam-amld      /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-amld
                  cust err fatal ipc misc proc date
    ...
    Would start sam-archiverd()
    Would start sam-stagealld()
    Would start sam-stagerd()
    Would start sam-amld()
    [server1]root@solaris:~# 
    
  8. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence. Exécutez la commande samd config.

    [server1]root@solaris:~# samd config
    Configuring SAM-FS
    [server1]root@solaris:~# 
    
  9. Assurez-vous que samd config a mis à jour la configuration du système de fichiers Oracle HSM pour inclure les nouveaux périphériques. Exécutez la commande samcmd f.

    L'état des périphériques doit être off. Dans cet exemple, samcmd f indique que les nouveaux périphériques 103 et 104 sont tous les deux désactivés (off) :

    [server1]root@solaris:~# samcmd f
    File systems samcmd     5.4 16:57:35 Feb 27 2014
    samcmd on server1
    ty      eq   state device_name       status      high low mountpoint server
    ms     100   on    samqfsms          m----2-----  80% 70% /samqfsms          
     md     101   on   /dev/dsk/c1t3d0s3 
     md     102   on   /dev/dsk/c1t4d0s5 
     md     103   off  /dev/dsk/c1t3d0s7 
     md     104   off  /dev/dsk/c1t4d0s7 
    [server1]root@solaris:~# 
    
  10. Activez les périphériques que vous venez d'ajouter. Pour chaque périphérique, exécutez la commande samcmd add equipment-number, où equipment-number est le nombre ordinal d'équipement affecté au périphérique dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Dans cet exemple, nous activons les nouveaux périphériques, 103 et 104 :

    [server1]root@solaris:~# samcmd add 103
    [server1]root@solaris:~# samcmd add 104
    
  11. Si vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers partagé, passez à la Finalisation de la configuration de nouveaux périphériques ajoutés à un système de fichiers partagé.

  12. Si vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers autonome non partagé, assurez-vous qu'ils ont été ajoutés et qu'ils sont prêts à être utilisés par le système de fichiers. Exécutez la commande samcmd m et vérifiez les résultats.

    Lorsque son état est activé (on), le périphérique est ajouté et est prêt à être utilisé. Dans cet exemple, nous avons ajouté les périphériques 103 et 104 :

    [server1]root@solaris:~# samcmd f
    Mass storage status samcmd     5.4 17:17:08 Feb 27 2014
    samcmd on server1
    ty   eq  status       use state  ord  capacity      free  ra  part high low
    ms   100  m----2----- 13% on            3.840G    3.588G  1M    16  80% 70%
     md   101             31% on       0  959.938M  834.250M 
     md   102             13% on       1  959.938M  834.250M
     md   103              0% on       2  959.938M  959.938M
     md   104              0% on       3  959.938M  959.938M
    [server1]root@solaris:~# 
    
  13. Arrêtez la procédure à cette étape.

Finalisation de la configuration de nouveaux périphériques ajoutés à un système de fichiers partagé

Lorsque vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers partagé, quelques étapes supplémentaires sont nécessaires avant que tous les périphériques ne soient configurés sur tous les hôtes du système de fichiers. Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du serveur de métadonnées du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, l'hôte du serveur de métadonnées est nommé metadata-server :

    [metadata-server]root@solaris:~# 
    
  2. Assurez-vous que les nouveaux périphériques ont été ajoutés au serveur de métadonnées. Exécutez la commande samcmd m.

    Lorsque son état est unavail, le périphérique est ajouté mais n'est pas encore prêt à être utilisé. Dans cet exemple, nous avons ajouté les périphériques 103 et 104 :

    [metadata-server]root@solaris:~# samcmd f
    Mass storage status samcmd     5.4 17:17:08 Feb 27 2014
    samcmd on metadata-server
    ty      eq  status       use state  ord   capacity     free    ra  part high low
    ms     100  m----2-----  13% on            3.840G    3.588G    1M    16  80% 70%
     md     101              31% on       0  959.938M  834.250M 
     md     102              13% on       1  959.938M  834.250M
     md     103               0% unavail  2  959.938M  959.938M
     md     104               0% unavail  3  959.938M  959.938M
    [metadata-server]root@solaris:~# 
    
  3. Connectez-vous aux hôtes de clients de chaque système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    N'oubliez pas d'inclure les serveurs de métadonnées potentiels, qui sont aussi des clients. Dans cet exemple, nous devons nous connecter à un serveur de métadonnées potentiel, nommé potential-metadata-server, et deux clients, client1 et client2Linux. Par conséquent, nous ouvrons trois fenêtres de terminal et utilisons le protocole Secure Shell (ssh) :

    [metadata-server]root@solaris:~# ssh root@potential-metadata-server
    Password:
    [potential-metadata-server]root@solaris:~# 
    [metadata-server]root@solaris:~# ssh root@client1
    Password:
    [client1]root@solaris:~# 
    [metadata-server]root@solaris:~# ssh root@client2Linux
    Password:
    [client2Linux]:[root@linux ~]# 
    
  4. Dans le cas d'un client Linux, démontez le système de fichiers partagé.

    [client2Linux]:[root@linux ~]# umount /samqfsms
    
  5. Sur chaque client, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et ajoutez les nouveaux périphériques à la fin de la définition du système de fichiers, comme vous l'avez fait pour le serveur.

    Dans cet exemple, nous ajoutons les périphériques 103 et 104 au fichier mcf sur client1 :

    [client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ----------
    samqfsms             100        ms         samqfsms    on      shared
     /dev/dsk/c1t3d0s3    101        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t4d0s5    102        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t3d0s7    103        md         samqfsms    on
     /dev/dsk/c1t4d0s7    104        md         samqfsms    on
    :wq
    [metadata-server]root@solaris:~# 
    
  6. Sur chaque client, vérifiez si le fichier mcf ne contient pas d'erreurs en exécutant la commande sam-fsd, puis corrigez toutes les erreurs détectées.

    [metadata-server]root@solaris:~# sam-fsd
    
  7. Sur chaque client, demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence :

    [metadata-server]root@solaris:~# samd config
    
  8. Dans le cas d'un client Linux, montez le système de fichiers partagé.

    [client2Linux]:[root@linux ~]# mount /samqfsms
    
  9. Une fois tous les clients configurés, revenez au serveur de métadonnées et activez l'allocation de stockage sur les nouveaux périphériques. Pour chaque périphérique, exécutez la commande samcmd alloc equipment-number, où equipment-number est le nombre ordinal d'équipement affecté au périphérique dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Dans cet exemple, nous activons l'allocation de stockage sur les périphériques 103 et 104 :

    [metadata-server]root@solaris:~# samcmd alloc 103
    [metadata-server]root@solaris:~# samcmd alloc 104
    
  10. Enfin, assurez-vous que les périphériques ont été ajoutés et qu'ils sont prêts à être utilisés par le système de fichiers. Exécutez la commande samcmd m et vérifiez les résultats.

    Lorsque son état est activé (on), le périphérique est ajouté et est prêt à être utilisé. Dans cet exemple, nous avons ajouté les périphériques 103 et 104 :

    [metadata-server]root@solaris:~# samcmd f
    Mass storage status samcmd     5.4 17:17:08 Feb 27 2014
    samcmd on metadata-server
    ty      eq  status       use state  ord   capacity     free    ra  part high low
    ms     100  m----2-----  13% on            3.840G    3.588G    1M    16  80% 70%
     md     101              31% on       0  959.938M  834.250M 
     md     102              13% on       1  959.938M  834.250M
     md     103               0% on       2  959.938M  959.938M
     md     104               0% on       3  959.938M  959.938M
    [metadata-server]root@solaris:~# 
    
  11. Arrêtez la procédure à cette étape.

Ajout de périphériques à un système de fichiers non monté

Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du serveur du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, l'hôte du serveur de métadonnées est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Avant de démonter un système de fichiers d'archivage, effectuez la procédure décrite à la Mise en veille des processus d'archivage et de transfert.

  3. Démontez le système de fichiers.

    Ne continuez pas tant que vous n'avez pas démonté le système de fichiers. Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# umount hsmfs1
    
  4. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et recherchez le système de fichiers à amplifier.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi. Nous devons agrandir le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------
    hsmfs1               100        ms         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t3d0s3     101        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t4d0s5     102        md         hsmfs1    on
    
  5. Si vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers ma haute performance, vous devez ajouter le stockage des métadonnées au stockage des données. Ajoutez suffisamment de périphériques de disque mm pour stocker les métadonnées des périphériques de données ajoutés. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Vous pouvez ajouter jusqu'à 252 périphériques logiques. Dans cet exemple, nous ajoutons un périphérique de métadonnées mm au système de fichiers samqfs2ma et deux périphériques de données au système de fichiers samqfs2ma :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------
    samqfs2ma             200        ma         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s3     201        mm         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t5d0s6     204        mm         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s5     202        md         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t4d0s5     203        md         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t3d0s7     205        md         samqfs2ma  on
     /dev/dsk/c1t4dos7     206        md         samqfs2ma  on
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  6. Si vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers ms générique, ajoutez des périphériques de données/métadonnées supplémentaires à la définition du système de fichiers dans le fichier mcf. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Vous pouvez ajouter jusqu'à 252 périphériques logiques. Dans cet exemple, nous ajoutons deux périphériques au système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------
    hsmfs1               100        ms         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t3d0s3     101        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t4d0s5     102        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t3d0s7     103        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t4dos7     104        md         hsmfs1    on
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  7. Recherchez les erreurs éventuelles dans le fichier mcf en exécutant la commande sam-fsd et corrigez celles qui sont détectées.

    sam-fsd est une commande d'initialisation qui lit les fichiers de configuration Oracle HSM. Elle s'arrête en cas d'erreur :

    [server1]root@solaris:~# sam-fsd
    
  8. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence :

    root@solaris:~# samd config
    
  9. Incorporez les nouveaux périphériques au système de fichiers. Exécutez la commande samgrowfs family-set-name, où family-set-name est le nom de la famille spécifiée pour le système de fichiers dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Dans cet exemple, nous amplifions le système de fichiers hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samgrowfs hsmfs1
    
  10. Remontez le système de fichiers.

    [server1]root@solaris:~# mount /hsm/hsmfs1
    
  11. Si vous ajoutez des périphériques à un système de fichiers d'archivage, redémarrez le démon de gestion de la bibliothèque Oracle HSM. Exécutez la commande samd start.

    [server1]root@solaris:~# samd start
    
  12. Si vous n'avez pas démonté le système de fichiers avant d'effectuer des modifications et si, par conséquent, le système de fichiers ne peut être monté, restaurez le fichier mcf d'origine en supprimant les références aux périphériques ajoutés. Exécutez ensuite samd config pour restaurer la configuration, démontez le système de fichiers et recommencez.

  13. Arrêtez la procédure à cette étape.

Suppression de périphériques de données d'un système de fichiers

En cas de besoin, vous pouvez supprimer des périphériques de données de systèmes de fichiers Oracle HSM montés. Cela est généralement nécessaire si vous devez remplacer une unité défectueuse ou libérer des périphériques sous-utilisés pour d'autres usages Cependant, certaines limitations s'appliquent.

Vous pouvez uniquement supprimer les périphériques de données. Vous ne pouvez pas supprimer les périphériques contenant des métadonnées, car ces dernières définissent l'organisation intrinsèque du système de fichiers. Vous ne pouvez donc supprimer que les périphériques md, mr et de groupe entrelacé de systèmes de fichiers ma haute performance. Vous ne pouvez pas supprimer les périphériques de métadonnées mm de systèmes de fichiers ma. Vous ne pouvez pas non plus supprimer les périphériques md des systèmes de fichiers ms génériques car ces périphériques stockent les données et les métadonnées.

Pour supprimer les périphériques, vous devez également disposer d'un emplacement où déplacer les fichiers de données valides se trouvant sur le périphérique cible. Cela signifie que vous ne pouvez pas supprimer tous les périphériques. Un périphérique doit toujours être disponible dans le système de fichiers et il doit disposer d'un espace libre suffisant pour contenir tous les fichiers se trouvant sur les périphériques que vous supprimez. Si vous avez besoin de supprimer un groupe entrelacé, vous devez disposer d'un autre groupe entrelacé configuré avec le même nombre de périphériques membres.

Pour supprimer des périphériques, effectuez les opérations suivantes :

Vérification de la sauvegarde des données et des métadonnées du système de fichiers

Effectuez les tâches suivantes :

Exécution de samexplorer
  1. Connectez-vous à l'hôte du serveur du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, l'hôte du serveur de métadonnées est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Créez un rapport samexplorer. Exécutez la commande samexplorer path/hostname.YYYYMMDD.hhmmz.tar.gz, où :

    • path est le chemin du répertoire choisi.

    • hostname est le nom de l'hôte du système de fichiers Oracle HSM.

    • YYYYMMDD.hhmmz est une date et un horodatage.

