Guide de sécurité d'Oracle® VM Server for SPARC 3.2

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Mis à jour : Mars 2015
 
 

Hyperviseur

    L'hyperviseur est la couche du microprogramme qui implémente et contrôle la virtualisation du matériel réel. L'hyperviseur est formé des composants suivants :

  • L'hyperviseur réel, qui est implémenté dans le microprogramme et pris en charge par les CPU des systèmes.

  • Des modules de noyau qui s'exécutent dans le domaine de contrôle pour configurer l'hyperviseur.

  • Des modules de noyau et des démons qui s'exécutent dans les domaines d'E/S et les domaines de service pour fournir des E/S virtualisées, ainsi que des modules de noyau qui communiquent par le biais de canaux de domaines logiques (LDC, Logical Domain Channels).

  • Des modules de noyau et des pilotes de périphériques qui s'exécutent dans les domaines invités pour accéder aux périphériques d'E/S virtualisées ainsi que les modules de noyau qui communiquent par le biais de canaux de domaines logiques (LDC).

Menace : rupture de l'isolement

Une personne malveillante peut détourner des domaines invités ou l'ensemble du système en s'introduisant dans l'environnement d'exécution isolé fourni par l'hyperviseur. C'est la menace qui peut entraîner les plus graves dommages sur un système.

Evaluation : rupture de l'isolement

Une conception de système modulaire peut améliorer l'isolement en accordant différents niveaux de privilèges aux domaines invités, à l'hyperviseur et au domaine de contrôle. Chaque module fonctionnel est implémenté dans un module de noyau, un pilote de périphérique ou un démon distinct et configurable. Cette modularité requiert des API nettes et des protocoles de communication simples qui réduisent le risque global d'erreurs.

Même si l'exploitation d'une erreur semble peu probable, l'une des conséquences possibles est la prise de contrôle totale de l'ensemble du système par la personne malveillante.

Contre-mesure : validation des signatures des microprogrammes et des logiciels

Même si vous pouvez télécharger les patchs des microprogrammes système et du SE directement à partir d'un site Web d'Oracle, ces patchs peuvent avoir été manipulés. Avant d'installer le logiciel, vérifiez les sommes de contrôle MD5 des packages logiciels. Oracle publie les sommes de contrôle de tous les logiciels téléchargeables.

Contre-mesure : validation des modules de noyau

Oracle VM Server for SPARC utilise plusieurs pilotes et modules de noyau pour implémenter le système de virtualisation global. Tous les modules de noyau et la plupart des fichiers binaires distribués avec le SE Oracle Solaris portent une signature numérique. Servez-vous de l'utilitaire elfsign pour vérifier la signature numérique de chaque pilote et module de noyau. Vous pouvez utiliser la commande pkg verify d'Oracle Solaris 11 pour vérifier l'intégrité d'un élément binaire Oracle Solaris. Consultez la page Web https://blogs.oracle.com/cmt/entry/solaris_fingerprint_database_how_it.

Vous devez commencer par établir l'intégrité de l'utilitaire elfsign. Utilisez l'outil de génération de rapports et d'audit de base (BART) pour automatiser le processus de vérification des signatures numériques. Le document Integrating BART and the Solaris Fingerprint Database in the Solaris 10 Operating System indique comment associer BART et la base de données d'empreintes Solaris pour effectuer automatiquement des vérifications d'intégrité similaires. Bien que la base de données d'empreintes ait été abandonnée, les concepts décrits dans ce document peuvent être repris et peuvent servir à utiliser de façon analogue elfsign et BART.