Cette section fournit une présentation des nouvelles fonctions Oracle Solaris Zones, y compris Oracle Solaris Kernel Zones.
La zone non globale par défaut de cette version est solaris, décrite dans ce guide et dans la page de manuel solaris (5) .
Pour vérifier la version d'Oracle Solaris et l'architecture machine, tapez :
#uname -r -m
La commande virtinfo décrite dans la page de manuel virtinfo(1M) permet d'obtenir les informations suivantes :
Déterminer la compatibilité du système avec les technologies de virtualisation Oracle Solaris
Détecter le type d'environnement virtuel dans lequel Oracle Solaris s'exécute, par exemple Oracle VM Server for SPARC
La zone solaris utilise la structure de zones marquées décrite dans la page de manuel brands(5) pour exécuter les zones installées avec le même logiciel que celui de la zone globale. Le logiciel système doit toujours être synchronisé sur la zone globale lors de l'utilisation d'une zone non globale solaris. Les packages des logiciel système de la zone sont gérés à l'aide d'Image Packaging System (IPS). IPS est le système d'empaquetage d'Oracle Solaris 11, modèle également utilisé par les zones solaris.
Les zones ipkg par défaut créées par Oracle Solaris 11 Express sont mappées aux zones solaris. Reportez-vous à la section A propos de la conversion de zones ipkg en zones solaris.
Chaque zone non globale spécifiée dans le manifeste d'installation automatisée (AI) est installée et configurée dans le cadre de l'installation d'un client. Les zones non globales sont installées et configurées lors de la première réinitialisation une fois la zone globale installée. Lors de la première initialisation du système, le service d'auto-assemblage de zones SMF (svc:/system/zones-install:default) configure et installe chaque zone non globale définie dans le manifeste AI de la zone globale. Pour plus d'informations, reportez-vous au document Ajout et mise à jour de logiciels dans Oracle Solaris 11.2 . Il est également possible de configurer et d'installer manuellement des zones sur un système Oracle Solaris déjà installé.
Pour les mises à jour de package, les proxys persistants doivent être définis dans une image à l'aide de l'option --proxy. Si aucune configuration de proxy d'image persistant n'est utilisée, les variables d'environnement http_proxy et https_proxy peuvent être définies.
Les zones peuvent être configurées pour être mises à jour en parallèle plutôt qu'en série. La mise à jour en parallèle améliore considérablement le temps requis pour mettre à jour toutes les zones d'un système.
Par défaut, les zones sont créées avec le type IP exclusif. Par l'intermédiaire de la ressource anet, une VNIC est automatiquement incluse dans la configuration de zone, si aucune configuration réseau n'est spécifiée. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Interfaces réseau de zones.
Pour plus d'informations sur l'adresse auto-mac-address utilisée pour obtenir une adresse MAC (mac-address) pour une zone, consultez l'entrée anet de la section Propriétés des types de ressources.
Une zone solaris sur le stockage partagé possède une ressource zonecfg rootzpool. Une zone est encapsulée dans un zpool dédié. Les zones de l'espace partagé accèdent à des ressources de stockage partagé qu'elles gèrent pour les zones. Les zones de noyau ne prennent pas en charge les ressources zpool ou rootzpool. Une zone de marque solaris peut utiliser le stockage partagé suivant pour les ressources device de zone, ainsi que pour les ressources zpool et rootzpool.
iSCSI
LUN FC
DA
Des propriétés permettant de spécifier les liaisons de données IP over InfiniBand (IPoIB) sont disponibles pour la ressource zonecfg anet. IPoIB est pris en charge par les zones de marque solaris et solaris10.
Le protocole IPC RDS (Reliable Datagram Sockets) est pris en charge à la fois dans les zones non globales en mode IP exclusif et IP partagé.
L'utilitaire fsstat a été étendu pour prendre en charge les zones. L'utilitaire fsstat fournit des statistiques de groupement et par zone.
Les zones solaris peuvent être des serveurs NFS, tel que décrit dans la section Exécution d’un serveur NFS dans une zone du manuel Création et utilisation d’Oracle Solaris Zones .
Une exécution de test, ou simulation, zoneadm attach –n, fournit une validation de zonecfg, mais ne valide pas le contenu du package.
Toutes les options zoneadm qui prennent des fichiers en tant qu'arguments requièrent des chemins absolus.
Oracle Solaris 10 Zones offre un environnement Oracle Solaris 10 dans Oracle Solaris 11. Vous pouvez migrer un système ou une zone Oracle Solaris 10 vers une zone solaris10 dans un système Oracle Solaris 11. Reportez-vous au document Création et utilisation des zones Oracle Solaris 10 .
L'outil zonep2vchk identifie les problèmes, y compris les problèmes de gestion de réseaux susceptibles d'avoir une incidence sur la migration d'un système Oracle Solaris 11 ou Oracle Solaris 10 vers un système exécutant la version Oracle Solaris 11. L'outil zonep2vchk est exécuté sur le système source avant de commencer la migration. Il génère également un script zonecfg à utiliser sur le système cible. Le script crée une zone qui correspond à la configuration du système source. Pour plus d'informations, reportez-vous au Chapitre 7, A propos des migrations de zones et de l’outil zonep2vchk du manuel Création et utilisation d’Oracle Solaris Zones .
Il existe des différences entre les zones solaris et les zones native d'Oracle Solaris 10, comme suit :
La marque solaris est créée sur les systèmes Oracle Solaris 11 à la place de la marque native, qui est la valeur par défaut sur les systèmes Oracle Solaris 10.
Les zones solaris sont de type whole root uniquement.
La zone native de type sparse root disponible dans Oracle Solaris 10 utilise le système de gestion du package SVR4, mais IPS n'utilise pas ce système. Une configuration de zone root en lecture seule similaire au type sparse root est disponible.
Les zones de cette version disposent d'une fonctionnalité de gestion logicielle différente de celle d'Oracle Solaris 10, dans les domaines suivants :
Empaquetage IPS contre SVR4.
Fonctions d'installation, de séparation, de jonction et de conversion physique/virtuel.
La racine de zone non globale est un jeu de données ZFS.
Un package installé dans la zone globale n'est plus installé dans toutes les zones actuelles et futures. En général, le contenu de la zone globale en termes de packages ne s'impose plus aux autres zones, que ce soit pour les packages IPS ou pour les packages SVR4.
Les zones non globales utilisent des environnements d'initialisation. Les zones sont intégrées à beadm, la commande d'interface utilisateur destinée à la gestion des environnements d'initialisation ZFS (BE, Boot Environment).
La commande beadm est prise en charge à l'intérieur des zones pour la mise à jour pkg, tout comme dans la zone globale. La commande beadm commande permet de supprimer tous les BE de zone inactifs associés à la zone. Reportez-vous à la page de manuel beadm(1M).
Tous les référentiels de package IPS activés doivent être accessibles lors de l'installation de la zone. Pour plus d'informations, reportez-vous à la section Installation d’une zone configurée du manuel Création et utilisation d’Oracle Solaris Zones .
Le logiciel de zone de départ est réduit au minimum. Tous les packages supplémentaires éventuellement requis par la zone doivent être ajoutés. Pour plus d'informations, reportez-vous au document Ajout et mise à jour de logiciels dans Oracle Solaris 11.2 .
Les zones peuvent utiliser les produits et les fonctionnalités Oracle Solaris suivantes :
Chiffrement Oracle Solaris ZFS
Virtualisation du réseau et qualité de service (QoS)
CIFS et NFS
Les fonctionnalités suivantes ne peuvent pas être configurées dans une zone de marque solaris-kz :
Services FC
Services FCoE