    Par défaut, ce fichier est appelé /tmp/SAMreport.hostname.YYYYMMDD.hhmmz.tar.gz. Dans l'exemple, nous utilisons le répertoire /zfs1/tmp/, où /zfs1 est un système de fichiers qui n'a aucun composant en commun avec le système de fichiers Oracle HSM (notez que la commande ci-dessous est entrée sur une seule ligne ; le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse) :

    [server1]root@solaris:~# samexplorer \
    /zfs1/sam_config/explorer/samhost1.20140130.1659MST.tar.gz
     
         Report name:     /zfs1/sam_config/explorer/samhost1.20140130.1659MST.tar.gz
         Lines per file:  1000
         Output format:   tar.gz (default) Use -u for unarchived/uncompressed.
     
         Please wait.............................................
         Please wait.............................................
         Please wait......................................
     
         The following files should now be ftp'ed to your support provider
         as ftp type binary.
     
         /zfs1/sam_config/explorer/samhost1.20140130.1659MST.tar.gz
    
  3. Création d'un fichier de points de récupération pour le système de fichiers.

Création d'un fichier de points de récupération pour le système de fichiers
  1. Connectez-vous à l'hôte du serveur du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, l'hôte du serveur de métadonnées est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Sélectionnez l'emplacement où le fichier de points de récupération sera stocké. L'emplacement choisi ne doit partager aucun périphérique avec le système de fichiers que vous sauvegardez et disposer de suffisamment d'espace libre pour stocker un fichier particulièrement volumineux.

    Les périphériques que nous souhaitons supprimer peuvent contenir des fichiers qui n'ont pas encore été archivés. Il n'existe qu'une seule copie de tels fichiers, de sorte que nous devrons créer un fichier de points de récupération qui stocke au moins certaines données, ainsi que des métadonnées. Cela peut considérablement augmenter la taille du fichier de points de récupération.

    Dans cet exemple, nous avons créé un sous-répertoire, tmp/, dans un système de fichiers n'ayant aucun composant en commun avec le système de fichiers Oracle HSM, /zfs1 :

    [server1]root@solaris:~# mkdir /zfs1/tmp/
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Accédez au répertoire root du système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous accédons au répertoire du point de montage /hsm/hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# cd /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# 
    
  4. Sauvegardez les métadonnées et toutes les données non archivées du système de fichiers. Exécutez la commande samfsdump -f -u recovery-point, où recovery-point correspond au chemin d'accès et au nom du fichier de points de récupération terminé.

    Notez que l'option -u ajoute la portion de données des fichiers non archivés au point de récupération. Cela peut considérablement augmenter la taille du fichier.

    Dans cet exemple, nous créons un fichier de points de récupération pour le système de fichiers hsmfs1 appelé hsmfs1-20140313.025215 dans le répertoire /zfs1/tmp/. Nous vérifions les résultats à l'aide de la commande ls -l (notez que la seconde commande ci-dessous est entrée sur une seule ligne ; le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse) :

    [server1]root@solaris:~# cd /hsm/hsmfs1
    [server1]root@solaris:~# samfsdump -f \
    /zfs1/tmp/hsm/hsmfs1-`date '+%Y%m%d.%H%M%S'` -T /hsm/hsmfs1
    samfsdump statistics:
        Files:              10010
        Directories:        2
        Symbolic links:     0
        Resource files:     0
        Files as members of hard links :    0
        Files as first hard link :  0
        File segments:      0
        File archives:      10010
        Damaged files:      0
        Files with data:    0
        File  warnings:     0
        Errors:             0
        Unprocessed dirs:   0
        File data bytes:    0
    [server1]root@solaris:~# ls -l /zfs1/tmp/hsmfs1*
    -rw-r--r-- 1 root other 5376517 Mar 13 02:52 /zfs1/tmp/hsm/hsmfs1-20140313.025215
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Maintenant, supprimez les périphériques du système de fichiers haute performance monté.

Suppression de périphériques d'un système de fichiers haute performance monté

Vous devez supprimer les périphériques un par un. Pour chaque périphérique, procédez comme suit :

  1. Connectez-vous à l'hôte du serveur du système de fichiers en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, l'hôte du serveur de métadonnées est nommé server1 :

    [server1]root@solaris:~# 
    
  2. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf et notez le nombre ordinal d'équipements du périphérique que vous devez supprimer.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi. Nous devons supprimer le périphérique /dev/dsk/c1t4d0s7 de la liste d'équipements pour le système de fichiers hsmfs1. Le nombre ordinal d'équipement est 104 :

    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   --------------
    hsmfs1              100        ms         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t3d0s3    101        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t4d0s5    102        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t3d0s7    103        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t4d0s7    104        md         hsmfs1    on
    :q
    [server1]root@solaris:~# 
    
  3. Avant d'essayer de supprimer un périphérique, assurez-vous que les périphériques restants dans le système de fichiers peuvent accepter tous les fichiers déplacés depuis le périphérique que vous comptez supprimer.

    • Vérifiez que ces périphériques disposent de suffisamment d'espace libre.

    • Si le périphérique est un groupe entrelacé, assurez-vous que le système de fichiers contient un autre groupe entrelacé avec une configuration équivalente.

      Par exemple, si le groupe entrelacé que vous souhaitez supprimer possède quatre équipements, vous devez disposez d'un autre groupe entrelacé activé avec quatre équipements.

  4. Assurez-vous que le système de fichiers que vous envisagez de modifier possède un superbloc version 2A. Exécutez la commande samfsinfo filesystem-name, où filesystem-name est le nom du système de fichiers.

    Dans cet exemple, le système de fichiers hsmfs1 utilise un superbloc version :2A :

    [server1]root@solaris:~# /opt/SUNWsamfs/sbin/samfsinfo hsmfs1
    samfsinfo: filesystem hsmfs1 is mounted.
    name:     hsmfs1       version:     2A          
    time:     Tuesday, June 28, 2011  6:07:36 AM MDT
    feature:  Aligned Maps
    count:    4
    ...
    [server1]root@solaris:~# 
    
  5. Si le système de fichiers ne possède pas de superbloc version 2A, arrêtez ici. Vous ne pouvez pas supprimer de périphérique tant que ce système de fichiers est monté.

  6. Si vous supprimez des périphériques d'un système de fichiers d'archivage Oracle HSM, libérez tous les fichiers archivés du périphérique de disque que vous supprimez. Exécutez la commande samcmd release equipment-number, où equipment-number est le nombre ordinal d'équipement qui identifie le périphérique dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Si le périphérique est un groupe entrelacé, fournissez le nombre d'équipement de n'importe quel périphérique du groupe.

    Le logiciel Oracle HSM change l'état du périphérique spécifié en noalloc (aucune allocation) afin qu'aucun nouveau fichier n'y soit stocké, et commence à libérer les fichiers précédemment archivés. Une fois que le périphérique ne contient plus de fichiers non archivés, le logiciel supprime le périphérique de la configuration du système de fichiers et définit sont état sur off.

    Dans cet exemple, nous libérons les fichiers du périphérique 104 dans le système de fichiers d'archivage hsmfs1 :

    [server1]root@solaris:~# samcmd release 104
    
  7. Si vous supprimez un périphérique d'un système de fichiers sans archivage Oracle HSM, déplacez tous les fichiers valides restants hors du périphérique de disque que vous supprimez. Exécutez la commande samcmd remove equipment-number, où equipment-number est le nombre ordinal d'équipement qui identifie le périphérique dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Le logiciel Oracle HSM change l'état du périphérique spécifié en noalloc (aucune allocation) afin qu'aucun nouveau fichier n'y soit stocké, et commence à déplacer les fichiers contenant des données valides vers les périphériques restants dans le système de fichiers. Une fois tous les fichiers déplacés, le logiciel supprime le périphérique de la configuration du système de fichiers et définit son état sur off.

    Dans cet exemple, nous déplaçons les fichiers du périphérique 104 :

    [server1]root@solaris:~# samcmd remove 104
    
  8. Contrôlez la progression du processus sélectionné, samcmd remove ou samcmd release. Exécutez la commande samcmd m et/ou consultez le fichier journal et le fichier /var/opt/SUNWsamfs/trace/sam-shrink.

    Le processus release se termine relativement rapidement si tous les fichiers ont été archivés, car il libère simplement l'espace associé aux fichiers copiés vers le support d'archivage. Selon la quantité de données et le nombre de fichiers, le processus remove prend considérablement plus de temps, car il nécessite le déplacement des fichiers entre des périphériques de disque.

    [server1]root@solaris:~# samcmd m
    ty     eq  status       use state  ord  capacity      free    ra  part high low
    ms     100 m----2-----  27% on            3.691G    2.628G    1M    16  80% 70%
     md     101              27% on       0  959.938M  703.188M
     md     102              28% on       1  899.938M  646.625M
     md     103              13% on       2  959.938M  834.250M
     md     104               0% noalloc  3  959.938M  959.938M
    [server1]root@solaris:~# 
    
  9. Si vous utilisez samcmd release et si le périphérique cible ne passe pas en état off, il reste des fichiers non archivés sur le périphérique. Attendez que l'archiveur s'exécute et que l'archivage se termine. Exécutez ensuite de nouveau la commande samcmd release. Vous pouvez vérifier la progression de l'archivage en exécutant la commande samcmd a.

    Le processus release ne peut pas libérer d'espace disque tant que les fichiers non archivés ne sont pas archivés.

    [server1]root@solaris:~# samcmd a
    Archiver status samcmd     5.4 14:12:14 Mar  1 2014
    samcmd on server1
    sam-archiverd:  Waiting for resources
    sam-arfind:  hsmfs1  mounted at /hsm/hsmfs1
    Files waiting to start          4   schedule          2   archiving          2
    [server1]root@solaris:~# 
    
  10. Si samcmd release échoue car un ou plusieurs fichiers non archivés ne peuvent l'être, déplacez les fichiers non archivés vers un autre périphérique. Exécutez la commande samcmd remove equipment-number, comme vous le feriez pour supprimer des périphériques d'un système de fichiers autonome sans archivage.

    Dans cet exemple, nous déplaçons les fichiers du périphérique 104 :

    [server1]root@solaris:~# samcmd remove 104
    
  11. Une fois l'état du périphérique défini sur off, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte, localisez le système de fichiers et mettez à jour la liste d'équipements afin de refléter les changements. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, samcmd m indique que l'état de 104 est off. Nous utilisons donc l'éditeur vi pour ouvrir le fichier mcf. Nous supprimons l'entrée correspondant au périphérique 104 de la liste d'équipements pour le système de fichiers hsmfs1 et enregistrons nos changements :

    [server1]root@solaris:~# samcmd m
    ty      eq  status       use state  ord  capacity      free    ra  part high low
    ms     100  m----2-----  27% on            3.691G    2.628G    1M    16  80% 70%
     md     101              27% on       0  959.938M  703.188M
     md     102              28% on       1  899.938M  646.625M
     md     103              13% on       2  959.938M  834.250M
     md     104               0% off      3  959.938M  959.938M
    [server1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #-----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------
    hsmfs1              100        ms         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t3d0s3    101        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t4d0s5    102        md         hsmfs1    on
     /dev/dsk/c1t3d0s7    103        md         hsmfs1    on
    :wq
    [server1]root@solaris:~# 
    
  12. Recherchez les erreurs éventuelles dans le fichier mcf modifié en exécutant la commande sam-fsd et corrigez celles qui sont détectées.

    La commande sam-fsd s'interrompt lorsqu'elle détecte une erreur :

    [server1]root@solaris:~# sam-fsd
    
  13. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence :

    [server1]root@solaris:~# samd config
    
  14. Arrêtez la procédure à cette étape.

Gestion des systèmes de fichiers partagés Oracle HSM

Cette section décrit les tâches suivantes :

Montage et démontage des systèmes de fichiers partagés

Lorsque vous montez ou démontez un système de fichiers partagé, veillez à respecter l'ordre de montage ou de démontage du serveur de métadonnées et des clients.

Pour assurer le basculement, il faut définir des options de montage identiques sur le serveur de métadonnées et tous les serveurs de métadonnées potentiels. Vous pouvez par exemple créer un fichier samfs.cmd contenant les options de montage, puis le copier sur tous les hôtes.

Pour plus d'informations sur le montage de systèmes de fichiers partagés, reportez-vous à la page de manuel mount_samfs.

Montage d'un système de fichiers partagé

  1. Connectez-vous au serveur de métadonnées et aux hôtes client Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte du serveur de métadonnées du système de fichiers sharefs, sharefs-mds. Ensuite, nous ouvrons une fenêtre de terminal pour chaque client, sharefs-client1 et sharefs-client2. Nous utilisons ssh (shell sécurisé) pour nous connecter :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client1
    Password: 
    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client2
    Password: 
    [sharefs-client2]root@solaris:~# 
    
  2. Si le système de fichiers possède une entrée dans le fichier /etc/vfstab Solaris, montez le système de fichiers partagé sur l'hôte du serveur de métadonnées à l'aide de la commande mount mountpoint, où mountpoint est le répertoire de points de montage sur le système de fichiers root de l'hôte.

