Lorsqu'un processus échoue, le système tente de créer jusqu'à deux dumps noyau pour chaque processus ayant échoué, ce à l'aide d'un modèle de nom de dump noyau global et d'un modèle de nom de dump noyau par processus afin de créer le nom de chaque dump noyau. La commande coreadm contrôle ces noms de modèles et spécifie l'emplacement des dumps noyau. Cette section décrit certains des paramètres de nom de fichier et chemin du fichier. Pour obtenir une description complète du processus, reportez-vous à la page du manuel core (4) . Pour obtenir une description complète des options coreadm, reportez-vous à la page de manuel coreadm (1M) .
Lorsqu'un processus se termine de façon anormale, il génère un dump noyau dans le répertoire en cours par défaut. Si le chemin d'accès au dump noyau global est activé, chaque processus qui se termine de façon anormale risque de produire deux fichiers, l'un dans le répertoire de travail en cours, l'autre à l'emplacement du dump noyau global. Les chemins d'accès aux fichiers qui sont utilisés sont les paramètres configurables.
Les deux chemins d'accès aux dumps noyau (core) configurables suivants peuvent être activés ou désactivés indépendamment l'un de l'autre :
Un chemin d'accès au dump noyau par processus, qui renvoie par défaut à core et est activé par défaut. Si cette option est activée, le chemin d'accès au dump noyau par processus entraîne la création d'un dump noyau (core) lorsque le processus se termine de façon anormale. Le chemin d'accès par processus est hérité par un nouveau processus à partir de son processus parent.
Lorsqu'il est généré, le dump noyau par processus est détenu par le propriétaire du processus, qui détient des droits de lecture/écriture. Seul l'utilisateur propriétaire peut visualiser ce fichier.
Un chemin d'accès au dump noyau global, qui est défini par défaut sur core et est désactivé par défaut. Si cette option est activée, un autre dump noyau avec le même contenu que le dump noyau par processus est créé à l'aide du chemin d'accès au dump noyau global.
Lorsqu'il est généré, le dump noyau global est détenu par l'utilisateur root, et lui seul possède les droits de lecture/écriture sur ce fichier. Les utilisateurs sans privilèges ne peuvent pas visualiser ce fichier.
Le nom d'un dump noyau contient des champs à l'aide des informations relatives au processus échoué. Pour obtenir la description complète des champs relatifs au nom de dump noyau, reportez-vous à la page de manuel coreadm (1M) . Cette section se concentre sur les variables globales.
Si un répertoire de dump noyau (core) global est activé, les dumps noyau (core) peuvent être distingués les uns des autres à l'aide des variables décrites dans le tableau suivant.
Nom de répertoire de fichier exécutable, jusqu'à MAXPATHLEN caractères maximum
Nom de fichier exécutable, jusqu'à MAXCOMLEN caractères maximum
ID de groupe effectif
Nom de la machine (uname -m)
Nom de noeud système (uname -n)
ID de processus
Valeur décimale de durée(2)
ID utilisateur effectif
Nom de la zone dans laquelle le processus est exécuté (zonename)
% littéral
Par exemple, supposons que /var/core/core.%f.%p est défini en tant que chemin de dump noyau global. Si un processus sendmail avec PID 12345 se termine de façon anormale, il produirait /var/core/core.sendmail.12345 comme fichier core.
Vous pouvez améliorer les performances de vidage de dump noyau sur un système en excluant certaines parties de l'image binaire d'un processus du dump noyau. Lorsque vous saisissez la commande coreadm pour personnaliser vos spécifications de dump noyau, vous pouvez par exemple spécifier l'exclusion des mappages DISM, des mappages ISM ou de la mémoire partagée System V d'un dump noyau. Reportez-vous à la page de manuel coreadm (1M) pour des instructions.