    Commencez toujours par monter le système de fichiers sur l'hôte du serveur de métadonnées avant de le monter sur les clients.

    Dans cet exemple, le système de fichiers sharefs dispose de l'entrée suivante dans le fichier /etc/vfstab :

    sharefs   -         /sharefs  samfs   -     no       shared
    

    Nous pouvons donc monter le système de fichiers en fournissant uniquement le paramètre de point de montage :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# mount /sharefs
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  3. Si le système de fichiers ne possède pas d'entrée dans le fichier /etc/vfstab Solaris, montez le système de fichiers partagé sur l'hôte du serveur de métadonnées à l'aide de la commande mount -F samfs -o shared mountpoint, oùmountpoint est le répertoire de points de montage sur le système de fichiers root de l'hôte.

    Commencez toujours par monter le système de fichiers sur l'hôte du serveur de métadonnées avant de le monter sur les clients.

    Dans cet exemple, le système de fichiers sharefs ne possède pas d'entrée dans le fichier /etc/vfstab :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# mount -F samfs -o shared /sharefs
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  4. Si le système de fichiers possède une entrée dans le fichier /etc/vfstab Solaris, montez le système de fichiers partagé sur chaque hôte client à l'aide de la commande mount mountpoint, où mountpoint est le répertoire de points de montage sur le système de fichiers root de l'hôte.

    Vous pouvez monter le système de fichiers sur les hôtes client dans n'importe quel ordre.

    [sharefs-client1]root@solaris:~# mount /sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~#  
    
    [sharefs-client2]root@solaris:~# mount /sharefs
    [sharefs-client2]root@solaris:~# 
    
  5. Si le système de fichiers ne possède pas d'entrée dans le fichier /etc/vfstab Solaris, montez le système de fichiers partagé sur chaque hôte client à l'aide de la commande mount -F samfs -o shared mountpoint, où mountpoint est le répertoire de points de montage sur le système de fichiers root de l'hôte.

    Vous pouvez monter le système de fichiers sur les hôtes client dans n'importe quel ordre.

    [sharefs-client1]root@solaris:~# mount -F samfs -o shared /sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
    [sharefs-client2]root@solaris:~# mount -F samfs -o shared /sharefs
    [sharefs-client2]root@solaris:~# 
    
  6. Arrêtez la procédure à cette étape.

Démontage d'un système de fichiers partagé

  1. Connectez-vous au serveur de métadonnées et aux hôtes client Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte du serveur de métadonnées du système de fichiers sharefs, sharefs-mds. Ensuite, nous ouvrons une fenêtre de terminal pour chaque client, sharefs-client1 et sharefs-client2 et utilisons le protocole ssh (Secure Shell) pour nous connecter :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client1
    Password: 
    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client2
    Password: 
    [sharefs-client2]root@solaris:~# 
    
  2. Si le système de fichiers est partagé via NFS ou SAMBA, annulez le partage du système de fichiers avant de le démonter. Sur le serveur de métadonnées, exécutez la commande unshare mount-point, oùmount-point est le répertoire de points de montage du système de fichiers Oracle HSM.

    [sharefs-mds]root@solaris:~# unshare /sharefs
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  3. Démontez le système de fichiers partagé Oracle HSM de chaque client. Exécutez la commande umount mount-point, où mount-point est le répertoire de points de montage du système de fichiers Oracle HSM.

    Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel umount_samfs. Dans cet exemple, nous démontons /sharedqfs1 à partir de nos deux clients, sharefs-client1 et sharefs-client2 :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# umount /sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
    [sharefs-client2]root@solaris:~# umount /sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  4. Démontez le système de fichiers partagé Oracle HSM du serveur de métadonnées. Exécutez la commande umount -o await_clients=interval mount-point, où mount-point est le répertoire de points de montage du système de fichiers Oracle HSM et où interval correspond au délai, en secondes, spécifié par l'option -o await_clients pour repousser l'exécution.

    Lorsque la commande umount est émise sur le serveur de métadonnées d'un système de fichiers partagé Oracle HSM, l'option -o await_clients indique à la commande umount d'attendre le nombre spécifié de secondes de sorte que les clients aient le temps de démonter le partage. Cela n'a aucun effet si vous démontez un système de fichiers non partagé ou exécutez une commande sur un client Oracle HSM. Pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel umount_samfs.

    Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers /sharefs du serveur. Les clients disposent de 60 secondes pour démonter :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# umount -o await_clients=60 /sharefs
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  5. Arrêtez la procédure à cette étape.

Modification de la configuration de l'hôte d'un système de fichiers partagé

Cette section fournit des instructions pour la configuration d'hôtes supplémentaires en tant que clients d'un système de fichiers partagé, ainsi que pour l'annulation de la configuration de clients existants. Elle inclut les sections suivantes :

Configuration de clients de système de fichiers supplémentaires

Le processus d'ajout d'un hôte de client à un système de fichiers partagé comporte trois parties :

Ajout des informations sur l'hôte à la configuration du système de fichiers partagé
  1. Connectez-vous au serveur de métadonnées Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le système de fichiers partagé Oracle HSM est sharefs, et l'hôte du serveur de métadonnées est sharefs-mds :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  2. Sauvegardez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.filesystem, oùfilesystem est le nom du système de fichiers auquel vous ajoutez l'hôte client.

    Notez que la commande ci-dessous est entrée sur une seule ligne ; le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# cp /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs \ /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs.bak
    
  3. Si le système de fichiers partagé est monté, exécutez la commande samsharefs filesystem à partir du serveur de métadonnées actif, en redirigeant la sortie vers un fichier, /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.filesystem, où filesystem est le nom du système de fichiers auquel vous ajoutez l'hôte client.

    La commande samsharefs affiche la configuration de l'hôte pour un système de fichiers partagé Oracle HSM. La redirection de la sortie vers un fichier crée un fichier d'hôtes (notez que la commande ci-dessous est entrée sur une seule ligne ; le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse ):

    [sharefs-mds]root@solaris:~# samsharefs sharedqfs1 > \ /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharedqfs1
    
  4. Si le système de fichiers partagé n'est pas monté, exécutez la commande samsharefs -R filesystem à partir d'un serveur de métadonnées actif ou potentiel, en redirigeant la sortie vers le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.filesystem, où filesystem est le nom du système de fichiers auquel vous ajoutez l'hôte client.

    La commande samsharefs -R peut uniquement être exécutée à partir d'un serveur de métadonnées actif ou potentiel (pour en savoir plus, reportez-vous à la page de manuel samsharefs). La commande samsharefs affiche la configuration de l'hôte pour un système de fichiers partagé Oracle HSM. La redirection de la sortie vers un fichier crée un fichier d'hôtes. Dans l'exemple, nous exécutons la commande à partir du serveur de métadonnées sharefs-mds (notez que la commande ci-dessous est entrée sur une seule ligne ; le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse ):

    [sharefs-mds]root@solaris:~# samsharefs -R sharedqfs1 \
    > /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharedqfs1
    
  5. Ouvrez le nouveau fichier d'hôtes dans un éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi. La configuration de l'hôte inclut le serveur de métadonnées actif, sharefs-mds, un client qui est également un serveur de métadonnées potentiel, sharefs-mds_alt et deux autres clients, sharefs-client1 et sharefs-client2 :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    sharefs-mds_alt       10.79.213.217           2        0   
    sharefs-client1       10.79.213.133           0        0
    sharefs-client2       10.79.213.47            0        0
    
  6. Dans le fichier d'hôtes, ajoutez une ligne pour le nouvel hôte client, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous ajoutons une entrée pour l'hôte sharefs-client3 :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    sharefs-mds_alt       10.79.213.217           2        0   
    sharefs-client1       10.79.213.133           0        0
    sharefs-client2       10.79.213.47            0        0
    sharefs-client3       10.79.213.49            0        0
    :wq
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  7. Si le système de fichiers est monté, mettez à jour le système de fichiers à partir du serveur de métadonnées actif. Exécutez la commande samsharefs -u filesystem, où filesystem est le nom du système de fichiers auquel vous ajoutez l'hôte client.

    La commande samsharefs relit les fichiers d'hôtes révisés et met à jour la configuration :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# samsharefs -u sharefs1
    
  8. Si le système de fichiers n'est pas monté, mettez à jour le système de fichiers à partir d'un serveur de métadonnées actif ou potentiel. Exécutez la commande samsharefs -R -u filesystem, où filesystem est le nom du système de fichiers auquel vous ajoutez l'hôte client.

    La commande samsharefs relit les fichiers d'hôtes révisés et met à jour la configuration :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# samsharefs -R -u sharefs1
    
  9. Si vous ajoutez un hôte Solaris en tant que client, reportez-vous à la section Configuration du système de fichiers partagé sur un client Solaris.

  10. Si vous ajoutez un hôte Linux en tant que client, reportez-vous à la section Configuration du système de fichiers partagé sur un hôte client Linux.

Configuration du système de fichiers partagé sur un client Solaris
  1. Sur le client du système de fichiers partagé, connectez-vous en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le système de fichiers partagé Oracle HSM est sharefs et l'hôte client est sharefs-client1 :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
  2. Dans une fenêtre de terminal, récupérez les informations de configuration pour le système de fichiers partagé. Exécutez la commande samfsconfig device-path, où device-path est l'emplacement où la commande commence la recherche des périphériques de disque du système de fichiers (par exemple, /dev/dsk/* ou /dev/zvol/dsk/rpool/*).

    [sharefs-client1]root@solaris:~# samfsconfig /dev/dsk/*
    
  3. Si l'hôte a accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers et pourrait donc être utilisé comme serveur de métadonnées potentiel, la sortie samfsconfig est similaire au fichier mcf sur le serveur de métadonnées du système de fichiers.

    Dans notre exemple, l'hôte sharefs-client1 a accès aux périphériques de métadonnées (type d'équipement mm). Par conséquent, la sortie de la commande affiche le même équipement que celui répertorié dans le fichier mcf sur le serveur, sharefs-mds. Seuls les numéros de contrôleur de périphérique affectés par l'hôte différent :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# samfsconfig /dev/dsk/*
    # Family Set 'sharefs' Created Thu Feb 21 07:17:00 2013
    # Generation 0 Eq count 4 Eq meta count 1
    sharefs             300         ma         sharefs   - 
    /dev/dsk/c1t0d0s0    301         mm         sharefs   -
    /dev/dsk/c1t3d0s0    302         mr         sharefs   -
    /dev/dsk/c1t3d0s1    303         mr         sharefs   -
    
  4. Si l'hôte n'a pas accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, la commande samfsconfig ne peut pas trouver les périphériques de métadonnées et ne peut donc pas inclure les périphériques Oracle HSM détectés dans la configuration du système de fichiers. La sortie de la commande répertorie Ordinal 0 (le périphérique de métadonnées) sous Missing Slices, échoue à inclure la ligne identifiant la famille du système de fichiers et ajoute un commentaire aux listes pour les périphériques de données.

    Dans notre exemple, l'hôte sharefs-client2 a uniquement accès aux périphériques de données. La sortie samfsconfig prend alors cette forme :

    [sharefs-client2]root@solaris:~# samfsconfig /dev/dsk/*
    # Family Set 'sharefs' Created Thu Feb 21 07:17:00 2013
    # Missing slices
    # Ordinal 0
    # /dev/dsk/c4t3d0s0    302         mr         sharefs   -
    # /dev/dsk/c4t3d0s1    303         mr         sharefs   -
    
  5. Copiez les entrées pour le système de fichiers partagé à partir de la sortie samfsconfig. Ensuite, dans une seconde fenêtre, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et collez les entrées copiées dans le fichier.

    Dans notre premier exemple, l'hôte, sharefs-client1, a accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, de sorte que le fichier mcf commence comme ceci :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    sharefs             300        ma         sharefs    -
    /dev/dsk/c1t0d0s0   301        mm         sharefs    -
    /dev/dsk/c1t3d0s0   302        mr         sharefs    -
    /dev/dsk/c1t3d0s1   303        mr         sharefs    -
    

    Dans le second exemple, l'hôte, sharefs-client2, n'a pas accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, de sorte que le fichier mcf commence comme ceci :

    [sharefs-client2]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    # /dev/dsk/c4t3d0s0   302         mr         sharefs   -
    # /dev/dsk/c4t3d0s1   303         mr         sharefs   -
    
  6. Si l'hôte a accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, ajoutez le paramètre shared au champ Additional Parameters de l'entrée pour le système de fichiers partagé.

    Dans le premier exemple, l'hôte, sharefs-client1, a accès aux métadonnées :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    sharefs             300        ma         sharefs    -        shared
    /dev/dsk/c1t0d0s0   301        mm         sharefs    -
    /dev/dsk/c1t3d0s0   302        mr         sharefs    -
    /dev/dsk/c1t3d0s1   303        mr         sharefs    -
    
  7. Si l'hôte n'a pas accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, ajoutez une ligne pour le système de fichiers partagé en incluant le paramètre shared.

    [sharefs-client2]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    sharefs             300        ma         sharefs    -        shared
    # /dev/dsk/c4t3d0s0   302         mr         sharefs   -       
    # /dev/dsk/c4t3d0s1   303         mr         sharefs   -
    
  8. Si l'hôte n'a pas accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, ajoutez une ligne pour le périphérique de métadonnées. Définissez le champ Equipment Identifier sur nodev (no device) et définissez les autres champs sur les mêmes valeurs que sur le serveur de métadonnées :

    [sharefs-client2]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    sharefs             300         ma        sharefs    on       shared
    nodev               301         mm        sharefs    on 
    # /dev/dsk/c4t3d0s0   302        mr         sharefs    -
    # /dev/dsk/c4t3d0s1   303        mr         sharefs    -
    
  9. Si l'hôte n'a pas accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, ajoutez une ligne pour les périphériques de données.

    [sharefs-client2]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    sharefs             300        ma         sharefs    on       shared
    nodev               301        mm         sharefs    on 
    /dev/dsk/c4t3d0s0   302        mr         sharefs    - 
    /dev/dsk/c4t3d0s1   303        mr         sharefs    - 
    
  10. Assurez-vous que le champ Device State est défini sur on pour tous les périphériques, enregistrez le fichier mcf et fermez l'éditeur de texte.

    Dans notre premier exemple, l'hôte, sharefs-client1, a accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, de sorte que le fichier mcf se termine comme ceci :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    sharefs             300        ma         sharefs    on       shared
    /dev/dsk/c1t0d0s0   301        mm         sharefs    on 
    /dev/dsk/c1t3d0s0   302        mr         sharefs    on 
    /dev/dsk/c1t3d0s1   303        mr         sharefs    on 
    :wq
    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    

    Dans le second exemple, l'hôte, sharefs-client2, n'a pas accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, de sorte que le fichier mcf se termine comme ceci :

    [sharefs-client2]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment         Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier        Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #----------------   ---------  ---------  ---------  ------   ---------------
    sharefs               300         ma        sharefs    on       shared
    nodev                 301         mm        sharefs    on 
    /dev/dsk/c4t3d0s0     302         mr        sharefs    on 
    /dev/dsk/c4t3d0s1     303         mr        sharefs    on 
    :wq
    [sharefs-client2]root@solaris:~# 
    
  11. Recherchez les erreurs éventuelles dans le fichier mcf en exécutant la commande sam-fsd et corrigez celles qui sont détectées.

    sam-fsd est une commande d'initialisation qui lit les fichiers de configuration Oracle HSM. Elle s'arrête en cas d'erreur. Dans cet exemple, nous vérifions le fichier mcf sur sharefs-client1 :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# sam-fsd
    
  12. Ensuite, montez le système de fichiers partagé sur l'hôte Solaris.

Montage du système de fichiers partagé sur un hôte Solaris
  1. Sur l'hôte du système de fichiers partagé, connectez-vous en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le système de fichiers partagé Oracle HSM est sharefs et l'hôte est un client nommé sharefs-client1 :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
  2. Sauvegardez le fichier /etc/vfstab du système d'exploitation.

    [sharefs-client1]root@solaris:~# cp /etc/vfstab /etc/vfstab.backup
    
  3. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et ajoutez une ligne pour le système de fichiers partagé.

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur de texte vi et ajoutons une ligne pour le périphérique de famille sharefs :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/vfstab
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  ------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    sharefs    -        /sharefs  samfs   -     no
    
  4. Pour monter le système de fichiers sur le client en tant que système de fichiers partagé, sélectionnez l'option shared dans la colonne Mount Options de l'entrée vfstab du système de fichiers partagé.

    Pour que le client actuel monte le système de fichiers partagé sharefs en lecture seule, nous modifierons l'entrée vfstab comme indiqué dans l'exemple ci-dessous :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  ------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    sharefs    -        /sharefs  samfs   -     no       shared
    
  5. Ajoutez les autres options de montage de votre choix en les séparant par des virgules, puis apportez les autres modifications souhaitées au fichier /etc/vfstab. Ensuite, enregistrez le fichier /etc/vfstab.

    Dans cet exemple, nous n'ajoutons aucune option de montage supplémentaire :

    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    sharefs    -        /sharefs  samfs   -     no       shared
    :wq
    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
  6. Créez le point de montage spécifié dans le fichier /etc/vfstab, puis définissez les autorisations d'accès pour le point de montage.

    Les autorisations du point de montage doivent être identiques sur le serveur de métadonnées et tous les autres clients. Les utilisateurs doivent disposer de l'autorisation d'exécution (x) pour modifier le répertoire de point de montage et accéder aux fichiers dans le système de fichiers monté. Dans cet exemple, nous créons le répertoire de point de montage /sharefs et définissons les autorisations sur 755 (-rwxr-xr-x) :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# mkdir /sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~# chmod 755 /sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
  7. Montez le système de fichiers partagé :

    [sharefs-client1]root@solaris:~# mount /sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~# 
    
  8. Si vous ajoutez un hôte de serveur de métadonnées potentiel en tant que Data Mover pour les E/S de bande distribuées, reportez-vous à la Configuration des clients Data Mover pour les E/S de bande distribuées.

  9. Arrêtez la procédure à cette étape.

Configuration du système de fichiers partagé sur un hôte client Linux
  1. Sur le client Linux, connectez-vous en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le système de fichiers partagé Oracle HSM est sharefs et l'hôte est un client Linux nommé sharefs-clientL :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# 
    
  2. Dans une fenêtre de terminal, récupérez les informations de configuration du système de fichiers partagé en exécutant la commande samfsconfig device-path, où device-path est l'emplacement où la commande doit démarrer la recherche des périphériques de disque du système de fichiers (/dev/* par exemple).

    Dans la mesure où les hôtes Linux n'ont pas accès aux périphériques de métadonnées pour le système de fichiers, la commande samfsconfig ne peut pas trouver les périphériques de métadonnées et ne peut donc inclure les périphériques Oracle HSM qu'il découvre dans la configuration du système de fichiers. La sortie de la commande répertorie Ordinal 0 (le périphérique de métadonnées) sous Missing Slices, échoue à inclure la ligne identifiant la famille du système de fichiers et ajoute un commentaire aux listes pour les périphériques de données.

    Dans notre exemple, la sortie samfsconfig pour l'hôte Linux sharefs-clientL prend cette forme :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# samfsconfig /dev/*
    # Family Set 'sharefs' Created Thu Feb 21 07:17:00 2013
    #
    # Missing slices
    # Ordinal 0
    # /dev/sda4            302         mr         sharefs   -
    # /dev/sda5            303         mr         sharefs   -
    
  3. Copiez les entrées pour le système de fichiers partagé à partir de la sortie samfsconfig. Ensuite, dans une seconde fenêtre, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et collez les entrées copiées dans le fichier.

    Dans cet exemple, le fichier mcf pour l'hôte Linux, sharefs-clientL, commence comme ceci :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   -------------
    # /dev/sda4             302        mr         sharefs   -
    # /dev/sda5             303        mr         sharefs   -
    
  4. Dans le fichier mcf, insérez une ligne pour le système de fichiers partagé en incluant le paramètre shared.

    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   -------------
    sharefs               300        ma         sharefs    -        shared
    # /dev/sda4            302         mr         sharefs   -
    # /dev/sda5            303         mr         sharefs   -
    
  5. Dans le fichier mcf, insérez des lignes pour les périphériques de métadonnées du système de fichiers. Dans la mesure où les hôtes Linux n'ont pas accès aux périphériques de métadonnées, définissez le champ Equipment Identifier sur nodev (no device) et définissez les autres champs sur les mêmes valeurs que sur le serveur de métadonnées :

    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   -------------
    sharefs               300         ma        sharefs    on       shared
    nodev                 301         mm        sharefs    on 
    # /dev/sda4            302         mr         sharefs   -
    # /dev/sda5            303         mr         sharefs   -
    
  6. Dans le fichier mcf, annulez les commentaires des entrées pour les périphériques de données Linux.

    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   -------------
    sharefs               300        ma        sharefs     on       shared
    nodev                 301        mm        sharefs     on 
    /dev/sda4             302        mr        sharefs     -
    /dev/sda5             303        mr        sharefs     -
    
  7. Assurez-vous que le champ Device State est défini sur on pour tous les périphériques et enregistrez le fichier mcf.

    # Equipment           Equipment  Equipment  Family     Device   Additional
    # Identifier          Ordinal    Type       Set        State    Parameters
    #------------------   ---------  ---------  ---------  ------   -------------
    sharefs               300        ma         sharefs    on       shared
    nodev                 301        mm         sharefs    on 
    /dev/sda4             302        mr         sharefs    on 
    /dev/sda5             303        mr         sharefs    on 
    :wq
    [sharefs-clientL][root@linux ~]# 
    
  8. Recherchez les erreurs éventuelles dans le fichier mcf en exécutant la commande sam-fsd et corrigez celles qui sont détectées.

    sam-fsd est une commande d'initialisation qui lit les fichiers de configuration Oracle HSM. Elle s'arrête en cas d'erreur. Dans cet exemple, nous vérifions le fichier mcf sur le client Linux, sharefs-clientL :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# sam-fsd
    
  9. Maintenant, montez le système de fichiers partagé sur l'hôte Linux.

Montage du système de fichiers partagé sur un hôte client Linux
  1. Sur le client Linux, connectez-vous en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le système de fichiers partagé Oracle HSM est sharefs et l'hôte est un client Linux nommé sharefs-clientL :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# 
    
  2. Sauvegardez le fichier /etc/fstab du système d'exploitation.

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# cp /etc/fstab /etc/fstab.backup
    
  3. Ouvrez le fichier /etc/fstab dans un éditeur de texte et commencez une ligne pour le système de fichiers partagé.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi et ajoutons une ligne pour le périphérique de famille sharefs :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# vi /etc/fstab
    #File
    #Device    Mount    System    Mount                      Dump      Pass
    #to Mount  Point    Type      Options                    Frequency Number
    #--------  -------  --------  -------------------------  --------- ------ 
    ...    
    /proc      /proc     proc     defaults 
    sharefs    /sharefs  samfs
    
  4. Dans la quatrième colonne du fichier, ajoutez l'option de montage shared obligatoire.

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# vi /etc/fstab
    #File
    #Device    Mount    System    Mount                      Dump      Pass
    #to Mount  Point    Type      Options                    Frequency Number
    #--------  -------  --------  -------------------------  --------- ------ 
    ...    
    /proc      /proc     proc     defaults 
    sharefs    /sharefs  samfs    shared
    
  5. Dans la quatrième colonne du fichier, ajoutez toutes les autres options de montage souhaitées en les séparant par des virgules.

    Les clients Linux prennent en charge les options de montage supplémentaires suivantes :

    • rw, ro

    • retry

    • meta_timeo

    • rdlease, wrlease, aplease

    • minallocsz, maxallocsz

    • noauto, auto

    Dans cet exemple, nous ajoutons l'option noauto :

    #File
    #Device    Mount    System    Mount                      Dump      Pass
    #to Mount  Point    Type      Options                    Frequency Number
    #--------  -------  --------  -------------------------  --------- ------ 
    ...    
    /proc      /proc     proc     defaults 
    sharefs    /sharefs  samfs    shared,noauto           
     
    
  6. Saisissez zéro (0) dans chacune des deux colonnes restantes du fichier. Enregistrez ensuite le fichier /etc/fstab.

    #File
    #Device    Mount    System    Mount                      Dump      Pass
    #to Mount  Point    Type      Options                    Frequency Number
    #--------  -------  --------  -------------------------  --------- ------ 
    ...    
    /proc      /proc     proc     defaults 
    sharefs    /sharefs  samfs    shared,noauto              0         0        
    :wq
    [sharefs-clientL][root@linux ~]# 
    
  7. Créez le point de montage spécifié dans le fichier /etc/fstab, puis définissez les autorisations d'accès pour le point de montage.

    Les autorisations du point de montage doivent être identiques sur le serveur de métadonnées et tous les autres clients. Les utilisateurs doivent disposer de l'autorisation d'exécution (x) pour modifier le répertoire de point de montage et accéder aux fichiers dans le système de fichiers monté. Dans cet exemple, nous créons le répertoire de point de montage /sharefs et définissons les autorisations sur 755 (-rwxr-xr-x) :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# mkdir /sharefs
    [sharefs-clientL][root@linux ~]# chmod 755 /sharefs
    
  8. Montez le système de fichiers partagé. Exécutez la commande mount mountpoint, où mountpoint est le répertoire de point de montage spécifié dans le fichier /etc/fstab.

    Comme illustré dans l'exemple, la commande mount génère un avertissement. Cela est normal, et cet avertissement peut être ignoré :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# mount /sharefs
    Warning: loading SUNWqfs will taint the kernel: SMI license 
    See http://www.tux.org/lkml/#export-tainted for information 
    about tainted modules. Module SUNWqfs loaded with warnings 
    
  9. Arrêtez la procédure à cette étape.

Suppression d'un hôte d'une configuration de système de fichiers partagé

Supprimer un hôte d'un système de fichiers partagé revient à le supprimer de la configuration du serveur, comme décrit ci-dessous (pour annuler complètement la configuration de l'hôte, désinstallez le logiciel et les fichiers de configuration) :

Suppression de l'hôte du fichier d'hôtes du système de fichiers
  1. Connectez-vous au serveur de métadonnées Oracle HSM en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le système de fichiers partagé Oracle HSM est sharefs, et l'hôte du serveur de métadonnées est sharefs-mds :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  2. Connectez-vous à chaque client en tant qu'utilisateur root et démontez le système de fichiers partagé.

    N'oubliez pas que les serveurs de métadonnées potentiels sont eux-mêmes des clients. Dans cet exemple, nous avons trois clients : sharefs-client1, sharefs-client2 etsharefs-mds_alt, serveur de métadonnées potentiel. Pour chaque client, nous nous connectons à l'aide du protocole ssh, nous démontons le système de fichiers sharefs et fermons la session ssh :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client1
    Password:
    [sharefs-client1]root@solaris:~# umount sharefs
    [sharefs-client1]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client2
    Password:
    [sharefs-client2]root@solaris:~# umount sharefs
    [sharefs-client2]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-mds_alt
    Password:
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# umount sharefs
    root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  3. Sur le serveur de métadonnées, démontez le système de fichiers partagé.

    [sharefs-mds]root@solaris:~# umount sharefs
    
  4. Sur le serveur de métadonnées, renommez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.filesystem en /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.filesystem.bak, où filesystem est le nom du système de fichiers duquel vous supprimez l'hôte de client.

    Notez que la commande ci-dessous est entrée sur une seule ligne ; le saut de ligne est échappé à l'aide de la barre oblique inverse :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# mv /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs \
    /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs.bak
    
  5. Capturez la configuration de l'hôte du système de fichiers partagé actuel pour un fichier. A partir du serveur de métadonnées, exécutez la commande samsharefs -R filesystem, redirigeant ainsi la sortie vers le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.filesystem, où filesystem est le nom du système de fichiers auquel vous ajoutez l'hôte client.

    La commande samsharefs affiche la configuration de l'hôte pour le système de fichiers partagé Oracle HSM spécifié. La redirection de la sortie vers un fichier crée un fichier d'hôtes. Dans cet exemple, nous exécutons la commande à partir du serveur de métadonnées sharefs-mds :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# samsharefs -R sharedqfs1 > /
    /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharedqfs1
    
  6. Ouvrez le nouveau fichier d'hôtes dans un éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi. Nous devons supprimer le client sharefs-client3 :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    sharefs-mds_alt       10.79.213.217           2        0   
    sharefs-client1       10.79.213.133           0        0
    sharefs-client2       10.79.213.47            0        0
    sharefs-client3       10.79.213.49            0        0
    
  7. Dans le fichier d'hôtes, supprimez la ligne correspondant à l'hôte client que vous souhaitez supprimer. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous supprimons l'entrée pour l'hôte sharefs-client3 :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    sharefs-mds_alt       10.79.213.217           2        0   
    sharefs-client1       10.79.213.133           0        0
    sharefs-client2       10.79.213.47            0        0
    :wq
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  8. Mettez à jour le système de fichiers avec le fichier d'hôtes révisé. A partir du serveur de métadonnées, exécutez la commande samsharefs -R -u filesystem, où filesystem est le nom du système de fichiers duquel vous supprimez l'hôte client.

    [sharefs-mds]root@solaris:~# samsharefs -u sharefs
    
  9. Sur le serveur de métadonnées, montez le système de fichiers partagé.

    Dans ces exemples, le fichier /etc/vfstab contient une entrée pour le système de fichiers sharefs, de sorte que nous utilisons la syntaxe de montage simple (pour plus d'informations, reportez-vous à la page de manuel mount_samfs) :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# mount sharefs
    
  10. Sur chaque hôte client, montez le système de fichiers partagé.

    N'oubliez pas que les serveurs de métadonnées potentiels sont eux-mêmes des clients. Dans cet exemple, nous avons trois clients : sharefs-client1, sharefs-client2 etsharefs-mds_alt, serveur de métadonnées potentiel. Pour chaque client, nous nous connectons à l'aide du protocole ssh, nous démontons le système de fichiers sharefs et fermons la session ssh :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-mds_alt
    Password:
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# mount sharefs
    sharefs-mds_alt]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client1
    Password:
    [sharefs-client1]root@solaris:~# mount sharefs
    sharefs-client1]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client2
    Password:
    [sharefs-client2]root@solaris:~# mount sharefs
    sharefs-client2]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  11. Arrêtez la procédure à cette étape.

Configuration des clients Data Mover pour les E/S de bande distribuées

A compter de la version Oracle HSM Version 6.1, tout client d'un système de fichiers d'archivage partagé exécuté sous Solaris 11 ou version ultérieure peut connecter des lecteurs de bande et traiter les E/S de bande pour le système de fichiers. La distribution des E/S de bande sur ces hôtes Data Mover réduit considérablement la surcharge du serveur, améliore les performances du système de fichiers et permet une flexibilité supérieure lors du développement des implémentations Oracle HSM. Si vos besoins en termes d'archivage augmentent, vous avez à présent la possibilité de remplacer les serveurs de métadonnées Oracle HSM par des systèmes plus puissants (mise à l'échelle verticale) ou de répartir la charge sur davantage de clients (mise à l'échelle horizontale).

Configuration du client Data Mover

Pour configurer un client pour les E/S de bande distribuées, procédez comme suit :

  1. Connectez tous les périphériques qui seront utilisés pour les E/S distribuées vers le client.

  2. Si ce n'est pas encore fait, effectuez la procédure de la Connexion de lecteurs de bande à l'aide de liaisons permanentes. Revenez ensuite ici.

  3. Connectez-vous au serveur de métadonnées du système de fichiers d'archivage partagé en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, le nom d'hôte est samsharefs-mds :

    [samsharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  4. Assurez-vous que le serveur de métadonnées exécute Oracle HSM Solaris 11 ou une version ultérieure.

    [samsharefs-mds]root@solaris:~# uname -r
    5.11
    [samsharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  5. Assurez-vous que tous les clients utilisant Data Mover exécutent Oracle HSM Solaris 11 ou une version ultérieure.

    Dans cet exemple, nous ouvrons une fenêtre de terminal pour chaque hôte client, samsharefs-client1 et samsharefs-client2, et nous nous connectons à distance à l'aide du protocole ssh. La bannière de connexion affiche la version de Solaris :

    [samsharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@samsharefs-client1
    ...
    Oracle Corporation      SunOS 5.11      11.1    September 2013
    [samsharefs-client1]root@solaris:~# 
    
    [samsharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@samsharefs-client2
    ...
    Oracle Corporation      SunOS 5.11      11.1    September 2013
    [samsharefs-client2]root@solaris:~# 
    
  6. Sur le serveur de métadonnées, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf dans un éditeur de texte, activez les E/S distribuées en annulant les commentaires de la ligne distio =  et en définissant la valeur sur on.

    Par défaut, distio est off (désactivé).

    Dans cet exemple, nous ouvrons le fichier dans l'éditeur vi et nous ajoutons la ligne :

    [samsharefs-mds]root@solaris:~#  vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    distio = on
    
  7. Ensuite, identifiez les types de périphériques devant participer à l'E/S distribuée. Pour utiliser le type de périphérique dev avec l'E/S distribuée, ajoutez la ligne dev_distio = on au fichier defaults.conf. Pour exclure le type de périphérique dev de l'E/S distribuée, ajoutez la ligne dev_distio = off. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Par défaut, les lecteurs Oracle HSM T10000 et les lecteurs LTO sont autorisés à participer à l'E/S distribuée (ti_distio = on et li_distio = on), tandis que tous les autres types sont exclus. Dans l'exemple, nous excluons les lecteurs LTO :

    [samsharefs-mds]root@solaris:~#  vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    distio = on
    li_distio = off
    :wq
    [samsharefs-mds]root@solaris:~#  
    
  8. Sur chaque client qui servira de Data Mover, modifiez le fichier defaults.conf afin qu'il corresponde au fichier sur le serveur.

    Dans cet exemple, nous modifions le fichier defaults.conf sur le client samsharefs-client1 à l'aide de l'éditeur vi, nous enregistrons le fichier et fermons l'éditeur :

    [samsharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@samsharefs-client1
    Password:
    [samsharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/defaults.conf 
    # These are the defaults.  To change the default behavior, uncomment the
    # appropriate line (remove the '#' character from the beginning of the line)
    # and change the value.
    ...
    distio = on
    li_distio = off
    :wq
    [samsharefs-client1]root@solaris:~# 
    [samsharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  9. Sur chaque client qui servira de Data Mover, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte. Ajoutez tous les périphériques à bande utilisés par le serveur de métadonnées pour les E/S de bande distribuées. Assurez-vous que les numéros d'ordre et d'équipement sont identiques à ceux du fichier mcf sur le serveur de métadonnées.

    Dans cet exemple, nous modifions le fichier mcf sur le client samsharefs-client1 à l'aide de l'éditeur vi :

    [samsharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment              Equipment Equipment Family      Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set         State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- ----------  ------ -------------
    samsharefs               800       ms        samsharefs  on
    ...
    # Archival storage for copies:
     /dev/rmt/60cbn           901       ti                    on
     /dev/rmt/61cbn           902       ti                    on
     /dev/rmt/62cbn           903       ti                    on
     /dev/rmt/63cbn           904       ti                    on
    
  10. Si la bibliothèque de bandes répertoriée dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf sur le serveur de métadonnées est configurée sur le client qui servira de Data Mover, spécifiez la famille de bibliothèques comme nom de famille pour les périphériques à bande utilisés pour les E/S de bande distribuées. Enregistrez le fichier.

    Dans cet exemple, la bibliothèque est configurée sur l'hôte. Par conséquent, nous utilisons le nom de groupe de familles library1 pour les périphériques à bande :

    [samsharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment              Equipment Equipment Family      Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set         State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- ----------  ------ -------------
    samsharefs               800       ms        samsharefs  on
    ...
    # Archival storage for copies:
    /dev/scsi/changer/c1t0d5 900       rb        library1     on     
     /dev/rmt/60cbn           901       ti        library1     on
     /dev/rmt/61cbn           902       ti        library1     on
     /dev/rmt/62cbn           903       ti        library1     on
     /dev/rmt/63cbn           904       ti        library1     on
    :wq
    [samsharefs-client1]root@solaris:~# 
     
    
  11. Si la bibliothèque de bandes répertoriée dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf sur le serveur de métadonnées n'est pas configurée sur le client qui servira de Data Mover, utilisez un trait d'union (-) comme nom de famille pour les périphériques à bande utilisés pour les E/S de bande distribuées.

    Dans cet exemple, la bibliothèque n'est pas configurée sur l'hôte :

    [samsharefs-client2]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment              Equipment Equipment Family      Device Additional
    # Identifier             Ordinal   Type      Set         State  Parameters
    #----------------------- --------- --------- ----------  ------ -------------
    samsharefs               800       ms        samsharefs  on
    ...
    # Archival storage for copies:
    /dev/rmt/60cbn           901       ti        -           on
    /dev/rmt/61cbn           902       ti        -           on
    /dev/rmt/62cbn           903       ti        -           on
    /dev/rmt/63cbn           904       ti        -           on
    :wq
    [samsharefs-client2]root@solaris:~#  
    
  12. Si vous devez activer ou désactiver les E/S de bande distribuées pour des copies de groupe d'archives particulières, ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd du serveur dans un éditeur de texte et ajoutez le paramètre -distio à la directive de copie. Définissez -distio on pour activer ou off pour désactiver les E/S distribuées. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi pour désactiver (off) les E/S distribuées pour la copie 1 et les activer (on) pour la copie 2 :

    [samsharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/archiver.cmd
    # archiver.cmd
    # Generated by config api Mon Nov 22 14:31:39 2013
    ...
    #
    # Copy Parameters Directives
    params
    allsets -sort path -offline_copy stageahead
    allsets.1 -startage 10m -startsize 500M -startcount 500000 -distio off
    allsets.2 -startage 24h -startsize 20G  -startcount 500000 -distio on
    :wq
    [samsharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  13. Sur chaque hôte, recherchez les erreurs éventuelles dans le fichier mcf en exécutant la commande sam-fsd et corrigez les erreurs trouvées.

    sam-fsd est une commande d'initialisation qui lit les fichiers de configuration Oracle HSM. Elle s'arrête en cas d'erreur. Dans cet exemple, nous vérifions le fichier mcf sur le client Linux, sharefs-clientL :

    [sharefs-clientL][root@linux ~]# sam-fsd
    
  14. Sur le serveur, demandez au logiciel Oracle HSM de lire les fichiers de configuration modifiés et de se reconfigurer en conséquence. Exécutez la commande samd config et corrigez les erreurs trouvées.

    Dans cet exemple, nous exécutons la commande samd config sur le serveur, sharefs-mds :

    [samsharefs-mds]root@solaris:~#  samd config
    
  15. Arrêtez la procédure à cette étape.

Connexion de lecteurs de bande à l'aide de liaisons permanentes

Lorsque vous ajoutez un hôte qui sert de serveur de métadonnées potentiel ou de client Data Mover pour les E/S distribuées, vous devez configurer les périphériques de média amovible à l'aide de liaisons permanentes. Le système d'exploitation Solaris connecte les lecteurs à l'arborescence des périphériques du système dans l'ordre dans lequel il découvre les périphériques au démarrage. Cet ordre peut ou non refléter l'ordre dans lequel les périphériques sont découverts par d'autres hôtes de système de fichiers ou l'ordre dans lequel ils ont été physiquement installés dans la bibliothèque de bandes. Par conséquent, vous devez lier les périphériques au nouvel hôte de la même manière qu'ils ont été liés aux autres hôtes et dans leur ordre d'installation dans la bibliothèque de média amovible.

Les procédures ci-dessous soulignent les étapes requises (pour des informations complètes, reportez-vous aux pages de manuel devfsadm et devlinks et à la documentation relative à l'administration pour votre version du système d'exploitation Solaris) :

Mise à jour des liaisons persistantes afin de refléter les modifications apportées à la configuration matérielle
  1. Connectez-vous à l'hôte du serveur de métadonnées actif en tant qu'utilisateur root.

    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  2. Créez un nouveau fichier de mappage des lecteurs, comme décrit à la Définition de l'ordre d'installation des lecteurs dans la bibliothèque.

    Dans cet exemple, le fichier device-mappings.txt prend la forme suivante :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /root/device-mappings.txt 
    LIBRARY SOLARIS          SOLARIS 
    DEVICE  LOGICAL          PHYSICAL
    NUMBER  DEVICE           DEVICE
    ------- -------------    -----------------------------------------------------
       2    /dev/rmt/0cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f00093c438,0:cbn
       1    /dev/rmt/1cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f0008120fe,0:cbn
       3    /dev/rmt/2cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000c086e1,0:cbn
       4    /dev/rmt/3cbn ->  ../../devices/pci@8.../st@w500104f000b6d98d,0:cbn
    
  3. Ouvrez le fichier /etc/devlink.tab dans un éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi:

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    # Copyright (c) 1993, 2011, Oracle and/or its affiliates. All rights reserved.
    # This is the table used by devlinks
    # Each entry should have 2 fields; but may have 3.  Fields are separated
    # by single tab ('\t') characters.
    ...
    
  4. En vous aidant du fichier device-mappings.txt, remappez un noeud de démarrage dans l'arborescence des périphériques de bande Solaris au premier lecteur de la bibliothèque. Dans le fichier /etc/devlink.tab, ajoutez une ligne au format type=ddi_byte:tape; addr=device_address,0; rmt/node-number\M0, oùdevice_address correspond à l'adresse physique du périphérique et node-number correspond à la position du périphérique dans l'arborescence des périphériques Solaris ; soit une position assez élevée pour éviter les conflits avec les périphériques que Solaris configure automatiquement (Solaris démarre à partir du noeud 0).

    Dans cet exemple, nous remarquons que l'adresse du premier périphérique dans la bibliothèque, 1, est w500104f0008120fe, et voyons que le périphérique est actuellement connecté à l'hôte rmt/1 :

    [sharefs-mds] vi /root/device-mappings.txt 
    LIBRARY SOLARIS          SOLARIS 
    DEVICE  LOGICAL          PHYSICAL
    NUMBER  DEVICE           DEVICE
    ------- -------------    -----------------------------------------------------
       2    /dev/rmt/0cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f00093c438,0:cbn
       1    /dev/rmt/1cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f0008120fe,0:cbn
       3    /dev/rmt/2cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000c086e1,0:cbn
       4    /dev/rmt/3cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000b6d98d,0:cbn
    

    Nous créons donc une ligne dans /etc/devlink.tab qui remappe rmt/60 avec le lecteur numéro 1 dans la bibliothèque, w500104f0008120fe :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    # Copyright (c) 1993, 2011, Oracle and/or its affiliates. All rights reserved.
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    :w
    
  5. Continuez à ajouter des lignes au fichier /etc/devlink.tab pour chaque périphérique à bande affecté pour l'archivage Oracle HSM, de sorte que l'ordre des lecteurs dans l'arborescence des périphériques sur le serveur de métadonnées corresponde à l'ordre d'installation dans la bibliothèque. Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous notons l'ordre et les adresses des trois périphériques restants — lecteur de bibliothèque 2 à w500104f00093c438, lecteur de bibliothèque 3 à w500104f000c086e1 et lecteur de bibliothèque 4 à w500104f000c086e1 :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /root/device-mappings.txt 
    ...
       2    /dev/rmt/0cbn -> ../../devices/pci@8\.../st@w500104f00093c438,0:cbn
       1    /dev/rmt/1cbn -> ../../devices/pci@8\.../st@w500104f0008120fe,0:cbn
       3    /dev/rmt/2cbn -> ../../devices/pci@8\.../st@w500104f000c086e1,0:cbn
       4    /dev/rmt/3cbn -> ../../devices/pci@8\.../st@w500104f000b6d98d,0:cbn
    

    Nous mappons ensuite les adresses des périphériques aux trois noeuds de périphériques Solaris suivants, en conservant l'ordre dans lequel ils apparaissent dans la bibliothèque :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f00093c438,0;    rmt/61\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000c086e1,0;    rmt/62\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000b6d98d,0;    rmt/63\M0
    :wq
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  6. Supprimez tous les liens existants avec les périphériques à bande dans /dev/rmt.

    [sharefs-mds]root@solaris:~# rm /dev/rmt/* 
    
  7. Créez de nouvelles liaisons persistantes avec les périphériques à bande à partir des entrées dans le fichier /etc/devlink.tab. Exécutez la commande devfsadm -c tape.

    Chaque fois que la commande devfsadm est exécutée, elle crée de nouvelles liaisons de périphériques à bande pour les périphériques spécifiés dans le fichier /etc/devlink.tab selon la configuration spécifiée par ce fichier. L'option -c tape limite la commande à la création de nouvelles liaisons pour les périphériques à bande uniquement :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# devfsadm -c tape
    
  8. Répétez l'opération sur chaque serveur de métadonnées potentiel et Data Mover dans la configuration du système de fichiers partagé. Dans chaque cas, ajoutez les mêmes lignes au fichier /etc/devlink.tab, supprimez les liaisons dans /dev/rmt et exécutez devfsadm -c tape.

    Dans cet exemple, nous utilisons le protocole ssh pour nous connecter successivement à chaque hôte et nous configurons les quatre mêmes périphériques logiques, rmt/60\M0, rmt/61\M0, rmt/62\M0 et rmt/63\M0 :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-mds_alt
    Password:
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f00093c438,0;    rmt/61\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000c086e1,0;    rmt/62\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000b6d98d,0;    rmt/63\M0
    :wq
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# rm /dev/rmt/* 
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# devfsadm -c tape
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# exit
    sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client1
    Password:
    [sharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f00093c438,0;    rmt/61\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000c086e1,0;    rmt/62\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000b6d98d,0;    rmt/63\M0
    :wq
    [sharefs-client1]root@solaris:~# rm /dev/rmt/*
    [sharefs-client1]root@solaris:~# devfsadm -c tape
    [sharefs-client1]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  9. Revenez à la Configuration des clients Data Mover pour les E/S de bande distribuées ou à la Configuration de clients de système de fichiers supplémentaires.

Liaison persistante d'un nouvel hôte de système de fichiers à des périphériques de média amovible
  1. Connectez-vous à l'hôte en tant qu'utilisateur root.

    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  2. Si l'ordre physique des lecteurs dans la bibliothèque de médias a été modifié depuis la configuration des hôtes de système de fichiers existants, créez un fichier de mappage, tel que décrit à la Définition de l'ordre d'installation des lecteurs dans la bibliothèque.

    Dans cet exemple, le fichier device-mappings.txt prend la forme suivante :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /root/device-mappings.txt 
    LIBRARY SOLARIS          SOLARIS 
    DEVICE  LOGICAL          PHYSICAL
    NUMBER  DEVICE           DEVICE
    ------- -------------    -----------------------------------------------------
       2    /dev/rmt/0cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f00093c438,0:cbn
       1    /dev/rmt/1cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f0008120fe,0:cbn
       3    /dev/rmt/2cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000c086e1,0:cbn
       4    /dev/rmt/3cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000b6d98d,0:cbn
    
  3. Ouvrez le fichier /etc/devlink.tab dans un éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur vi :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    # Copyright (c) 1993, 2011, Oracle and/or its affiliates. All rights reserved.
    # This is the table used by devlinks
    # Each entry should have 2 fields; but may have 3.  Fields are separated
    # by single tab ('\t') characters.
    ...
    
  4. En vous aidant du fichier device-mappings.txt, remappez un noeud de démarrage dans l'arborescence des périphériques de bande Solaris, rmt/node-number, au premier lecteur de la bibliothèque. Ajoutez une ligne au fichier /etc/devlink.tab de la forme type=ddi_byte:tape; addr=device_address,0; rmt/node-number\M0, où : device_address est l'adresse physique du périphérique et node-number est la position du périphérique dans l'arborescence des périphériques Solaris. Choisissez un numéro de noeud suffisamment élevé pour éviter les conflits avec les périphériques automatiquement configurés par Solaris (Solaris démarre à partir du noeud 0).

    Dans cet exemple, nous remarquons que l'adresse du premier périphérique dans la bibliothèque, 1, est w500104f0008120fe, et voyons que le périphérique est actuellement connecté à l'hôte rmt/1 :

    [sharefs-mds] vi /root/device-mappings.txt 
    LIBRARY SOLARIS          SOLARIS 
    DEVICE  LOGICAL          PHYSICAL
    NUMBER  DEVICE           DEVICE
    ------- -------------    -----------------------------------------------------
       2    /dev/rmt/0cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f00093c438,0:cbn
       1    /dev/rmt/1cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f0008120fe,0:cbn
       3    /dev/rmt/2cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000c086e1,0:cbn
       4    /dev/rmt/3cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000b6d98d,0:cbn
    

    Nous créons donc une ligne dans /etc/devlink.tab qui remappe rmt/60 avec le lecteur numéro 1 dans la bibliothèque, w500104f0008120fe :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    # Copyright (c) 1993, 2011, Oracle and/or its affiliates. All rights reserved.
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    :w
    
  5. Continuez à ajouter des lignes au fichier /etc/devlink.tab pour chaque périphérique à bande affecté pour l'archivage Oracle HSM, de sorte que l'ordre des lecteurs dans l'arborescence des périphériques sur le serveur de métadonnées corresponde à l'ordre d'installation dans la bibliothèque. Enregistrez le fichier.

    Dans cet exemple, nous notons l'ordre et les adresses des trois périphériques restants — lecteur de bibliothèque 2 à w500104f00093c438, lecteur de bibliothèque 3 à w500104f000c086e1 et lecteur de bibliothèque 4 à w500104f000c086e1 :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /root/device-mappings.txt 
    ...
       2    /dev/rmt/0cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f00093c438,0:cbn
       1    /dev/rmt/1cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f0008120fe,0:cbn
       3    /dev/rmt/2cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000c086e1,0:cbn
       4    /dev/rmt/3cbn -> ../../devices/pci@8.../st@w500104f000b6d98d,0:cbn
    

    Nous mappons ensuite les adresses des périphériques aux trois noeuds de périphériques Solaris suivants, en conservant l'ordre dans lequel ils apparaissent dans la bibliothèque :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f00093c438,0;    rmt/61\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000c086e1,0;    rmt/62\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000b6d98d,0;    rmt/63\M0
    :wq
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  6. Supprimez tous les liens existants avec les périphériques à bande dans /dev/rmt.

    [sharefs-mds]root@solaris:~# rm /dev/rmt/* 
    
  7. Créez de nouvelles liaisons persistantes avec les périphériques à bande à partir des entrées dans le fichier /etc/devlink.tab. Exécutez la commande devfsadm -c tape.

    Chaque fois que la commande devfsadm est exécutée, elle crée de nouvelles liaisons de périphériques à bande pour les périphériques spécifiés dans le fichier /etc/devlink.tab selon la configuration spécifiée par ce fichier. L'option -c tape limite la commande à la création de nouvelles liaisons pour les périphériques à bande uniquement :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# devfsadm -c tape
    
  8. Sur chaque serveur de métadonnées potentiel et Data Mover dans la configuration du système de fichiers partagé, ajoutez les mêmes lignes au fichier /etc/devlink.tab, supprimez les liens dans /dev/rmt et exécutez devfsadm -c tape.

    Dans cet exemple, nous utilisons le protocole ssh pour nous connecter à l'hôte du serveur de métadonnées potentiel sharefs-mds_alt et l'hôte client sharefs-client1. Nous configurons ensuite les quatre mêmes périphériques locaux, rmt/60\M0, rmt/61\M0, rmt/62\M0 et rmt/63\M0, sur chacun :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-mds_alt
    Password:
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f00093c438,0;    rmt/61\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000c086e1,0;    rmt/62\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000b6d98d,0;    rmt/63\M0
    :wq
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# rm /dev/rmt/* 
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# devfsadm -c tape
    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-client1
    Password:
    [sharefs-client1]root@solaris:~# vi /etc/devlink.tab
    ...
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f0008120fe,0;    rmt/60\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f00093c438,0;    rmt/61\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000c086e1,0;    rmt/62\M0
    type=ddi_byte:tape;addr=w500104f000b6d98d,0;    rmt/63\M0
    :wq
    [sharefs-client1]root@solaris:~# rm /dev/rmt/* 
    [sharefs-client1]root@solaris:~# devfsadm -c tape
    [sharefs-client1]root@solaris:~# exit
    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
  9. Revenez à la Configuration des clients Data Mover pour les E/S de bande distribuées ou à la Configuration de clients de système de fichiers supplémentaires.

Basculement du serveur de métadonnées actif au serveur de métadonnées potentiel

Les procédures décrites dans cette section permettent de déplacer le service de métadonnées pour le système de fichiers de l'hôte actuel (le serveur de métadonnées actif) vers un hôte en veille (le serveur de métadonnées potentiel). La procédure utilisée dépend de l'intégrité de l'hôte de serveur que vous remplacez :

Activation d'un serveur de métadonnées potentiel pour remplacer un serveur de métadonnées actif défaillant

Cette procédure vous permet de déplacer le service de métadonnées d'un hôte de serveur de métadonnées actif qui a cessé de fonctionner. Elle active un serveur de métadonnées potentiel, même si un système de fichiers est toujours monté. Procédez comme suit :

Attention :

N'activez jamais un serveur de métadonnées potentiel avant d'avoir arrêté, désactivé ou déconnecté le serveur de métadonnées défaillant !

Pour activer un serveur potentiel lorsqu'un système de fichiers est monté et le serveur de métadonnées actif est hors service, vous devez appeler la commande samsharefs avec l'option -R, qui agit sur les périphériques bruts plutôt que sur les interfaces du système de fichiers. Si vous activez un serveur de métadonnées potentiel alors que le serveur défaillant est toujours connecté aux périphériques, ce dernier peut corrompre le système de fichiers.

  1. Si le serveur de métadonnées actif est défaillant, assurez-vous en priorité qu'il ne peut pas accéder aux périphériques de métadonnées. Mettez l'hôte concerné hors tension, arrêtez l'hôte ou déconnectez l'hôte défaillant des périphériques de métadonnées.

  2. Attendez au moins jusqu'à ce que le délai d'attente du bail soit expiré, de sorte que les baux de lecture, d'écriture et d'ajout de tous les clients puissent expirer.

  3. Connectez-vous au serveur de métadonnées potentiel en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons au serveur de métadonnées potentiel sharefs-mds_alt :

    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# 
    
  4. Activez le serveur de métadonnées potentiel. A partir de ce serveur, exécutez la commande samsharefs -R -s server file-system, où server est le nom d'hôte du serveur de métadonnées potentiel et file-system est le nom du système de fichiers partagé Oracle HSM.

    Dans cet exemple, le serveur de métadonnées potentiel est sharefs-mds_alt et le nom du système de fichiers est sharefs :

    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# samsharefs -R -s sharefs-mds_alt sharefs
    
  5. Si vous avez besoin de vérifier l'intégrité d'un système de fichiers et de corriger des problèmes éventuels, démontez le système de fichiers maintenant selon la procédure décrite à la Démontage d'un système de fichiers partagé.

  6. Si vous avez démonté le système de fichiers, effectuez la vérification du système. Exécutez la commande samfsck -F file-system, où -F indique la réparation des erreurs et file-system est le nom du système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous vérifions et réparons le système de fichiers sharefs :

    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# samfsck -F sharefs
    
  7. Arrêtez la procédure à cette étape.

Activation d'un serveur de métadonnées potentiel pour remplacer un serveur de métadonnées actif fonctionnel

Vous pouvez déplacer le service de métadonnées d'un hôte de serveur de métadonnées actif fonctionnel vers un serveur de métadonnées potentiel nouvellement activé si nécessaire. Par exemple, vous pouvez transférer les services de métadonnées vers un autre hôte afin de garantir la disponibilité des systèmes de fichiers lorsque vous mettez à niveau ou remplacez l'hôte de serveur d'origine ou certains de ces composants. Procédez comme suit :

  1. Connectez-vous aux serveurs de métadonnées actif et potentiel en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons au serveur de métadonnées actif, sharefs-mds. Ensuite, dans une seconde fenêtre de terminal, nous utilisons le protocole ssh (Secure Shell) pour nous connecter au serveur de métadonnées potentiel sharefs-mds_alt :

    [sharefs-mds]root@solaris:~# 
    
    [sharefs-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs-mds_alt
    Password:
    [sharefs-mds-alt]root@solaris:~# 
    
  2. Si le serveur de métadonnées actif monte un système de fichiers d'archivage Oracle HSM, terminez les tâches d'archivage et de transfert actives et interrompez toute nouvelle activité avant d'aller plus loin. Voir la section Mise en veille des processus d'archivage et de transfert.

  3. Si le serveur de métadonnées actif monte un système de fichiers d'archivage Oracle HSM, désactivez les lecteurs de bande amovibles et arrêtez le démon de contrôle de la bibliothèque. Voir la Arrêt des processus d'archivage et de transfert.

  4. Si vous utilisez une entrée crontab pour exécuter le processus de recyclage, supprimez l'entrée et assurez-vous que l'outil de recyclage n'est pas en cours d'exécution.

  5. Activez le serveur de métadonnées potentiel. A partir de ce serveur, exécutez la commande samsharefs -s server file-system, où server est le nom d'hôte du serveur de métadonnées potentiel et file-system est le nom du système de fichiers partagé Oracle HSM.

    Dans cet exemple, le serveur de métadonnées potentiel est sharefs-mds_alt et le nom du système de fichiers est sharefs :

    [sharefs-mds_alt]root@solaris:~# samsharefs -s sharefs-mds_alt sharefs
    
  6. Chargez les fichiers de configuration et lancez les processus Oracle HSM sur le serveur de métadonnées potentiel. Exécutez la commande samd config.

    Pour les systèmes de fichiers partagés d'archivage, la commande samd config redémarre les processus d'archivage et le démon de contrôle de la bibliothèque. Cependant, les clients de système de fichiers partagé qui attendent le transfert des fichiers de la bande au cache disque principal doivent de nouveau émettre les demandes de transfert.

  7. Si vous avez encore besoin d'utiliser une entrée crontab pour exécuter le processus de recyclage, restaurez l'entrée.

  8. Arrêtez la procédure à cette étape.

Conversion d'un système de fichiers non partagé en système de fichiers partagé

Pour convertir un système de fichiers non partagé en système de fichiers partagé, effectuez les tâches suivantes :

Création de fichier d'hôtes sur les serveurs de métadonnées actif et potentiel

Sur chaque serveur de métadonnées, créez un fichier d'hôtes qui répertorie les informations relatives à l'adresse réseau pour les serveurs et clients d'un système de fichiers partagé. Le fichier d'hôtes est stocké avec le fichier mcf dans le répertoire /etc/opt/SUNWsamfs/. Lors de la création initiale d'un système de fichiers partagé, la commande sammkfs -S configure le partage selon les paramètres stockés dans ce fichier. Créez-le maintenant en appliquant la procédure ci-dessous.

  1. Rassemblez les noms d'hôte réseau et adresses IP des hôtes qui partageront le système de fichiers en tant que clients.

    Dans l'exemple ci-dessous, nous partageons le système de fichiers hsmfs1 avec les clients hsmfs1-mds_alt (un serveur de métadonnées potentiel), hsmfs1-client1 et hsmfs1-client2.

  2. Connectez-vous au serveur de métadonnées en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte hsmfs1-mds :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  3. A l'aide d'un éditeur de texte, créez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name sur le serveur de métadonnées, en remplaçant family-set-name par le nom de famille du système de fichiers que vous souhaitez partager.

    Dans cet exemple, nous créons le fichier hosts.hsmfs1 à l'aide de l'éditeur de texte vi. Nous ajoutons quelques en-têtes facultatifs, en commençant chaque ligne par le signe dièse (#), qui indique un commentaire :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    
  4. Saisissez le nom d'hôte du serveur de métadonnées dans la première colonne et l'adresse IP ou le nom de domaine correspondant dans la seconde. Séparez les colonnes par des espaces.

    Dans cet exemple, nous saisissons le nom d'hôte et l'adresse IP du serveur de métadonnées, hsmfs1-mds et 10.79.213.117, respectivement :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    hsmfs1-mds           10.79.213.117
    
  5. Ajoutez une troisième colonne, séparée de l'adresse réseau par des espaces. Dans cette colonne, entrez le nombre ordinal du serveur (1 pour le serveur de métadonnées actif, 2 pour le premier serveur de métadonnées potentiel, etc.)

    Dans cet exemple, il n'y a qu'un serveur de métadonnées, nous entrons donc 1 :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    hsmfs1-mds           10.79.213.117           1       
    
  6. Ajoutez une quatrième colonne, séparée du nombre ordinal de serveur à l'aide d'espaces. Dans cette colonne, entrez 0 (zéro).

    0, - (trait d'union) ou une valeur vierge dans la quatrième colonne indique que l'hôte est activé (on) — configuré avec un accès au système de fichiers partagé. 1 (chiffre) indique que l'hôte est désactivé (off) — configuré mais sans accès au système de fichiers (pour plus d'informations sur l'utilisation de ces valeurs lors de l'administration de systèmes de fichiers partagés, reportez-vous à la page de manuel samhsmfs1).

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    hsmfs1-mds          10.79.213.117            1        0    
    
  7. Ajoutez une cinquième colonne, séparée de la colonne de statut actif/inactif à l'aide d'espaces. Dans cette colonne, saisissez le mot-clé server pour indiquer le serveur de métadonnées actif :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    hsmfs1-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    
  8. Si vous envisagez d'inclure un ou plusieurs hôtes en tant que serveurs de données potentiels, créez une entrée pour chacun d'entre eux. Augmentez le nombre ordinal du serveur chaque fois. Cependant, n'incluez pas le mot-clé server (il ne peut y avoir qu'un seul serveur de métadonnées actif par système de fichiers).

    Dans cet exemple, l'hôte hsmfs1-mds_alt est un serveur de métadonnées potentiel avec le nombre ordinal de serveur 2. Tant qu'il n'est pas activé en tant que serveur de métadonnées, il est un client :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    hsmfs1-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    hsmfs1-mds_alt       10.79.213.217           2        0   
    
  9. Ajoutez une ligne pour chaque hôte de client, chacun avec la valeur ordinale de serveur 0.

    La valeur ordinale de serveur 0 identifie l'hôte comme client. Dans cet exemple, nous ajoutons deux clients, hsmfs1-client1 et hsmfs1-client2.

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    hsmfs1-mds           10.79.213.17            1        0    server 
    hsmfs1-mds_alt       10.79.213.7             2        0   
    hsmfs1-client1       10.79.213.33            0        0
    hsmfs1-client2       10.79.213.47            0        0
    
  10. Enregistrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name et fermez l'éditeur de texte.

    Dans l'exemple, nous enregistrons les modifications apportées à /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1 et fermons l'éditeur vi :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    hsmfs1-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    hsmfs1-mds           10.79.213.117           1        0    server 
    hsmfs1-mds_alt       10.79.213.217           2        0
    hsmfs1-client1       10.79.213.133           0        0
    hsmfs1-client2       10.79.213.147           0        0
    :wq
    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  11. Placez une copie du nouveau fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name sur tous les serveurs de métadonnées potentiels inclus dans la configuration du système de fichiers partagé.

    Dans les exemples, nous plaçons une copie sur l'hôte hsmfs1-mds_alt :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# sftp root@hsmfs1-mds_alt
    Password:
    sftp> cd /etc/opt/SUNWsamfs/
    sftp> put /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.hsmfs1
    sftp> bye
    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  12. Passez ensuite à la section Partage d'un système de fichiers non partagé et configuration des clients.

Partage d'un système de fichiers non partagé et configuration des clients

  1. Connectez-vous au serveur de métadonnées en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte hsmfs1-mds :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  2. Si vous n'avez pas de copie actuelle des fichiers système et de configuration, créez des sauvegardes maintenant. Voir la Sauvegarde de la configuration Oracle HSM.

  3. Si vous n'avez pas de fichier de points de récupération du système de fichiers actuel ni de copie récente du journal d'archive, créez-les maintenant. Voir la Sauvegarde des systèmes de fichiers.

    Si vous définissez un processus de sauvegarde automatisé pour le système de fichiers lors de la configuration initiale, il n'est pas nécessaire de créer des sauvegardes supplémentaires.

  4. Si vous convertissez un système de fichiers d'archivage, terminez les tâches d'archivage et de transfert actives et interrompez toute nouvelle activité avant d'aller plus loin. Reportez-vous aux sectionsMise en veille des processus d'archivage et de transfert et Arrêt des processus d'archivage et de transfert.

  5. Démontez le système de fichiers. Exécutez la commande umount family-set-name, où family-set-name est le nom de famille du système de fichiers que vous souhaitez partager.

    Pour plus d'informations sur le montage et le démontage de systèmes de fichiers Oracle HSM, reportez-vous à la page de manuel mount_samfs. Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers hsmfs1 :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# umount hsmfs1
    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  6. Convertissez le système de fichiers partagé en système de fichiers Oracle HSM partagé. Exécutez la commande samfsck -S -F file-system-name, où file-system-name est le nom de famille du système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous convertissons le système de fichiers nommé hsmfs1 :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# samfsck -S -F hsmfs1
    
  7. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et recherchez la ligne correspondant au système de fichiers.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi:

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family   Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set      State    Parameters
    #------------------  ---------  ---------  -------  ------   -----------------
    hsmfs1              200        ma         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t0d0s0    201        mm         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s0    202        md         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s1    203        md         hsmfs1  on
    
  8. Dans le fichier mcf, ajoutez le paramètre shared dans le champ des paramètres supplémentaires, dans la dernière colonne de l'entrée du système de fichiers. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family   Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set      State    Parameters
    #------------------  ---------  ---------  -------  ------   -----------------
    hsmfs1              200        ma         hsmfs1  on       shared
     /dev/dsk/c0t0d0s0    201        mm         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s0    202        md         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s1    203        md         hsmfs1  on
    :wq
    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  9. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et recherchez la ligne correspondant au système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1    -        /hsm/hsmfs1  samfs   -     yes
    
  10. Dans le fichier /etc/vfstab, ajoutez l'option de montage shared dans le champ des options de montage, dans la dernière colonne de l'entrée du système de fichiers. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1    -        /hsm/hsmfs1  samfs   -     yes      shared      
    :wq
    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  11. Initialisez le système de fichiers partagé et la configuration de l'hôte. Exécutez la commande samsharefs -u -R family-set-name, où family-set-name est le nom de famille du système de fichiers.

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# samsharefs -u -R hsmfs1
    
  12. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# samd config
    
  13. Montez le système de fichiers partagé sur le serveur de métadonnées.

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# mount /hsm/hsmfs1
    
  14. Si vos hôtes sont configurés avec plusieurs interfaces réseau, reportez-vous à la Utilisation des fichiers d'hôtes locaux pour router les communications réseau.

  15. Ajoutez tous les clients requis au nouveau système de fichiers partagé, en suivant les procédures décrites à la Configuration de clients de système de fichiers supplémentaires.

Utilisation des fichiers d'hôtes locaux pour router les communications réseau

Les hôtes individuels ne requièrent pas de fichiers d'hôtes locaux. Le fichier global du système de fichiers sur le serveur de métadonnées identifie le serveur de métadonnées actif et les interfaces réseau des serveurs de métadonnées potentiels et actifs pour tous les hôtes de systèmes de fichiers (voir la Création de fichier d'hôtes sur les serveurs de métadonnées actif et potentiel). Cependant, les fichiers d'hôtes locaux peuvent s'avérer utiles lorsque vous avez besoin de router de manière sélective le trafic réseau entre des hôtes de systèmes de fichiers possédant plusieurs interfaces réseau.

Chaque hôte de système de fichiers identifie les interfaces réseau pour les autres hôtes en contrôlant tout d'abord le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name sur le serveur de métadonnées, où family-set-name est le nom de la famille du système de fichiers spécifié dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf. Il vérifie ensuite son propre fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name.local. S'il n'y a pas de fichier d'hôtes local, l'hôte utilise les adresses d'interfaces spécifiées dans le fichier d'hôtes global, dans l'ordre spécifié dans le fichier global. S'il y a un fichier d'hôtes local, l'hôte le compare avec le fichier global et utilise uniquement les interfaces répertoriées dans les deux fichiers, dans l'ordre spécifié dans le fichier local. En utilisant des adresses différentes dans chaque fichier, vous pouvez donc contrôler les interfaces utilisées par différents hôtes.

Pour configurer les fichiers d'hôtes locaux, suivez la procédure décrite ci-dessous :

  1. Sur l'hôte du serveur de métadonnées et sur chaque hôte de serveur de métadonnées potentiel, créez une copie du fichier d'hôtes global, /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name, tel que décrit dans la Création de fichier d'hôtes sur les serveurs de métadonnées actif et potentiel.

    Pour les exemples de cette section, le système de fichiers partagé, sharefs2, inclut un serveur de métadonnées actif, sharefs2-mds, et un serveur de métadonnées potentiel, sharefs2-mds_alt, chacun avec deux interfaces réseau. Il y a également deux clients, sharefs2-client1 et sharefs2-client2.

    Nous souhaitons que les serveurs de métadonnées actifs et potentiels communiquent entre eux via des adresses réseau privées et avec les clients via des noms d'hôte que le service DNS (Domain Name Service) peut résoudre en adresses sur le réseau local public. Par conséquent, le fichier d'hôte global du système de fichiers /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2 spécifie une adresse réseau privée dans le champ Network Interface des entrées pour les serveurs actifs et potentiels et un nom d'hôte pour l'adresse d'interface de chaque client. Le fichier prend la forme suivante :

    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs2-mds          172.16.0.129            1        0    server 
    sharefs2-mds_alt      172.16.0.130            2        0   
    sharefs2-client1      sharefs2-client1        0        0
    sharefs2-client2      sharefs2-client2        0        0
    
  2. Créez un fichier d'hôtes local sur chacun des serveurs de métadonnées actifs et potentiels, à l'aide du chemin et du nom de fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name.local, où family-set-name est le nom spécifié pour le système de fichiers partagé dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf. Incluez uniquement les interfaces pour les réseaux que vous souhaitez que les serveurs actifs et potentiels utilisent.

    Dans cet exemple, nous voulons que les serveurs de métadonnées actifs et potentiels communiquent entre eux sur le réseau privé. Par conséquent, le fichier d'hôtes local sur chaque serveur, hosts.sharefs2.local, répertorie uniquement les adresses privées pour les serveurs actifs et potentiels.

    [sharefs2-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2.local
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs2-mds          172.16.0.129            1        0    server 
    sharefs2-mds_alt      172.16.0.130            2        0  
    :wq
    [sharefs2-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs2-mds_alt
    Password:
    
    [sharefs2-mds_alt]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2.local
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs2-mds          172.16.0.129            1        0    server 
    sharefs2-mds_alt      172.16.0.130            2        0   
    :wq
    [sharefs2-mds_alt]root@solaris:~# exit
    [sharefs2-mds]root@solaris:~# 
    
  3. Créez un fichier d'hôtes local sur chacun des clients, à l'aide du chemin et du nom de fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.family-set-name.local, où family-set-name est le nom spécifié pour le système de fichiers partagé dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf. Incluez uniquement les interfaces pour les réseaux que vous souhaitez que les clients utilisent.

    Dans cet exemple, nous souhaitons que les clients communiquent avec le serveur uniquement via le réseau public. Le fichier inclut donc uniquement les noms d'hôte des serveurs de métadonnées actifs et potentiels :

    [sharefs2-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs2-client1
    Password:
    [sharefs2-client1]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2.local
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs2-mds          sharefs2-mds            1        0    server 
    sharefs2-mds_alt      sharefs2-mds_alt        2        0   
    :wq
    [sharefs2-client1]root@solaris:~# exit
    [sharefs2-mds]root@solaris:~# ssh root@sharefs2-client2
    Password:
    
    [sharefs2-client2]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2.local
    # /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.sharefs2
    #                                             Server   On/  Additional
    #Host Name            Network Interface       Ordinal  Off  Parameters
    #------------------   ----------------------  -------  ---  ----------
    sharefs2-mds          sharefs2-mds            1        0    server
    sharefs2-mds_alt      sharefs2-mds_alt        2        0   
    :wq
    [sharefs2-client2]root@solaris:~# exit
    [sharefs2-mds]root@solaris:~# 
    
  4. Si vous lancez cette procédure tout en finissant la configuration du serveur, ajoutez des clients. Accédez à Configuration de clients de système de fichiers supplémentaires.

Conversion d'un système de fichiers partagé en système de fichiers non partagé

Si vous avez besoin d'annuler le partage d'un système de fichiers, procédez comme suit :

Conversion d'un serveur de métadonnées partagé en système non partagé

  1. Connectez-vous au serveur de métadonnées en tant qu'utilisateur root.

    Dans cet exemple, nous nous connectons à l'hôte hsmfs1-mds :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  2. Supprimez les clients de la configuration du serveur de métadonnées en suivant la procédure de la Suppression de l'hôte du fichier d'hôtes du système de fichiers.

  3. Si vous n'avez pas de copie actuelle des fichiers système et de configuration, créez des sauvegardes maintenant. Voir la Sauvegarde de la configuration Oracle HSM.

  4. Si vous n'avez pas de fichier de points de récupération du système de fichiers actuel ni de copie récente du journal d'archive, créez-les maintenant. Voir la Sauvegarde des systèmes de fichiers.

    Si vous définissez un processus de sauvegarde automatisé pour le système de fichiers lors de la configuration initiale, il n'est pas nécessaire de créer des sauvegardes supplémentaires.

  5. Si vous convertissez un système de fichiers d'archivage, terminez les tâches d'archivage et de transfert actives et interrompez toute nouvelle activité avant d'aller plus loin. Reportez-vous aux sectionsMise en veille des processus d'archivage et de transfert et Arrêt des processus d'archivage et de transfert.

  6. Démontez le système de fichiers. Exécutez la commande umount family-set-name, où family-set-name est le nom spécifié pour le système de fichiers partagé dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Pour plus d'informations sur le montage et le démontage de systèmes de fichiers Oracle HSM, reportez-vous à la page de manuel mount_samfs. Dans cet exemple, nous démontons le système de fichiers hsmfs1 :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# umount hsmfs1
    
  7. Convertissez le système de fichiers partagé Oracle HSM en système de fichiers non partagé. Exécutez la commande samfsck -F -U file-system-name, où file-system-name est le nom spécifié pour le système de fichiers partagé dans le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf.

    Dans cet exemple, nous convertissons le système de fichiers nommé hsmfs1 :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# samfsck -F -U hsmfs1
    
  8. Ouvrez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/mcf dans un éditeur de texte et recherchez la ligne correspondant au système de fichiers.

    Dans l'exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi:

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family   Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set      State    Parameters
    #------------------  ---------  ---------  -------  ------   -----------------
    hsmfs1              200        ma         hsmfs1  on       shared
     /dev/dsk/c0t0d0s0    201        mm         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s0    202        md         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s1    203        md         hsmfs1  on
    
  9. Dans le fichier mcf, supprimez le paramètre shared du champ des paramètres supplémentaires, dans la dernière colonne de l'entrée du système de fichiers. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/opt/SUNWsamfs/mcf
    # Equipment          Equipment  Equipment  Family   Device   Additional
    # Identifier         Ordinal    Type       Set      State    Parameters
    #------------------  ---------  ---------  -------  ------   -----------------
    hsmfs1              200        ma         hsmfs1  on       
     /dev/dsk/c0t0d0s0    201        mm         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s0    202        md         hsmfs1  on
     /dev/dsk/c0t3d0s1    203        md         hsmfs1  on
    :wq
    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  10. Ouvrez le fichier /etc/vfstab dans un éditeur de texte et recherchez la ligne correspondant au système de fichiers.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur vi :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1    -        /hsm/hsmfs1  samfs   -     yes      shared
    
  11. Dans le fichier /etc/vfstab, supprimez l'option de montage shared du champ des options de montage dans la dernière colonne de l'entrée du système de fichiers. Ensuite, enregistrez le fichier et fermez l'éditeur de texte.

    Dans cet exemple, nous utilisons l'éditeur de texte vi :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# vi /etc/vfstab 
    #File
    #Device    Device   Mount     System  fsck  Mount    Mount
    #to Mount  to fsck  Point     Type    Pass  at Boot  Options
    #--------  -------  --------  ------  ----  -------  -------------------------
    /devices   -        /devices  devfs   -     no       -
    /proc      -        /proc     proc    -     no       -
    ...
    hsmfs1    -        /hsm/hsmfs1  samfs   -     yes
    :wq
    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# 
    
  12. Supprimez le fichier /etc/opt/SUNWsamfs/hosts.file-system-name.

  13. Demandez au logiciel Oracle HSM de relire le fichier mcf et de se reconfigurer en conséquence :

    [hsmfs1-mds]root@solaris:~# samd config
    
  14. Montez le système de fichiers.

    [hsmfs1]root@solaris:~# mount /hsm/hsmfs1
    
  15. Arrêtez la procédure à cette étape.